Corrigé du dossier Réponses aux questions Raconte-moi la terre ! Livret Enseignant EDUCATION.VULCANIA.COM Lycée Corrigé du dossier I - Planètes et Volcans 6- 1 - La Voie Lactée. On parle également de « la Galaxie » (avec un G majuscule), pour la distinguer des milliards d’autres galaxies. En effet, la Voie Lactée, à proprement parler, n’est que la trace dans le ciel du plan principal de notre Galaxie, là où les étoiles sont les plus nombreuses. 2 - Le Système solaire est né dans un vaste nuage de gaz et de poussières tournant sur luimême, il y a environ 4,6 milliards d’années. Rapidement, il prend la forme d’une grande galette de matière et de gaz (« nébuleuse ») tournoyant autour d’une région centrale de plus en plus dense, lumineuse et chaude. C’est là qu’est né le Soleil, concentrant plus de 99 % de la matière de la nébuleuse. Par une série de réactions thermonucléaires transformant sur tout l’hydrogène en hélium, notre astre dégage une quantité de chaleur et d’énergie colossale. Simultanément, dans le disque de poussières et de gaz en rotation, des corpuscules se regroupent, donnant ainsi naissance aux planètes. Les matériaux les plus légers, créant les planètes géantes gazeuses (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune). Les matériaux les plus lourds ont formé les planètes rocheuses, plus proches du Soleil (Mercure, Vénus, la Terre et Mars). 3 - La Terre est la planète bleue puisque l’essentiel de sa surface est recouverte d’eau. Son atmosphère est riche en vapeur d’eau, comme en témoignent les nuages. C’est la présence de grandes quantités d’eau liquide qui distingue la Terre des autres planètes du Système Solaire 4 - Vrai 5 - Oui. Les volcans ont permis le dégazage de la planète et la formation de l’atmosphère primitive. La vapeur d’eau s’est condensée, provoquant des précipitations gigantesques qui sont à l’origine des océans. Le volcanisme a également « ensemencé » les océans avec des molécules diverses, dont certaines constituent les composants élémentaires indispensables à la vie (C, H, O, N, etc.). Lycée 1. ensemencement de la Terre primitive par des molécules venues de l’espace. 2. dégazage de la planète et formation d’une atmosphère. 3. formation des continents. 4. dérive des continents et le « confinement » des espèces. 5. grands cataclysmes (impacts météoritiques, trapps, glaciations et changements climatiques, etc.) 6. action de l’homme (depuis une centaine d’années). Cette liste est loin d’être exhaustive. 7 - Asthénosphère (n°8), Manteau supérieur (n°1), Croûte continentale (n°5), Croûte océanique (n°6), Noyau externe (n°3), Noyau interne (n°4), Lithosphère (n°7), Manteau inférieur (n°2). 8 - En s’appuyant sur les méthodes indirectes suivantes : étude de la propagation des différentes ondes sismiques*, mesures globales de la Terre (flux de chaleur, densité moyenne, gravimétrie, géomagnétisme, tomographie sismique…), parfois au moyen de satellites (télédétection), planétologie et étude des météorites, étude des enclaves de péridotites remontées par le magma, pétrologie expérimentale (enclumes Hautes Pressions, …), etc… L’étude de la variation de la vitesse de la propagation des ondes sismiques a permis d’identifier différentes enveloppes concentriques à l’intérieur de la Terre. En règle générale, plus la densité du milieu traversé est grande, plus la vitesse de l’onde est élevée. Lors du déclenchement d’un séisme, trois types d’onde se propagent, qui ont chacune leurs particularités : - les ondes P sont des ondes de compression longitudinale. Les plus rapides peuvent atteindre une vitesse de 14 km/s dans les milieux solides. Leur vitesse diminue en traversant un milieu liquide. - les ondes S sont des ondes de cisaillement, perpendiculaires à