DESCARTES
SPINOZA
LIEBNITZ
PASCAL
LOCKE
DIDEROT
DE MAISTRE
SCHOPENHAUER
BERGSON
DURKHEIM
ALAin
HEIDEGGER
BACHELARD
POPPER
DESCARTES : (France 1596 -1650)
Rupture par rapport à la scolastique: la réflexion cartésienne est rationaliste. En usant de la raison seule dans
l'étude des phénomènes, fondant une nouvelle métaphysique radicalement différente de l'ancienne, Descartes
ouvre n la voie à Malebranche, Spinoza, et aussi aux religions naturelles des Lumières (déisme et théisme).
Descartes, dont le projet philosophique s'inscrit en réaction au procès de Galilée (1633), eut une influence
considérable sur la pensée scientifique, surtout en France. L'impact de cette pensée fut grand car elle toucha
à des questions théologiques. On ne peut pourtant attribuer à Descartes l'entière paternité de la philosophie
moderne, puisqu'il jugeait qu'il serait nuisible de faire usage de sa philosophie dans le domaine politique.
Doute préalable même s'il s'agit d'une tromperie de Dieu : Je pense donc je suis : Cogito
Dualité de l'Homme corps/machine et âme, existence d'un Dieu : Homme IDENTITE DE RAISON
Méthode : évidence, analyse : fragmenter, ordonner, récapituler.
Morale : conformisme-faire des choix et des assumer, changer ses désirs plutôt que l’ordre du
monde, continuer à chercher la Vérité
SPINOZA : (portugais1632-1677)
Théorie de la connaissance -
philosophie spéculative entièrement déductive, l'ordre « géométrique » : axiomes et postulats, puis
définitions, et enfin démonstrations, enchaînements logiques rigoureusement déduits à partir de
définitions, sur le modèle des mathématiques
DIEU : seule substance, infinie et unique, Dieu, qui se confond donc avec le monde, l'univers
lui-même. " Deus sive Natura " (Dieu, c'est-à-dire la Nature). Infinité d'attributs (c'est-à-dire
d'aspects, de caractères de la Substance, nous n'en connaissons que deux, les seuls accessibles à notre
pensée : la Pensée et l'Étendue. La Pensée est un attribut et notre âme, ainsi que chaque idée
particulière, sont des " modes " de cette pensée (c'est-à-dire qu'elles font partie de l'attribut plus
Chaque objet matériel (cette table, ce cahier, mon corps...) sont des modes de l'attribut Étendue
(étendue signifie "qui occupe de l'espace"). Les modes sont finis. Cette thèse est à la fois panthéiste
et athée. Panthéiste, car elle identifie Dieu et le monde. Athée car elle nie l'existence d'un Dieu
moral, créateur, transcendant
nouveau modèle: le corps. Il y a chez Spinoza la thèse du parallélisme des attributs qui n'agissent pas
l'un sur l'autre. Autrement dit, il n'y a pas de causalité entre l'esprit et le corps.
Double illusion: illusion de la liberté, illusion de la finalité du monde. La conscience est lieu de
l'illusion. Pour Spinoza chaque mode s'efforce de persévérer dans son être et cet effort, ce désir, qu'il
appelle conatus, caractérise l'essence de cette chose.
Ainsi le conatus de l'individu humain, en tant que celui-ci connaît sa propre nature, se résume à cette
seule formule: connaître et connaître pour connaître. Tel est le fondement de l'existence humaine.
réaliser notre nature même et nous permettre la joie par la connaissance de la nature.
Le " bon " c'est lorsqu'un corps compose directement son rapport avec le nôtre et, de sa puissance,
augmente la nôtre. Le bon est donc ce qui augmente la puissance de notre conatus (par exemple, un
aliment). Le mauvais est ce qui tend, au contraire, à nous détruire (comme le poison, par exemple).
Le but fondamental de la philosophie chez Spinoza est la constitution d’une authentique éthique du
bonheur et de la liberté. La métaphysique et la théorie de la connaissance ne sont que des éléments
propédeutiques et subordonnés à cette entreprise.
