Guadeloupe
Guyane
Martinique
Réunion
Mayotte
Saint-Barthélemy
Saint-Martin
Saint-Pierre-et-Miquelon
Office de développement
de l’économie agricole
doutre-mer
Saint-Barthélemy
Superficie : 24 km2
Population : 8 398 habitants
Chef-lieu : Gustavia
Martinique
Superficie : 1 128 km2
Population : 401 304 habitants
Chef-lieu : Fort-de-France
Guadeloupe
Superficie : 1 702 km2
Population : 450 622 habitants
Chef-lieu : Basse-Terre
Saint-Martin
(partie française,
Nord de l’île)
Superficie : 53 km2
Population : 33 164 habitants
Chef-lieu : Marigot
Dans le cadre de la Réforme générale des poli-
tiques publiques (RGPP), il a été décidé d’opérer
une nouvelle phase de regroupement des offices
agricoles en créant, le 1er avril 2009, d’une part,
lAgence de services et de paiement (ASP fusion
de lAUP et du CNASEA), chargée notamment
de verser les aides de masse relevant de la
Politique agricole commune (1er et 2e pilier)
et d’autre part, l’Établissement national des
produits de l’agriculture et de la mer (France
AgriMer), pour le suivi des filières agricoles
métropolitaines (fusion des offices agricoles à
lexception de lODEADOM). Dans ce contexte,
le code rural modifié institue l’Office de Déve-
loppement de l’Économie Agricole DOutre-Mer,
établissement public administratif national
déd à laccompagnement du monde agricole
ultramarin dans son développement durable,
en étroite concertation avec les professionnels.
LODEADOM est au service des collectivis
françaises doutre-mer, caractérisées par leur
éloignement de la partie continentale de l’Union
européenne, souvent doublé de leur insulari.
Ces deux facteurs occasionnent une augmentation
du coût des importations et influent sur la
compétitivité de leurs exportations.
Leur climat, tropical ou équatorial le plus
souvent, favorise la croissance de la végétation,
mais aussi celle d’organismes nuisibles nécessi-
tant des modes de production et de lutte adaptés
dans le cadre dun développement durable.
Ces régions sont en décalage avec la métropole
et la partie continentale de l’Union européenne
notamment en termes de formation et d’orga-
nisation. Leurs productions agricoles et agroa-
limentaires sont spécifiques.
Ainsi, créé historiquement en 1984, lODEADOM
est char dœuvrer au développement dura-
ble de léconomie agricole :
des quatre partements doutre-mer, gions
ultrapéripriques de l’Union européenne (U.E.) :
Guadeloupe, Guyane, Martinique et Réunion ;
de deux collectivités d’outre-mer,
pays et
territoires doutre-mer vis à vis de l’U.E. :
Mayotte
et Saint-Pierre-et-Miquelon ;
– et de deux collectivités d’outre-mer : Saint-
Bartlemy et Saint-Martin.
LODEADOM,
loffice pour le développement
de léconomie agricole ultramarine
Mayotte
Superficie : 375 km2
Population : 186 452 habitants
Chef-lieu : Dzaoudzi
La Réunion
Superficie : 2 520 km2
Population : 793 000 habitants
Chef-lieu : Saint-Denis
Guyane
Superficie : 84 000 km2
Population : 209 000 habitants
Chef-lieu : Cayenne
Saint-Pierre-
et-Miquelon
Superficie : 242 km2
Population : 6 125 habitants
Chef-lieu : Saint-Pierre
C’est un établissement public administratif
(EPA), placé sous la tutelle de trois ministères :
Agriculture, Outre-mer, Budget.
Office aux comtences régionales et multi-
sectorielles, l’ODEADOM intervient en faveur
de l’ensemble des filières agricoles des régions
françaises doutre-mer lexception des territoires
ultramarins du Pacifique).
Léconomie agricole de ces régions est caracté-
risée par l’existence de deux grandes cultures
traditionnelles d’exportation : la banane et la
canne à sucre. Il s’agit non seulement de les
préserver, en raison du rôle vital quelles rem-
plissent, mais aussi, en complément du soutien
apporté notamment par le programme POSEI
France, de les aider à améliorer leur compéti-
tivité économique au sein de marchés de plus
en plus ouverts à la concurrence.
Parallèlement, le développement des productions
de diversification tant animales que végétales est
desti principalement à satisfaire les besoins du
marc local, en constante croissance. Certains
produits trouvent également leurs bouchés
sur les marchés extérieurs, essentiellement au
sein de l’Union européenne, à l’exemple des
fleurs tropicales et des plantes aromatiques et
médicinales, ou occupent des marcs de niche
à l’export à haute valeur ajoutée comme lananas
Victoria et le litchi ou constituent des produc-
tions de contre-saison comme le melon.
Lieu déchange et de réflexion sur les filières
agricoles et agro-alimentaires, lODEADOM a
pour mission de renforcer la concertation entre
les professionnels et l’administration.
Il offre un lieu de discussion permettant de
confronter les expériences des acteurs du
monde agricole ultramarin au niveau régional,
et d’adapter les soutiens nationaux et commu-
nautaires aux contextes technique, commercial
et économique des producteurs locaux.
communautaires
L’ODEADOM délivre les certificats aux
opérateurs pour l’importation de bananes
en provenance des pays tiers et assure le suivi
de l’évolution de ce marché au niveau européen
et notamment français.
