L’objet de cet exercice est d’étudier la suite (u n ) définie sur par u 0 = 3 et pour tout entier naturel n, u n + 1 =
2nn
uu
(*)
On pourra utiliser sans démonstration le fait que pour tout entier naturel n, u n > 0.
1. On désigne par f la fonction définie sur l’intervalle ] 0 ; + ∞ [ par : f (x) =
2x
.
Démontrer que la fonction f admet un minimum.
En déduire que pour tout entier naturel n, u n
.
2. a. Soit n un entier naturel quelconque.
Étudier le signe de u n + 1 − u n.
b. Pourquoi peut-on en déduire que la suite (u n ) est convergente ?
c. On déduit de la relation (⋆) que la limite ℓ de cette suite est telle que : ℓ =
2
. Déterminer ℓ.
3. Démontrer que pour tout entier naturel n, u n + 1 −
=
1
2n
n
u
u
.
4. On définit la suite (d n ) par : d 0 = 1 et pour tout entier naturel n, d n + 1 =
1
.
a. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n, u n −
≤ d n.
b. Voici un algorithme :
sont des entiers naturels
d est un réel.
Affecter à n la valeur 0
Affecter à n la valeur n + 1
En entrant la valeur 9, l’algorithme affiche le nombre 5.
Quelle inégalité peut-on en déduire pour d 5 ?
Justifier que u 5 est une valeur approchée de
à 10 – 9 près.
CORRECTION
1. f ’(x) = 2
1
2 2
x
x 2 – 7 = 0 x =
ou x = –
.
x 0
+ ∞
f
f est décroissante sur ] 0 ;
] et croissante sur [
; + ∞ [ donc f admet un minimum en
et ce minimum est égal à
f donc pour tout x > 0, f (x)
.
Montrons par récurrence que pour tout entier naturel n, u n
.
u 0 = 3 donc u 0
, la propriété est vérifiée pour n = 0
Montrons que la propriété est héréditaire c’est-à-dire que pour tout entier naturel n, si u n
alors u n + 1
.
u n
alors f (u n )
donc u n + 1
.
La propriété est héréditaire donc pour tout entier naturel n, u n
.
2. a. u n + 1 − u n =
7
1 7 1 7
2 2 2
n n n
n n n
u u u
7 – x 2 0 –
≤ x ≤
or pour tout entier naturel n, u n >
donc
7
< 0 donc u n + 1 − u n < 0, la suite (u n ) est
décroissante.