• Le nerf pneumogastrique est un nerf modérateur. • Le nerf sympathique est un nerf stimulateur. Il existe alors deux centres de contrôle de l’activité cardiaque : le centre cardio-modérateur (le centre bulbaire cardiaque) et le centre cardio-accélérateur (le centre médullaire). Le cœur est constamment sous le contrôle du système parasympathique. La stimulation cardiaque par le système sympathique ne se fait que ponctuellement comme par exemple au cours d’un effort physique. Les changements d’activité de ces centres ont pour cause des messages nerveux émis par le cortex cérébral. Des mécanismes de coordination des activités cardiaque et respiratoire permettent de faire face aux modifications induites au cours d’une activité physique. Notre survie en toutes circonstances dépend de cette coordination. II. Activité respiratoire et contrôle nerveux : La cage thoracique est mise en mouvement grâce à l’activité rythmique et spontanée de nombreux muscles responsables de l’inspiration et de l’expiration. Le centre responsable de la commande des muscles respiratoires se trouve dans le bulbe rachidien. Ce dernier envoie des messages stimulateurs vers les muscles intercostaux de la cage thoracique par l’intermédiaire des nerfs rachidiens intercostaux ce qui provoque l’inspiration. Dans le même temps, le nerf phrénique stimule la contraction du diaphragme qui s’abaisse. L’arrêt de l’envoi de messages nerveux par le bulbe permet une expiration qui est par conséquent un phénomène passif. Le contrôle de l’activité respiratoire dépend donc de neurones du centre bulbaire ventilatoire. III. Adaptation de l’organisme à l’effort : Lors d’un exercice physique, les changements de l’activité du cœur et des muscles respiratoires sont dus à : • L’activité du centre médullaire cardio-accélérateur. • L’inhibition du centre bulbaire cardio-modérateur. • L’activation du centre bulbaire respiratoire. Schéma : Le contrôle nerveux de l’activité cardio-respiratoire MemoPage.com SA © / 2006 / Auteur : Géraldine Bridon Ces nerfs moteurs permettent d’accélérer ou de ralentir le cœur : Le contrôle nerveux du rythme cardiaque : !" L’automatisme cardiaque est modulé par une double innervation : • Le système nerveux parasympathique possède un nerf pneumogastrique issu du bulbe rachidien. • Le système nerveux sympathique détient le nerf sympathique issu de la moelle épinière. Le fonctionnement du cœur : !" Lorsque l’on isole un cœur en dehors de l’organisme dans un milieu physiologique, il continue à battre. Le cœur a par conséquent une activité contractile rythmique propre qui apparaît très tôt chez l’embryon. L’origine de cet automatisme cardiaque se trouve dans le muscle cardiaque lui-même. I. Activité cardiaque et contrôle nerveux : Au cours d’un exercice physique, les débits cardiaque et respiratoire augmentent simultanément pour permettre une plus grande irrigation des organes. Cet apport supplémentaire de sang est du à des besoins croissants en dioxygène et en nutriments des muscles sollicités. Problématique : Comment les modifications cardiorespiratoires sont-elles coordonnées ? Le contrôle nerveux de l’activité cardiorespiratoire