Untitled - Société linnéenne de Lyon

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mêmes, lorsque celles-ci sont convexes. D'âge différent en fonction de sa
distance à la Saône actuelle, ce serait un « horizon hétérochrone ».
Les divers sédiments archéologiques de 1'Ecole Vétérinaire qui
s'échelonnent verticalement sur quelques mètres de puissance seulement,
pourraient donc, en amont de Lyon, là où la Saône protohistorique puis
historique a pu largement divaguer, trouver leurs équivalents chronologiques respectifs dans le même « horizon noir » en des points différents, distants horizontalement de plusieurs dizaines de mètres les uns
des autres. Pour bien établir le caractère hétérochrone proposé par RAT
de cet horizon de la plaine de la Saône, une méthode d'étude pourrait
être la recherche, dans cette couche de faible puissance, de documents
archéologiques en des points successifs partant de la rivière actuelle
pour s'en écarter perpendiculairement à son cours. Cet horizon pourrait
fournir des objets abandonnés par l'homme sur les rives successives de
la Saône, d'autant plus anciens qu'ils seraient recueillis plus loin de la
rivière actuelle. Et ces documents récoltés « horizontalement » dans une
seule couche, sur une assez grande longueur, pourraient être comparés
à ceux des. diverses couches de 1'Ecole Vétérinaire de Lyon où, sur une
étendue tres réduite, ils viennent d'être exhumés « verticalement D.
Présenté à la Section Générale en sa séance du 15 janvier
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1966.
L'AlCTION DU METAMORPHISME VOLCANIQUE
SUR DIVERSES ROCHES CRISTALLINES,
CRISTALLOPHYLLIENNES ET SEDIMENTAIRES
DU PUY-DE-DOME
« Essai physico-chimique se rapportant au problème du contact
de l a matière ignée à l'état liquide (magma)
sur des surfaces silicatées solides ».
« T u m si quis lapidum s u m m o pertabuit igni, asperior sopito
e t quaedam sordida f a e x est q u a l e m puryato cernes desidere
f e r r o ».
Aetna « vers 474-476 ».
L'action du métamorphisme volcanique s'est traduite par des traces
fort nombreuses et variées sur les formations pétrographiques du Puyde-Dôme.
Nous donnons, tout d'abord, la liste des localités e t des lieux où l'on
peut trouver des roches granitiques et cristallophylliennes chauffées et
empâtées dans les laves volcaniques.
- Au puy de la Bannière, au-dessus de Volvic. Granite fritté, en
grosses masses au milieu des déjections, et, empâté dans la lave et dans
les scories. Les noyaux ou bombes volcaniques de ce puy renferment
pour la plupart du granite dans leur masse interne.
- Au puy de Banson (canton de Rochefort), principalement dans
les scories.
- Au puy de Chanat (commune au nord de Clermont). Volcan du
quaternaire moyen. Granite altéré dans les laves et les scories.
- A Châteauneuf ou Château de Cornador, près de Saint-Nectaire,
dans le conglomérat volcanique.
- A Chaudefour, près de Murol.
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PU
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des
- Au Chuquet Genestoux, à l'Est e t près d u Puy-de-~ôme,le long
de la route 1C de Ceyssat, on trouve des projections scoriacées basaltiques avec de nombreuses enclaves de granite et de gneiss, souvent
vitrifiées en surface : « ...des fragments de granite ont leur surface
« Les
fondue et vitrifiée avec de petites scories adhérentes ... » (H. LECOQ,
époques géologiques de l'Auvergne », tome V, page 4).
Cette carrière, dite du Chuquet-Genestoux, se trouve située a u pied
du Puy-de-Dôme. C'est un ensemble scoriacé de nature basaltique qui
à la coulée trachybasaltique d'Enval.
appartiendrait, selon Y. K. BENTOR,
Les échantillons altérés et plus ou moins fondus superficiellement d'enclaves granitiques et gneissiques montrent, une fois de plus, quelques
exemples d.e recristallisations. L'apparition de spinelles en agrégats, provenant de In destruction de mica biotite, est à signaler. Cette formation
de spinelles, en particulier, pourrait très bien être expliquée par le
mécanisme des réactions à l'état solide. De plus, les quartz sont, quelquefois, entourés par de très belles auréoles d'augite de petite taille.
Il y a, en outre dans cette carrière, des cristaux d'oligiste, dont
l'origine est à rechercher dans une action purement fumerollienne.
- Au puy Gravenoire, au Sud et près de Clermont.
- On trouve aussi le granite chauffé e t empâté dans des roches
dômitiqucs, par exemple, dans le trachyte à andésine e t à biotite du
puy de Sarcoui et également dans les trachyandésites cristobalitiques du
puy de Clierzou.
- Les laves des puys de Pariou et de la Nugère renferment un
grand nombre de ces enclaves granitiques.
A ce sujet, dans une carrière de pouzzolanes, à l'Ouest de la station
de Volvic, de très nombreuses projections de roches cristallines sont à
signaler. Parmi celles-ci, on peut constater une très grande variété de
types. Les types riches en épidotes abondent.
- Aux puys de Pauniat et de Beaunite (région de Volvic, près des
communes de Pauniat et de Charbonnières), nombreuses bombes volcaniques à noyaux de granite.
- Au Gour de Tazenat, lac de cratère, situé non loin de Manzat, sur
les bords du cratère, au nord.
- Aux puys de la Vache, Lassolas et au petit puy de Sarcoui, débris
granitiques mêlés aux scories basaltiques.
- Quelques exemples d'action fumerollienne du volcanisme quaternaire (chaîne des Puys) sur certaines roches du socle cristallin granitogneissique sont également à signaler. Cette action fumerollienne volcanique se traduit par une transformation profonde des roches cristallines
en argile. Ces substances argileuses (« Bol » des anciens auteurs) apparaissent, dans bien des cas, comme le résultat des actions métamorphiques exercées au contact du basalte e t du granite.
- C'est ainsi qu'on rencontre au sommet et dans les deux grandes
déchirures des versants Sud et Est du Puy Chopine (chaîne des Puys),
une matière argileuse blanc-rougeâtre et verdâtre, que, dans sa lettre à
M. le Professeur JURINE
(1808), M. Louis DE LAIZERavait désignée sous
le nom de !( bol D.
Le système volcanique des Puys des Gouttes et Chopine se présente
comme le complexe éruptif le plus intéressant et, par conséquent, un
des mieux connu de toute la chaîne des Puys. Morphologiquement, le
Puy des Gouttes possède la forme d'un grand croissant, ouvert vers le
nord. Ses pentes extérieures sont très douces, tandis que ses parois
intérieures sont assez abruptes. A l'intérieur de ce demi-cercle et séparé
de lui par une vallée très étroite, s'élève le Puy Chopine. Le sommet
sud du Puy Chopine est formé par différentes roches de soubassement
cristallin (granite, schiste, etc.). Ces roches cristallines, granitiques et
métamorphiques composent toute la partie sud du Puy, depuis le sommet
jusque près de sa base. La partie nord étant formée par un trachyte (un
leuco-trachyte cristobalitique).
