UFR HUMANITÉS & SCIENCES SOCIALES UNIVERSITE CAEN NORMANDIE SOCIOLOGIE ET ANTHROPOLOGIE MASTER CIREVS GUIDE DES ÉTUDES 2016-2017 WWW . U N I C A E N . F R / U F R H S S 1 UNICAEN | UFR HUMANITÉS & SCIENCES SOCIALES | GUIDE DES ETUDES 2016–2017 2 UFR Humanités et Sciences Sociales (HSS) Master Recherche de sociologie Changements institutionnels, risques et vulnérabilités sociales (CIREVS) Institutional change, risks and social vulnerabilities Année Universitaire 2016-2017 Responsable du Master Recherche : Salvador JUAN [email protected] Information : 02 31 56 55 32 Secrétariat du Master de Sociologie : [email protected] Et : [email protected] Information master pour étudiants à distance : CEMU Lison Ducastelle : [email protected] 3 SOMMAIRE - Présentation générale - Master 1 Inscriptions, examens, parcours Programme des enseignements Cours du Master Recherche Cirevs Cours communs Cirevs et Green Options Champ de recherche des enseignants de sociologie - Master 2 Généralités : admission Passerelles entre CIREVS et GREEN Master 2 Liste des séminaires 2016-2017 (contenus) Programme des séminaires « invités » 2016-2017 Programme complet des séminaires M2, 2016-2017 Modalités d’examen et contrôle des connaissances Equipe de recherche Le CERREV - Guide d’informations pratiques Calendrier de l’UFR - Bibliothèque de l’UFR des Sciences de l’homme - Règlement des examens - Présentation du pôle orientation insertion 4 Présentation générale Ce Master est la seule formation universitaire orientée vers la recherche en sociologie habilitée après la licence, en Basse-Normandie. C’est pourquoi il a une vocation générale sanctionnant le niveau bac. + 4 ou bac. + 5 en sociologie, même s’il est également connoté, au plan thématique, et concerne les domaines des institutions, du risque et de la vulnérabilité sociale. Le Master vise, avant tout, à renforcer et approfondir les connaissances sociologiques d’ordre général en vue d’une orientation en seconde année de Master soit vers les débouchés professionnels, soit vers la recherche. Un laboratoire de recherche – le CERReV (http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/cerrev/) – est associé à ce Master à Caen. Sur ses deux années, le Master introduit tant aux aspects socio-anthropologiques des risques qu’à l’analyse de dynamiques sociales et des vulnérabilités humaines. C’est pourquoi les aspects institutionnels et symboliques, les dynamiques professionnelles, les mouvements contestataires mais aussi les diverses formes de sociabilité ou la place des minorités y tiennent une place importante à côté de l’analyse des risques d’ordre technoscientifique, des vulnérabilités liées au processus de modernisation contemporain. Les enseignements visent à situer ces phénomènes dans les processus de changement des sociétés contemporaines, notamment en première année. Les dynamiques institutionnelles sont fondamentales à cet égard et occupent une large place dans l’enseignement des deux années. Par ailleurs, la demande sociale en matière de connaissance des risques et de la vulnérabilité est aujourd’hui croissante et pressante. Elle appelle des analyses approfondies et des réponses concrètes aux différents niveaux de responsabilité : politiques, économiques, techniques, gestionnaires, des collectivités, des individus… L’interaction des phénomènes humains, écologiques, économiques et sociaux doit désormais constituer le cadre de toute activité d’analyse et de gestion. Des enseignements communs sont donc proposés dans la filière « recherche » CIREVS et dans le Master professionnel GREEN. Le socle théorique et conceptuel qui engage la réflexion sur ces questions des risques, de la vulnérabilité, de la question environnementale, des régimes de modernité, est issu de la discipline sociologique et également nécessaire dans les deux voies, professionnelle et de recherche, de l’enseignement de Master. Télé-enseignement Le Master est fréquenté par des étudiants en formation initiale. Des étudiants, salariés ou non, inscrits au Centre d’Etudes Multimédias Universitaires (CEMU) de Caen peuvent également suivre le Master 1 et 2 à distance. Des polycopiés et des fichiers audio leur sont envoyés via Internet. Voir le site du CEMU : http://cemu.unicaen.fr (ou [email protected]). Contacts : Responsable du Master de sociologie (spécialités CIREVS et GREEN), questions institutionnelles : Master CIREVS : Salvador JUAN [email protected] Gestionnaire du Master de sociologie : 02 31 56 60 43, [email protected] UFR Histoire et Sciences Sociales, Institut de sociologie, Esplanade de la Paix, CS 14032, 14032 Caen Cedex 5. Pour rappel : Master GREEN : Frédérick LEMARCHAND [email protected] 5 MASTER 1 L’inscription L’inscription en Master 1 présuppose l’obtention complète du diplôme de licence de sociologie. Les étudiants titulaires d’un autre diplôme ne seront acceptés qu’à partir d’une équivalence (attribuée par la Commission d’équivalence) et dans le cadre des réglementations en vigueur à l’UCBN. Par ailleurs, tout étudiant doit élaborer un projet de recherche (une page maximum) et solliciter un enseignant du Master qui deviendra – s’il en accepte le principe – son Directeur de recherche (DR). Les enseignants du Master proposent des thèmes de recherche, à cet effet, par voie d’affichage sur le panneau du Département et dans le présent guide. Tous les enseignants titulaires sociologues de l’université, Professeurs ou Maîtres de conférences (sous réserve, cf. infra), peuvent diriger un mémoire de M1 (et peuvent continuer ensuite en M2). Modalités d’examen Pour les cours théoriques et les cours magistraux d’option, il s’agit d’une épreuve finale sur table. Certains TD font l’objet d’un oral ou d’un dossier. Le mémoire de M1 est un projet de recherche de 35 à 50 pages (35 pages minimum et 50 pages maximum, +/- 30 lignes par page) centré sur un bilan - synthèse de littérature sur un thème donné. La soutenance se fait en présence de deux enseignants titulaires (ainsi que les MCF associés, les PRAG et les ATER) sociologues de l’université. A l’issue de cette soutenance – qui doit nécessairement avoir lieu au plus tard au début septembre de l’année en cours –, la note attribuée ouvre, ou non, le droit à l’inscription en M2 de sociologie l’UCBN. Pour pouvoir, par la suite, prétendre à une inscription en M2 à l’UCBN, il faut obtenir au minimum 14/20 au mémoire de M1. Un titre intermédiaire, le diplôme de Master 1 (ou Maîtrise si demande explicite de l’étudiant) de sociologie peut être délivré à l’issue de la première année aux étudiants le demandant, ayant acquis 60 ECTS. Les relevés de notes précisent les matières étudiées. Les mentions (TB, B, AB, P) sont attribuées en fonction de la moyenne calculée sur la base des coefficients : respectivement à partir de 16, 14, 12 et 10. Une mention spéciale pour le mémoire et la soutenance est attribuée ; elle figure sur le registre des soutenances du Département de sociologie et conditionne – à partir de 14/20 – l’inscription en Master 2. Tant en master 1 qu’en master 2, il y a compensation des notes au sein de chaque semestre (avec la réserve d’avoir obtenu toutes les UE pour pouvoir soutenir le mémoire) mais il n’est pas de compensation entre semestres. 6 Liste de U.E. et des coefficients du Master 1 de sociologie 2016-2017 PROGRAMME Semestre : 1 Unité d’enseignement Spécialité Recherche CIREVS uniquement Cours communs aux deux spécialités Recherche CIREVS et Master Pro GREEN Totaux Obligatoire/ Optionnelle Obligatoire Obligatoire Tronc commun Capitalisable /examen ou Contr. cont. CM - SOC11 : Crises sociales et institutions Oui/ Ecrit - SOC12 : Les sociabilités Eléments constitutifs Coef ECTS 24 3 4 Oui/ Ecrit 24 3 4 - SOC13 : Changement social et dynamiques culturelles Oui/ Ecrit 24 3 4 - SOC 14 : Sociologie de l’environnement Oui/ Ecrit 24 3 4 - SOC 15 : Sociologie des risques environnementaux Oui / Ecrit 24 3 4 - SOC16 : Vulnérabilités et développement Oui/ Ecrit 24 3 4 - SOC 17 : Inégalités et conflits Oui / Ecrit 24 3 4 - SOC 18 : Analyse stratégique Oui / Ecrit 14 1 2 22 30 182 TD / Parcours Au premier semestre le Master 1 est composé d’un ensemble de cours obligatoires, dont 5 sont communs avec le Master GREEN. Au second semestre, plus orienté vers la réalisation du projet de recherche (mémoire de M1), un jeu de deux options est proposé. L’étudiant doit, dès le début de l’année, suivant son thème de recherche, se tourner vers un enseignant susceptible de diriger ses travaux. Les thèmes de recherche de tous les enseignants du département de sociologie sont consultables dans ce guide, à la page 18. Il devra obtenir l’accord d’un directeur de recherche en lui présentant ses intentions dans un texte d’une page environ, où sera indiqué le thème général et les questions dont il souhaite traiter. 7 Semestre : 2 Unité d’enseignement Obligatoire/ Optionnelle Spécialité Recherche CIREVS uniquement Obligatoire Tronc commun Obligatoire Spécialité Recherche CIREVS uniquement Totaux Coef ECTS Oui / Oral 24 2 4 - SOC22 : Techniques qualitatives Oui/ Dossier 24 2 4 - SOC23 : Techniques quantitatives Oui/ Ecrit 24 2 4 Oui / Dossier 10 10 Oui / Oral 3 4 *SOC25 : MEMOIRE * *SOC26 : Soutenance mémoire Options (choisir une option obligatoirement parmi les deux) SOC24A : Sociologie des formes symboliques Optionnelle 1 au choix Capitalisable /examen ou Contr. cont. TD - SOC21A et B: Langue vivante (SOC21A : Anglais) (SOC21B : Espagnol) Cours obligatoires Cours communs aux deux spécialités Recherche CIREVS Et Master Pro GREEN Eléments constitutifs CM Oui/ Ecrit 24 3 4 Oui/ Ecrit 24 3 4 22 30 ou - SOC24B : Identités sociales et professionnelles 96 8 Contenu des programmes du Master 1 Enseignements obligatoires pour tous les étudiants du Master CIREVS Tout au long de l’année, le Master (cf. infra p. 26) organise des séminaires, dont six à dix séances de séminaires de recherche dits « du mardi » avec des invités extérieurs, séminaires pour lesquels la présence est obligatoire aussi bien pour les étudiants du Master 1 que pour ceux du Master 2 (sauf pour les salariés dispensés de présence). Un deuxième séminaire interne avec des enseignants-chercheurs de Caen et des doctorants intitulé « Séminaire théorique transversal », retient chaque année une thématique. Il est ouvert à tous les étudiants de master 1 (CIREVS et GREEN) et se situe au 1er semestre le mardi après-midi en alternance avec les invités extérieurs. Il est obligatoire pour les étudiants de Master 2 CIREVS. Premier semestre Master Recherche CIREVS uniquement : SOC11 : Crises sociales et institutions Responsable : Stéphane Corbin La notion d’institution, si elle peut apparaître centrale en sociologie, ne fait pas pour autant l’objet d’une définition unique. Dans cette perspective, on peut envisager la crise institutionnelle selon deux approches distinctes, mais néanmoins complémentaires. A partir de la crise des conditions fondamentales (symboliques et rituelles) de la constitution du lien social, on peut en effet comprendre la logique à laquelle obéissent les crises qui affectent les différentes institutions. La tentative pour comprendre les relations qui se jouent entre ces deux dimensions de la crise nous amènera à analyser la place singulière qu’occupe la nature dans notre société, et plus particulièrement ce que Rousseau avait identifié comme un retour de l’état de nature sous une autre forme. Bibliographie : BALANDIER G. (1988), Le désordre, Paris, Fayard. CASTORIADIS C. (1975), L’institution imaginaire de la société, Paris, Seuil. DUBET F. (2002), Le déclin de l’institution, Paris, Seuil. DUBET F. et MARTUCCELLI, Dans quelle société vivons-nous ?, Paris, Seuil. DUVIGNAUD J. (1973), Fêtes et civilisation, Paris, Weber. GAUCHET M. Le désenchantement du monde, Paris, Gallimard, 1985 GIRARD R., La violence et le sacré, Paris, Pluriel. LOURAU R. (1970), L’analyse institutionnelle, Paris, Editions de minuit. ROUSSEAU J.