2014-11-24 Approche systémique aux problèmes posés par les assemblages soudés 2014-11-24 ETS 1 SUPERALLIAGES ET ALLIAGES EXOTIQUES Inconel Incoloy Hastelloy Duplex et Super-Duplex Nimonic Super acier austénitique 2014-11-24 ETS Métaux réfractaires Tungstène Molybdène Tantale Niobium Métaux réactifs Zirconium Titane Béryllium 2 1 2014-11-24 JOINT SOUDÉ QUALITÉS RECHERCHÉES Sain, sans discontinuités ou défauts Présentant des propriétés: mécaniques chimiques métallurgiques "Au moins égales aux propriétés minimales requises pour les métaux de base". 2014-11-24 ETS 3 Principe de base en soudage Bien peu de matériaux métalliques ne sont pas soudables: Il faut connaître leur comportement au chauffage et au refroidissement Il faut avoir le «bon» procédé de soudage Il faut développer les «bonnes» procédures de soudage 2014-11-24 ETS 4 2 2014-11-24 Situations, Apprentissages et Solutions Un problème est une opportunité d’apprentissage L’apprentissage d’un élément complexe doit être itératif L’apprentissage passe d’abord par une bonne compréhension de la problématique en cause La solution coexiste avec le problème 2014-11-24 ETS 5 Savoir poser la «bonne» question Modèle des 5 «C» Trois premières questions: Ce que j’en ai entendu dire? Ce que j’en sais? Ce que j’en pense? Décortiquer le problème afin de générer des questions «précises», ouvertes ou fermées 2014-11-24 ETS 6 3 2014-11-24 RÈGLES DE BASE Préparation Nettoyage Dégraissage Type de joint Procédé de soudage Mode opératoire Préchauffage Dilution Métal de base, métal d’apport et métal fondu 2014-11-24 Modes de fissuration À froid À chaud Intergranulaire Transgranulaire Sous tension (corrosion) Régénération, ou non, des zones affectées thermiquement «Color match» et autres propriétés recherchées ETS 7 Superalliages et matériaux exotiques Propriétés Mécaniques Limite d’élasticité Contrainte maximale Ductilité, dureté Chimiques Corrosion ambiante Corrosion haute température Atmosphères corrosives 2014-11-24 ETS Soudabilité Qu’est-ce qui est soudable? Notions de soudabilité Opératoire Locale Globale 8 4 2014-11-24 NOTIONS DE SOUDABILITÉ Soudabilité opératoire. Ex: la pellicule d'oxyde de l'aluminium la conductibilité Soudabilité locale. Ex: le soudage du cuivre non désoxydé le soudage des aciers inoxydables ferritiques ou austénitiques Soudabilité globale. Ex: formation de contraintes résiduelles lors du refroidissement fissuration, rupture fragile (Fissuration et rupture fragile, éviter les assemblages monolithiques) 2014-11-24 ETS 9 COMPOSITION CHIMIQUE ÉLÉMENTAIRE Le comportement du matériau est intimement relié à sa composition chimique. Analyse élémentaire: C, Mn, Si, Ni, Cr, Mo, Al, S, P, N2, O2 L'addition de certains éléments permet de modifier les propriétés du matériau. Exemple: 2014-11-24 Souffre (S) dans le nickel (Ni) Oxygène (O2) dans le cuivre (Cu) Cu2O localisé aux joints de grains ETS 10 5 2014-11-24 2014-11-24 ETS 11 2014-11-24 ETS 12 6 2014-11-24 2014-11-24 ETS 13 LES PROPRIÉTÉS DES DÉPÔTS (FONCTION DE L'APPORT THERMIQUE) 2014-11-24 localisation de l'effet thermique du soudage rapidité du cycle thermique en soudage la source d'énergie caractérise le mode d'apport thermique ETS 14 7 2014-11-24 JOINT SOUDÉ ZONE FONDUE (Métal fondu, soudure) Disparition de tout état antérieur État liquide momentané durant lequel la zone devient le siège de réactions chimiques selon: température atteinte environnement procédé utilisé mode opératoire Solidification par cessation ou éloignement de la source d'énergie. 