Il est donc établi qu'un énorme bloc de terrain cristallin, d'un
volume d'environ 15 millions de m3, a été bel et bien soulevé de
plusieurs centaines de mètres par la masse trachytique du Puy Chopine.
Cette thèse a été soutenue par Michel LFw. Le soulèvement de ce bloc
de granite fut d'autant plus aisé que l'aiguille du Puy Chopine était
complètement solide lorsqu'elle surgit au centre de la caldéira.
La plupart des géologues, de P , O U L ~ S C R O
E
à PMichel
L ~ Ya pensé
,
que l'extrusion de domite avait soulevé le « couvercle granitique »,
réalisant ainsi un type particulier d'éruption péléenne. Enfin, d'après
Y. K. BENTOR,
il faudrait distinguer les phases suivantes dans l'histoire
du système volcanique des Puys des Gouttes et Chopine.
l 0 Une phase basaltique strombolienne : début de l'édification du
volcan des Gouttes et de l'épanchement de coulées basaltiques.
2" Une phase trachytique vulcanienne : explosion de la caldéira
centrale avec dislocation du socle cristallin au centre de celle-ci.
3" Une phase péléenne : montée de l'aiguille de domite soulevant
le granite disloqué du fond de la caldéira.
On rencontre donc au sommet du Puy Chopine une matière blanche,
rougeâtre, parfois verdâtre, plus ou moins argileuse, qui tirerait son
origine de l'action fumerollienne des vapeurs acides, issues du dôme
trachytique, sur les roches cristallines du socle, soulevé pendant l'ascension du magma éruptif.
Louis de LAIZERa donné de cette matière la description suivante :
«Bol », blanc rougeâtre ou verdâtre résultant des roches altérées,
qui se sont décomposées sans avoir été déplacées. Il n'a point été manié
par les eaux comme le sont ordinairement les «bols ». Il est peu gras et
peu onctueux au toucher, rend une forte odeur terreuse à l'expiration,
prend une surface luisante comme les argiles, quand, étant sec, il est
raclé au couteau. Il fond en émail blanc bulleux au chalumeau. Il se
trouve avec un granite altéré (sur la rive droite de la déchirure du sud
de la montagne) ; mais encore plus beau au-dessus des noyaux du domite, au nord de la déchirure de l'Est, vers le haut. Là, il présente des
zones diversement colorées, et renferme quelques fragments de trapp
blanchi encore entiers, et, en quelques endroits, on le voit rempli d'une
grande quantité de pores ou cellules, à la manière de laves poreuses
légères D.
Quant à H. LECOQ(«Les époques géologiques de l'Auvergne »), il
écrit au sujet de ce gisement :
« Les roches primitives sont distribuées sans aucun ordre de superposition entre elles ; tantôt c'est l'eurite, tantôt la protogyne ou la
diorite qui prédomine, et partout ces amas de roches sont tellement fis-
su
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brc
Ce
riq
mil
surés, tellement altérés par le feu, qu'il est difficile d'en recueillir des
échantillons ».
L'action fumerollienne s'est également traduite par des dépôts et
des enduits de fer oligiste dans les fissures des roches cristallines du
socle primitif soulevé.
On peut voir également au sommet de ce Puy Chopine, une espèce
de poudingue primitif, composé de fragments de granite, de porphyre, etc., unis par une argile rougeâtre plus ou moins durcie.
De plus, des observations précises, non loin du sommet Sud,
légèrement en contrebas, le long des quelques ravins qui accidentent les
pentes S.-E. de ce puy, nous ont montré que cette matière argileuse se
rencontre fréquemment entre les fissures des roches cristallines qui ont
été très fortement altérées et « diaclasées » par ce métamorphisme volcanique brutal. L'action des vapeurs fumerolliennes (H,O, SiO,, ClH,
FH, etc.) était d'autant plus efficace qu'elles agissaient sur des roches
fissurées. Le réseau de fissures augmentait considérablement les actions
physico-chimiques de surface de ces vapeurs fumerolliennes.
A l'île Saint-Paul, M. VELAINavait signalé la décomposition de roches
volcaniques par les vapeurs acides des laves et la transformation de
aux environs de la
ces roches en argiles. De même, d'après M. DOMEYKO,
solfatare de Chillon, au Chili, les eaux exercent une forte action sur les
trachytes qu'elles traversent. Ces trachytes, dépouillés de leurs alcalis
se convertissent en kaolin. Du kaolin peut, donc, être produit à la suite
d'actions volcaniques.
Etudes minéralogiques et chimiques
de la roche trachytique du Puy Chopine
Cette roche est une leuco-trachyte cristobalitique ou une domite à
cristobalite. L'examen microscopique révèle d'abord un certain nombre
de phénocristaux :les feldspaths : plagioclases, anorthose, etc., de la biotite, l'augite aegyrinique : dans ces cristaux d'augite, on remarque de
nombreuses inclusions d'apatite, de biotite, de zircon, de magnétite et
de sphène. L'augite s'associe, de préférence, avec les feldspaths ou s'y
trouve incluse.
Comme minéraux accessoires, il faut noter tout d'abord : le sphène,
qui est remarquablement bien développé ; ses cristaux atteignent 1 mm.
Il est toujours idiomorphe et montre surtout les faces suivantes (001)
(100) (102) (111). L'apatite est incolore, idiomorphe, prismatique et
allongée suivante. Quant au zircon, il apparaît en petits grains de
formes aiguës.
La pâte est formée, en grande partie, par de très nombreux petits
microlithes de 0,l mm d'orthose sodique et d'anorthose en forme de
petits bâtons allongés. Ces microlithes d'orthose et d'anorthose forment
approximativement un tiers de la roche. On remarque ensuite la présence constante de quelques petites aiguilles de pyroxène et de pseudobrookite. Quant au reste de la pâte, elle est formée par de la cristobalite.
Ce minéral apparaît sous forme de petites écailles plus ou moins sphériques. Ces cristobalites remplissent tout l'espace libre entre les autres
minéraux.
Composition minéralogique
Cristobalite . . . . . . . . . . . . 13,5 70
Feldspaths alcalins . . . . . . 68
Verre.. . . . . . . . . . . . . . . 5
Oligoclase . . . . . . . . . . . . . . 9
1
Biotite . . . . . . . . . . . . . . . .
Pyroxène . . . . . . . . . . . . . . 1
Minerai . . . . . . . . . . . . . . 1,5
(avec inclusion de Zircon)
Analyses chimiques
68,54 %
67,664 %
17,20
16,16
1,52
2,13
0,60
0,06
0,36
0,06
1,74
0,77
5,47
5,52
4,96
5,32
0,40
0,45
..............
Sphène
0,29
0,06
Zircon
..............