-J. R., Du Contrat social, Paris, Gallimard. ROUSSEAU J.-J. R., Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Paris, Gallimard. 9 SOC12 : Les sociabilités : familiale, amicale, associative Responsables : Didier Le Gall & Sylvain Pasquier La première partie (Sylvain Pasquier) traite de la sociabilité en général. Elle interroge le succès de cette notion et des sociologies qui s’y attachent en posant la question de l’existence d’une sphère ou d’un ordre social spécifique de la sociabilité et en mobilisant, notamment, Simmel et Goffman. Cette première étape conduit à l’interrogation sur les formes de sociabilité contemporaines et leur évolution. Sont ensuite soumis à la discussion le concept de capital social, les approches en termes de réseau et la perspective du développement des « liens faibles ». L’hypothèse de nouvelles formes de socialité et de socialisation, manifestes dans la vie associative ou les liens de voisinage, pourra ainsi être approfondie et mise en lien avec celle de nouvelles personnalités contemporaines. La seconde partie (D. Le Gall) se « penche », elle, sur une dimension particulière, voire inattendue de la sociabilité, ce dont rend compte son intitulé « Un autre aspect de la sociabilité : les relations sexuelles ». Si certes ce que l’on a coutume de désigner par le vocable sociabilité renvoie aux interactions sociales qui ont cours dans différents registres (familles, amis, voisinages, associations…), on peut aujourd’hui considérer que les rapports amoureux et sexuels constituent un des aspects de la sociabilité, en ce sens qu’ils contribuent eux aussi à tisser du lien social et que, dans un contexte de sexualité « contraceptée », ils oeuvrent à l’épanouissement de soi et participent du bien-être social. Ces relations, que nous qualifions ici de « socio-sexuelles », constituent à nos yeux une des dimensions des rapports sociaux ; « dégagées » de « toutes fins pratiques » et inscrites dans une perspective récréative, voire ludique, elles relèvent du champ de la sociabilité. Bibliographie : BEVORT A. ET LALLEMENT M., Le capital social, La Découverte/M.A.U.S.S., 2006. BAJOS N., BOZON M. (dirs.), Enquête sur la sexualité en France. Pratiques, genre et santé, Préface M. Godelier, Paris, La Découverte, 2008. BOZON M., Sociologie de la sexualité, Paris, Nathan, 2004. GOFFMAN E., "L'ordre de l'interaction", traduit dans Yves Winkin, Les Moments et leurs Hommes, 1983, Seuil/Minuit, 1988. GAUCHET.M., "Essai de psychologie contemporaine", I, "Le nouvel âge de la personnalité", Le Débat, n°99, mars-avril 1998, Gallimard. GRANOVETTER M., Sociologie économique, Seuil, 2008. HANNERZ.U., Explorer la Ville, Les Éditions de Minuit, 1980. JUAN, S. Sociologie des genres de vie, PUF, 1991 ; La société inhumaine. Mal-vivre dans le bienêtre, L’Harmattan, 2001. JUAN S. & LE GALL D.(co-dir.) Conditions et genres de vie. Chroniques d’une autre France, L’Harmattan, 2002. LAVILLE J-L. & CAILLÉ A. et alii, Association, Démocratie et société civile, La Découverte/M.A.U.S.S./CRIDA, 2001. LE GALL D., « Secondes amours. Aimer la raison ? », in « L’individu, l’affectif et le social », Revue Internationale d’Action Communautaire, n° 27/67, Montréal, éditions Saint-Martin, 1992, pp. 6979 ; « Pré-constructions sociales et constructions scientifiques de la sexualité. Les questionnaires des enquêtes quantitatives », in « Les cadres sociaux de la sexualité », Sociétés contemporaines, N° 41-42, Paris, L’Harmattan, pp. 65-82 ; (dir.) Genres de vie et intimités. Chroniques d’une autre France, Paris, L’Harmattan, 2005. LE GALL D. & LE VAN C. La première fois. Le passage à la sexualité adulte, Paris, Payot, 2007 Revue du M.A.U.S.S. n°11 Une seule solution : l’association, 1998. 10 SIMMEL G. Sociologie. Etudes sur les formes de socialisation, 1908, PUF, 1999 ; Sociologie et épistémologie, 1917, PUF, 1981. SOC13 : Changement social et dynamiques culturelles Responsable : Aldo Haesler Expliquer non pas des lois, mais des régularités qui se sont manifesté au cours du développement historique des sociétés humaines, constituent la partie la plus ardue de la théorisation sociologique. Or si la sociologie a peu ou prou réussi dans son analyse des formes et modes de reproduction de la vie sociale, la théorie du changement social demeure un domaine contesté et difficile d’approche. Sur la base de ce que les étudiants auront appris en théorie sociologique et dans les divers champs thématiques de leur discipline (socialisation, stratification, intégration et contrôle social), il leur sera présenté les diverses approches dynamiques pratiquées par la sociologie classique (Comte, Marx, Durkheim, Weber) et par la sociologie contemporaine (Elias, Habermas, Giddens, Touraine). De manière exploratoire et pour clore ce cours, il leur sera présenté une théorie du changement social sur la base d’une approche relationnelle en sociologie. Bibliographie : GIDDENS Anthony, La Constitution de la société. Éléments d’une théorie de la structuration, PUF 1987 HAESLER Aldo, Sociologie de l’argent et postmodernité,Droz, 1995 HAESLER Aldo, « Esquisse d’une théorie relationniste du changement social », Revue du MAUSS semestrielle, N° 47, premier semestre 2016, pp. 121-134. SOROKIN, Pitirim, Social and Cultural Dynamics: A Study of Change in Major Systems of Art, Truth, Ethics, Law and Social Relationships, Boston: Extending Horizons Books 1957. TURNER, Jonathan M., Theoretical Principles of Sociology. Vol. 3: Mesodynamics, New York, Springer 2012. Enseignements communs aux Masters CIREVS et GREEN SOC14 : Sociologie de l’environnement Responsables : Estelle Deléage L’émergence de la « question écologique » dans l’espace public des sociétés contemporaines a été comparée à la cristallisation de la « question sociale » au 19e siècle. L’ampleur des enjeux environnementaux auxquels les sociétés des pays développés, mais aussi le reste du monde, se trouvent aujourd’hui confrontés, appelle un approfondissement de la réflexion sociologique pour analyser les conditions de la crise et les forces sociales qui s’en saisissent en particulier dans l’espace public. L’objectif de cet enseignement est d’analyser les enjeux complexes de la question écologique sur des terrains divers tout en interrogeant les conditions d’émergence d’une sociologie de l’environnement. Bibliographie : 11 ALPHANDERY P., BITOUN P., DUPONT Y., L’Équivoque écologique, La Découverte, 1991. COLLECTIF, L’environnement, question sociale, Odile Jacob, 2001. GENDRON C., VAILLANCOURT J.-G. (dir.), Développement durable et participation publique, Les Presses de l’Université de Montréal, 2003. GORZ A., Écologie et politique, Seuil, 1978. SOC15 : Sociologie des risques environnementaux Responsables : Laurent Bocéno & Frédérick Lemarchand L’évolution du capitalisme et l’émergence de nouvelles formes de menace et de vulnérabilités propres aux sociétés technoscientifiques nous conduisent à penser l’existence d’un lien entre la lutte pour la survie biologique de l’espèce humaine en situation de catastrophe écologique et l’idée d’une lutte pour la survie technologique du genre humain dans les situations de catastrophe anthropologique. Plutôt que de clamer la disparition du politique, il semble plus pertinent d’imaginer le type de transformations que subit l’espace politique lorsqu’il est soumis au dictat de la rationalité instrumentale et placé sous l’emprise de la technique. La question à laquelle il a tenté de répondre est de savoir : que devient le pouvoir lorsqu’il prend la vie comme préoccupation et comme objet ? Cette question devient d’autant plus pertinente que la technoscience propose désormais de très nombreux exemples de gestion du vivant (OGM, clonage) qui ne se présentent plus comme relevant de l’exercice d’un pouvoir souverain, prélevant des vies, mais comme un biopouvoir stimulant la vie. Nous serons également amenés à illustrer l’approche socio-anthropologique des risques techno scientifiques en examinant les facettes qui semblent, selon le sens commun, les plus immédiatement visibles : leurs conséquences sur la santé. Nous verrons que si l’évaluation sanitaire n’est jamais l’unique étalon pour mesurer l’influence des technosciences sur la société, elle peut être aussi un miroir aux alouettes destiné à tromper l’observateur. Pour cela nous mobiliserons les principales crises sanitaires de ces dernières années qui sont toutes, peu ou prou, des illustrations des risques technoscientifiques. Bibliographie : CANGUILHEM G. Le normal et le pathologique, 1966, Paris, P. U. F., 1988. Le livre comprend, Essai sur quelques problèmes concernant le normal et le pathologique, 1943, et Nouvelles réflexions sur le normal et le pathologique (1963-1966) DELEUZE G. Pourparlers, Minuit, Paris, 1990 DOZON J.-P. & FASSIN D. (dir.) Critique de la santé publique. Une approche anthropologique, Ed. Balland, 2001. DRULHE M. Santé et société. Le façonnement sociétal de la santé, PUF, 1996 FOUCAULT M. Il faut défendre la société, Cours au Collège de France (1976), Gallimard-Seuil, 1997 ; La volonté de savoir, Gallimard, 1976. JEUDY H.-P. Fiction théoriques, Edition Léo Sheer, 2003 MULTITUDES (revue) Biopolitique et biopouvoir, n°1, mars 2000 SOC16 : Vulnérabilités et développement Responsable : Michelle Dobré La recherche des signes et des causes de la vulnérabilité sociale constitue l’un des grands pôles historiques de l’intérêt des sciences humaines pour le devenir des sociétés de la modernité. Il est désormais courant de se représenter les sociétés traditionnelles devenues 12 vulnérables avec les nombreux changements induits par la modernité, que ces changements soient d’ordre idéologique, technique, industriel, ou politique. Mais le changement dans toutes ses dimensions est loin d’être le seul vecteur de la vulnérabilité. Un ensemble de définitions de la notion de vulnérabilité devra être proposé dans l’objectif de brosser un tableau des conditions sociales actuelles de la vulnérabilité, et poser dès lors la question des ressources civiles et politiques pour rendre possible la poursuite de la vie sociale. Cette année une partie du cours « Modernité et vulnérabilité » sera consacrée à la question des temporalités dans la sociologie, et à l’analyse des rythmes du quotidien confrontés à l’accélération (cf. Hartmut Rosa). Bibliographie : CASTEL R. (1995), Métamorphoses de la question sociale, Fayard, 1995 ; L’insécurité sociale, Seuil, 2004 ; « Usages et mésusages du terme d'exclusion », Les Cahiers du Mage, Paris, CNRSIRESCO, 1997 n° 3-4, p. 57-62. CHANIAL, P., DUPONT, Y., LE GALL, D. (1996), « Du risque à la vulnérabilité : approche socioanthropologique », in Santé, responsabilité et décision : les enjeux du risque, Paris, Revue Française des Affaires Sociales, La Documentation française, N. 2, avril-juin 1996, pp.85-96. DOBRE, M. (2003), articles « Vulnérabilité » et « Incertitude » dans le Dictionnaire des Risques, collectif, sous la direction de Y. Dupont, Paris, Armand Colin ; DOBRE M. & LIANOS, M. (2002), « Modernité et vulnérabilité sociale : incertitude, insécurité et retrait de la société en France », Europaea, 1/2, pp. 319-350. MAURIN E. (2006), Le ghetto français, Seuil, « La république des idées ». RIFKIN, J. (2000), L’âge de l’accès. La vérité sur la nouvelle économie, Paris, La Découverte. ROSA H. (2010), Accélération, Une critique sociale du temps, Paris, La Découverte. ROSANVALLON P. (1979), La Capitalisme utopique. Critique de l’idéologie économique, Paris, Seuil ; La nouvelle question sociale, Seuil, 1995. WALLERSTEIN, I. (2000), Globalization or the Age of Transition? A Long-Term View of the Trajectory of the World System“, in: International Sociology, vol. 14, N°. 