
Hygiène et prévention du risque infectieux en cabinet médical ou paramédical
SFTG - HAS (service des recommandations professionnelles) / Juin 2007
- 2 -
Recommandations
1. Introduction
1.1 Thème des recommandations
Ces recommandations concernant l’hygiène et la prévention du risque infectieux en cabinet
médical ou paramédical ont été réalisées à la demande de la Direction générale de la santé
(DGS) par la Société de formation thérapeutique du généraliste (SFTG), dans le cadre d’un
partenariat méthodologique avec la Haute Autorité de santé (HAS), et en collaboration avec
la Société française de médecine générale (SFMG), le Collège national des généralistes
enseignants (CNGE) et la Société française de documentation et de recherche en médecine
générale (SFDRMG).
Historiquement, les infections nosocomiales désignaient les infections acquises à l’hôpital.
Avec l’arrêté du 23 septembre 2004 portant création d'un Comité technique des infections
nosocomiales et des infections liées aux soins (CTINILS), la lutte contre les infections
nosocomiales concerne désormais l’ensemble des professionnels de santé, qu’ils soient hors
ou au sein des établissements de santé.
Ces recommandations ont pour objectif la réduction des infections transmises lors d’actes de
soin, notamment par les dispositifs médicaux, la réduction des infections croisées et le
contrôle du risque infectieux lié à l’environnement.
Le cabinet médical ou paramédical, comme lieu particulier pour la mise en œuvre des
mesures d’hygiène et de prévention du risque infectieux, est l’objet de ces
recommandations.
1.2 Professionnels et personnes concernés
Ces recommandations sont destinées :
- à l’ensemble des professionnels de santé exerçant en cabinet médical et
paramédical ;
- aux professionnels des réseaux de soins ;
- aux professionnels des services de soins à domicile, aux aides soignants et
auxiliaires de vie ;
- aux patients et leurs familles, et aux associations de patients.
1.3 Méthodologie d’élaboration
Ces recommandations professionnelles ont été élaborées selon la méthode des
recommandations pour la pratique clinique, publiée par l’Anaes en 1999. Elles s’appuient sur
les résultats des études disponibles dans la littérature médicale et des textes réglementaires.
En fonction de ces données, les recommandations sont gradées (grade A, B ou C) selon les
modalités décrites en annexe 1 ou peuvent porter une mention spécifique (réglementaire,
AMM, etc.).
Dans le domaine de l’hygiène et la prévention du risque infectieux, le critère de jugement
principal de la plupart des études est microbiologique et rares sont les études où un bénéfice
clinique d’une intervention a pu être évalué, notamment en cabinet libéral. En conséquence,
en
l’absence de données, la plupart des recommandations
sont fondées sur un accord
professionnel au sein du groupe de travail réuni par la HAS, après consultation du groupe de
lecture. Dans le texte, les recommandations non gradées correspondent à des