-Glaucome à angle fermé ou chambre antérieure trop étroite.
-Oesophagite de reflux
-Hypertrophie prostatique, uropathies obstructives, présentant un risque de rétention
urinaire
-Obstructions intestinales partielles ou totales, iléus paralytique, atonie intestinale,
mégacôlon toxique associé à une colite ulcéreuse
-Colite sévère ulcéreuse
-Myasthénie grave
-Etat cardiovasculaire labile, par exemple suite à un épisode hémorragique aigu.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
•Comme pour tout traitement symptomatique, la durée du traitement par Ditropan sera
aussi brève que possible. L’établissement d’un traitement symptomatique ne peut
faire négliger la recherche d’un diagnostic étiologique, par exemple une infection
éventuelle et ne peut remplacer d’autres mesures reconnues efficaces dans certains
troubles vésicaux comme, par exemple, la rééducation vésicale.
• L’oxybutynine doit être utilisée avec précaution chez les personnes âgées fragiles et
les enfants qui pourraient être plus sensibles aux effets du produit, ainsi que chez les
patients atteints d’une neuropathie autonome (la maladie de Parkinson par exemple),
de troubles graves de la motilité gastro-intestinale ou d’insuffisance hépatique ou
rénale.
• Les anticholinergiques doivent être utilisés avec précaution chez les patients âgés en
raison du risque d’altération cognitive.
• Affections gastro-intestinales : Les médicaments anticholinergiques peuvent réduire la
motilité gastro-intestinale et doivent être utilisés avec précaution chez les patients
atteints de troubles gastro-intestinaux obstructifs, d’atonie intestinale et de colite
ulcérique.
• L’oxybutynine peut aggraver une tachycardie (et ainsi un hyperthyroïdie, une
insuffisance cardiaque congestive, une arythmie cardiaque, une pathologie cardiaque
coronarienne ou une hypertension), des troubles cognitifs et les symptômes d’une
hypertrophie de la prostate.
•L’oxybutynine étant une amine tertiaire susceptible de traverser la barrière hémato-
encéphalique et bien que les études cinétiques effectuées chez l’animal ne relèvent
qu’une faible distribution dans le système nerveux central, Ditropan peut, comme les
anticholinergiques, aggraver les états de démence et provoquer des effets centraux
Des effets sur le système nerveux central (SNC) (par exemple, hallucinations,
agitation, confusion, somnolence) ont été rapportés concernant les
anticholinergiques. Une surveillance est donc recommandée notamment au cours
des premiers mois suivant le début d’un traitement ou après une augmentation de
dose. Un arrêt du traitement ou une réduction de la dose doivent être envisagés en
cas d’apparition d’effets anticholinergiques sur le SNC.
•Compte tenu que l’oxybutynine peut entraîner un glaucome à angle étroit, les
patients doivent être informés de la nécessité de contacter un médecin
immédiatement s’ils remarquent une baisse soudaine de leur acuité visuelle ou une
douleur oculaire.
•L’oxybutynine peut entraîner une baisse des sécrétions salivaires et ainsi conduire à
des caries dentaires, une parodontite ou une candidose buccale.