la direction de propagation. Ces ondes sont moins rapides que les précédentes et sont absorbées par les milieux liquides, ce qui permet de mettre en évidence la présence de matériaux en fusion. - les ondes de surface, combinaison entre les ondes P et les ondes S, sont les plus lentes mais aussi les plus destructrices. * Lors du déclenchement d’un séisme, il y a propagation d’ondes. EDUCATION.VULCANIA.COM 2 Corrigé du dossier 9- a) 10 - Lithosphère : solide - Asthénosphère/manteau inférieur : ductile (solide déformable) - Noyau externe : liquide - Noyau interne : solide L’intérieur de la Terre est donc essentiellement solide, à l’exception du noyau externe (qui n’a pas encore eu le temps de cristalliser) et de minuscules « poches de magma » situées dans le manteau supérieur et la croûte. b) - La croûte continentale (20 à 70 km d’épaisseur) est composée essentiellement de roches granitiques, de roches métamorphiques et de roches sédimentaires. - La croûte océanique (5 à 10 km d’épaisseur), plus dense que la croûte continentale, est composée principalement de basaltes et de gabbros. Lycée - Faux. Une partie du manteau supérieur (partie cassante) et la croûte forme la lithosphère. - Vrai. - Vrai. - Faux. Composé essentiellement d’un alliage fer-nickel, le noyau interne est solide. 11 - La chaleur interne a plusieurs origines, les plus importants étant : - la désintégration d’éléments radioactifs contenus dans notre planète - la chaleur primitive présente depuis le moment de la formation de la Terre - la chaleur dégagée par cristallisation du fer dans le noyau externe C’est la lente dissipation de cette énergie interne qui explique que la Terre rayonne plus d’énergie qu’elle n’en reçoit du Soleil. 12 - la lithosphère conduction et l’asthénosphère conduction et convection. 13 - - Le manteau supérieur est principalement constitué de péridotites. - Les roches du manteau inférieur nous sont inconnues. Leur composition est probablement similaire à celle des péridotites, mais la pression ambiante est telle que ce sont d’autres minéraux qui y sont exprimés. L’interface manteau-noyau pourrait être constitué d’un mélange de minéraux silicatés et d’alliages métalliques similaires à certaines météorites appelées pallasites. - On pense que le noyau est constitué d’un alliage de fer-nickel (> 90% Fe, liquide pour le noyau externe et solide pour le noyau interne), probablement associé à d’autres éléments (Si, C, S, O, U, …). 7 1 4 11 2 8 3 5 6 10 9 EDUCATION.VULCANIA.COM 3 Corrigé du dossier 14 - L’Inde est entrée en collision avec l’Eurasie. La conséquence géologique est la formation d’une chaîne de montagnes : l’Himalaya 15 - Lycée N° 2 : Les zones de subduction : lieu où deux plaques s’affrontent, au moins l’une des deux étant de nature océanique. Deux situations peuvent se présenter : a) une plaque océanique plonge sous une plaque continentale, ce qui génère une chaîne de volcans sur le continent (ex : la Cordillère des Andes) : c’est ce que l’on appelle une marge continentale active b) une plaque océanique plus ancienne plonge sous une plaque océanique plus jeune, ce qui est à l’origine d’un arc insulaire (ex : l’archipel des Antilles) N° 3 : Les zones de collision : lieu où deux plaques continentales se rencontrent et aboutissent à la formation d’une chaîne de montagne (ex : les Alpes ou l’Himalaya). 16- Le mouvement des plaques tectoniques crée différents contextes géodynamiques à la surface de la Terre: N° 1 : Les zones d’accrétion : lieu où deux plaques s’écartent. Le fond des océans est ainsi parcouru de dorsales le long desquelles du magma remonte du manteau supérieur et s’épanche, aboutissant à un renouvellement permanent de la croûte océanique (ex : la dorsale médio-Atlantique). Quand deux plaques coulissent l’une contre l’autre, c’est le long d’une faille transformante. Donnez-en un exemple : la faille de San Andreas. 