2, pp. 249-265. SOC17 : Inégalités et conflits Responsable : Salvador Juan Le cours rappelle en premier lieu les rudiments de la sociologie des inégalités relevant de la stratification sociale, ainsi que de la sociologie de l’action et des conflits ; il différencie notamment les concepts de classe dirigeante (diachronie, moteur de l’histoire) et de classe supérieures (synchronie, stratification). Il insiste sur les mouvements sociaux d’hier et d’aujourd’hui, à travers une approche à la fois actionnaliste et institutionnaliste. Le cours développe ensuite l’analyse en traitant des apports et les apories de la notion d’inégalités écologiques pour proposer une autre approche des injustices environnementales susceptible d’intégrer dans l’analyse les quatre grands défis – climatique, biologique, tellurique et technoscientifique – auxquels doit s’affronter une transition écologique pour le moins difficile et délicate, car confrontée à différents lobbies et résistances. Bibliographie : DOBRE Michelle & JUAN Salvador (dirs) Consommer autrement. La réforme écologique des modes de vie, L’Harmattan, 2009. G.U.R.V.I.T.C.H. (Dir. Grand, Juan et Vignet) La technocratie en France, une nouvelle classe dirigeante ? Le bord de l’Eau, 2015. JUAN Salvador La société inhumaine. Mal-vivre dans le bien-être, L’Harmattan 2001 ; Critique de la déraison évolutionniste, L’Harmattan, 2006. 13 JUAN Salvador La transition écologique, Eres, 2011 [ouvrage le plus proche du cours]. TOURAINE Alain Production de la société, Seuil, 1973 ; L’après socialisme, Grasset, 1980 ; Critique de la modernité, Fayard, 1992. SOC18 : Analyse stratégique Responsable : Hélène Marche (& Philippe Chanial, CEMU) Ce cours traite de la sociologie des organisations, domaine qui a pour objet l’étude de la dynamique des organisations conçues comme des ensembles humains agrégés par une vocation commune et génératrice, par les missions qu’elles s’assignent, de modifications ou de régulations de leurs territoires d’activité. Concept de stratégie, pratiques collectives et actions individuelles, axiomatiques de l’intérêt et du don, pouvoir, autorité, pratiques managériales, innovations, rationalités et émotions sont autant de thèmes qui seront abordés à travers la présentation de diverses approches en sociologie des organisations sanitaires. Bibliographie : ALTER N. Donner et prendre. La coopération dans les organisations, La découverte, 2010. BERNOUX P. La sociologie des organisations, Seuil, 1985 CROZIER M. & FRIEDBERG E. L’acteur et le système, Seuil, 1977. Second semestre SOC21 Langue vivante (au choix : anglais ou espagnol) : SOC21A Anglais Responsable : Taoufik Djebali Ce cours est avant tout un cours de langue. L’assiduité ainsi que la participation orale des étudiants sont fortement recommandées. Nous étudierons quelques questions de société soulevées par des auteurs anglo-saxons (notamment américains et britanniques) tels que : Robert Park, Talcott Parsons, Wright Mills, Harrison White, Mark Granovetter, Herbert Spencer, Anthony Giddens, Richard Timuss. SOC21B Espagnol Responsable : Elise Monjarret Les cours de Master aborderont les sociétés espagnoles et latino-américaines contemporaines. On en explorera les profondes mutations, qui marquent souvent l’émergence de mouvements sociaux, dont les indignés espagnols de Mai 2011 et la constitution d’un front néo-bolivarien en Amérique Latine constituent certains des exemples les plus immédiats. Pour appréhender 14 au mieux la complexité, parfois les contradictions, de ces évolutions, on se fondera sur des supports variés, écrits comme oraux, journalistiques, littéraires et artistiques. S0C22 Techniques qualitatives Responsables : Stéphane Corbin, Sylvain Pasquier & Frédérick Lemarchand, (& Didier Le Gall, CEMU). Elaboration du projet de recherche. Ce cours aborde les principes d’élaboration d’un projet de recherche et vise à accompagner les étudiants dans la rédaction de leurs Projets de Recherche (PDR) qui sont la base de la rédaction du mémoire de M1. Il consistera à offrir aux étudiants des éléments d’approfondissement tant théorique que méthodologique, à partir de synthèses sur les grands paradigmes sociologiques et sur la discipline du travail de terrain en socio-anthropologie. Didier Le Gall assure la partie du cours qui concerne les étudiants inscrits au CEMU. Bibliographie : BECKER H. S. (2004), Ecrire les sciences sociales, Economica. CEFAÏ D. (2003), L’enquête de terrain, La Découverte. JUAN S. (1999), Méthodes de recherche en sciences sociohumaines, PUF. SOC23 Techniques quantitatives Responsable : Dominique Beynier Ce cours porte sur les diverses méthodes de traitement automatique des données qu’elles soient quantitatives ou qualitatives. Il permettra aux étudiants de se familiariser avec les logiciels libres permettant de réaliser ces traitements (Analyse factorielle des correspondances, Analyse lexicale automatique). Le cours présentera non seulement les méthodes mais aussi les limites et les effets de ces dernières. Bibliographie : CIBOIS, P. L'Analyse des données en sociologie, PUF, Paris, 1990. BENZECRI, J-P. Pratique de l'Analyse des Données: linguistique et lexicologie, DUNOD, Paris, 1981. BOURDIEU, P. Ce que parler veut dire, Paris, Fayard, 1982. LEBART L. ; SALEM, A. Statistiques textuelles, DUNOD, Paris, 1994. PECHEUX, M. L'analyse automatique du discours, Dunod, Paris, 1969. SAUSSURE F. de Cours de linguistique général, Payot, 1987. 15 OPTIONS (choisir obligatoirement un des deux cours) : SOC24A : Sociologie des formes symboliques Responsable : Frédérique Longuet-Marx Nous étudierons la permanence de formes symboliques, en l’occurrence les rituels au Caucase. Nous allons nous interroger sur les fondements socio-anthropologiques qui survivent éventuellement à des formes idéologiques précoloniales, coloniales sous le tsarisme, soviétiques, postsoviétiques, salafistes et nationalistes. Cette analyse se déroulera dans des cadres politiques et idéologiques extrêmement différents, du tsarisme au soviétisme, postsoviétisme et salafisme. Bibliographie : GODELIER M. Au fondement des sociétés humaines. Ce que nous apprend l’anthropologie, Albin Michel, 2007 ROY O. La nouvelle Asie centrale ou la fabrication des nations, Seuil, 1997 BENNIGSEN A. Le soufi et le commissaire, Seuil, 1986 MERLIN A., SERRANO S. (Ed.), Ordres et désordres au Caucase, éditions de l’Université de Bruxelles, 2010 VATCHAGAEV M. L’aigle et le loup, Buchet, Chastel, 2009 SOC24B : Identités sociales et professionnelles (Non ouvert au CEMU) Responsables : Charlotte Le Van et Pauline Seiller SOC 24B : Sociohistoire de la sexualité (Charlotte Le Van) 6 premières séances Loin d’être une donnée « naturelle » ou « biologique », la sexualité – la manière dont elle est perçue, pratiquée et vécue – ne peut se comprendre qu’en référence à un contexte sociohistorique et culturel donné, tant elle réfère à la conception que la société se fait de la famille, du mariage, de l’amour, des rapports sociaux de sexe, ou encore du rapport Etat/individu. En interrogeant les fondements de nos comportements, les permanences et les changements de l’Antiquité à nos jours, ce cours propose d’investiguer les nombreuses interrelations entre, d’une part, les représentations et les comportements en matière de sexualité, et de l’autre, les changements sociaux, économiques, politiques, religieux et culturels. Bibliographie ARIES P., BEJIN A. (sous la dir.), Sexualités occidentales, Communications n° 35, Le Seuil, coll. « Points », Paris, 1982. ARIES P., DUBY G., (sous la dir.), Histoire de la vie privée, Tome 1 à 4, Editions du Seuil, coll. « L’Univers Historique », Paris, 1985. 16 DUBY G. (sous la dir.), Amour et sexualité en Occident, Le Seuil, coll. « L'histoire », Paris, 1991. ELIAS N., La civilisation des mœurs, Calmann-Lévy, coll. « Agora », Paris, 1973. FLANDRIN J.-L., Le sexe et l’Occident. Évolution des attitudes et des comportements, Seuil, Paris, 1981. FOUCAULT A., Histoire de la sexualité,Tome 1 à 3,Bibliothèque des histoires, NRF, Editions Gallimard, Paris, 1976. SOC 24B : Identités professionnelles – 6 dernières séances (Pauline Seiller) (voir affichage) Dans un contexte de fragilisation du salariat, de dégradation des conditions d’emploi et de segmentation du marché du travail, qu’est-ce qui fonde les identités professionnelles : les identités de métier, le statut professionnel, la culture d’entreprise, la notion de service public, le sentiment d’appartenance à un groupe… ? Nous répondrons à ces questions à partir de travaux théoriques et en étudiant des enquêtes de terrain qui ont pour objet des groupes professionnels variés : les dockers, les facteurs, les enseignants, les ingénieurs, les ouvriers de l’automobile ou de la RATP, les caissières, etc. Bibliographie : CARTIER M., RETIERE J-N., SIBLOT Y. (dir.) (2010), Le salariat à statut. Genèses et cultures, Rennes, Presses Universitaires de Rennes. CAUSER J-Y., DURAND J-P. et GASPARINI W. (dir.) (2009), Les identités au travail. Analyses et controverses, Toulouse, Octares. DEMAZIERE D., GADEA C. (dir.) (2009), Sociologie des groupes professionnels. Acquis récents et nouveaux défis, Paris, La Découverte. DUBAR C. (1996), La socialisation. Construction des identités sociales et professionnelles, Paris, Armand Colin. PAUGAM S. (2000), Le salarié de la précarité, Paris, PUF. SAINSAULIEU R. (1988), L’identité au travail, Paris, Presses de Science Po. 17 CHAMP DE RECHERCHE DES SOCIOLOGUES : ENCADREMENT des M1 ou M2 Sociologie des religions et de la laïcité, sociologie des institutions religieuses et non religieuses (prison, hôpital), genre et religion. - santé. - CHANIAL Philippe : [email protected] sociologie morale et politique, don et solidarité, association et action collective, sociologie et anthropologie de la relation d’aide et de soin, sociologie et anthropologie économique. du lien social ; théorie sociologique. ; lien social, crise l’environnement. ociologie de socio-économique) environnement (risques, pollution, pratiques sociales, sensibilité écologique), consommation et modes de vie, relation aux objets matériels, rapports au temps, rythmes sociaux, vie quotidienne et sociologie de la culture (pratiques culturelles, cultures matérielles, minorités culturelles). - FONTAINE Jean-Yves : jeann/ organisation/ mouvement social, conflits et rapport au travail dans les organisations et les institutions publiques (notamment militaires et policières) : structures, pouvoir et lien social. - GOLSE Anne : a psychique. médecine, psychiatrie, santé, souffrance - GRANDAZZI Guillaume l’environnement, sociologie des risques et de la santé. o-anthropologie urbaine et de la vie quotidienne, sociologie de l’environnement, théorie sociologique (durkheimiens, normes, évolutionnisme, conflits…). - HAESLER Aldo : aldohaesler@ e, histoire de la pensée sociologique, modernité, changement social, sociologie relationnelle, sociologie de l’argent, sociologie des médias numériques. - LE GALL Didier : [email protected] sexualité et des émotions. (nouvelles technologie, risques collectifs, situations de crises, expertise). Anthropologie de la catastrophe. Sociologie rurale. Sociologies : du développement, du patrimoine, de l’histoire et de la mémoire, de la culture. 