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Le réchauffement climatique est-il réellement causé
principalement par les activités humaines?
(Source : Observabilis)
Beaucoup d’entre-nous ont été surpris d’apprendre que le prix Nobel de la Paix a été décerné
cette année indistinctement à Albert Arnold Gore, Jr. plus connu sous le nom de Al Gore ainsi
qu’au GIEC (groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat ou
Intergouvernemental Panel on Climate Change, IPCC en anglais).
On peut immédiatement se demander en quoi le travail médiatique de Al Gore à propos du
réchauffement climatique, ou les rapports du GIEC on servi en quoi que ce soit à améliorer la
paix dans le monde.
Al Gore est un homme politique du parti démocrate et homme d’affaires américain, opposant
du républicain George Bush, et qui est l’acteur et l’orateur du documentaire “Une Vérité Qui
Dérange”, plutôt bien réussi, réalisé par David Guggenheim. Un film sur les causes du
réchauffement climatique, et leurs conséquences pour l’humanité, diffusé à l’échelle
planétaire.
Le GIEC est une organisation créée en 1988 à la demande du G7, financée par l’ONU, censée
regrouper 2000 à 2500 des meilleurs scientifiques mondiaux dans le but de produire des
consensus sur les causes et les conséquences du réchauffement climatique.
Selon ce que nous présentent Al Gore et le GIEC, la cause principale du réchauffement
climatique est d’origine humaine, liée à l’hyper-industrialisation du monde, et notamment par la
production massive de CO2, un gaz à effet de serre, qui augmente ainsi inéluctablement la
température dans l’atmosphère terrestre.
Le GIEC arrive exactement au même résultat synthétique, à partir de divers consensus
scientifiques qu’il publie dans ses rapports depuis 1990.
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Seulement il y a un autre véritable problème.
Le GIEC est de plus en plus critiqué par nombre de scientifiques, les langues se délient, et Al
Gore ne fait pas l’unanimité. En réalité, c’est la théorie toute entière du réchauffement
climatique trouvant son origine dans l’augmentation du CO2 produit par l’activité humaine qui
est contestée par les spécialistes indépendants.
Quand on observe la composition des membres du GIEC, on s’étonne d’abord de constater
qu’il n’y a pas que des scientifiques, et sûrement pas les 2500 meilleurs mondiaux, puis que
les scientifiques indépendants et objectifs (appelés encore “hérétiques”) n’y figurent pas,
certains même ont fini par démissionner lorsqu’ils étaient préalablement intégrés au GIEC.
C’est ainsi que l’une des figures emblématiques du GIEC, Christopher Landsea, claquait la
porte du groupement en janvier 2005 ou que Roger A. Pielke écrivait un peu plus tard “Nier que
les facteurs politiques étaient plus que présents dans les négociations est un manque
d’attention.”
Le film d’Al Gore qui a fait le tour du monde et qui a remporté un vif succès dans l’opinion
publique repose sur une information hautement contestée désormais par les climatologues et
les scientifiques spécialistes du climat. Il s’agit de la corrélation entre le taux de CO2 dans
l’atmosphère et les températures terrestres.
Selon Al Gore, les analyses et les études réalisées à l’époque à partir de l’étude des carottes
de glace démontraient que lorsque l’air contenait beaucoup de CO2, la température était
élevée, et lorsque l’air contenait moins de CO2, la température était plus basse.
Toute la théorie du réchauffement climatique telle qu’elle est connue aujourd’hui, plébiscitée
par les associations écologiques et les gouvernements politiques de presque tous les pays
dans le monde repose sur cet élément: il existerait un lien déterminant entre la production de
CO2 et la hausse des températures.
Hélas, les meilleurs scientifiques du climat, qui ne sont pas membres du GIEC et qui hésitent
toujours à s’exposer ou à s’exprimer en public ont désormais démontré le contraire si l’on en
croit leurs propres analyses, beaucoup plus complexes, et beaucoup moins médiatisées que
dans le film “Une Vérité Qui Dérange”.
Selon ces climatologues, les données connues en matière de climat (déterminées notamment
par l’analyse des carottes de forages des glaces) démontrent que la Terre a régulièrement
connu des périodes glacières et des périodes très chaudes, depuis au moins 10000 ans, et
probablement depuis toujours.
Pour être concret, il a déjà régulièrement fait plus chaud qu’actuellement dans les pôles, ou
déjà régulièrement fait plus froid dans la zone occidentale par exemple, ceci bien avant l’ère
industrielle, et sans que ça n’ait eu d’incidence sur le développement de l’humanité.
Ces mêmes scientifiques ont également “corrigé” les données présentées par Al Gore en les
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contredisant totalement, notamment en expliquant qu’à aucun moment il était possible de
juxtaposer les courbes de la hausse du CO2 dans l’atmosphère avec la hausse de la
température terrestre, mais que celles-ci devaient être au moins espacées de 800 ans dans
l’échelle du temps, et mieux encore, la hausse de température précédait la hausse du CO2
dans l’air!
Ces résultats sont obtenus par les dernières connaissances en matière d’analyse chimique et
isotopique de la glace, confirmées par le Professeur Ian Clark, paléoclimatologue de l’Arctique
de premier rang.