17- Le volcanisme de point chaud a pour origine la remontée d’un panache thermique depuis des régions très profondes (parfois à la limite entre le noyau et le manteau, à 2 900 km de profondeur). Ce panache se comporte comme un point fixe par rapport à la dérive des plaques superficielles. Un volcan qui perce en surface se retrouve donc progressivement « déraciné » du panache qui l’alimente, et un nouveau volcan se forme à l’aplomb du panache. Ainsi, des volcans en chapelets se forment au cours des millions d’années, d’autant plus jeunes qu’ils sont proches de la « tête » du panache. EDUCATION.VULCANIA.COM 4 Corrigé du dossier Lycée 23 - Ce sont les gaz contenus dans le magma qui constituent le moteur principal des éruptions volcaniques. En effet, un peu à la manière d’une bouteille de boisson gazeuse, d’où le liquide jaillit lorsqu’on l’ouvre, la décompression du magma, pour des raisons diverses, provoque la séparation des gaz : la formation des bulles, l’augmentation de volume de l’ensemble (magma + gaz) et la remontée des bulles entraîne le magma vers la surface. 18 - Le plus grand volcan du Système Solaire : Nom : le Mont Olympus Hauteur (en km) : 26 Planète : Mars 19 - Contrairement à la planète Mars, la Terre est une planète « vivante ». La dérive superficielle des plaques empêche l’accumulation de gros volumes de magma sur une même verticale. En conséquence des volcans géants, comme le Mont Olympus, ne peuvent pas se développer sur Terre. 24 - La viscosité du magma dépend d’une part de sa composition chimique (plus il est riche en silice et pauvre en fer et en magnésium, plus il est visqueux, ce qui aura pour conséquence de rendre le volcan plus explosif), d’autre part de sa température (plus la température est élevée, plus le magma est fluide). II - Dragon Ride 25 - Lorsque le magma séjourne dans la chambre magmatique, il se refroidit et certains minéraux cristallisent. Les premiers à se former sont riches en fer, magnésium et, plus denses que le liquide, « coulent » et s’accumulent au fond du réservoir. Le magma résiduel est alors appauvri en ces éléments et se trouve donc enrichi en d’autres éléments (en particulier la silice). L’évolution de la composition chimique du magma est à l’origine du changement de sa viscosité. C’est le processus de cristallisation fractionnée. 20 - L’eau, l’air, le feu et la terre. III - Sur la Piste des Volcans et Magma Explorer 21 - Les conditions nécessaires à l’apparition des geysers : - La présence d’un circuit souterrain où l’eau qui s’infiltre dans le sol peut circuler puis remonter à la surface - Un réservoir, où cette eau peut s’accumuler - La proximité d’une source de chaleur qui réchauffe l’eau. 22 - Le magma terrestre se forme par fusion partielle de roches, en majorité des péridotites, constituant la partie supérieure du manteau terrestre. Cette fusion est un phénomène superficiel (selon les contextes, entre 20 et 200 km de profondeur) et très localisé. Ainsi, à l’exception du noyau externe qui est composé de métal fondu, la Terre est essentiellement solide et il n’existe pas d’océan de magma sous nos pieds, comme le dit la rumeur. Notons que le magma peut aussi provenir de la fusion partielle de roches de la partie inférieure de la croûte (on parle d’anatexie crustale). IV – SERRE et vallée extérieure 26 - Les plantes « primitives » (qui existaient déjà sur Terre il y a quelques centaines de millions d’années) qui poussent sous la verrière de Vulcania sont des fougères arborescentes. 