Mn0
0,15
traces
1
H,O +
0,15
Apatite . . . . . . . . . . . . . . . . 0,57
100
traces
H,O (d'après Y. K. BFNTOR
.) (F. RAOULT
:
(d'après Y. K. BENTOR)
Muséum)
+
+
SiO,
A403
Fe,03
Fe0
Mg0
Ca0
Na20
K,O
TiO,
au
en
vit
cal
50(
crc
et
7
Etudes mécaniques, minéralogiques et chimiques
de la substance argileuse du Puy Chopine,
provenant de l'altération thermique et fumerollienne
de roches cristallines (granite, gneiss, etc.)
Examen aux Rayons X
L'analyse qualitative par diffraction des rayons X met en évidence
les minéraux suivants :
- Calcite, e n petite quantité d'origine indéterminée.
- Quartz, provenant de l'altération thermique des roches cristallines du socle primaire.
- Kaoiinite, dont l'origine est à rechercher dans &es phénomènes
pneumatolytiques, c'est-à-dire, à l'action des gaz acides volcaniques sur
les roches feldspathiques.
- Des minéraux micacés probablement du type illitique (muscovite, hydromica, etc.) (minéraux provenant de l'altération des micas des
roches cristallines).
- On peut noter, de plus, sur le diagramme, quelques raies de faible
intensité, celles-ci peuvent s'apparenter aux raies de la fayalite
(Fe, SiO,).
Dans ce cas précis, la formation de cette fayalite serait à rechercher
dans une action fumerollienne plus ou moins complexe : les vapeurs
acides, riches ou plutôt enrichies en SiO,, des fumerolles ont pu se combiner aux oxydes de fer des produits pétrographiques plus ou moins
passés à l'état d'altération. Nous verrons par la suite que la température, la vapeur d'eau, l'état granulométrique et morphoscopique de la
matière divisée : structures mal définies favorisant les actions de surface, chimisorption, etc., les actions catalytiques diverses, sont des
facteurs qui ont plus ou moins favorisé les réactions qui ont édifié cette
molécule de fayalite.
Analyse thermique différentielle
Cette courbe d'allure kaolinique avec son crochet endothermique
vers 550"-600" et son pic exothermique vers 975", présente quelques
L
-
autres détails. On note un crochet endothermique' d'intensité variable
entre O et 200°, que l'on peut rapporter à des produits micacés (muscoprésente également un crochet
vites 6 de Ch. KIEFER).La muscovite
caractéristique correspondant au départ de l'eau de constitution entre
500" et 600" environ. Pour les produits micacés, on ne relève aucun
crochet exothermique, ce qui permet de déceler la présence de kaolinite
et c'est justement le cas ici.
Courbe d'analyse thermique différentielle
Argile du Puy Chopine
Courbe dilatation retrait
Argile du Puy Chopine
Enfin, signalons que sur une courbe d'argile kaolinique une plus
faible réaction ou une légère perturbation du crochet endothermique
à 573" indique le quartz.
De l'étude de cette courbe d'analyse thermique différentielle, on
peut déduire que cette argile contient :
- de la kaolinite,
- des produits micacés divers plus ou moins altérés,
- des grains de quartz, etc.
Courbe Dilatation-Retrait
Comme pour les échantillons contenant à la fois de la kaolinite, du
quartz et des éléments micacés, on note une dilatation régulière importante après, bien souvent un très léger retrait à basse température. Cette
dilatation régulière se poursuit jusqu'à 700" et se ralentit à partir de
850°, puis commence un retrait qui va en s'accentuant par suite du
frittage.
Les analyses chimiques '
C a 0 . . . . . . . . . . 0,60
SiO, . . . . . . . . . . 55,50 %
Na,O . . . . . . . . . . 1,30
A1,0, . . . . . . . . . . 17,20
K,O . . . . . . . . . . 3,00
F e , O , . . . . . . . . . . 10,45
TiO, . . . . . . . . . . 1,30
F e 0 . . . . . . . . . . traces
PnOs . . . . . . . . . . traces
M n 0 . . . . . . . . . . traces
Perte au feu H,O ... 9,75
M g O . . . . . . . . . . 0,45
(PATUREAU)
.
cur
(( b
c
anc
de
COU
Sic
Al,(
Fed
Mgi
de
soc1
lin€
Pru
1. La teneur en Fe,O, est assez élevée, d'où le nom de « b o l ferrugineux N
donné à cette argile par les anciens minéralogistes, comme DES CLOISEAUX,
L. DE LAIZER,LO'~VIG,etc.
Analyse Spectrographique de l.'argile du Puy Chopine
Al . . . . . . nP
Co . . . . . . nd
Pb . . . . . . tr
S b . . . . . . nd
Cu . . . . . . tr. DOS.
K ......
Si . . . . . . np
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Na . . . . . . f p
nd
Sr . . . . . . tr
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tr
Ti . . . . . . fp
W . . . . . . nd
nd
tr
V . . . . . . tr"
Zn . . . . . . nd
nd
Zr . . . . . . nd
fp
tr
P . . . . . . nd
(Laboratoire de la Société française de Céramique)
subs
donr
cette
Qua
talli
cettc
grar
elle
qui
tron
proc
chal
mér.
Bou:
1. Elément assez fréquent des solfatares de Larderello « Toscane-Italie ». Très
rarement décelé dans les formations basaltiques.
2. La présence de Vanadium a été caractérisée dans les produits de l'activité
volcanique : fumeroles, laves, basaltes de toutes provenances e t roches volcaniques diverses. (PORTEZZA
et DONATI,Ann. Chim. Applicata, 16, 457, 1926).
n p : nette présence ; p : présence ; fp : faible présence ; tr : traces ; f.tr :
faibles traces; nd : non décelés.
l'av:
les
De plus, dans ses observations sur les volcans d'Auvergne, Léopold
BUCHavait depuis longtemps signalé, au lieudit (( Cap de Prudelles D,
à l'ouest et près de Clermont, au-dessus des environs de Royat, un
Cler
adve
quat
DE
(1
curieux gisement de matières argileuses, riches en oxyde de fer ou
ct bol», en contact direct avec une coulée basaltique quaternaire. Cet
ancien auteur donnait de plus, cette description précise : « Le granite
de Prudelles devient mou comme d u sable a u contact d u basalte. Une
couche de bolus épaisse d'un demi-pied, à peu près, lui succède... etc. B.
1) Analyse chimique du basalte compact du Pic de Prudelles :
SiO, . . . . . . . . . . 48,70 %
C a 0 . . . . . . . . . . 10,20 %
A1,0, . . . . . . . . . . 20,70
Na,O . . . . . . . . . . 7,70
K,O . . . . . . . . . . 1,90
Fe,O,.. . . . . . . . . 10,OO
Mg0 . . . . . . . . . . 9,10
1877).
(Analyse :M.-E. LAVAL
Il est également permis de rapporter ce type de gisement à l'action
de laves incandescentes quaternaires sur le substratum granitique du
socle, action qui aurait permis la transformation de cette roche cristalline en matières argileuses.
DES CLOIZEAUX
a donné l'analyse chimique suivante l du «bol » de
Prudelles ; elle est due à LO~VIG.
