Version finale du 12 octobre 2006 5
LES FAITS SAILLANTS
• Le marché de Rimouski couvre l’Est du Québec : Bas
Saint-Laurent, Gaspésie-Iles-de-la Madeleine, Côte-Nord
et le Nord-Est du Nouveau-Brunswick : 10 M$ de ventes
estimés annuellement en Basse-Côte-Nord et 67,5 M$
pour les MRC à l’Est de Rimouski et la Gaspésie en
2001.
• L’économie de Rimouski est diversifiée. La MRC
Rimouski-Neigette occupe le premier quintile pour le
développement alors que le Bas-Saint-Laurent figure dans
les dernières régions.
• L’Institut de la statistique du Québec (ISQ) prévoit, pour
la période 2001 – 2026 une baisse du nombre d’habitants
(33 000) de l’ordre de 5 à 10 % dans les régions de l’Est.
• Dans la MRC Rimouski-Neigette la diminution sera
de 2699 personnes mais de 7542 personnes en âge de
travailler (20 à 64 ans).
• Toutefois, durant la période 2001-2006 la diminution est
moindre que celle prévu pour les régions de l’Est dans le
scénario de l’ISQ,
• Le défi démographique se traduira par une compétition
très forte pour recruter la main-d’œuvre qualifiée ou
trouver la relève lors du transfert des entreprises.
• Rimouski offre de nombreux facteurs de localisation
avantageux : qualité de vie, environnement sain, coût de
la vie, qualité de la main-d’œuvre et des infrastructures,
diversité des activés culturelles et sportives, institutions
d’enseignement et de R&D reconnues, services
spécialisés et variés.
• Rimouski est mal connecté à l’axe Nord-Sud qui se met
en place dans le cadre de l’ALÉNA.
• Rimouski est une plaque tournante de services en soutien
à la croissance des régions de l’Est : commerce;
santé;éducation; services aux entreprises; recherche et
développement; expertise-conseil.
• 4,7 % des emplois en sciences, professionnels et
techniques;
• 13,5 % en santé;
• 10,1 % des emplois en éducation ;
• 18,6 % des emplois en ventes au détail et de gros;
• Le tertiaire moteur occupe 20 % de la main-
d’œuvre.
• Rimouski offre des avantages aux entreprises, institutions
et consommateurs de l’Est du Québec pour faire des
affaires en région :
• Une clientèle potentielle intéressante pour les études
post-secondaires (Est du Québec) mais qui nous
échappe grandement.
• Une capacité à accueillir des étudiants de l’extérieur
grâce aux programmes spécialisés du Cégep et de
l’UQAR (dont les formations du domaine
maritime).
• Un hôpital avec sur-spécialités et un Centre de
traitement du cancer pour l’Est-du-Québec et
services d’hôtellerie connexes.
• Une collectivité scientifique qui entretient des liens
aux niveaux national et international.
• Diversité et densité des services.
• Un marché du travail plus ouvert à accueillir des
compétences diversifiées :
• Dans la MRC , le taux d’activité moyen au marché
du travail entre 2001 et 2005 est en hausse de
2,75 % pour se situer à 59 % (Québec – 65,6 %);
• Une croissance importante du nombre de travail-
leuses et travailleurs en emploi depuis 5 ans;
• Conjoncture favorable à l’entrepreneurship.
1. LE DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL
1.1 Secteur manufacturier (1000 emplois)
et de la construction ( 825 emplois)
• Le secteur secondaire est de petite taille et compte à
peine 80 entreprises de moins de 200 emplois mais
en croissance et diversifiées ce qui pourrait
compenser la perte de Phillips-Fitel :
65 % des entreprises manufacturières de la
MRC ont développé de nouveaux produits,
services ou procédés au cours des années 2003
et 2004, un résultat comparable à ceux du Bas-
Saint-Laurent et des 8 autres régions étudiées
au Québec.
Plusieurs entreprises exportent leurs produits à
l’extérieur du Québec et même dans le monde :
AMH, PG Mensys, Puribec, Les Éditions
Artichaut, Techno-Pneu, Structure GB, Trailex,
Rustika;
Les entreprises sont majoritairement (92 %)
sous un contrôle local et quelques-unes (13 %)
exploitent des établissements dans d’autres
régions.