18 - LIEGARD Fabrice : [email protected] es d'anthropologie fondamentale, anthropologie psychanalytique, sociologie et ethnologie de l'Asie du sud-est, sociologie du Chili, sociologies de la désaffiliation, de la déviance, de la pauvreté. - LONGUET-MARX Frédérique : [email protected] minorités, territoires musulmans de l’ex-URSS, ethnologie. - LE VAN Charlotte santé. - MARCHE, Hélène : [email protected] Sociologie et anthropologie du corps et de la santé, sociologie et anthropologie des émotions, sociologie et anthropologie morale, expérience de la maladie, relations de soins, travail médical, inégalités sociales, pouvoir. - PASQUIER Sylvain : [email protected] sociale, sociologie urbaine et politique, associations, médiation, territoires. Recherche action. - SEILLER Pauline : [email protected] de l’emploi et des groupes professionnels, stratification sociale et inégalités, classes populaires, monde ouvrier, industrie, trajectoires scolaires et professionnelles. 19 MASTER 2 Conditions d’admission Le passage de M1 en M2 est soumis : à la condition de l'obtention d'une note égale ou supérieure à 14 au mémoire de M1 (sauf dérogation exceptionnelle) pour les étudiants ayant suivi le parcours de sociologie à l’UCBN ; avoir obtenu une maîtrise de sociologie ou une licence de sociologie avec 60 crédits ECTS en M1 dans un Master du domaine « Sciences humaines et sociales » ou une équivalence pour les autres cas ; à la condition de trouver un directeur de recherche parmi les enseignants de sociologie de l’UCBN acceptant le sujet. Cette acceptation est préalable à l’inscription administrative. Les dossiers des étudiants non titulaires d’une maîtrise ou d’un M1 de sociologie de l’UCBN seront déclarés admis en M2 à l’issue de la réunion de rentrée des intervenants aux séminaires du M2 de l’année en cours. Aucun étudiant ne peut s’inscrire en M2 sans directeur de recherche (DR) acceptant par courrier / courriel (à joindre au dossier d’inscription), de diriger le travail de l’étudiant. Le dossier d’inscription ainsi que les délais d’inscription sont affichés en ligne* ; il est à envoyer sous format papier au secrétariat du Master. Le DR de M1 n’est pas nécessairement le même que celui de M2. Tout enseignant titulaire du Master peut encadrer un mémoire de M2. Cependant, les non HDR le feront en co-encadrement. Par ailleurs, la soutenance du mémoire de M2 doit nécessairement être validée par deux enseignants HDR. Conformément aux règles de la Scolarité générale, le responsable du Master signe un tableau récapitulant les étudiants admis en M2 pour l’année en cours. Les étudiants non mentionnés sur ce tableau ne peuvent se présenter aux examens. Passerelle entre le Master CIREVS et le Master GREEN : Les étudiants ayant terminé leur M1 CIREVS peuvent – sous réserve de dérogation et d'acceptation du dossier – demander une inscription en M2 GREEN à condition que leur mémoire de M1 ait clairement porté sur les thématiques de l'environnement et qu'il ait suivi en auditeur libre au moins les cours du bloc 2 ("Enseignements appliqués"). Réciproquement, les étudiants de M1 GREEN peuvent demander une inscription en M2 CIREVS sous réserve que leurs notes aux cours théoriques soient de au moins 12/20 en moyenne et que leur projet de recherche soit accepté par un enseignant. 20 Tableau des UE et évaluations du Master 2 de sociologie, semestres 3 et 4 Sem. 3 Code Unité d’enseigneme nt Oblig. / Option libre Eléments constitutifs Capit alisa ble CM Séminaires d’enseignement et recherche selon programme affiché Selon programme affiché Oui 58 2 8 Oui 28 1 5 Oui 25 0,5 4 14 0,5 2 1 3 1 8 6 30 Séminaire théorique I Obligatoire Séminaire transversal recherche Obligatoire Méthodologie Obligatoire Méthodol. Projet. Travail écrit Epistémologie Obligatoire Cours théoriques. Oui SOC35A/B Langue Obligatoire Langue. Travail écrit / oral (SOC35A Anglais SOC35B Espagnol) Oui SOC36 Mémoire Obligatoire Note avancement travaux (DR) Oui SOC31 SOC 32 SOC 33 SOC 34 25 150 Total Sem 4 Code SOC41 Unité d’enseignement Séminaire théorique II SOC42A Mémoire SOC42B Soutenance Total TD Obligatoire Optionnelle libre Eléments constitutifs Obligatoire Suite des séminaires Obligatoire Mémoire écrit final juin – Soutenance orale au plus tard début septembre Capitali sable CM Oui 50 ECTS Coef. ECTS 2 8 Oui 3 18 Oui 1 4 6 30 50 TD Coef. N.B. Les étudiants de Master 2 souhaitant partir à l’étranger dans le cadre d’une convention internationale doivent savoir qu’ils devront obligatoirement passer les deux examens théoriques (à distance mais en temps limité et au même moment que les étudiants restés en France) et que c’est la note moyenne de ces épreuves sur table qui, outre le mémoire, servira de repère pour le classement des candidats aux allocations de recherche et autres bourses de thèse. 21 Contenu des séminaires du Master 2 pour 2016-2017 Séminaire théorique transversal (STT), Semestre 1. SOC 32 (CM) Participation de plusieurs enseignants-chercheurs, dates susceptibles de permuter Normes sociales et normativité La sociologie naissance avait donné beaucoup de place aux normes : de Montesquieu et de Rousseau à l’Ecole française de socio-anthropologie, de Tocqueville à Weber, qui était aussi juriste, le concept est central. Alors que presque toutes les sciences sociales l’utilisent, voire le considèrent comme l’un de leur fondement ; alors que le phénomène concret est au cœur des fonctionnements sociaux et fait continuellement débat dans un contexte d’intensification de la production sociale des normes, notamment juridiques ; même si le CNRS intitule l’une de ses sections sociologiques par le vocable ; le concept de norme semble quelque peu délaissé par la recherche en sciences sociales. Ce séminaire collectif tente de combler cette lacune et de faire le point sur ce concept fondamental. Mardis après-midi au premier semestre, 13h45-17h15, Salle : cf. affichage Thème 2016-17 « Normes sociales et normativité » 13 septembre S. JUAN, Normes et cohésion sociale dans l’Ecole française de socioanthropologie (EFSA) 1 20 septembre, S. JUAN, Normes et cohésion sociale dans l’EFSA 2 27 septembre, P. CHANIAL, Normes et normativité de Durkheim, Weber, Foucault 1 04 octobre, P. CHANIAL Normes et normativité de Durkheim, Weber, Foucault 2 11 octobre : S. CORBIN, Normes et morale en période de désinstitutionnalisation 18 octobre : F. LIEGARD, Normes et anthropologie psychanalytique 25 octobre : Vacances 1 novembre : férié (Toussaint) 08 novembre, M. DOBRE & A. HAESLER, Normes et métamorphoses des espaces publics 15 novembre, F. LEMARCHAND Normes et catastrophes 22 et 29 novembre : Rattrapages éventuels 22 Séminaire théorique SOC 31 / SOC 41, du vendredi (par ordre alphabétique) D. BEYNIER, Vulnérabilité sociale institutions et réseaux La sociologie des réseaux est à la fois un champ et une méthode. Après avoir introduit à la théorie des réseaux, le séminaire montrera son caractère fructueux en matière d’analyse des institutions de la santé et de l’action sociale. P. CHANIAL, Anthropologie du don et vulnérabilité La triple obligation de donner, de recevoir et de rendre, érigée en principe de base du fonctionnement de toute société par M. Mauss, ne cesse de se poser comme principe latent mais néanmoins incontournable dans l’analyse des évolutions sociologiques contemporaines. Le don, en tant qu’idéaltype d’une forme de logique d’échange, se différencie des deux formes les plus emblématiques de la modernité, l’échange par le marché (l’intérêt comme mobile de l’action rencontre un principe d’équivalence des échanges) et par l’État (où le mobile de l’action est le pouvoir dans un contexte de régulation des échanges par le principe d’égalité). L’objectif de ce séminaire est de placer le don à égalité de principe de ces deux dernières formes, en ne le reléguant pas à une variable d’ajustement qui se révèlerait dans les interstices de la vie sociale, là où l’explication par le marché et l’État s’épuiserait. S. CORBIN, Le politique et le social à l'épreuve de l'état de nature Les représentations de la nature, dans ce qu’elles peuvent avoir de singulier à une époque qui voit se multiplier les crises environnementales, témoignent en premier lieu d’un souci écologique. Mais au-delà de cette prise de conscience induite par la conjoncture et conditionnée par une angoisse qui paraît se développer, il semble que le surgissement et le développement d’une obsession pour la survie participe d’une crise plus fondamentalement humaine, qui se caractérise notamment par ce qu’il est désormais convenu d’appeler la crise du lien social. Dans cette perspective, on peut se demander si les bouleversements liés à l’environnement sont de nature à aggraver la crise sociale ; ou si au contraire les exigences de transition écologique sont à même de dévoiler un nouvel horizon, un nouvel impératif qui pourrait dessiner les contours de principes de justices susceptibles de favoriser l’avènement d’un monde commun. Le séminaire se propose donc d'aborder ces deux questions, dans deux parties différentes, en laissant quelque peu en suspens la façon dont elles sont susceptibles de se croiser et de se faire écho. M. DOBRÉ, Frugalité et civilisation L’histoire culturelle de la consommation montre comment, pour s’établir sous sa forme actuelle, elle a dû surmonter de très fortes oppositions et résistances. Cependant, le modèle économique de la croissance reposant sur une consommation de masse toujours plus grande semble d’autant plus difficile à changer qu’il triomphe à l’échelle mondiale. Les critiques de la consommation matérielle illimitée continuent pourtant à remettre en question ce modèle, principalement sous les bannières du développement durable, de l’écologisme et de l’altermondialisme. Sans qu’il soit possible de prendre toute la mesure de l’importance de ces mouvements de contestation du modèle de consommation «illimitiste», le séminaire retiendra quelques initiatives parmi les plus significatives. Quels sont les conseils dispensés et recherchés par ces consommateurs « alternatifs » ? La vie quotidienne serait-elle le théâtre d’une révolution culturelle ? Assisterait-t-on, à travers le succès de tels mouvements, à l’émergence d’une autre civilisation du confort matériel ? 