CPH 405 2 RZ 2011
Les combustions d’hydrocarbures (ou autres combustibles) dégagent de l’eau sous forme de
vapeur. Cette vapeur d’eau contient une grande quantité d’énergie. Ce paramètre est par
conséquent pris en compte de manière spécifique pour l’évaluation du pouvoir calorifique ou
chaleur de combustion, et on définit :
le pouvoir calorifique supérieur (PCS) : quantité d’énergie dégagée par la combustion
complète d’un kilogramme de combustible, la vapeur d’eau étant condensée et la chaleur
récupérée
le pouvoir calorifique inférieur (PCI) : quantité d’énergie dégagée par la combustion
complète d’un kilogramme de combustible, la vapeur d’eau étant supposé non condensée
et la chaleur non récupérer.
La différence entre le PCI et PCS est la chaleur latente de vaporisation de l’eau multipliée par la
quantité de vapeur produite.
Pour mesurer le pouvoir calorifique d’une substance, il faut déterminer la chaleur dégagée par
cette substance lors d’une réaction de combustion complète, rapide et unique.
Complète – pour éviter les corrections difficiles à calculer si une partie ne s’est pas
consumée
Rapide – pour éviter les déperditions de chaleur inévitables même si le système est isolé
et
Unique – pour que des réactions secondaires ne viennent pas perturber la mesure.
La mesure de l’énergie de combustion revêt à la fois une importance fondamentale et une
importance pratique considérables :
D’un point de vue fondamental, l’énergie de combustion donne accès, avec un haut degré de
précision, à la variation d’énergie ou d’enthalpie, une composante de la variation de l’énergie
libre d’un système, paramètre qui détermine l’équilibre.
o Par l’intermédiaire de la loi de Hess, les enthalpies de combustion peuvent être
combinées pour obtenir la variation d’enthalpie d’une réaction quelconque.
D’un point de vue pratique, la chaleur de combustion permet de déterminer le contenu en
énergie de combustibles, de produits alimentaires, de sous-produits industriels utilisés pour
générer de l’énergie (résidus forestiers, …), etc.