SiO, . . . . . . . . . . . . 41,05
A&o9 . . . . . . . . . . . . 25,03
Fe,O . . . . . . . . . . . . 8,09
Mg0 « Magnésie » . . . . 0,50
C a 0 « Chaux » . . . . . . 0,45
H , O . . . . . . . . . . . . . . 24,02
,
99,14
1. Cette analyse chimique ne peut permettre qu'un diagnostic assez vague :
substance iraolinique ou plutôt « halloysite ferrugineuse », il est difficile de
donner une réponse définitive.
N'ayant p u retrouver ce gisement, nous ne ~ c s s é d o n saucun échantillon de
cette substance argileuse.
Entre Ternant et Orcines, le contact d'une masse volcanique du
Quaternaire moyen (lave trachyandésitique) avec le substratum cristallin et cristallophyllien, s'est traduit par une altération profonde de
cette roche cristalline, visible par les teintes rougeâtres, que montre la
granulite gneissique, métamorphisée, par cette action éruptive brutale.
De même, lorsque de l'argile est au contact immédiat du basalte,
elle passe à une variété compacte, présentant une cassure conchoïdale,
« nonqui a reçu le nom d'argilolite ((( thermantide » d'A. BRONGNIART,
tronite » de BERTHIER).Le terme de porcellanite désigne, de même, le
produit de l'altération des argiles et des marnes sous l'action de la
chaleur des laves. Elle existe près du Plateau de Laudines, sur le versant
méridional, au Chuauet de Perra-Signade, au-dessus du hameau de
Bouzarat, canton de Pontgibaud.
On la trouve encore près du village de Gergovie, où H. FOUILHOUX
l'avait signalée sous la couche supérieure du basalte. Rappelons, enfin,
les (( porcelanites » du Puy de Gravenoire.
A la bifurcation de la route de Boisséjour et de la grande route de
Clermont a Ceyrat, des carrières sont ouvertes dans de petits volcans
adventifs de Gravenoire. On peut y voir des formations argileuses
quaternaires, des marnes oligocènes cuites par le basalte en fusion, à
l'état de brique naturel ou de porcelanite. De nombreux minéraux ont
pris naissance au cours de cette cuisson.
Le gisement de ((porcelanite)) de Boisséjour, situé à 4 km de
Clermont-Ferrand, montre une carrière qui représente un des points
d'émission de la coulée de trachybasalte de Beaumont, considérée par
Ph. GLANGEAUD,
comme distincte de celle du Puy de Gravenoire, situé
plus à l'ouest.
L'éruption correspondante remonterait suivant J. JUNG
à la limite
du Flandrien et du Monastirien.
La porcelanite de Boisséjour montre les minéraux suivants : calcite ;
l'ettringite : Ca,Al, (SO,) 3 (OH),,, 26 H20, aiguilles hexagonales, transparentes, de teinte jaunâtre ; l'hydrocalumite : Ca,Al, (OH),,, 5 H,O,
tablettes pseudo-hexagonales incolores ; llAfwillite : Ca, (SiO,OH),,
2 H,O, etc.
Ces minéraux se rencontrent fréquemment près des zones de contact
entre les ;aches éruptives et les roches sédimentaires.
lat
arr
cal
est
est
est
ma
Inii
(ré:
Etudes chimiques et granulométriques de quelques échantillons
de roches granitiques du socle cristallin altérées par des actions
thermiques et fumerolliennes dues au volcanisme quaternaire
Analyses chimiques
Puy Chopine (débris pétro- Au-dessus du village de Tergraphiques du socle cristallin nant (granite rougi et altéré
soulevé par la masse trachy- sous une coulée de lave quaternaire).
tique).
SiO, . . . . . . . . . . . . . . . . 64,3 0/0
64,80
A1,0, . . . . . . . . . . . . . . . . 4,6
17,OO
3,80
F e 0 . . . . . . . . . . . . . . . . traces
0,l
traces
Mn0 . . . . . . . . . . . . . . . .
Mg0 . . . . . . . . . . . . . . . . 3,0
traces
C a 0 . . . . . . . . . . . . . . . . 0,80
3,05
Na,O . . . . . . . . . . . . . . . . 1,4
0,85
K-O . . . . . . . . . . . . . . . . 2,l
1,80
TiO, . . . . . . . . . . . . . . . . 1 , l
2,30
P,O, . . . . . . . . . . . . . . . . 0 2
1,20
Perte au feu H,O . . . . . . 5,l
traces
(MOMOT).
4,80
(PATUREAU)
.
La composition chimique de ces roches cristallines altérées est déjà
fort voisine de celle des substances argileuses.
v,
Etudes granulométriques
Les résultats des analyses granulométriques sont contenus dans les
tableaux ci-après. On prélève un certain poids (en général 100 g)
d'échantillon, préalablement lavé avec soin, pour une étude morphoscopique des grains et pour établir une courbe granulométrique qui
représente le pourcentage des grains traversant des tamis de mailles de
plus en plus fines. Généralement ce pourcentage est calculé en poids et
la dimension des grains portée en abcisse avec une échelle logarithmique.
On a alors un histogramme. On emploie aussi des courbes, dites cumu-
héti
rem
L.
D
?nt
de
nts
?ar
tué
ite
te ;
ns307
u 2 ,
act
latives, où H chaque tamis on ajoute le poids de'toutes les portions
arrêtées par les tamis précédents.
So,sont des indices numériques utilisés dans les
QI, Q3, Q3, Qd
calculs granulométriques et qui se définissent de la manière suivante :
- Q, est le premier quartile ou valeur de l'abcisse dont l'ordonnée
est 25 % ;
- Q3 est le second quartile ou valeur de l'abcisse dont l'ordonnée
est 50 7% ;
- Q, est le troisième quartile ou valeur de l'abscisse dont l'ordonnée
est 75 % ;
- Qd phi de Krumbein : plus Q d phi est grand, plus le sédiment est
mal trié, hétérométrique ;
- S, est le coefficient de mauvais triage « sorting index de Trask ».
« Pour plus de détails, voir l'ouvrage d'A. CAILLEUX
et J. TRICART,
Initiation à l'étude des sables et des galets, t. 1, (texte) ; t. II et III
(résultats), C.D.U. 1959 N.
Echantillons de Roches cristallines altérées
par l'intrusion et l'action thermique de la trachyte du Puy Chopine
« Fraction Sable n
Dimension
des mailles
en mm
No
des tamis
'eréré
ua-
Résidu
du tamisage
en g
Pourcentage
cumulatif
%
éjà
-
les
g)
holui
de
et
ue.
IU-
--
Q, : 1,GOmm; Q2 : 0,48 m m ; Q, : 0,19 m m ; Qd p hi : 1 3 ; SO: 3,5.
Ces indices numériqurs montrent que le métamorphisme volcanique
a agi avec force sur les roches cristallines du Puy Chopine. La fragmentation des kléments pétrographiques a été poussée fort loin.
L'indice élevé S, met en évidence que ce sédiment est mal trié, très
hétérométrique, qu'il y a eu altération sur place sans transport. Cette
remarque confirme la description de ce gisement faite autrefois par
L.