23 G. GRANDAZZI, Pédagogie de la catastrophe : quelles leçons des accidents industriels ? La répétition des accidents industriels et technologiques interroge notre capacité à en tirer les leçons et semble remettre en cause la réflexivité de la modernité théorisée par Ulrich Beck. L'histoire de la destruction de l'environnement et les réactions aux catastrophes récentes montrent que nous ne sommes pas sortis de l'optimisme moderne et postmoderne qui interdit d'envisager une véritable pédagogie de la catastrophe. S. JUAN, Technocratie et classe dirigeante Les hauts fonctionnaires basculant vers le secteur privé sont de plus en plus nombreux en France. La porosité public – privé pose la question essentielle, tant pour les enjeux d’écologie que pour ceux de la santé, de la responsabilité quant aux dommages causés. Question d’autant plus cruciale et complexe que les effets se produisent sur le long terme. Après avoir rappelé les origines conceptuelles du concept de technocratie et donné les principaux points de repères théoriques, le séminaire montrera comment l’interpénétration des secteurs et l’emprise spatiale des appareils technocratiques consacrent la mondialisation. Il s’attachera à examiner la circulation des élites dirigeantes entre les différents secteurs et branches d’activités industrielles renforçant ainsi les alliances en consolidant les positions productivistes par la défense d’une même idéologie technocratique. Il illustrera également l’importance donnée aux think tanks et aux lobbies dont les enjeux concernent la programmation à long terme et la légitimation des projets de développement. D. LE GALL, Vulnérabilité de la filiation Aujourd’hui, familles recomposées, familles adoptives, familles d’accueil, familles recourant aux assistances médicalisées à la procréation (avec don de gamète ou d’embryon), mais aussi désormais familles homoparentales mettent en scène des parentés parallèles, qui ne manquent pas de soulever nombre de questions, car notre système de filiation occidental est, par tradition, peu enclin à donner droit de cité aux parentés additionnelles. Néanmoins, notre société devra tôt ou tard affronter les questions que pose la pluriparentalité : ainsi ces parentés parallèles peuvent-elles bénéficier d’une reconnaissance ? Autrement dit et très concrètement, un enfant peut-il avoir plusieurs pères et mères ? Si des avancées allant dans le sens de la reconnaissance de ces parentés plurielles sont perceptibles Outre-Atlantique, mais aussi en Angleterre et en Allemagne, la France est restée en retrait sur cette question. Pourtant, dès lors que l’on prend en compte l’intérêt de l’enfant, et même celui de l’adulte, il semble qu’il faille privilégier la logique additionnelle aux dépens de la logique substitutive. C’est ce que s’efforcera de montrer ce séminaire, sachant que si l’ouverture en 2013 du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe contribue indéniablement à redéfinir la famille et à donner un statut au parent social, elle ne remet pas véritablement en cause la norme de l’exclusivité de la filiation qui veut qu’un individu ne puisse être le fils ou la fille que d’un ou de deux parents, mais pas plus. H. MARCHE : Le façonnement socio-sanitaire des vulnérabilités et les enjeux moraux dans les trajectoires de maladie et de soins Dans un contexte de transformation des institutions médicales et de chronicisation des maladies, la question de la revendication et de la reconnaissance de la vulnérabilité des patients se pose avec acuité. Ce cours théorique propose une lecture analytique des usages de la notion de vulnérabilité dans les sciences sociales et dans les sciences de la santé, tout en interrogeant leurs apports et leurs limites dans l’appréhension de l’expérience de la maladie, du handicap ou de troubles mentaux. Les trajectoires de maladie et les relations auxquelles elles donnent lieu sont traversées d’enjeux moraux, qu’ils soient portés par les patients, par leurs proches ou par les 24 professionnels de santé. Ce séminaire propose une introduction aux travaux en sciences sociales portant sur les processus moraux et affectifs qui se déploient au sein du monde médical ou dans la vie ordinaire. En s’intéressant au travail émotionnel des malades, aux normes morales mobilisées par les soignants ou encore à la place des émotions dans les activités d’enquête et de recherche, il s’agira de développer une réflexion générale sur la dimension affective de la vie sociale. S. PASQUIER, Démocratie participative F. LEMARCHAND, L'institution des risques majeurs En matière de développement durable, une équation reste toujours sans réponse, celle qui lie développement et croissance, d’où le double échec d’un développement qui ne satisfait pas les besoins des habitants de la planète (deux milliards d’humains vivent dans la misère absolue, bientôt trois ou quatre) et qui compromet dangereusement l’avenir (l’empreinte écologique globale est de 20% supérieure à ce que la terre peut accepter). Face à ce concept oxymore, dont nous analyserons l’histoire et la fonction économique, un autre concept tente de s’institutionnaliser, dans le prolongement des travaux du Club de Rome qui visait, dès 1968, à cerner les limites de la croissance : la décroissance soutenable. Sur la base de cette proposition (rapport Meadows), nous passerons en revue la sociologie critique de la croissance comme institution et comme idéologie (Ellul, Illich, Gorz) dans une perspective transdisciplinaire (sociologie, économie, histoire). Ce sera l’occasion de relire l’histoire de ces concepts à la lumière des apports de la sociologie de la connaissance (P. Berger et T. Luckmann, K. Mannheim, C. Wright-Mills, C. Castoriadis). F. LONGUET-MARX, Les nationalités dans l'espace soviétique et post-soviétique Ce séminaire tenu conjointement par des sociologues et des spécialistes de la Russie se donne pour objet d'examiner en deux séances de trois heures distinctes, la politique de Staline vis-àvis des minorités nationales et les conséquences que cette dernière a eu sur la constitution de l'Union soviétique à partir du milieu des années trente. Dans un deuxième temps, après 1991, nous verrons comment cette politique a des conséquences qui se répercutent encore aujourd'hui à travers des conflits sanglants parfois. Nous nous poserons également la question de savoir comment la fin du système soviétique a ouvert la place à d'autres systèmes de valeurs nationaux, voire nationalistes dans un premier temps mais aujourd'hui plutôt religieux, d'un point de vue culturel tout au moins. P. SEILLER, Précarité professionnelle et risques au travail Les salariés sont soumis à tout un ensemble de risques qui reconfigurent leur rapport à l’emploi et au travail. Dans un contexte de désindustrialisation et un processus bien connu de « déstabilisation des stables » (Castel, 1995), il est nécessaire d’étudier la manière dont le risque de perte d’emploi ou le risque de dégradation du statut professionnel affecte les travailleurs. Que signifie ainsi travailler en temps de crise(s) ? Quels sont les effets de la dégradation des conditions d’emploi sur les salariés ? La fragilisation de l’emploi favorise-telle, de plus, la prise de risques dans le travail ? A partir d’exemples de recherches en sociologie du travail, nous étudierons les risques au travail (risques psychosociaux, conditions de travail, santé et sécurité au travail), dans un cadre d’incertitude. 25 Séminaire théorique SOC 31 du vendredi 2016-2017 : 9h15-12h30 et 14h-17h15 (sauf *) Début des cours : semaine du 12 septembre 2016 16 septembre, 9h30-12h45 : S. JUAN, Technocratie et classe dirigeante 1. 16 septembre 14h00-17h15: S. JUAN, Technocratie et classe dirigeante 2. 23 septembre 9h30-12h45: mat M. DOBRÉ Frugalité et civilisation 1 23 septembre 14h00-17h15: S. JUAN, Technocratie et classe dirigeante 3. 30 septembre 9h30-12h45: mat M. DOBRÉ Frugalité et civilisation 2 30 septembre 14h00-17h15: S. JUAN, Technocratie et classe dirigeante 4. 7 octobre, 9h30-12h45: mat M. DOBRÉ Frugalité et civilisation 3 7 octobre, 14h00-17h15: JUAN et S. LE ROULLEY, Technocratie et classe dirigeante 5. 14 octobre, 9h00-12h15: mat M. DOBRÉ Frugalité et civilisation 4 14 octobre, 13h30-16h45: L. BOCENO, Contrôle social et installations nucléaires. 21 octobre, 9h30-12h45: mat M. DOBRÉ Frugalité et civilisation 5rattrapages éventuels 28 octobre : vacances 4 novembre 9h00-12h30 : F. LEMARCHAND, L’institution des risques majeurs 4 novembre 14h-17h30: C. BERAUD, Religion, prison, vulnérabilités 11 novembre : ferié 18 novembre, 8h30-12h & 13h15-16h30: D. LE GALL, Vulnérabilité de la filiation 1+2 25 novembre, 8h30-12h & 13h15-16h30: D. LE GALL, Vulnérabilité de la filiation 3+4 2 décembre, 8h30-12h, D. LE GALL, Vulnérabilité de la filiation 5 (fin) 2 décembre, 14h-17h15 Sylvain PASQUIER : Globalisation: un nouveau régime d'altérité. 9 décembre : rattrapages éventuels 26 Vendredi du Semestre 2 2016-17 (séminaire SOC 41) 13/01/2017 Mat 9h00-12h30, + aprem. 14h-17h30: D. BEYNIER Vulnérabilité sociale, institutions et réseaux 1&2 20/01, Mat et aprem, : D. BEYNIER, Vulnérabilité sociale, institutions et réseaux 3&4 27/01 Mat, 9h00-12h30 : D. BEYNIER, Vulnérabilité sociale, institutions et réseaux 5 Aprem 14h-17h30: P. CHANIAL, Anthropologie du don et vulnérabilité 1 03 février, Mat & AM: P. CHANIAL, Anthropologie du don et vulnérabilité 2&3 10 février, Mat et AM : P. CHANIAL, Anthropologie du don et vulnérabilité 4&5 17 février Vacances 24/02, Mat, 9h00-12h30 : G. GRANDAZZI, Vulnérabilité et éthiques du care 24/02, aprem. 14h-17h30 : H. MARCHE, Le façonnement socio-sanitaire des vulnérabilité. 31/02, H. MARCHE, Les enjeux moraux dans les trajectoires de maladie et de soins. 03/03, H. MARCHE, Les enjeux moraux dans les trajectoires de maladie et de soins. 