Explication de l’endométriose L’endométriose est une affection caractérisée par la présence de tissu endométrial (le tissu qui recouvre normalement l’intérieur de l’utérus) à l’extérieur de l’utérus, sur d’autres organes. Les fragments de tissu endométrial qui croissent à l’extérieur de l’utérus sont aussi appelés implants. On les retrouve le plus souvent sur les ovaires, les trompes de Fallope et les surfaces externes de l’utérus, des intestins et d’autres organes de l’abdomen. Trompe de Fallope Endométriose Pour de plus amples renseignements sur l’endométriose et sur la façon de la prendre en charge, visitez le : infoendometriose.ca Un site Web de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada Utérus Ovaire Vagin Le tissu endométrial réagit aux œstrogènes (hormones femelles). En présence d’endométriose, les implants se comportent comme la membrane qui tapisse l’intérieur de l’utérus. Ainsi, durant le cycle menstruel, ces implants se développent ou épaississent, puis se dégradent et saignent. Comme le sang ne peut être évacué, les tissus environnants peuvent devenir irrités et enflés. La dégradation et le saignement de ces implants chaque mois peuvent également entraîner la formation de lésions et de tissus cicatriciels. Les saignements, l’inflammation et les tissus cicatriciels peuvent causer de la douleur, tout particulièrement avant et pendant les menstruations. Chez AbbVie, nous croyons que le soutien aux patients constitue une partie importante du traitement. www.abbvie.ca Imprimé au Canada © Corporation AbbVie LUG/1018F – avril 2015 Pour comprendre l’endométriose et le traitement par un agoniste de la GnRH Les hormones et l’endométriose La cause de l’endométriose n’est pas connue. Les experts savent cependant qu’elle est aggravée par les œstrogènes. Or, les œstrogènes sont présents en grande quantité durant la période de fertilité de la femme – de l’adolescence à la quarantaine avancée. C’est durant cette période que l’endométriose peut apparaître. Comment les œstrogènes sont-ils produits ? Hypothalamus Hypophyse Traitement par un agoniste de la GnRH Foire aux questions Comment les agonistes de la GnRH agissent-ils ? Est-ce que le traitement par un agoniste de la GnRH entraîne une ménopause prématurée ? Le traitement par un agoniste de la GnRH réduit la production de LH et de FSH par l’hypophyse. Cela entraîne une diminution du taux d’œstrogènes, qui équivaut alors à celui d’une femme ménopausée. Effets des agonistes de la GnRH •A ident à soulager la douleur causée par l’endométriose •A ident à réduire les lésions d’endométriose • I nterrompent le cycle menstruel normal chez la plupart des patientes GnRH L’hypothalamus, une glande située dans le cerveau, sécrète la GnRH, ou hormone de libération des gonadotrophines. Effets secondaires des agonistes de la GnRH La GnRH donne à l’hypophyse – une autre glande du cerveau – le signal de libérer la LH (hormone lutéinisante) et la FSH (hormone folliculostimulante). La LH et la FSH stimulent la production d’œstrogènes par les ovaires, et les œstrogènes agissent sur le tissu endométrial. LH FSH Œstrogènes Progestérone Ovaires À la ménopause, la quantité d’œstrogènes dans le corps diminue, et les menstruations cessent pour de bon. Les symptômes de l’endométriose ont tendance à s’atténuer lorsque la femme atteint la ménopause. Étant donné que les agonistes de la GnRH font diminuer la quantité d’œstrogènes dans l’organisme, leurs effets secondaires les plus fréquents peuvent rappeler les symptômes de la ménopause, notamment : bouffées de chaleur, difficulté à dormir, sécheresse vaginale, perte de désir sexuel et amincissement des os. Il se pourrait que votre médecin vérifie votre densité minérale osseuse durant le traitement. Parmi les autres effets secondaires possibles, on compte la fatigue, les maux de tête, la raideur des articulations et des muscles ainsi que la dépression. Votre médecin vous prescrira peut-être une hormonothérapie adjuvante en plus de l’agoniste de la GnRH. L’hormonothérapie adjuvante se présente sous la forme de comprimés à prendre tous les jours pendant le traitement par un agoniste de la GnRH et redonne à l’organisme une petite quantité d’œstrogènes et (ou) de progestatif, ce qui peut aider à maîtriser les effets secondaires dus à la baisse du taux d’œstrogènes qu’occasionne le traitement par un agoniste de la GnRH. Non. Il réduit les taux d’œstrogènes pendant la durée du traitement. À la fin du traitement, le taux d’œstrogènes remontera et votre cycle menstruel reprendra, mais après une période qui varie d’une femme à l’autre. Combien de temps le traitement par un agoniste de la GnRH dure-t-il ? Le traitement est en général bref et ne dépasse pas six mois. Si vos symptômes d’endométriose réapparaissent après cette période initiale de six mois, votre médecin évaluera et déterminera ce qu’il convient de faire ensuite dans votre cas. Le traitement par un agoniste de la GnRH guérit-il l’endométriose ? Non, comme tous les autres traitements utilisés contre l’endométriose, le traitement par un agoniste de la GnRH ne guérit pas l’endométriose. Il permet, cependant, d’atténuer la douleur et les lésions associées à la maladie. Le traitement par un agoniste de la GnRH nuira-t-il à ma fertilité ? Comme ce traitement réduit le taux d’hormones, vous ne devriez pas pouvoir devenir enceinte pendant que vous le suivez.** Cependant, après l’arrêt du traitement, les menstruations et la capacité à concevoir se rétablissent habituellement. **Il faut utiliser des moyens contraceptifs non hormonaux pendant le traitement par un agoniste de la GnRH, à cause de ses effets sur les hormones. Les femmes atteintes d’endométriose ont parfois de la difficulté à concevoir. Il y a différentes façons de prendre en charge ce problème. Votre médecin et vous êtes les personnes les mieux placées pour trouver le traitement qui vous convient le mieux. Consultez votre médecin si vous avez des questions sur l’endométriose ou sur le traitement par un agoniste de la GnRH.