LODEADOM gère la quasi-totalité du pro-
gramme POSEI FRANCE composé de mesures
particulres en faveur des productions agricoles
et agroalimentaires des départements d’outre-
mer en compensation de leurs handicaps. Dans
ce cadre, l’Office intervient dans les secteurs
suivants :
– régime spécifique d’approvisionnement ;
– filière banane ;
– filière canne-sucre-rhum ;
– diversificationgétale ;
– structuration de l’élevage ;
– aide à l’importation d’animaux vivants.
L’ODEADOM, premier organisme payeur de
ces aides en faveur de l’agriculture ultramarine
au côté de l’Agence de services et de paiement
(ASP), assure le suivi et le bilan de l’ensemble
de ces mesures.
LOffice est également chargé des programmes
de promotion communautaires du symbole
graphique des régions ultrapériphériques
(logo RUP) de l’Union européenne.
et nationales
Celles-ci s’inscrivent dans trois domaines :
– les actions relevant de programmes sec-
toriels ; ces programmes pluriannuels résultent
dune volonté de favoriser la mise en œuvre dune
réelle politique de développement durable. Ils
sont élaborés par les acteurs économiques
locaux, en cohérence, le cas échéant, avec les
programmes approuvés par la Commission
européenne dans le cadre du FEADER. Ils
finissent les objectifs et les actions à conduire
chaque année et sont agréés par le conseil
d’administration de l’ODEADOM.
Dans ce cadre, lOffice soutient principalement les
investissements dans les exploitations agricoles et
les industries de transformation, l’encadrement
en faveur des organisations de producteurs, et la
recherche et l’expérimentation.
– les actions en faveur de la promotion ;
l’Office participe à l’organisation d’actions de
promotion de produits agricoles ultramarins de
qualité pour favoriser leur mise en marché.
les études de filière et missions dévaluation
et dexpertise ; il s’agit d’apporter un éclairage
sur la situation des filres en vue d’élaborer les
programmes sectoriels ou pour faciliter des
prises de décisions stratégiques concernant
l’avenir de ces filières (faisabilide projet et
prospection).
Des missions d’évaluation et dexpertise permet-
tent d’assurer le suivi des actions de dévelop-
pement entreprises par les professionnels.
Dans le respect des Lignes directrices agricoles
(LDA) de l’Union européenne, les autres aides
nationales versées par l’Office, aux départe-
ments d’outre-mer, relèvent d’une part d’une
aide d’État notifiée à la Commission euroenne
et dautre part de sept régimes daide exemptés de
notification (assistance technique, groupements
de producteurs, production de produits agricoles
de qualité, investissements, recherche et déve-
loppement, études de faisabilité technique).
Les crédits nationaux légués à l’ODEADOM
s’élèvent chaque année à environ 6 M€.
Ses interventions
Montants payés par lODEADOM
au titre des interventions
communautaires (Me)
2007 1 2008 1
OCM Banane 75,5 -
POSEI FRANCE 55,2 199,5
Promotion du logo RUP 0,7 0,4
Total 131,4 199,9
1 – Exercice FEAGA (16 octobre n au 15 octobre n +1)
Un Conseil dadministration
Présidé par un professionnel du monde agricole
ultramarin, Monsieur Éric NELSON (Psident
de la Chambre d’agriculture de la Guadeloupe),
il est constitde 16 membres professionnels
nommés par arrêté des ministres de l’agriculture
et
de l’outre-mer, de 4 représentants des ministères
de tutelle, du Président du conseil d’adminis-
tration de FranceAgriMer ou son représentant
et du Président directeur ral de l’Agence de
services et de paiement ou son représentant.
Le Conseil dadministration fixe les orientations
stratégiques de l’Office, donne son avis sur les
projets d’intervention économique et vote le
budget de l’établissement.
Il se réunit en session ordinaire deux fois par
an, au printemps et à l’automne, le conseil de
printemps étant décentralisé outre-mer.
Un comité technique
Cette instance, composée de représentants de
la profession et de ladministration, a un rôle de
concertation, de réflexion et de consultation
pour les quatre sections la composant :
grandes cultures traditionnelles dexportation :
banane ;
grandes cultures traditionnelles d’exportation :
canne ;
productions de diversification végétales ;
productions de diversification animales.
Un siège montreuillois
Une équipe de 39 personnes, conduite par son
directeur, Paul LUU, Ingénieur en chef du
GREF.
Des services organisés autour des filières
techniques : banane, canne-sucre-rhum, diver-
sification végétale (fruits et légumes, horticulture,
plantes aromatiques, à parfum, dicinales et
stimulantes), diversification animale (élevage et
aquaculture continentale) et régime spécifique
d’approvisionnement.
Des services communs (informatique, commu-
nication et promotion, étude et évaluation,
paiement et contrôle).
Un budget de fonctionnement d’environ 4 M€.
Des relais locaux
Les directeurs de l’agriculture et de la forêt (DAF)
sont les correspondants de lOffice dans chacun
des DOM et pour les collectivités d’outre-mer.
Les Commissions départementales dorientation
agricole (CDOA), composées notamment de
responsables socio-professionnels, d’élus et de
représentants de divers organismes financiers
et agricoles, sont chargées de formuler des avis
sur les projets de développement proposés au
financement de l’Office. Elles sont présidées
par les préfets, représentés par les directeurs
de l’agriculture et de la forêt.
Son organisation
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