10/03, Mat et AM : Antonio BENEDITO, La perspective critique en sociologie 1&2 17/03, Mat et AM : Antonio BENEDITO, La perspective critique en sociologie 3&4 24/03, Mat et AM : Antonio BENEDITO, La perspective critique en sociologie 5&6 Autres séminaires SOC 33 (CIREVS + GREEN) Méthodologie, P. SEILLER (CEMU : P. SEILLER & D. LE GALL) Le lundi 14h00-16h00, en… (Cf. affichage) SOC 34 Epistémologie, A. HAESLER Séances : 8.9., 22.9., 6.10. et 20.10. de 15h30 à 20 heures. (Cf. affichage) SOC 35 Langue Anglais, Taoufik DJEBALI : Jeudi, 9h-12h (8 séances) au semestre 1, en… (Cf. affichage) Espagnol : Elise MONJARRET: Semestre 1 : Jeudi 9h-11h au semestre 1, en… (Cf. affichage) Séminaire des invités du mardi (semestre 2) CIREVS + GREEN : Salle … (Cf. affichage) 27 Obtention du diplôme de Master 2, spécialité Recherche (CIREVS). Modalités d’examen et de contrôle des connaissances (pour M2) La session de rattrapage se déroule à l’oral, en juin. Les copies de première session sont corrigées en aveugle par deux enseignants du M2. Une bibliographie est donnée à tous les étudiants au moment de l’inscription à titre de cadre général, et sert de critère principal pour apprécier les connaissances théoriques attendues (cf. infra). Chaque intervenant dans le séminaire fournit aux étudiants des indications bibliographiques pouvant servir à l’examen. La présence aux séminaires du vendredi (cours théoriques) et du mardi (oraux de janvier et conférences avec invités) est obligatoire. Cependant, la présence des étudiants ayant le statut officiel de salarié n’est pas obligatoire ; elle est néanmoins fortement encouragée. Le cas spécial des étudiants boursiers du M2 requiert la présence à tous les séminaires du vendredi et du mardi quel que soit leur statut. C’est pourquoi les séances du vendredi et du mardi feront donc l’objet d’un contrôle de présence. Les étudiants souhaitant arrêter à l’issue du premier semestre et valider les ECTS du semestre 1 auront une note de « mémoire » sur la base du Projet de Recherche. L’évaluation des séminaires est spécifique à chaque type d’enseignement : dossier « Projet de recherche » en méthodologie (SOC33) et dossier spécial en épistémologie (SOC34), examen oral en langue ((SOC35). Les séminaires théoriques (SOC31 - SOC41 et SOC32) sont évalués sur la base d’une épreuve sur table : dissertation de trois/quatre heures organisée à la première session (décembrejanvier), puis de quatre heures à la seconde session (avril). Le sujet est tiré au sort et les copies sont évaluées sur la base des enseignements « majeurs » du semestre. Les cours ne faisant l’objet que d’une séance et les interventions des invités extérieurs sont pris en compte tant dans les écrits de première session que dans les oraux de la seconde. Pour cette session 2 les épreuves sont orales avec un jury collectif pour les examens théoriques (SOC31 et 41, SOC32). Les étudiants du CEMU sont avertis qu’aucun oral à distance – sauf cas très exceptionnel et faisant l’objet d’une dérogation spéciale – n’est possible en session 2. Le jury de soutenance de M2 est composé au minimum de deux enseignants titulaires HDR ou Professeurs de sociologie de l’UCBN. Avant la soutenance du mémoire, le reste des UE est suspendu (le résultat est provisoirement noté "ajourné", même s’il est supérieur à la moyenne, jusqu'à soutenance du mémoire de Master 1 ou 2). Les étudiants souhaitant arrêter à l’issue du premier semestre et valider les ECTS du semestre auront une note de « mémoire » sur la base du projet de recherche. La mention générale donnée au diplôme de Master dépend des moyennes des deux années. Une mention particulière figure également sur le diplôme pour le mémoire de fin d’études. En deuxième session, une seule épreuve théorique est prévue pour les deux séminaires théoriques de chaque semestre. Les autres enseignements font l’objet également d’un oral ou dossier en session 2. L'obtention du diplôme de Master de sociologie - Recherche (CIREVS) en M2 est accordée sous condition de soutenance d'un mémoire (écrit+oral). 28 Bibliographie générale pour le Master 2 de sociologie CIREVS Beck U. La Société du risque. Vers une nouvelle modernité, 1986, Paris, Aubier, 2001. Callon M., Lascoumes P, Barthe Y. Agir dans un monde incertain, Seuil 2001. Castel R. L’insécurité sociale. Qu’est-ce qu’être protégé ? Seuil, 2003. Chanial P. La sociologie comme philosophie politique. Et réciproquement, La découverte, 2011 ; La délicate essence du socialisme. L'association, l'individu et la République, Le Bord de L'Eau, 2009 ; Justice, don et association. La délicate essence de la démocratie, La découverte, 2001. Chateauraynaud F., Torny D., Les sombres précurseurs : une sociologie pragmatique de l'alerte et du risque, Ed. de L’EHESS, 2000. Châtel V. & Soulet M-H (Eds.) Agir en situation de vulnérabilité, Les Presses de l’Université Laval, 2003. Clavandier G. La mort collective. Pour une sociologie des catastrophes, CNRS éditions, 2004. Douglas M, Comment pensent les institutions, La Découverte, 1999. Dobré M. L’écologie au quotidien, L’Harmattan, 2002. Dubet F. Le déclin de l’institution, Seuil, 2002. Duclos D. Les industries et les risques pour l’environnement, L’Harmattan, 1991. Giddens A. Les conséquences de la modernité, 1990, L’Harmattan, 1994. Godard O., Henry C., Lagadec P., Michel-Kerjan E. Traité des nouveaux risques, Gallimard, 2002. Gras A. Fragilité de la puissance. Se libérer de l’emprise technologique, Fayard, 2003. Habermas J. La technique et la science comme « idéologie », 1968, Gallimard, 1973 ; L’avenir de la nature humaine, 2001, Gallimard, 2002. Haesler A. Sociologie de l’argent et postmodernité, Droz, 1995. Illich I. La convivialité, tr. fr. Seuil, 1973 ; Némésis médicale, tr. fr. Seuil, 1975. Juan S. Critique de la déraison évolutionniste, L’Harmattan, 2006. La Transition écologique, Erès, Toulouse, 2011. Le Breton D. Conduites à risque, PUF, 2002. Le Gall D. & Bettahar Y. (dirs) La pluriparentalité, PUF, 2001. Lemarchand F. La vie contaminée, L’Harmattan, 2002. Peretti-Watel P. La société du risque, La Découverte, 2001. Taguieff P.A. Du progrès, EJL Librio, 2001. Tarot C. Le symbolique et le sacré. Théories de la religion, La Découverte, 2008. Ouvrages collectifs et revues à consulter par ailleurs La société vue du don. Manuel de sociologie anti-utilitariste appliquée, (dir. Chanial) La découverte, 2008. Actions et enjeux spatiaux en matière d’environnement, L’Harmattan 2007, (dir. S. Juan). Cahiers Internationaux de Sociologie, Vol. CXIV 2003, Faut-il une sociologie du risque ? Conditions et genres de vie. Chroniques d’une autre France, L’Harmattan, (co-direction de S. Juan et D. Le Gall), 2002. Dictionnaire des risques, Armand Colin, (co-direction de M. Dobré, Y. Dupont, A. Haesler, C. Herbert, S. Juan, D. Le Gall et F. Lemarchand – coord. générale Y. Dupont), 2003. Problèmes politiques et sociaux n° 941 (oct. 2007), Risques technologiques et débat démocratique VertigO (revue en ligne). Ouvrages à lire absolument par les non spécialistes Durand J.-P. & Weil R. Sociologie contemporaine, Vigot, 3e éd. 2006 Riutort P. Précis de sociologie, PUF, 2004 29 Liste indicative d’anciens sujets d’examen du Master 2 de sociologie (pour l’exemple) 1. Les notions de risque et de vulnérabilité rendent-elles inutiles les concepts d’institution, de symbolique, de classe sociale et de domination ? L’étudiant est prié de traiter, exemples à l’appui, des quatre concepts par rapport aux deux notions. 2. En quoi les concepts de risque anthropologique majeur et de désymbolisation sont-ils aujourd’hui utiles, en France et en Europe, pour comprendre la société ? 3. Les concepts, d’une part, d’ « institution », d’autre part, d’« action » et de « relations » s’opposentils ? Explorez les différentes articulations entre les trois ensembles conceptuels, aujourd’hui et dans une perspective historique. 4. Quels sont les fondements sociaux (du point de vue de l’explication et de la compréhension) des actuels désastres sanitaires ou environnementaux et des risques technoscientifiques les plus avérés ? 5. Dans quels domaines l’imputation des maux, dont souffre la société contemporaine, au complexe techno-scientifique est-elle recevable et peut-on imputer la totalité des « pathologies » socioculturelles contemporaines au complexe technoscientifique ? 6. En quoi les risques et la vulnérabilité sociale sont-ils en rapport avec le symbolique ? 7. L’environnement est-il encore naturel ? 8. Dans quelle mesure peut-on parler de risques « existentiels » (filiation, éducation, vie quotidienne) ? Donner des exemples de prévisibilité et d’imprévisibilité dans ces trois domaines. 9. Quels sont, aujourd’hui, les principales manifestations et les déterminants objectifs essentiels de la vulnérabilité sociale en France ? 10. Que pensez-vous de l’affirmation selon laquelle « les institutions sont à la fois les conditions de la protection et de l’oppression » ? 11. En quoi les comportements intimes, les faits corporels et l’environnement dit « naturel » sont-ils aussi des faits institutionnels ? 12. Existe-t-il aujourd’hui une crise des institutions et de l’institutionnalisation dans les sociétés économiquement développées ? Quelles en seraient les manifestations concrètes ? 13. Quels sont les facteurs sociaux et les tendances favorisant la vulnérabilité des personnes ? Préciser également ceux qui, au contraire, renforcent « l’assiette morale » et consolident l’être dans son existence sociale. 14. Quels dispositifs institutionnels favorisent la réduction des incertitudes et des vulnérabilités 15. La notion de risque est-elle en mesure de rendre compte de toutes les formes de destruction environnementale, de déstructuration sociale, de désymbolisation et de désinstitutionnalisation susceptibles de vulnérabiliser les êtres humains ? 30 DEBOUCHES PROFESSIONNELS Le débouché par excellence du Master Recherche est la poursuite en thèse de doctorat. Néanmoins, ce Master Recherche est conçu comme pouvant être une formation professionnelle par la recherche et donc un diplôme terminal pour ceux qui ne voudraient pas s’engager dans une recherche de longue durée. Le marché local a absorbé jusqu’à présent nombre des titulaires de l’ancien DEA dans des fonctions diverses de chercheur, de consultant en entreprise, de chargé d’études dans des administrations ou des organismes publics ou parapublics (chambre de commerce, ANPE, Conseil Régional), ou sur des postes plus opérationnels (dans le cadre des politiques publiques partenariales locales). Nombre d’institutions de formation régionales d’enseignement supérieur (écoles d’ingénieurs, écoles de commerce, CHU, juristes et économistes, etc.), sollicitées, comme nous, par l’actualité des problématiques du risque et de la vulnérabilité initient des formations à caractère opérationnel mais n’adoptent pas la perspective sociologique et interdisciplinaire sur la question du risque comme c’est le cas dans les thématiques de recherche de notre laboratoire. Informations complémentaires Le laboratoire d’accueil est le Centre d’Etude et de recherche sur les Risques et les Vulnérabilités (C.E.R.R.e.V.) lien internet : http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/cerrev 31 Centre d’Etude et de recherche sur les Risques et les Vulnérabilités (C.E.R.R.E.V.) – E.A. 3918 Directeur : BEYNIER L'objectif du CERReV est d'analyser dans une perspective pluridisciplinaire (anthropologie, psychologie, santé publique, sociologie) les risques et les vulnérabilités individuels et/ou collectifs dans les sociétés contemporaines qu'elles soient occidentales ou non. Les travaux du Centre d'Etude et de Recherche sur les Risques et les Vulnérabilités sont organisés selon trois axes de recherche : * Enjeux technoscientifiques et Environnementaux (ETE) * Politique, Institution et Symbolique (POLIS) * Santé : Enjeux Humains et Sociétaux (SEHS) Mana, revue de Sociologie et d’Anthropologie, paraît deux fois l’an. Dotée d’un comité de rédaction, elle a pour objectif de rendre compte des travaux se situant dans la perspective développée par le CERReV, mais aussi de contribuer à promouvoir, tant au niveau national qu’international, le débat scientifique en Sociologie et en Anthropologie et plus largement dans les sciences humaines. - N° 