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Le GIEC se compose de trois groupes de travail et d’une équipe spéciale :
-Le groupe de travail 1 (The Physical Science Basis – Evaluation
Scientifique), qui évalue les aspects scientifiques du système climatique et
de l’évolution du climat ;
-Le groupe de travail 2 (Impacts, Adaptation and Vulnerability –
Incidences), qui traite les questions relatives à la vulnérabilité des systèmes
humains et naturels aux changements climatiques, aux conséquences
négatives et positives de ces changements et aux possibilités de s’y adapter ;
-Le groupe de travail 3 (Mitigation of Climate Change – Stratégies de
parade), qui étudie les solutions envisageables pour limiter les émissions de
gaz à effet de serre ou atténuer de toute autre manière les effets des
changements climatiques ;
-L’équipe spéciale pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre,
qui est chargée de mettre en œuvre le programme du GIEC pour les
inventaires nationaux de gaz à effet de serre.
Chaque groupe de travail (de même que l’équipe spéciale) a deux coprésidents. L’un
représentant les pays développés et l’autre ceux en développement.
Il organise ses propres réunions (plénières ou ateliers) afin d’examiner et d’orienter
les travaux liés à la rédaction des rapports.
Tous les travaux du GIEC, notamment les frais qu’ils engendrent (les déplacements,
par exemple), sont financés par les contributions volontaires des pays membres et
dans une moindre mesure, par le secrétariat de la CCNUCC. L’OMM et le PNUE
fournissent du personnel de secrétariat et un appui financier.
Pourquoi le GIEC a-t-il été créé ?
Le GIEC a été créé à la demande des pays du G7 (USA, Japon, Allemagne, France,
Grande Bretagne, Canada, Italie). Prenant conscience de l’impact de l’homme sur la
nature, notamment sur le système climatique, ces derniers ont eu besoin de mieux
cerner les problèmes et enjeux majeurs auxquels ils devaient, et doivent toujours,
faire face. En délivrant une information objective, le GIEC leur permet ainsi d’adopter
des mesures adéquates tant en termes de coûts que de bénéfices.
Le GIEC n’entreprend donc aucune recherche ni ne surveille les données
climatiques. Sa mission est d’évaluer, de manière neutre, claire, méthodique et
objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique, qui
sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques
liés au changement climatique d’origine humaine, pour cerner plus précisément les
conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies
d’adaptation et d’atténuation.