DE
LAIZER.
- 138 E c h u n t i l h s de granite altéré par l'action du métamorphisme volcanique.
A) Région de Ternant.
« Fraction Sable N
No
des tamis
Dimensions
des mailles
en mm
Résidu
de tamisage
en g
Q, : 1,50 m m ; Q, : 0,70 m m ; Q, : 0,33 m m ;
Sédiment très hétérométrique.
/
Qd
lourcentage
cumulatif
%
: 1,6; So : 3.
Granite transforme par
,/
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le metarnorph~sme volcaniaue
%
100
-
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Fraction sable des éléments argileux
du Puy Chopine
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80.-
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O
40
1
4
0,l
mm
B) Près de Chuquet-Genestoux, au pied du Puy-de-Dôme.
« Fraction Sable ))
No
des tamis
Pourcentage
cumulatif
Résidu
de tamisage
en g
Dimensions
des mailles
en mm
%
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75 1
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Par
rat
-
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--
-
Q, : 1,80 m m ; Q, : 1,70 mm ; Q, : 0,90 mm ; Qd
phi
: 0,7 ; So : 1,6.
____-------
400,
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Granite transforme par
le metamorphisme volcanique
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Chuquet Genestou
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W
mm
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être
F. J
non
cati
Les éléments figurés, minéraux et grains de quartz, composant la
fraction Sable » des roches cristallines altérées par les actions thermiques et fumerolliennes de l'activité volcanique, présentent une forme
anguleuse.
La Grande majorité des grains de quartz et feldspathiques (plus de
75 %) montrent u n enduit rougeâtre sur leur surface : dépôts e t films
d'hydroxyde ferrique, provenant de la décomposition hydrotherrnale des
micas (la prksence de ces éléments micacés altérés est mise en évidence
par l'analyse thermique différentielle).
Certains fragments sont recouverts d'un enduit de fer oligiste.
((
Echantillons d'Arène granitique au-dessus de Durtol (Royat). (Altération du socle granitique par « atmosphérisation x).
« Fraction Sable N
No
des .tamis
Dimensions
des mailles
en mm
Résidu
de tamisage
en g
Pourcentage
cumulatif
%
Ce sédiment est assez hétérométrique ; le transport de ses éléments
a été peu important.
Une roche au contact de la lave incandescente subit toute une série
de transformations plus ou moins profondes et complexes, dont divers
processus de vitrification. La vitrification est un phénomène qui a pu
être étudié expérimentalement par deux chercheurs soviétiques,
F. Ja. KHAR~TONOV
et L. G. M~LNICHENKO,
dans le but d'établir un certain
nombre de données cinétiques sur le mécanisme même de la vitrification. Ces auteurs en fondant un verre ordinaire silico-sodo-calcique
mélangé à du sable quartzeux, ont établi que l'expression mathématique, donnant la quantité de S i 0 non dissoute en fonction du temps
d'exposition aux conditions thermiques, est de la forme suivante :
où y : quantité de matière infondue au temps t,
k : constante de vitesse de dissolution.
De plus, le caractère exponentiel de l a courbe de dissolution de la
silice dans les opérations de fusion d'éléments silicatés permet de considérer comme consécutives les réactions de formation du silicate et du
verre. On peut supposer que, lorsque la silice se dissout, il se forme
simultanément des monosilicates qui, lors de l'augmentation de la teneur
en silice pendant la fusion, se transforment en composée silicatée plus
complexes.
Cette dissolution se ralentit lorsque la vitesse de diffusion diminue
à un point tel que commencent à apparaître les deux phénomènes
suivants, d'abord une décomposition lente de la couche des produits de
réactions, qui intéressent la formation à la surface des grains de quartz
de composés silicatés complexes à partir de monosilicates plus simples,
ensuite une augmentation et un élargissement du réseau de fissures
fracturant ces mêmes grains de quartz.
Le calcul statistique, intéressant la dimension des grains de quartz
du sable en fonction du temps, indique que pendant cette période de
fusion, il se produit une dissolution progressive de la fraction fine de
ce sable.
Le calcul de la constante de la vitesse de dissolution de la silice,
pendant ces fusions silicatées, peut être, en fonction de la température,
décrite approximativement par l'équation suivante
t étant la température du chauffage, a et b sont deux constantes.
D'après ces mêmes travaux, il existerait vers 1350" C et 1450" C une
relation linéaire entre la constante de la vitesse de réaction et la température.
le verre liquide au voisinage
Signalons que, suivant B. ECKSTEIN,
de son point de fusion peut être considéré comme un système ayant une
forte concentration de défauts cristallins du type de Schottky ou de
Frenkel, L'état vitreux est donc caractérisé par une sursaturation de ces
défauts qui s'agglutinent pour donner une structure microhétérogène.
De plus, ces défauts cristallins, en particulier les sites interstitiels ou
défauts de Frenkel, participent au mécanisme de la diffusion des ions
dans les solides. Cette importante remarque intéresse tout particulièrement la vitrification.
Il est bon de rappeler que les météorites pierreuses, e n particulier,
sont recouvertes d'une même croûte vitreuse silicatée, épaisse de
quelques dixièmes de millimètres seulement. L'aspect de cette croûte
dépend de la composition minéralogique de l'échantillon. Si la météorite
est formée de feldspaths et augite (minéraux relativement fusibles), la
croûte est brillante vernissée ; par contre, si les minéraux difficilement
fusibles, comme les pyroxènes rhombiques, l'olivine, etc., dominent, la
croûte est plutôt mate et rugueuse.
On peut définir le terme de ((magma » comme un mélange de
roches silicatées fondues et de gaz dissous, tel qu'il en existe dans les
Pro
êtn
Pro
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En
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OU
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ite
la
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la
de
les
profondeurs de l'écorce terrestre e t à une température qui ne doit pas
être inférieure à 1300" C selon A. RITTMANN.
Le magma apparaît par ses
propriétés physico-chimiques particulières, comme un milieu complexe
hautement catalytique. La nature du magma volcanique serait double,
c'est, à la fois, un fluide silicaté igné, plus ou moins visqueux et u n
milieu gazeux fortement ionisé, où la vapeur d'eau semble jouer le rôle
primordial. Cette double nature forme la personnalité même d u magma,
cette individualité physico-chimique complexe, de haute activité.
Le magma agira, donc, sur une roche étrangère, emprisonnée dans
sa masse, i la fois comme le ferait un fluide plus ou moins visqueux et
également par l'atmosphère gazeuse que contient e n dissolution ce
magma. Dans la réalité, il est difficile de dissocier ces deux actions,
celle des silicates fondus à l'état plus ou moins liquide et celle des gaz.
En principe, ces actions se complètent. L'action de l a lave liquide sur
une roche étrangère peut être assimilée à celle d'un laitier liquide sur
un solide poreux. I l est bon de rappeler que les roches présentent
toujours une certaine porosité.