1, « Religion et politique », 1996. - N° 2, « Figures de l’intimité », 1996. - N° 3, « Approches sociologiques de l’intime », 1997. - N° 4, « Vulnérabilité technosciences », 1998. - N° 5, « Prisons : entre oubli et réformes », 1998. - N° 6, « Les sciences humaines en médecine. La médecine dans les sciences humaines ? » 1999. - N° 7, « France/Brésil. Politiques de la question sociale» 2000. - N° 8, « Drogues, nouveaux regards, nouveaux défis » 2001. - N° 9, « Errances » 2002. - N°10-11, « Critique de l’évolutionnisme », Marc Weber, Marcel Henaff, etc. 2002. - N°12-13, « Nicklas Luhman et la pensée systémique », 2003. - N°14-15, « Frontières et limites : avons-nous dépassé les bornes », l’Harmattan, 2007. - N°16, « Qu'est-ce qu'une communauté ? », L'Harmattan, 2009. - N°17-18, « Extension du domaine du management. Néomanagement et néolibéralisme », L'Harmattan, 2011. Pour commander un numéro : les numéros 1, 2, 3 et 6 sont épuisés Les numéros 4, 5, 7, 8 et 9 son en vente au CERREV Les numéros 10-11 et 12-13 sont en vente au Presses Universitaires de Caen (PUC) Le numéro 14-15 est en vente en librairie Visiter le site web du CERREV : http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/cerrev Secrétariat du laboratoire : Mme Laurence DAUVIN, MRSH Tél : 02.31.56.59.02 Courriel : [email protected] 32 UNICAEN | UFR HUMANITÉS & SCIENCES SOCIALES | GUIDE DES ETUDES 2016–2017 INFORMATIONS ET DEMARCHES ADMINISTRATIVES S C O L AR IT E L’accueil des étudiants de licence se situe au bureau SB 012, au rez-de-chaussée du bâtiment N (ex-Sciences B), au fond du couloir. L’accueil des étudiants de Master se fait au bureau SB 106, au premier étage du même bâtiment. La scolarité accueille les étudiants de Licence et de Master du lundi au vendredi. Les horaires seront indiqués sur le site de l’UFR HSS. Responsable administrative de l'UFR Noëlle GAMBEY 02 31 56 53 23 Accueil des étudiants licence Bâtiment N · Bureau SB 012 [email protected] Accueil des étudiants master Bâtiment N · 1er étage · Bureau SB 106 [email protected] L A S C OL AR I TE A V O T RE S E RV IC E • Pour effectuer votre inscription pédagogique, si vous êtes en L1 ou en Master (en L2 et L3, cette inscription se fait sur le web). L’inscription pédagogique est indispensable pour que vous soyez inscrits aux deux sessions d’examens. Pour les L1, elle est à faire pendant la journée de prérentrée, APRES avoir effectué votre inscription administrative. • Pour retirer vos relevés de notes, retirer vos attestations de réussite aux diplômes de licence et de master (à l’issue de la L3 et du M2), retirer vos diplômes. • Pour actualiser votre Léocarte. • Pour demander des informations relatives aux enseignements dispensés dans le département de sociologie et anthropologie. 33 UNICAEN | UFR HUMANITÉS & SCIENCES SOCIALES | GUIDE DES ETUDES 2016–2017 S ’I N F O R M E R D AN S L E D E PAR T E M E N T E T S U R L E WEB • Grâce aux affichages sur les panneaux vitrés situés auprès de la scolarité et sur les panneaux réservés à chaque année, de la L1 au M2, dans le couloir du département, au rez-de-chaussée et au premier étage. Consultez régulièrement les panneaux d’affichage ! • Grâce au site web du département : http://unicaen.fr/hss/. Le site est régulièrement actualisé. • Grâce à votre E.N.T. (Espace Numérique de Travail), accessible à l’adresse web : https://ent.unr-runn.fr. Votre etup@ss est nécessaire pour vous y connecter. Votre etup@ss (identifiant + mot de passe personnels) vous est fourni lors de votre inscription administrative, avec votre carte d’étudiant. Conservez bien ces codes qui vous seront utiles tout au long de votre formation ! Sur votre ENT, vous disposez d’un agenda électronique, vous pouvez consulter votre emploi du temps actualisé en temps réel et les actualités de la vie universitaire, vous avez accès au portail documentaire de la bibliothèque universitaire, à FOAD (plateforme de cours en ligne) et à beaucoup d’autres ressources. • Grâce aux informations envoyées par courrier électronique sur votre messagerie électronique « professionnelle », accessible avec votre etup@ss sur votre Espace Numérique Etudiant (https://ent.unr-runn.fr), rubrique « Messagerie ». Les enseignants et l’administration utilisent très fréquemment ce mode de communication. Vous devez donc consulter régulièrement votre messagerie électronique. • Auprès de la direction, des responsables pédagogiques et de l’ensemble des enseignants. D E M AR C H E S - S C O L AR I T E Retrouvez toutes les informations relatives aux démarches de scolarité (inscriptions, dispense d'assiduité, dispense d'UE…) sur le site de l'UFR HSS, rubrique Formations : http://www.unicaen.fr/hss/formations. 34 UNICAEN | UFR HUMANITÉS & SCIENCES SOCIALES | GUIDE DES ETUDES 2016–2017 LE DÉLIT DE PLAGIAT Plagier consiste à copier (ou copier-coller) le texte d’un auteur sans guillemet et sans renvoi aux sources (nom de l’auteur, titre de l’œuvre, pages précises correspondant à l’extrait). Autrement dit, le plagiaire se fait passer pour l’auteur d’un texte qui ne lui appartient pas, et s’attribue indûment les passages d’une œuvre. Le plagiat est donc un délit de contrefaçon sanctionné par la loi. Le code de la propriété intellectuelle indique que : Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite. Il en est de même pour la traduction, l’adaptation ou la transformation, l’arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque. (article L.122-4). A l’université, le plagiat est proscrit par le décret n° 92-657 du 13 juillet 1992 relatif à la procédure disciplinaire dans les établissements publics d’enseignement supérieur placés sous la tutelle du ministre chargé de l’enseignement supérieur. Les sanctions du conseil disciplinaire peuvent aller jusqu’à l’exclusion définitive de tout établissement d’enseignement supérieur. CONSIGNES • Tout extrait emprunté à un auteur doit être placé entre guillemets. • Les sources, qu’elles soient imprimées ou numériques, doivent être citées explicitement : nom de l’auteur, titre de l’œuvre, de l’article ou de la source numérique, pages, éditions, etc. • Une citation doit se borner à un bref extrait homogène. Il est exclu de citer des pages entières. • Sera également sanctionnée toute manœuvre visant, dans le seul but de dissimuler la fraude, à introduire quelques énoncés personnels dans un long passage entièrement plagié. 35 UNICAEN | UFR HUMANITÉS & SCIENCES SOCIALES | GUIDE DES ETUDES 2016–2017 REGLEMENT DES DISPENSES D’ASSIDUITE ET DE CONTROLE CONTINU DISPENSE D’ASSIDUITE 1.1. L’assistance aux travaux dirigés est obligatoire pour tous les étudiants inscrits. L’assiduité peut y être contrôlée. Elle fait l’objet d’un contrôle systématique pour les étudiants boursiers, au premier et au deuxième semestre. 1.2. Les étudiants qui ne pourraient pas assister aux travaux dirigés d'un ou de plusieurs éléments constitutifs ou UE auxquels ils sont inscrits, pendant la totalité ou la plus grande partie d’un semestre, peuvent demander une dispense d’assiduité. Cette demande doit être adressée au responsable de la formation à l’aide du formulaire approprié (disponible sur le site web). Celui-ci décide d’octroyer ou non cette dispense. En dehors des situations exceptionnelles, la dispense d’assiduité n’est accordée que si l’une des conditions suivantes est remplie : • avoir une activité salariée régie par un contrat de travail ou équivalent, pour une durée supérieure ou égale à 10 heures hebdomadaires ; • être inscrit en double diplôme ou en double cursus ; • être père ou mère de famille ; • pour des raisons médicales dûment justifiées ; • bénéficier d’un régime spécial reconnu par les services de l’Université (situation de handicap, sportif de haut niveau). La distance entre le domicile et l’Université n’est pas un motif valable. 1.3. La dispense d’assiduité est accordée pour un ou pour plusieurs éléments constitutifs (EC dans la suite) ou UE : chacun des EC ou UE concernés par la dispense est indiqué par écrit dans le document portant dispense d’assiduité, délivré par le responsable de la formation et annexé au contrat pédagogique de l’étudiant. Dans les EC et UE non concernés par la dispense, l’assistance de l’étudiant aux TD demeure obligatoire. 1.4. Si la dispense d’assiduité est accordée, les étudiants pourront s'inscrire au Centre d’Enseignement Multimedia Universitaire (CEMU) et y suivre la préparation que celui-ci assure. Attention : toutes les formations, tous les parcours et toutes les options de l’UFR ne sont pas proposés en enseignement à distance. D IS P E N S E D E C O N T R O L E C O N T I N U 2.1. En fonction de la situation de l’étudiant, si ce dernier le demande, la dispense d’assiduité peut être assortie d’une dispense de contrôle continu, pour tous les éléments constitutifs ou UE concernés par la 36 UNICAEN | UFR HUMANITÉS & SCIENCES SOCIALES | GUIDE DES ETUDES 2016–2017 dispense d’assiduité ou pour une partie d’entre eux seulement. Cette dispense de contrôle continu n’est ni de droit ni systématique. 2.2. Aucune dispense d’assiduité n’est ordinairement possible en TP. 2.3. Des dispositifs aménagés de contrôle continu peuvent être proposés par l’enseignant aux étudiants dans certains éléments constitutifs ou UE concernés par la dispense d’assiduité, y compris dans ceux/celles où il existe un contrôle terminal. A défaut, le contrôle terminal prévu et annoncé dans le guide des études représente 100% de la note de l’élément ou de l’UE pour l’étudiant bénéficiaire de la dispense. 2.4. Dans les éléments constitutifs ou UE évalués à 100% en contrôle continu, des modalités d’évaluation spécifiques sont prévues pour les étudiants dispensés d’assiduité, soit en contrôle continu soit en contrôle terminal. 2.5. Lorsque la dispense d’assiduité ne concerne qu’une partie du semestre ou intervient en cours de semestre, la dispense de contrôle continu éventuellement associée n’est que partielle. Toutes les notes de contrôle continu déjà acquises par l’étudiant avant l’obtention de la dispense en cours de semestre sont conservées et prises en compte dans le calcul de la note de l’UE concernée, en respectant la part proportionnelle respective du contrôle continu et du contrôle terminal telle qu’elle est prévue (voir guides des études). L’obtention en cours de semestre d’une dispense de contrôle continu dans une UE n’annule donc pas les notes de contrôle continu déjà obtenues. 