Vos oreilles en plongée Siege de l’audition et de l’équilibre, elles sont fragiles et très sollicitées en plongée E.Litzellmann formation GP 2014 Obj: Dans le cadre de votre autonomie et en tant que GP, mieux comprendre son fonctionnement pour adapter votre comportement en plongée et prévenir l’accident ROLE DU GP : Consignes dans le briefing Veiller à ce que les plongeurs protègent leurs oreilles du vent Proposer des manœuvres douces Veiller au lestage correct Adapter la vitesse de descente et de remontée Maintenir une profondeur en cas de difficultés Assister en cas de problème en surface ou dans l’eau Ne pas négliger un add de sortant de l’eau (confusion mal de mer) 2 E.Litzellmann formation GP 2014 L’oreille dite EXTERNE E.Litzellmann formation GP 2014 – Schéma illustra pack modifié L’audition • La vitesse dans l’air étant de 330m/s, l’écart entre les deux oreilles suffit pour connaitre la provenance d’un son lors de la réception de l’information (par la premiere des deux oreilles) • Dans l’eau le son se déplaçant a une vitesse de 1530m/s, les deux oreilles sont stimulées presque simultanément et donc il est très difficile de savoir d’où provient celui-ci E.Litzellmann formation GP 2014 4 • Dans l’eau, la transmission des sons est essentiellement osseuse. – La perte d’audition de 20 à 60 dB est variable en fonction de la profondeur et des fréquences. • La plongée n’entraîne pas de surdité en dehors de la survenue d’accidents. • • L’oreille humaine capte les variations de puissance sonore de l’ordre d’un décibel, à l’intérieur du champ d’intensité normal. Le seuil d’audition, c’est à dire le point où le silence est rompu par un bruit audible, chez un jeune adulte est fixé à 0 dB. Le seuil de la douleur se situe entre 115 dB et 120 dB. Les exemples ci-dessous nous donne une idée de l’intensité sonore de certains bruits : – – – – - le bruissement des feuilles se situe à 15 dB, - l’intensité normale de la voix se situe à 45 dB, - le bruit de la foule se situe à 45 dB, - le bruit d’un aspirateur se situe à 75 dB, E.Litzellmann formation GP 2014 5 L’Oreille MOYENNE E.Litzellmann formation GP 2014 – Schéma illustra pack modifié 6 • CHAMBRE SECHE • Rôle : Transmission et amplification (x 20 dans l’air) : Le tympan transmet par la chaine des osselets qui les amplifient : Marteau, enclume jusqu’à l’étrier relié à la fenêtre ovale Trompe d’Eustache : Elle permet l’aération de la caisse du tympan D’équilibrer les pressions S’ouvre 6 fois par minutes par des muscles péristaphylins E.Litzellmann formation GP 2014 En plongée , pour l’Oreille moyenne : Risques : barotraumatismes : - fissure ou perforation du tympan , - Inondation - luxation des osselets - Franchissement de la fenêtre ovale vers l’oreille Interne Symptômes ou conséquences : Douleurs Vomissements Vertiges alternobariques Acouphènes Conduite à tenir : orl, Prévention : équilibration douce, les plongeons de haut …, ne pas plonger avec une infection ORL Ne pas forcer si ça ne descend pas ………….la suite lors des sujets Accidents….. E.Litzellmann formation GP 2014 8 LES RISQUES 9 Les manœuvres d’equipressions • Pour assurer l’équipression dans l’oreille moyenne, il faut privilégier les méthodes dites passives. • Certain facteurs de perméabilité font que l’ouverture de la trompe d’Eustache est plus ou moins facilitée: La trompe d’eustache est un canal etroit de 1 a 3 mm » Son ouverture volontaire dépend de sa forme » De la qualité des muscles peristaphylins » De l’état de la muqueuse qui tapisse les parois intérieures(une inflammation favorise des secrétions de mucus) » L’état des fosses nasales (les secrétions dues a un rhume peuvent obstruer le canal) E.Litzellmann formation GP 2014 10 • Méthodes actives a la descente • Méthodes passives • A la remontée, les méthodes telles que Valsalva sont a proscrire. Elles peuvent créer un barotraumatisme de l’oreille interne avec risque de surdité, une sp ou un accident de désaturation (FOP) il se peut que l’équilibre naturel ne puisse se faire durant la montée , Dans ce cas il faut inverser la manœuvre d’équilibrage en faisant une manœuvre dite Toynbee en se pinçant le nez, déglutir et inspirer par le celui-ci pour aspirer l’air en excès E.Litzellmann formation GP 2014 11 Valsalva-active Descente Frenzel active descente BTV passive descente montée Toynbee action Compression par blocage de la cage thoracique, de l’air contenu dans les voies aériennes supérieurs, tout en soufflant par le nez que l’on bouche Contraction de la base de la langue, refoulée vers le haut et en arrière contre le voile du palet, émission du son KEE. Il faut bailler , tout en déglutissant , et bouche fermée. S’entrainer hors de l’eau pour prendre conscience des muscles du voile et du pharynx Bouche fermée, nez pincé, déglutir. L’air de la caisse du tympan est aspiré , il y a dépréssurisation dans l’oreille moyenne résumé Nez pincé, Bouche fermée Glotte ouverte Nez pincé, Bouche libre, Glotte fermée Nez libre, Bouche libre, Glotte libre Nez pincé, Bouche fermée Glotte fermée Résultat Surpression d’origine pulmonaire Surpression rhino-pharyngée Equipression Dépression Execution Facile Moins facile Difficile facile Sécurité Bonne Parfaite bonne Traumatisante 12 L’Oreille INTERNE E.Litzellmann formation GP 2014 – schéma illustra pack modifié RISQUES : Luxation fenêtre ovale Inondation Oreille interne ADD LES ATTEINTES DE L’OREILLE INTERNE provoquent de nombreux symptômes. -vertiges, vomissements , douleur, impossibilité de se tenir debout, acouphènes, perte de l’audition POUR L’ADD : LA MANŒUVRE DE VALSAVA A LA REMONTEE PROVOQUE UNE HYPERPRESSION DANS LES LIQUIDES DE L’OREILLE INTERNE et DONC AGITATION DES BULLES. L’ACCIDENT DE DECOMPRESSION DE L’OREILLE EST MAJORITAIRE. Certains peuvent être confondus avec le mal de mer. CAT : oxygénothérapie et évacuation E.Litzellmann formation GP 2014 14 LA COCHLEE pour L’AUDITION Le Canal cochléaire part du sacule et entoure la cochlée. Il est le siège des cellules neuro-sensorielles autidives L’étrier vient frapper la fenetre ovale qui répercute dans la cochlée, par l’endolymphe puis périlymphe puis la fenêtre ronde. La cochlée abrite l’organe de Corti (codage éléctrique des sons) Ce codage des vibrations de sons devient un influx nerveux que transmet le nerf auditif au bulbe rachidien. Le cerveau peut analyser les décalages des sons et donc nous permet de savoir d’oû il vient. E.Litzellmann formation GP 2014-schéma illustra pack modifié 15 16