dépistage organisé du cancer du sein : 1 mois pour vous convaincre

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dépistage organisé du cancer du sein : 1 mois pour vous convaincre

édito
"Cette année encore, le Grand Nancy se mobilise pour Octobre
Rose, mois dédié à la promotion du dépistage organisé du cancer du
sein, aux côtés des communes de l’agglomération et de nombreux
partenaires.
Une femme sur 8 sera touchée par un cancer du sein au cours de sa
vie. Ce n’est pas une fatalité ! Pris en charge rapidement, le cancer
du sein se soigne, avec des traitements d’autant plus allégés que le
cancer est détecté précocement.
Ce mois rose met l’accent sur le dispositif de dépistage organisé,
qui offre aux femmes de 50 à 74 ans, tous les 2 ans, la possibilité
d'obtenir une seconde lecture de leur mammographie. Ce dispositif,
géré en Meurthe-et-Moselle par l’ADECA 54, est capital puisque 14%
des cancers dépistés le sont grâce à cette expertise.
L’édition 2015 d’Octobre Rose sera aussi l’occasion d’échanger, de
faire tomber les tabous, de lever les freins et d’aller à l’encontre des
idées reçues sur le dépistage organisé.
Atteindre 70% de participation permettrait de sauver chaque
année 3000 vies en France. Professionnels de santé, associations,
collectivités, patientes... : tous ensemble, continuons de nous
mobiliser pour atteindre cet objectif !"
Valérie JURIN
Conseillère communautaire
déléguée à la santé
Anne LESUR
Vice-présidente de
la Société Française
de Sénologie et de
Pathologie Mammaire
Joseph STINES
Président de
l'ADECA 54

ÉCHANGER
BOUGER

LEVER LES FREINS AU
DÉPISTAGE ORGANISÉ
Le dépistage organisé du cancer du sein
s’adresse aux femmes de 50 à 74 ans inclus.
Tous les deux ans, les femmes de cette classe
d’âge reçoivent un courrier les invitant à se
rendre chez un radiologue agréé pour réaliser
une mammographie, suivie d’un examen
clinique des seins. À l’issue de ces analyses,
une deuxième lecture est effectuée par un
radiologue différent. En cas d’anomalie, le
spécialiste effectue immédiatement un bilan
diagnostique qui permet de raccourcir le
délai d’une éventuelle prise en charge.
Plus sûr, plus équitable et moins cher
que le dépistage individuel, le dépistage
organisé présente des bénéfices évidents.
Pourtant, les freins sont encore nombreux.
Parmi eux, le rôle important joué par le
sein dans la féminité, rendant souvent
traumatisante l’idée même de la maladie ; les
réticences liées à la peur du cancer, de ses
traitements, et le sentiment de fatalité face à
cette maladie ; l’absence de symptômes et la
confusion entre dépistage et diagnostic ; ou
encore, l’absence de suivi médical régulier.
LE DÉPISTAGE ORGANISÉ
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OBJECTIF Atteindre 70% de participation permettrait
de sauver chaque année plus de 3000 vies.
En Meurthe-et-Moselle,

STOP AUX IDÉES REÇUES !
De nombreuses idées reçues subsistent sur le cancer du sein et
le dépistage. Les combattre, c’est participer à la lutte contre la
maladie et contribuer à véhiculer une information fi able et éclairée.
MANGER "BIO" SUFFIT À PRÉSERVER DU CANCER DU SEIN
FAUX
Adopter une alimentation saine, notamment en privilégiant les fruits et légumes, réduit les
risques de développer certains cancers. Mais il n’est pas prouvé scientifiquement que le mode
de production "bio" protège davantage que les autres.
PRATIQUER UN SPORT LIMITE LES RISQUES DE CONTRACTER LA MALADIE
VRAI
Pratiquer au minimum 30 minutes d’activité physique par jour diminue le risque de contracter le
cancer du sein ou d’autres maladies graves.
SI AUCUNE GROSSEUR AU SEIN N’EST PALPABLE, IL N’EST PAS NÉCESSAIRE
DE SE FAIRE DÉPISTER
FAUX
S’il est important de procéder régulièrement à l’examen des seins par palpation, cela ne permet
que de détecter les tumeurs visibles. Certaines anomalies non détectables par palpation sont
décelées grâce à la mammographie.
UN CANCER DU SEIN NÉCESSITE OBLIGATOIREMENT L’ABLATION DU SEIN
FAUX
En France, moins de 30% de mastectomies sont pratiquées lors d’un cancer du sein.
Le recours à ce traitement chirurgical n’est nécessaire qu’en cas de tumeur diffuse.