galerie d’art. Il devient en colère, lorsqu’il constate qu’il a été berné et il décide,
pour se venger, de simuler sa mort.
Ses œuvres deviennent tout à coup attirantes et le propriétaire de la galerie, joué
par Claude Montminy, demandera à son ami, lorsqu’il découvrira qu’il ne s’est
pas enlevé la vie, de continuer de faire le mort durant quelques jours. Ce qui lui
permettra de sauver sa galerie qui est en faillite et d’aider sa fille enceinte, de qui
il souhaite se rapprocher.
Après une première partie particulièrement «vaudevillesque», Un coup de maître
passe à un autre niveau après l’entracte. Le jeu des comédiens, qui est très
physique, monte d’un cran, il y a du rythme et les quiproquos sont drôles et
amusants. Catherine Simard, qui joue quatre rôles, multiplie, avec efficacité, les
changements rapides de costumes et de personnalités. Elle est hilarante dans la
peau de la croqueuse d’hommes Carmen, l’ex du peintre Mignon.
Mise en scène efficace
Le travail de mise en scène de Marie-Hélène Gendreau se déploie
particulièrement dans la deuxième partie de la pièce avec beaucoup de
mouvement dans un espace de jeu sur deux niveaux.
Un coup de maître est une comédie qui ne prétend pas être autre chose. Les
situations sont loufoques, les comédiens ont du plaisir et on a même droit à un
petit moment touchant, en fin de parcours, lorsque Sophie se rapproche de son
père. Le divertissement est léger, efficace et amusant et il prend toute sa forme
lors de la deuxième partie.
Un coup de maître est présenté au Nouveau Théâtre de l’île d’Orléans jusqu’au 4
septembre.