LEIBNITZ (1646_1716) :
Croit au progrès de la connaissance philosophique, tous ont, à ses yeux, apporté une contribution positive à
la pensée et il s'efforce de retenir la meilleure partie des systèmes de ses prédécesseurs. Mais il y ajoute les
fruits de sa recherche personnelle. Aussi scientifique. Ce génie des mathématiques invente le calcul
infinitésimal.
DIEU : Leibnitz, ne peut admùettre la conception cartésienne d’un dieu ; Dieu est soumis à la raison
et il n'est du reste de vraie liberté que soumise à la raison. : la nécessité morale, le choix du
meilleur qu'un Dieu juste n'a pu manquer de faire.
Tout l'univers est constitué de monades, substances simples, sans parties, des atomes de la nature qui
ont chacune une unité. Elles sont toutes différentes.
Pour Leibnitz, tout est force, tout est âme. Les formes substantielles sont des forces qui ont quelque
chose d'analogue à l'appétit, d'analogue à l'âme. Tout est force, pensée et désir. Le monde n'est pas
une machine.
Tout se passe comme si Dieu avait créé deux horloges (Ame/corps) qu'il aurait réglées au même
rythme, qu'il aurait mises en harmonie préétablie : le corps se règlent suivant les causes efficientes,
les âmes selon les causes finales et il y a harmonie entre les causes efficientes et les causes finales
Posant, l'idée d'un Dieu bon, il n'a pu que créer le meilleur des mondes possibles, pas un monde
parfait mais le meilleur des mondes qu'il était possible de créer.
Le mal est la condition du bien. Il rend possible le bien. Le monde est harmonie et le mal rend
possible le bien un peu comme dans un tableau les ombres rehaussent les couleurs et la lumière. Le
mal est nécessaire pour mettre en évidence le bien.
Le mal physique vient de notre union à un corps mais pour des esprits finis le corps est nécessaire
pour pouvoir être en rapport avec d'autres esprits. Quant à la souffrance morale, elle est, soit une
juste punition, soit un moyen d'acquérir des mérites. C'est une absurdité morale que de concevoir un
monde sans douleur.
Voltaire sera tenté par cette conception qu'il mettra en scène dans le conte philosophique Zadig mais qu'il y
renoncera et la critiquera dans Candide après la catastrophe que fut le tremblement de terre de Lisbonne.
PASCAL (français 1623-1662) à la fois philosophe et scientifique. Grand mathématicien, il s'occupe aussi
d'expériences physiques. Mais Pascal est surtout un penseur chrétien janséniste.
Son but est moins de convaincre son lecteur de l'existence de Dieu par la raison (la foi ne peut être
donnée que par Dieu) que de vaincre l'indifférence des non croyants. Il montre la vanité et la misère
humaine. C'est la vision de l'homme sans Dieu. L'homme ignore le bien, le vrai. Les lois sont relatives d'un
lieu à un autre "Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà" c'est à dire que l'homme est incapable d'établir
des lois justes. Tous ces thèmes sont inspirés de Montaigne.
« L'homme n'est qu'un roseau le plus faible des roseauxmais c'est un roseau pensant » 2 sources
de connaissance : par la raison c'est à dire la pensée discursive, la faculté de l'universel.
Malheureusement notre raison est finie et ne peut tout connaître. Intervient alors le cœur :
connaissance immédiate et intuitive, permettant de saisir les premiers principes, les axiomes, mais
aussi Dieu.
L'homme cherche à oublier sa condition mortelle, son néant, en occupant son esprit, en s'affairant.
Ainsi les activités difficiles et sérieuses, constituent aussi bien des formes de divertissement que les
plaisirs de la chasse, du sport, de la danse etc. Dès que notre esprit est inactif, dès que nous cessons
d'être occupés, la conscience obsédante de notre vacuité, de notre néant surgit. L'ennui prise de
conscience de notre finitude et c'est pour y échapper que nous cherchons le divertissement. (loisir-
Travail)
L'homme sans Dieu est déchiré entre l'attrait des plaisirs et la raison, entre ses sens et son besoin de
vérité. Il y a une sorte de partage de la nature humaine : misère et grandeur de l'homme.
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