La valeur de la pénétration du fluide magmatique serait déterminée
par la tension superficielle de ce fluide et n'aurait aucun rapport avec
sa viscosité. P a r contre, la vitesse avec laquelle ce fluide pénètre dans
les pores de l a roche dépend de sa viscosité. Ce phénomène : contact
lave-roche étrangère peut être schématisé par l'équation suivante :
dans laquelle :
t : temps en sec,
1 : profondeur de la pénétration,
P : différence de pression en dyne/cmz.
r : rayon d u pore,
.r, : viscosité de la scorie en poises,
y : tension superficielle.
(T+
pression statique)
On remarque que la vitesse de pénétration, étant inversement proportionnelle à la racine de la viscosité, sera, de ce fait, très petite.
Cette formule a été appliquée à la corrosion par un laitier liquide
d'un solide poreux réfractaire. Ces mêmes études ont montré que l'influence de la porosité du réfractaire, qui apparaît à la puissance 1/3,
est faible et qu'une diminution dans la porosité de 25 % à 15 % ne
réduira l'attaque que de 3,6 %.
En général, dans un système diphasé, formé de deux milieux non
miscibles, magma liquide et milieux ou inclusions solides, l'importance
du contact de l'interphase peut être plus ou moins grande ; cette zone
d'imprégnation interfaciale montre des dimensions qui vont du mm
au cm.
Si l'on tient compte de la diffusion d'éléments entre les 2 milieux
en question, cette diffusion apparaît comme une sorte de transfert
:
d'éléments et il est possible d'établir l'équation suivante (W. D. KINGERY
Introduction to Ceramics) pour des échantillons de formes géométriques
planes :
--
- A : constante qui tient compte des vitesses de réaction,
- dn/dt : nombre de molécules nouvelles formées au temps t,
- U : vitesse du fluide magmatique,
- v (v =
: viscosité cinématique,
- x : distance entre les milieux fluide et solide (facteur géométrique
Ses milieux solides),
me1
Peu
aus,
le j
l'an
vite
- n z : concentration interfaciale,
- n : concentration du milieu extérieur (fluide).
dan
d'a~
Rappelons que le coefficient de diffusion est sous la dépendance de
la température, dépendance étroite, suivant l'équation A ARRHENIUS :
log (dn/dt) = (dnldt,) (Q/RT)
L'activation d'énergie est surtout déterminée par le dynamisme
propre des phénomènes de diffusion.
La masse magmatique, en fusion, en contact avec les grains solides
d'une roche étrangère de composition physico-chimique différente, peut
certainement donner lieu à la formation de couples électrolytiques, si
l'on s'en rapporte à certains travaux intéressant la corrosion des produits
réfractaires En outre il doit également exister une force électro-motrice
relativement faible due au gradient de température qui prend naissance
entre le magma liquide e t la roche étrangère solide.
On sait effectivement que si deux phases différentes sont en
contact, on peut, d'une façon générale, observer une différence de
potentiel entre elles (potentiels diphasiques). Cette différence de gotentiel correspond à une distribution inégale, au voisinage de l'interface.
des particules électriquement chargées, on dit qu'il y a formation
« d'une double couche électrique » à l'interface. Cette couche interfaciale se compose, rappelons-le, de deux parties :
a) une partie qui serait, suivant la théorie ~ ' H ~ M H O Lconstituée
TZ,
comme une sorte de condensateur ;
b) une partie diffuse, plus éloignée de l'interface. En réalité, suivant
les travaux de Gouy et de Stern, cette structure serait beaucoup plus
complexe.
De plus, des phénomènes d'ordre électro-capillaire sont également
hautement probables.
Toutes ces manifestations électriques, tous ces courants d'origines
les plus diverses doivent aider à l'altération de la roche étrangère
emprisonnée dans les laves, en favorisant les mécanismes de diffusion
d'ions et les réactions à l'état solide. Les composés siliceux fondus étant
des liquides ionisés, on a remarqué, au cours d'expériences sur la
conductibilité électrique de silicates en fusion, que la diffusion des ions
positifs est nettement supérieure à celle des ions négatifs. Les ions
positifs eux-mêmes ont une vitesse de diffusion différente, qui dépend
de leur dimension, de leur charge, de leur tendance à former des
complexes, etc. Ces mêmes expériences ont montré, de plus, une diminution de la vitesse de diffusion selon la succession suivante i
Li, Na, K, Ba, Ca, Mg, Fe, Ti, C. Cette différenciation dans les
vitesses de diffusion, nous montre que les cations alcalins, alcalinoterreux, diffusent plus vite que les ions plus gros et fortement chargés
comme Ti, Fe, V, qui, eux, ne diffusent qu'à peine. Ces faits expéri-
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des
miles
ino.gés
éri-
mentaux, Etablis à partir de données intéressant des silicates fondus,
peuvent très bien s'appliquer, non seulement aux laves en fusion, mais
aussi aux éléments pétrographiques solides empâtés dans ces laves par
le jeu des réactions à l'état solide. La température, intervenant dans
l'amorçage des réactions de ce type, conditionne en grande partie les
vitesses de diffusion d'ions dans ces réactions à l'état solide.
La diffusion est un phénomène ionique ; les sels dissociés diffusent
dans la matière solide, par exemple, sous forme d'ions libres, tandis que
d'autres ions en sortent.
La facilité de diffusion est largement influencée par la pression, la
températurr, la durée d'action, par la conductibilité électrique des
corps en présence et il faut noter que les déplacements par diffusion
s'opèrent d'autant plus aisément que les magmas sont plus imprégnés
de vapeur d'eau et de gaz.
La plus grande vitesse de difiusion des ions alcalins et alcalinoterreux, pourrait expliquer l'état d'altération des feldspaths des granites
chauffés et altérés par l'action volcanique. Ces feldspaths altérés ne sont
plus que des charpentes silicatées appauvries de leurs cations alcalins
qui ont migré au cours des réactions à l'état solide
La structure des feldspaths est une structure en réseau de tétraèdres
La neutralité en est assurée par l'existence d'un ion K + ou Na+ par
tétraèdre A10, ou d'un ion Ca2+ pour deux tétraèdres A10,. Ces
tétraèdres sont associés en bandes juxtaposées qui déterminent de gros
canaux dans lesquels sont logés les ions K + , Na+ ou C a 2 + .
En fait, ce processus d'altération thermique n'est pas sans rappeler
celui de la corrosion aqueuse, on sait que l'action de l'eau se trouve à la
base de toutes les altérations supergènes des roches. FRÉDÉRICKSON (Bull.
Amér. Géol. Soc., 1951) a étudié l'altération aqueuse de l'albite, feldspath
sodique formé par une charpente de tétraèdres (SiO") et (AIOJ)
soutenue par Na+ qui compense le déficit en charge positive dû au
remplacement de Siiv par Aliii. Chaque ion Na+ placé à l'intérieur du
réseau de titraèdres n'est pas fortement retenu dans le treillis et sa disparition fera s'effondrer l'édifice moléculaire.