27 - Il s’agit de plantes provenant de Nouvelle-Zélande et vivant en moyenne montagne sous un climat tempéré humide. En raison du climat auvergnat, ces plantes ne peuvent pas pousser ici à l’état naturel. En revanche, elles se sont parfaitement acclimatées sous la verrière de Vulcania. EDUCATION.VULCANIA.COM 5 Corrigé du dossier 28 - -Schéma 1 = Etape N°4 : La coulée de lave est refroidie, on distingue trois partie bien visible pour celle-ci : une semelle scoriacée, une partie centrale rocheuse massive et une surface scoriacée assez épaisse (cheire). -Schéma 2 = Etape N°1 : Le socle granitique est recouvert d’une végétation arborée de lande et forêt qui au contact de la roche a formé un sol. -Schéma 3 = Etape N°5 : Altération de la roche volcanique (action du climat). -Schéma 4 = Etape N°6 : Installation des végétaux pionniers (lichens et mousses) et début de formation d’un nouveau sol. -Schéma 5 = Etape N°3 : La coulée de lave chaude progresse dans le sens de la pente. La végétation a totalement disparu. -Schéma 6 = Etape N° 7 : La végétation a entièrement colonisé le milieu. La lande et la forêt existent à nouveau sur le site. -Schéma 7 = Etape N° 2 : Arrivée d’une coulée de lave et destruction de la végétation existante. Possibilité de rubéfaction du paléosol. Lycée 32 - En cas d’un risque majeur, ce sont, notamment en France, les autorités politiques qui ont la charge de prendre les décisions nécessaires. Cette prise de décision se fait (normalement) en concertation avec les scientifiques. VI - Réveil des Géants d’Auvergne 33 - Les aléas volcaniques présentés dans le film et qui pourraient menacer la ville de Clermont-Ferrand et ses environs sont les coulées de lave et les nuées ardentes. Les explosions modérées de type strombolien pourraient elles aussi être dangereuses si le volcan se formait non loin d’une zone habitée. On peut parler du risque dans la mesure où il y a à la fois l’existence d’un aléa (phénomène naturel possible, même s’il est peu probable) et d’une vulnérabilité (présence de populations et de constructions). V – tunnel des nuées ardentes VII – Terre en Colère 29 - Le Mont St. Helens n’avait pas eu d’éruption depuis 123 ans. Le 18 mai 1980, il est entré en éruption sous forme d’une violente explosion. Les arbres de la forêt aux alentours ont été soufflés et couchés sur une superficie de 600 km2, en quelques minutes. C’est pratiquement 6 fois la surface de la ville de Paris (100 km2). Malgré la puissance de l’explosion, il n’y a eu que 57 victimes. Par contre, près de 7000 mammifères (ours, chevreuils, écureuils etc.) ont disparu lors de cette éruption. 34 - Les phénomènes naturels à cocher sont à choisir dans la liste proposée. Dans l’animation « La Terre en Colère », vous êtes confrontés à trois scénarii différents d’une séance à l’autre selon les choix que vous faites dans la salle. 30 - Les signes précurseurs d’une éruption volcanique : - tremblement de terre - dégazage - gonflement des flancs du volcan - changement de composition des eaux des nappes phréatiques… 31 - Tout dépend de l’état de connaissance du volcan et les moyens utilisés dans sa surveillance. Généralement, les volcanologues ne peuvent prévoir avec exactitude ni le moment, ni la puissance d’une éruption. En revanche, dans certains cas, ils peuvent annoncer qu’une éruption va se produire, voire comment une éruption risque d’évoluer. 35 - Les vents peuvent atteindre des vitesses de 400 km/h dans une tornade. Dans un cyclone, la vitesse des vents est moindre (jusqu’à 250 km/h), mais le phénomène est beaucoup plus étendu (plusieurs centaines de kilomètres de diamètre). 36 - La quantité des matériaux émis lors d’une éruption d’un supervolcan peut dépasser 1 000 km3. Conception et réalisation : service éducatif de Vulcania / Rectorat de l’Académie de Clermont-Ferrand EDUCATION.VULCANIA.COM 6