37 UNICAEN | UFR HUMANITÉS & SCIENCES SOCIALES | GUIDE DES ETUDES 2016–2017 CALENDRIER DE L’ANNEE UNIVERSITAIRE 2016-2017 38 UNICAEN | UFR HUMANITÉS & SCIENCES SOCIALES | GUIDE DES ETUDES 2016–2017 LES BIBLIOTHEQUES LA BIBLIOTHEQUE UNIVERSITAIRE (B.U.) La bibliothèque centrale (lettres et droit) est située dans le bâtiment F (bâtiment du droit), entrée côté rue du Magasin à Poudre (coordonnées : 02 31 56 58 70, http://www.unicaen.fr/scd/. Pendant l'année scolaire et en dehors des vacances universitaires, la bibliothèque centrale est ouverte tous les jours, sauf le samedi après-midi et le dimanche, de 9h (10h le lundi) à 18h. Permanence (sans communication d'ouvrages et sans prêt) de 18h à 19h. Fermeture des fonds spécialisés de 12h à 14h. Fermeture annuelle fin juillet et les deux premières semaines d’août. Début juillet et fin août : ouverture de 10h à 17h. La bibliothèque universitaire est ouverte à tous les étudiants inscrits à l'Université. Une carte annuelle de lecteur est délivrée. Ses fonds très riches concernent toutes les disciplines enseignées en lettres, en sciences humaines, en droit, etc. Un grand nombre d’ouvrages, en particulier les grands manuels, sont en accès libres dans les salles de lecture à l’étage principal. Les fonds spéciaux le sont également à l’étage supérieur : fonds normand, fonds religieux, fonds des beaux-arts. Possibilité de prêt entre bibliothèques. LA BIBLIOTHEQUE DES SCIENCES DE L'HOMME Située dans le bâtiment G (tél. : 02 31 56 58 48, responsable : Joëlle Riboulet 02.31.56.64.91). Ouverture du lundi au jeudi de 9h à 18h, et le vendredi de 9h à 17h. Règles de prêt La bibliothèque des sciences de l’homme est ouverte à tous. Elle fait partie du réseau des bibliothèques de l’université de Caen (Service commun de la documentation / SCD) et une seule inscription suffit pour accéder à l’ensemble de ces bibliothèques. Les modalités de prêt des documents sont les mêmes dans toutes les bibliothèques du réseau (voir sur le site de la bibliothèque), sauf exceptions : Les livres au programme des concours (CAPES et AGREGATION) sont prêtés pour 7 jours seulement. Les revues peuvent être empruntées 2 semaines. 39 UNICAEN | UFR HUMANITÉS & SCIENCES SOCIALES | GUIDE DES ETUDES 2016–2017 LE CLES QU'EST-CE QUE LE CLES ? Le CLES (Certificat de compétences en Langues de l’Enseignement Supérieur) est une certification accréditée par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche et adossée au Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL). Il permet d'évaluer les compétences opérationnelles de communication des étudiants dans plusieurs langues étrangères. Le CLES est un dispositif de certification complet car il évalue de façon directe 4 compétences : la compréhension de l'oral, la compréhension de l'écrit, la production écrite, la production et l'interaction orale. Pour obtenir le CLES le candidat doit valider les 4 compétences. Les compétences validées ne sont pas capitalisables (il faut donc les valider toutes les 4 en même temps pour obtenir le CLES). Il existe deux niveaux du CLES préparés à l’Université de Caen Normandie : • CLES niveau 1 : pour faire face à toutes les situations de la vie courante • CLES niveau 2 : pour interagir et négocier dans la majorité des domaines IMPORTANT A NOTER dans l’optique des concours de l’enseignement (Professorat des écoles, CAPES, Agrégation) : À partir de la session 2012, tous les candidats aux concours de l’enseignement doivent valider un niveau B2 (CLES 2) en langues, sauf s’ils peuvent justifier de « l'obtention de crédits ECTS en langue vivante étrangère validés par un établissement d'enseignement supérieur » au cours de leur cursus universitaire. SE PRESENTER AU CLES L'Université de Caen Normandie propose des sessions CLES niveau 1 et CLES niveau 2 pour l’anglais, l’espagnol, l’allemand, l’italien et le portugais. Un nombre minimum de candidats est exigé pour l’ouverture d’une session. Tout étudiant, quel que soit son niveau d’études, peut se présenter au CLES niveau 1 ou au CLES niveau 2. Pour les étudiants souhaitant passer le CLES, l’inscription n’est pas automatique. C’est une démarche volontaire, qui se fera dans les premières semaines de l’année universitaire auprès de la gestionnaire du pôle mutualisé de l’UFR HSS (bureau SB 014). 40 UNICAEN | UFR HUMANITÉS & SCIENCES SOCIALES | GUIDE DES ETUDES 2016–2017 SE PREPARER AU CLES En théorie un étudiant peut se présenter au CLES sans préparation spécifique. En pratique, un travail régulier sur les compétences en cours de langue et/ou en autoformation reste l'approche à privilégier pour se présenter au CLES. Le département Formations en Langues LANSAD du Carré International (nouveau bâtiment MLI), propose aux candidats CLES : • un accès gratuit au centre de ressources (salle Li 242, Bâtiment MLI). • des ateliers d'entraînement à l'oral avec des locuteurs natifs en anglais et espagnol. Pour ces ateliers, inscription obligatoire directement au centre de ressources en salle Li 242 ou au 02 31 56 53 65. • des parcours d'autoformation sur la plate-forme d’enseignement à distance FOAD. Ressources également à votre disposition : • Site national CLES (exemples de sujets avec corrigés) : http://www.certification-cles.fr/ • Évaluez votre niveau avec Testlang : (pour l’anglais) : http://foad2.unicaen.fr/moodle/enrol/index.php?id=13972 41 UNICAEN | UFR HUMANITÉS & SCIENCES SOCIALES | GUIDE DES ETUDES 2016–2017 LE C2I QU’EST-CE QUE LE C2I ? Le C2i est une certification nationale délivrée par les universités pour valider des compétences en informatiques. Le C2i a pour but de développer, de renforcer et de valider la maîtrise des technologies de l’information et de la communication. Il existe deux niveaux de certification. Le C2i niveau 1 a pour objectif de valider des compétences dans l’usage courant des outils bureautiques et des réseaux (principalement internet). Ce premier niveau devrait être acquis au plus tard au niveau de la Licence quelle que soit la filière suivie par l’étudiant. Les capacités visées sont la maîtrise de son environnement de travail sur un ordinateur et dans les réseaux, la pratique de la recherche d’information, la connaissance des outils de travail collaboratif en réseau ainsi que l’utilisation avancée des traitements de textes, des tableurs, des outils de présentations médiatisées par ordinateurs et de la messagerie électronique. Le référentiel national du C2i niveau 1 comprend ainsi 20 compétences réparties dans 5 domaines : • Domaine D1 : Travailler dans un environnement numérique évolutif • Domaine D2 : Être responsable à l’ère du numérique • Domaine D3 : Produire, traiter, exploiter et diffuser des documents numériques • Domaine D4 : Organiser la recherche d’informations à l’ère du numérique • Domaine D5 : Travailler en réseau, communiquer et collaborer Pour vous faire une idée des connaissances et compétences attendues dans le cadre du C2I Niveau 1 et de votre niveau relativement à ces compétences, un test de positionnement est disponible gratuitement en ligne sur la plateforme de cours à distance FOAD. Renseignements sur http://vfoad.unicaen.fr/moodle/course/category.php?id=7 Idéalement, les réponses aux questions posées doivent être données en moins de 45 minutes. PREPARER LE C2I Le C2i niveau 1 est préparé en utilisant une plate-forme de formation à distance ouverte aux étudiants inscrits à la formation C2i. Cette plate-forme permet aux étudiants de réaliser des tests de positionnement, de consulter des supports de cours multimédia, de réaliser des exercices en ligne et de communiquer avec des tuteurs et d’autres étudiants via un 42 UNICAEN | UFR HUMANITÉS & SCIENCES SOCIALES | GUIDE DES ETUDES 2016–2017 forum et des séances de conversation synchrone. La formation est complétée par des heures d’enseignement en présentiel sous forme de cours et de séances de tutorat. Le C2i est décerné à l’issue de plusieurs évaluations couvrant tous les domaines du référentiel C2i : • Une épreuve théorique sous forme de QCM en salle informatique (45 questions pour 45 minutes). • Quatre activités pratiques passées en salle informatique ou en ligne validant les domaines de compétence. • Par ailleurs, l’obtention de l’UE 1100H3 (Formation à la recherche documentaire) en L1 donne une équivalence avec le domaine D4 du C2i : les étudiants ayant obtenu cette UE valident donc automatiquement le domaine D4. Les différentes parties de l’évaluation du C2i sont non compensables mais capitalisables. Un étudiant peut par exemple s’inscrire au C2i Niveau 1 dès sa L1, passer une partie des évaluations et s’y inscrire à nouveau en L2 puis en L3 pour finir de passer ses évaluations, afin d’obtenir l’ensemble du C2i au terme de ses trois années de licence. INSCRIPTION ET INFORMATIONS L’inscription au C2i niveau 1 est ouverte de droit à tout étudiant de l’Université de Caen Normandie. L’inscription n’est pas automatique, c’est une démarche volontaire. Elle se fait gratuitement, à l’aide de votre etup@ss, en utilisant le formulaire en ligne à l’adresse : https://gest.unicaen.fr/iareins/inscription/ Secrétariat du C2i Niveau 1 : Campus 3, Boulevard Yitzhak Rabin, 14123 Ifs - 02 31 52 56 01 Pour toute question ou demande de renseignement, vous pouvez adresser un courrier électronique à : [email protected] 43 UNICAEN | UFR HUMANITÉS & SCIENCES SOCIALES | GUIDE DES ETUDES 2016–2017 INFORMATIONS UTILES BOURSES D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR La demande de bourses d'enseignement supérieur (première demande comme renouvellement) s'opère chaque année par connexion internet (http://dse.ac-caen.fr) entre le 15 janvier et le 30 avril, délai de rigueur. Les bourses sont accordées aux étudiants de nationalité française ainsi qu’à des étudiants étrangers sous certaines conditions (se renseigner). Une bourse est incompatible avec un emploi salarié à temps plein (mais cumulable avec un emploi à temps partiel sous certaines conditions). L'assiduité des étudiants boursiers fait l'objet de vérifications régulières. Les étudiants boursiers seront invités par voie d’affichage, au cours de l’année, à retirer un imprimé-type « contrôle d’assiduité » auprès de la gestionnaire du pôle mutualisé de l'’UFR (bureau SB 014) et à le rendre dûment complété et signé par les enseignants responsables. Tous les étudiants boursiers du CROUS sont concernés, quel que soit leur statut, y compris les étudiants du CEMU. En cas d’absentéisme répété, les sanctions peuvent aller jusqu’à la suspension de la bourse par le CROUS et à la demande de remboursement des sommes déjà perçues. Se renseigner auprès du CROUS, service du Dossier Social Étudiant, 23 avenue de Bruxelles, BP 5153, 14070 Caen Cedex 5, tél. 02 31 56 63 00. Renseignements actualisés sur le site internet du CROUS. ÉTUDIER A L'ETRANGER Le programme d’échange européen Socrates/Erasmus+ permet aux étudiants de passer six mois ou un an en L3, master 1 ou master 2 dans une université étrangère (Athènes, Cardiff, Glasgow, Southampton, Paderborn, Würzburg, Bari, Milan, Naples, Sienne, Turin, Madrid, Salamanque, Prague, Bergen, Oslo, Sofia, Ljubljana, etc.) en bénéficiant d’une bourse. S'adresser à l'enseignant(e) référent(e) Erasmus+ du département. 44 UNICAEN | UFR HUMANITÉS & SCIENCES SOCIALES | GUIDE DES ETUDES 2016–2017 ORIENTATION ET INSERTION PROFESSIONNELLE DES SERVICES A VOTRE DISPOSITION, POUR VOUS AIDER DANS VOTRE ORIENTATION ET VOTRE INSERTION PROFESSIONNELLE DES SPECIALISTES DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR AU SERVICE DES ETUDIANTS Pour toutes vos questions en lien avec vos études, votre projet professionnel% WEB webetu.unicaen.fr/orientation-insertion/ TEL 02 31 56 55 12 MEL [email protected] LIEU campus 1 bât. D • 3e étage porte DR364 tout au bout du couloirA Pour s’informer sur le devenir des étudiants de l’université de Caen : poursuites d’études, métiers, salaires% WEB https://www.unicaen.fr/observatoire_unicaen/home/ TEL 02 31 56 58 04 MEL [email protected] LIEU campus 1 bât. D • 3e étage porte DR358 et DR359 45