Au contact d'un film d'eau, la première couche de molécules d'eau
oriente sa charge positive vers le cristal, la surface du cristal montre
souvent une charge négative, présence d'O- - à valence non satisfaite. La
forte polarisation électrique des ions H + et leur petitesse leur permettent de pénétrer dans les interstices du réseau, ce qui provoque
dans ce réseau un excès de charge positive. L'expulsion de Na+ rétablit.
alors, l'équilibre électrostatique. Le départ du sodium provoque une
expansion due à un déplacement des tétraèdres. Cette expansion rend
possible l'expulsion des ions K + ou Ca + + , plus gros que les ions Na + .
Le processus décrit est valable pour les feldspaths potassiques, les plagioclases et les feldspathoïdes.
Les processus d'altération, de corrosion, sont d'autant plus rapides,
en général, que le milieu extérieur, qu'il soit aqueux ou igné, est plus
riche en H + libres, en un mot, plus acide. Dans les deux cas, cette destruction de roches affecte toujours les édifices cristallins les plus
instables, en chassant les éléments alcalins et alcalino-terreux qui soutiennent les réseaux.
Rappelons qu'à titre de comparaison, nous avons donné la description d'une courbe granulométrique, intéressant un échantillon
d'arène granitique provenant de l'altération, par atmosphérisation, du
socle cristallin de Durtol.
Signalons que LACROIX
(1893) a donné divers exemples de diffusion
surtout à propos des inclusions calcaires trouvées dans les laves du
Vésuve Il y a, dans les calcaires, formation de silicate de Ca, Mg, Fe et,
au voisinage des enclaves, le silicate de Ca se sépare du basalte.
J. H. JOHNSTON-LAVIS
(1894) s'est beaucoup occupé des échanges de
matières par diffusion de roches en contact. Il a créé à ce sujet, une
théorie osmotique qui contient des points intéressants.
En principe, l'osmose est un phénomène qui se produit quand 2
milieux différents sont séparés par une membrane semi-perméable, dont
les pores mesurent de 0,5 à 1 p. De plus, rappelons que si un corps solide
est au contact d'un liquide, conducteur, et c'est le cas du fluide magmatique, il s'établit spontanément une différence de potentiel entre la matière solide et la masse liquide. Cette différence de potentiel est due à
la formation d'une couche double d'électricité à la surface de séparation.
Cette couche double, caractérisée par sa densité de charge, peut jouer en
quelque sorte le rôle de ((membrane semi-perméable » ; cette barrière,
par sa grande complexité, ne laisserait passer que certains ions ; il en
résulterait une différence de potentiel due à la diffusion sélective de
ces ions privilégiés (potentiel de diffusion).
Le magma agira également par sa nature gazeuse et cette action se
traduira par de nombreux phénomènes de corrosion bien visibles sur les
roches altérées. Y. K. BENTOR,dans son ouvrage sur la ((Chaîne des
Puys » décrit un certain nombre de projections volcaniques attaquées
par l'activité fumerollienne. C'est précisément le cas des projections
trachy-basaltiques du Puy de Côme et des scories basaltiques des Puys
de la Vache et de Lassolas. Ces diverses formations éruptives sont en
grand nombre pseudo-morphisées par de la silice qui proviendrait en
grande partie, suivant cet auteur, d'exhalations volcaniques. Pour notre
part, nous pensons plutôt que cette silice trouverait essentiellement son
origine dans le fait que ce composé est mis e n mouvement, extrait des
projections retombées par l'action de diverses fumerolles volcaniques ;
nous allons revenir avec plus de détails sur cette question.
Ainsi la transformation de l'olivine en hématite, décrite avec soin
sur ces scories altérées, libèrerait une certaine quanpar Y. K. BENTOR,
tité de S i 0 2 et, de ce fait, contribuerait à enrichir les fumerolles en
silice.
Il faut noter que les augites titanifères des projections des Puys de
la Vache et de Lassolas, sont peu affectées par l'action fumerolienne.
Ces minéraux ne sont jamais corrodés, mais seulement traversés par de
nombreuses fissures. Ces augites titanifères, contenant pourtant près de
4,6 $70 de fer ferreux, s'avèrent très résistantes. Rappelons que le titane
montre une résistance a la corrosion qui est comparable à celle de l'acier
18-8. De plus, le titane résiste à la corrosion de nombreux agents qui
attaquent ! s plupart des métaux, comme le chlore humide par exemple.
Le titane entre également dans la composition d'alliages réfractaires.
Les magmas sont, comme on le sait, riches en substances volatiles
dissoutes, en eau tout spécialement que la pression très élevée maintient
en
cor
Nir
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en solution. Les gaz du volcan Showa-Shinzan (dacite à hypersthène)
contiennent 98,l 74 d'H,O, ceux du Mauna-Loa (basalte) 67,43 %, du
Niragongo (basanite) 43,20 70, etc. Ces chiffres montrent que la composante prédominante des gaz fumerolliens reste, sans exception, la
vapeur d'eau surchauffée, contenant en faibles quantités des gaz corrosifs, tels que Cl,, ClH, F?, FH, SO,, etc. Ge milieu, hautement actif,
agira plus ou moins profondément sur le matériel pétrographique- rencontré et cela d'autant mieux que ces éléments minéralogiques sont de
structure poreuse. Les corps poreux, par le grand développement de
leur surface spécifique, par leurs propriétés physico-chimiqu,es particulières, présentent une forte activité catalytique. Les phénomènes de
corrosion s m t , en règle générale, étroitement apparentés à ceux de la
catalyse hétérogène. Il est bien établi, à l'heure actuelle, que la chimisorption, précédée elle-même de l'absorption et de la sorption, serait
l'acte initial d'une attaque chimique de solides minéralogiques, de nature
en grande partie semi-conductrice. Les phénomènes de chimisorption
donneraient lieu à diverses migrations plus ou moins complexes de
cations et d'anions. Cela aurait été le cas de la silice dans la transformation de l'olivine en hématite. Enfin, il nous faut signaler que LECOQ
et BOUILLET
avaient noté, autrefois, la présence au sommet du Puy de
la Vache « des scories décomposées avec odeur de chlore ». Cette observation souligne bien l'action des vapeurs fumerolliennes acides.
Ainsi des roches étrangères trouvées à l'état d'enclaves parmi les
projections des volcans ou empâtées dans des laves épanchées, peuvent
être fort fréquentes et ont, depuis longtemps, éveillé l'attention des
géologues. C'est ainsi qu'A. LACROIX
a consacré à ces roches étrangères
une importante étude et distingué entre elles deux types d'origine différente : les enclaves enallogènes et les enclaves homoeogènes. Les
premières sont entièrement étrangères au volcan et sans rapport de
composition minéralogique avec la lave englobante. Ces enclaves enallogènes peuvent d'ailleurs être libres si elles sont prises au milieu de
projections volcaniques. En général, elles sont d'utiles témoins, capables
d'apporter des renseignements sur le socle invisible des volcans. Ces
enclaves enallogènes peuvent être formées par les roches les plus diverses, fragments de calcaire, de granite, de quartz ou de tout autre
roche étrangère, inclus dans une coulée de lave.
