
iv
Résumé
CD20 est une phosphoprotéine transmembranaire exprimée spécifiquement à la
surface des lymphocytes B. Malgré les nombreuses études qui ont montré son implication
dans le flux calcique, son rôle physiologique est assez mal connu. Cependant, des études
récentes ont démontré que CD20 peut jouer un rôle important dans la mort cellulaire.
D’ailleurs, le rituximab, un anticorps monoclonal chimérique dirigé contre CD20 humain, a
montré son efficacité dans le traitement de nombreuses maladies auto-immunes. Cet
anticorps est capable d’induire une profonde déplétion des lymphocytes B, qui va
également interférer avec la coopération T et la sécrétion de cytokines.
En plus, l’engagement du CD20 à la surface des cellules induit la mort cellulaire, alors
que la partie cytoplasmique de cette molécule ne possède pas un motif de mort. Donc, il est
possible que cette réponse soit médiée par des molécules qui semblent être associées au
CD20 comme CD40. En effet, CD40, une glycoprotéine transmembranaire de type I, est un
composant majeur du système immunitaire, dont l’engagement pourrait moduler la fonction
cellulaire et même conduire à la mort rapide des cellules B.
Le travail présenté dans ce mémoire porte sur l’étude de la mort cellulaire induite par
un anti-CD20, le rituximab, ainsi que l’étude du rôle de l’association CD20/CD40 dans la
mort cellulaire médiée par cet anticorps. Nos résultats montrent que la mort cellulaire
induite par le rituximab varie en fonction du type cellulaire et du niveau d’expression du
CD20, et que la présence du CD40 à la surface des cellules augmente l’activité de la mort
cellulaire induite par le rituximab. En plus, CD20 et CD40 sont associés à la surface
cellulaire, et la partie cytoplasmique n’est pas impliquée dans cette association mais semble
être importante dans la mort cellulaire induite via CD20.
Mots clés: CD20, CD40, rituximab, mort cellulaire, association.