Je me souviens d’un jour de 2006 où j’avais entendu, sur une radio française, que le
Professeur Claude Allègre (également ancien ministre du gouvernement Jospin) dont je
connaissais le formidable cursus scientifique, émettait ouvertement des doutes sur les origines
humaines du réchauffement climatique. C’était alors à ma connaissance le premier homme
public qui osait aller à l’encontre de l’ordre établi.
Je dois dire que c’est ce qui m’a mis en éveil sur le sujet, je me demandais comment un
homme de son rang pouvait contester une théorie qui apparaissait comme indiscutable s’il
n’avait pas lui même ses propres informations ou ses propres certitudes. Par la suite, j’ai voulu
savoir si d’autres scientifiques tels que lui doutaient également de la théorie d’Al Gore et du
GIEC.
En approfondissant, je n’ai pas été déçu. J’ai constaté qu’ils étaient nombreux, ces
hérétiques, et qu’il existait une autre théorie expliquant le réchauffement climatique.
Elle était défendue par des scientifiques inconnus du grand public, qui n’étaient pas relayés
dans les médias, mais qui étaient des cadors dans leurs domaines scientifiques respectifs, que
ce soit aux USA, en Europe, en Asie ou même en Israël.
Cette théorie, qui reposait sur des démonstrations complexes qui semblent incontestables tant
elles recoupent d’informations de sources variées et d’études approfondies de divers
domaines de la science moderne, explique qu’il existe une extraordinaire corrélation entre
l’activité du soleil et la température terrestre. Ces démonstrations ont été faites par l’équipe du
Professeur Eigil Friis-Christensen du Centre Spatial National Danois en examinant 400 ans
d’enregistrements astronomiques.
Dans des termes plus simples, plus l’activité solaire est intense à certains moments, plus il fera
chaud sur Terre, et moins le soleil est actif, moins il fera chaud sur Terre. Et ceci, depuis
toujours, c’est à dire depuis aussi loin que la Terre et le soleil existent conjointement.
C’est le physicien solaire Piers Corbyn qui a été le premier dès la fin du XXème siècle a avoir
entamé des recherches dans ce sens. C’était le premier scientifique à vouloir utiliser l’étude de
l’activité solaire pour prévoir le climat sur Terre.
Le soleil est un magma en activité permanente, il faut imaginer qu’à sa surface il se produit des
explosions solaires à tout moment (appelées “tâches solaires” et qui sont d’immenses
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explosions magnétiques), de plus ou moins forte intensité, de manière à priori aléatoire et pour
des durées plus ou moins longues. Les rayonnements sont dirigés vers l’extérieur du soleil,
bon nombre se dirigent vers la Terre, et sur leur parcours, des vents solaires aléatoires
perturbent leur trajectoire, pouvant les conduire plus ou moins intensivement ou rapidement
vers la Terre. Arrivés dans l’atmosphère, ils sont ensuite plus ou moins filtrés par les nuages.
Ce sont les océans impactés par les rayonnements solaires, couvrant plus de 70% de la
surface du globe, qui réagissent avec plus ou moins de latence et d’inertie à ces rayonnements
solaires. Les océans sont donc directement réchauffés ou refroidis en fonction des activités
solaires.
Certains océanographes, comme le Professeur Carl Wunsch du MIT, affirment que les océans
peuvent avoir une mémoire de 10000 ans avant de restituer la hausse ou la baisse de la
température dans l’atmosphère, conditionnant ainsi le climat sur Terre.
Par ailleurs, plus les océans sont chauds, plus ils émettent du CO2, et inversement plus ils sont
refroidis, plus ils ont tendance à absorber du CO2.
Il a en outre été démontré que pendant le XXème siècle, l’activité du soleil a doublé en terme
d’évènements solaires.
Saviez-vous que depuis des siècles, des astronomes à travers le monde avaient observé que
plus il y avait de tâches solaires à la surface du soleil, plus il faisait chaud sur Terre, et
inversement?
En 1893, l’astronome britannique Edward Maunder observa que durant le petit âge glaciaire, il
y avait à peine quelques tâches solaires visibles, pendant une période d’inactivité solaire
appelée “Minimum de Maunder”.
Et si c’était le soleil, et non le CO2, qui serait à l’origine du réchauffement climatique que nous
connaissons et qui nous est présenté comme catastrophique?
Si c’est le cas, il faudrait d’urgence réorienter toutes les politiques, partout dans le monde, car
les conséquences sociales et économiques sont très différentes dans un cas comme dans
l’autre.
Pour être pragmatique, je dirais que si la théorie du réchauffement climatique par le CO2 causé
par les activités de l’homme reste privilégiée, les peuples du sud, en Afrique principalement,
seront sacrifiés, car leur développement ne pourra jamais se faire (ils n’auront jamais accès à
l’industrialisation, et même plus simplement à l’électricité massive), et les peuples du nord,
occidentaux principalement, paieront le prix fort de la modernisation de leur production
énergétique “écologique” lié au “nouveau business climatique”.
Reste à savoir ce que nous ferons des centaines de millions d’humains du sud, probablement
quelques milliards, qui auront tendance à vouloir se déployer vers le nord.
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