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SETIT 2005
La variation de D est maximale lorsque la dérivée
de ∂D = D(θ+∂θ) – D(θ) par rapport à θ est nulle, soit :
∂θ = - A(θ)-1 G(θ) (6)
La variation des paramètres suit la loi généralisée :
θm+1 = θm - λm A(θm)-1 G(θm) (7)
3.4 Choix de la méthode
Ce choix inclut les phases suivantes (Flaux, 1994) :
3.4.1 Phase d’initialisation
L’estimation de la valeur initiale des paramètres peut
être donnée par une connaissance à priori de la réalité
physique du système (Najim & Muratet, 1987). On peut
également utiliser une méthode directe d’estimation
telle que les moindres carrées.
3.4.2 Phase de minimisation
On cherche à minimiser l’iso-distance à partir du
point initial, pour cela on utilise la méthode du 1er ordre
caractérisée par sa rapidité et sa forte pente.
3.4.3 Recherche au voisinage du minimum
L’étape précédente permet d’aboutir à un point de
l’espace paramétrique où la distance est relativement
faible. Afin de favoriser la convergence de l’algorithme,
on effectue une recherche au voisinage du minimum par
le biais de la méthode de Gauss-Newton.
4 Procédure de l’identification
4.1 Mise en œuvre
La machine à courant continu est l’un des
convertisseurs électromécaniques les plus complexes.
En effet, elle est sujette aux phénomènes de
commutation provoqués par la rotation de l’arbre de la
machine, en plus du phénomène de la réaction
magnétique de l’induit (Seguier & Notelet, 1994). La
réversibilité de fonctionnement entraîne également des
états transitoires qui affectent son fonctionnement.
La machine cc est un convertisseur autorégulateur en
puissance. De ce fait, la variation de la tension
d’alimentation ainsi que les à-coups du couple de charge
mécanique entraînent une variation brusque du courant
dans l’induit et de la vitesse de rotation. On établit deux
modèles échantillonnés de la machine (Charbanou, 1998):
- Modèle électrique : pour le contrôle du courant
induit et du couple moteur dans la machine.
- Modèle mécanique : pour le contrôle de la vitesse
de rotation de la machine.
4.2 Mise en équation
Le comportement électrique et mécanique de la
machine cc est décrit par les équations suivantes :
4.2.1 Equation électrique
Le circuit équivalent de l'induit de la machine cc est
donné sur la figure 3 :
Figure 3. Circuit équivalent de l'induit
R : résistance de l’enroulement induit.
L : inductance de fuite de l’induit.
e'(t) : force contre-électromotrice.
u(t) : tension aux bornes de l'induit .
i(t) : courant dans l’induit de la machine.
L’équation des tensions s’écrit :
)t('e
d
)t(di
L)t(iR)t(u ++= (8)
Pour un fonctionnement stable, la commande est
effectuée à couple moteur constant, donc à flux
constant. La f.c.é.m. développée par la machine s’écrit :
e'(t) = ke.φ.Ω(t) = k.Ω(t) (9)
L’équation électrique globale peut alors se mettre
sous la forme suivante :
)t(k
d
)t(di
L)t(iR)t(u Ω++= (10)
Soit en variable de Laplace :
U(p) = (R + Lp).I(p) + k.Ω(p) (11)
4.2.2 Equation mécanique
L'équation de mouvement appliqué au système
d’ensemble "moteur + charge mécanique" définit les
limites de stabilité de l’entraînement :
dt
)t(d
J)t(C)t(C rm
=− (12)
Cm(t) : couple moteur appliqué par la machine.
Cr(t) : couple résistant appliqué par la charge.
J : moment d’inertie des parties tournantes.
Ω(t) : vitesse angulaire de rotation.
dΩ/dt : accélération angulaire.
i
t
e'(t)
L
R
u(t)
M
+