Les enclaves homoeogènes correspondraient, par contre, à des faciès
cristallins différents des coulées de laves épanchées ; elles présenteraient,
de ce fait, une plus grande analogie de composition minéralogique e t
d'origine avec la roche volcanique qui les contient.
Ces fragments de roches étrangères, (les enclaves enallogènes
d'A. LACROIX),
peuvent, suivant les cas, demeurer presque intacts ou,
pour ainsi dire, inchangés. Certains volcans ont même rejeté des fossiles.
DE LA RÜE a trouvé des morceaux de coraux dans des brèches
AUBERT
ignées basaltiques de 1'Ile de Rurutu en Polynésie. KOTÔ mentionne
également des débris de charbon rejetés par le Sakura-Shima (Japon).
Ces charbons étaient très peu modifiés. On pourrait citer de nombreux
exemples de ce genre. Par contre, ces mêmes roches étrangères sont
parfois plus ou moins profondément modifiées, par la température, la
pression et les émanations fumerolliennes. avec formation même de
minéraux nouveaux, par le mécanisme des réactions à l'état solide.
Ces modifications vont de la simple vitrification, plus ou moins
apparente sur les surfaces de roches altérées appartenant, en général,
à certaines catégories pétrographiques (granite par ex.) aux processus
d'altération plus prononcée, tels que des cristallisations, des recristallisations d'espèces minérales nouvelles. La transformation du quartz en
ses variétés de haute température, tridymite et cristobalite, est un
phénomène assez fréquent.
la cristallisation d'un verre de silice
D'après les travaux de FLORKE,
ne peut faire apparaître, à ses débuts, que de la cristobalite et, à plus
basse température, du quartz.
La tridymite ne devient stable qu'après l'incorporation d'oxydes
étrangers au réseau cristallin. C'est pourquoi la tridymite ne se forme
que secondairement et de façon relativement lente.
Cette action si variable de la lave sur une enclave enallogène serait
à rechercher et à expliquer dans l'étude des contacts complexes interfaciaux de ces deux phases si particulières que sont, d'une part ce
magma volcanique et d'autre part une roche étrangère noyée dans cette
masse en fusion, dont la température peut varier de 800" C à 1300" C
environ. Quoi qu'il en soit, cette action est bien loin de ressembler à
une liquéfaction pure et simple, telle que l'avait décrite Victor HUGO:
« ...Mais le feu qui punit
Frappait ces dieux muets, dont les yeux de granit
Soudain fondaient eu pleurs de lave D.
(«Les Orientales », Le feu du ciel).
En conclusion, l'action de la lave volcanique sur une roche étrangère se traduit par une série de faits physico-chimiques difficiles à
analyser dans leur ensemble. Bien entendu, ne penser qu'à l'effet thermique, serait commettre une grave erreur et ce serait vouloir ramener
à une vue unitaire des phénomènes qui, dans leur généralité, sont
extrêmemeni complexes. Il faudrait, tout d'abord, connaître dans le
détail le dynamisme physico-chimique du magma volcanique et, à ce
sujet, nos données sont encore bien trop fragmentaires et les hypothèses
hasardeuses.
Personnellement, comme nous l'avons signalé, nous considérons le
magma volcanique, par la nature double de son milieu, à la fois fluide
igné et gazeux, comme une structure dynamique particulière, hautement
catalytique, où, en particulier, l'examen des systèmes : vapeur d'eausilicates, présente une importance de tout premier plan. Nous pensons
que le contact de ce milieu magmatique igné, complexe, sur la surface
solide d'un élément pétrographique étranger peut se rapporter aux
études intéressant les phénomènes interfaciaux, tels qu'ils sont décrits
en électro-chimie ou même en chimie colloïdale. De plus, les recherches
récentes touchant au domaine de la physico-chimie des surfaces, de
l'adsorption physique, la chimisorption, etc., ont fait de grands progrès
et peuvent apporter au problème étudié des données nouvelles.
La viscosité des milieux en présence, leur tension superficielle et
interfaciale, la présence de la double couche, les manifestations électriques et electro-capillaires, la température, etc., sont autant de facteurs
qui agissent sur les propriétés de surface. Insistons également sur l'état
morphologique d'une surface, sur sa micro-géométrie. Une surface à la
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micro-géométrie rugueuse, aux angles vifs, montrera une activité catalytique plus grande.
La recherche métallurgique et celle qui intéresse les réfractaires
peuvent apporter au volcanisme des données, fort précieuses ; on soulignera également que la réciproque est vraie, du moins il devrait en
être ainsi. L'étude du contact d'une lave volcanique et d'une roche étrangère peut, en fait, être celle de l'action de métaux liquides e n fusion sur
certains réfractaires. La Métallurgie et le Volcanisme auraient tout à
gagner d'une étroite collaboration.
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Ch. F'ERRIÈRE. - Hymenoptera Aphelinidae d'Europe et d u Bassin Méditerranéen. Masson et Cie, Editeurs, 120, bd Saint-Germain, Paris (6".
La Fédération française des Sociétés de Sciences Naturelles publie une nouvelle collection : « Faune de l'Europe e t du Bassin Méditerranéen » dont le
premier volume est précisément l'ouvrage important que nous présentons ici.
Son auteur est Ch. FERRIÈREqui est actuellement un des principaux spécialistes mondiaux des Hyménoptères Chalcidoïdea lesquels comptent notamment
la famille des Aphelinidae. On sait que les Hyménoptères entomophages constituent un des groupes d'Insectes dont la biologie est la plus riche e t la plus passionnante, qu'il s'agisse d'étudier le comportement des adultes ou la vie des
larves parasites ou hyperparasites ; mais c'est un groupe difficile car les déterminations sont souvent délicates e t la biologie pose sans cesse de nouveaux problèmes compliqués par l e fait que dans une même espèce les mâles n e se
développent pas toujours dans les mêmes conditions que les femelles.
L'intérêt essentiel de l'ouvrage de Ch. FERRIÈREn'a donc pas besoin d'être
souligné car i! est évident : c'est un instrument de travail désormais indispensable pour tous les spécialistes des entomophages ; ils y trouveront non seulement tout ce qu'on attend d'une Faune permettant des déterminations mais,
outre les description3 très précises des espèces (avec une belle illustration), des
remarques sur les différents aspects de leur biologie. Mais ces Hyménoptères
méritent d'être connus aussi des ct non spécialistes » : c'est pourquoi l'ouvrage
(et tous ceux de la collection obéiront à cette règle) débute par un chapitre de
généralités concernant le groupe traité; on y trouvera l'essentiel de ce qu'il
faut connaître de ces parasites d'Homoptères : position systématique dans le
cadre des Chalcidoïdea, comportement des adultes, vie des larves e t utilisation
de ces parasites dans la lutte biologique.
A noter, B la fin de l'ouvrage, outre une abondante bibliographie e t les tables
habituelles, une table des hôtes qui peut rendre de grands services. En bref un
excellent e t fort utile volume.
J. FIASSON.
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