Pour ce qui est des températures, le Val de Saône et ses 11°C de température
moyenne annuelle (10,3° au Creusot) est une région chaude comparée aux 9° C
des reliefs supérieurs à 500 mètres dans le département. Les températures les plus
basses, à partir de la station météorologique de Chalon, sont notées en janvier avec
2,2°, elles augmentent régulièrement tout au long du printemps pour culminer en
juillet avec 20,5°.
L'amplitude thermique annuelle, différence entre le mois le plus froid et le mois le
plus chaud renseigne sur le degré de continentalité. Les 18,7 ° de la station de Cha-
lon indiquent une nette tendance à la continentalité, à comparer aux 15,3° de St Yan
ou aux 10° du climat océanique pur de la Bretagne. La station du Creusot indique
une situation intermédiaire avec 17,4°.
Cette mesure corrobore celle de l'indice d'océanité de Kerner. Sachant que l'au-
tomne est plus chaud que le printemps en climat océanique et vice-versa en climat
continental, on obtient un indice qui varie de 0 en Alsace-Lorraine à 25-30 en Bre-
tagne. En Saône-et-Loire, cet indice varie de 10,4 à St Yan à 1,5 pour Pierre-de-
Bresse, en passant par 8,6 au Creusot et 4,8 à Chalon, confirmant cette dégrada-
tion du climat océanique à mesure que l'on se rapproche du Jura.
Les vents
Les données sont celles de la station de Champforgeuil qui montre une dominance
des vents de N/N/E mais également du S/S/O. L'axe de la vallée de la Saône influe
sur la direction des vents.
Pour Saint-Pierre-de-Varennes, la complexité du relief ne permet pas de définir des
zones plus particulièrement exposées au vent. La vallée du ruisseau de Brandon
dans son parcours nord-sud avec des coteaux bien marqués peut créer des condi-
tions de plus forte exposition au vent, notamment sur le flanc ouest du bourg. C'est
également le cas pour la bordure du talus dominée par le parcours de la RD1, expo-
sée aux influences du Sud et du Sud-Est. Il s'agit en effet du flanc Nord de la
dépression de la Dheune. Inversement, le hameau de Drevin semble plus protégé
des influences venues de l'Ouest par le relief de son ancien volcan.
Ce phénomène reste, dans nos régions, de l'ordre du microclimat et ne saurait
constituer une contrainte appréciable en termes d'aménagement.
A Saint-Pierre-de-Varennes, les nuisances de bruit susceptibles d'être aggravées
par les vents dominants attribuables à une infrastructure comme celle du TGV sont
renforcées par la localisation de la voie par rapport aux zones bâties mais son tracé
longeant la vallée du Brandon, qui l'encaisse de plusieurs dizaines de mètres dans
le relief naturel, vient compenser le phénomène.
En résumé, la région du Creusot jouit d'un climat tempéré qui n'induit pas de
contrainte significative par rapport au fonctionnement de la commune.
2. La topographie et le contexte morphologique
Prise dans un contexte élargi, la commune appartient aux rebords méridionaux du
plateau d'Antully, qui s'étend entre le bassin d'Autun et la dépression de la Dheune
(bassin du Creusot-Montceau).
- 34 -
!!