2014-11-24 ETS 15 JOINT SOUDÉ ZONE AFFECTÉE THERMIQUEMENT Zone de transformation qui subit le cycle thermique du soudage Modifications plus ou moins marquées par rapport à l'état initial. Zone plus ou moins large selon répartition thermique. Modifications de structure ou de constitution, i.e. 2014-11-24 grossissement de grains précipitations coalescence transformations allotropiques selon: température maximale atteinte temps de séjour à haute température vitesse de refroidissement ETS 16 8 2014-11-24 2014-11-24 ETS 17 2014-11-24 ETS 18 9 2014-11-24 2014-11-24 ETS 19 EXEMPLES APPLICATIONS «SPÉCIALES» Écrou en bronze: équipement de levage Réparation jante de roue: camion Euclide Poteau de descente: caserne de pompiers Tube de protection de thermocouple (inconel 600) Sous-marin Seawolf 2014-11-24 ETS 20 10 2014-11-24 APPLICATIONS TYPIQUES SOUS-MARIN SEAWOLF Tubes lance-torpilles en cupro-nickel Aciers: HY-80 HY-100 HY-135 Problèmes: Réparation d’erreur d’usinage Fissurations multiples 2014-11-24 ETS 21 APPLICATIONS TYPIQUES FERRALIUM 225 Phase sigma riche en Cr et Mo à éviter Création de piqûres de corrosion Formation entre 565 et 980oC Composition chimique resserrée Soudage Électrodes enrobées Ferralium 225 exclusivement État initial: mise en solution et recuit de détente Pas de préchauffage Post-chauffage pour rétablir la résistance à la corrosion et la ductilité 2014-11-24 ETS 22 11 2014-11-24 2014-11-24 ETS 23 2014-11-24 ETS 24 12 2014-11-24 2014-11-24 ETS 25 2014-11-24 ETS 26 13 2014-11-24 2014-11-24 ETS 27 BOMBARDEMENT ÉLECTRNIQUE (EB) Avantages Désavantages Faible énergie Exige des préparations serrées Faibles déformations Soudures sujettes à la Pénétration profonde en une fissuration à chaud Coûts élevés Espace limité dans la chambre de soudage Requiert du personnel hautement qualifié passe Vitesses de soudage élevées Pièces peuvent être utilisées tel que soudées 2014-11-24 28 14 2014-11-24 PROFILS DE SOUDURES (EBW) 2014-11-24 29 APPLICATIONS TYPIQUES ALLOY 825 (Incoloy) Contaminants Pb, S, P et d’autres éléments à bas point de fusion Nettoyage des graisses, huiles, peintures, marques de crayons ou d’encre, lubrifiants, oxydes de surface… et même les résidus des crayons thermosensibles (mesure température) Soudage Pas de préchauffage sauf conditions froides Minimum de balayage Éviter les projections S’il faut briser l’arc, raccourcir l’arc et avancer rapidement jusqu’à la coupure d’arc Le laitier doit être enlevé entre chaque passe La réparation par soudage devrait être considérée comme du rechargement 2014-11-24 ETS 30 15 2014-11-24 INCONEL 718 2014-11-24 31 INCONEL 718 Soudé normalement en condition de recuit complet (annealed condition) La température de recuit influence les propriétés finales Métal d’apport: Inconel Filler Metal 718 Pas de recuit de détente requis entre le soudage et le vieillissement Les propriétés du joint soudé s’approchent de 100% mais de meilleurs résultats peuvent être obtenus par un recuit complet après soudage Les assemblages hautement bridés durant le soudage en condition vieillie sont susceptibles de fissurer. Il faudrait faire un recuit complet après soudage et avant le vieillissement 2014-11-24 32 16 2014-11-24 APPLICATIONS TYPIQUES ALLOY 718 Réparations multiples par soudage Soudage et post-chauffages multiples dégradent la soudabilité Proportion de phase delta s’accroît au fil des réparations Ségrégation du Nb et des carbures riches en Nb Fissuration à chaud (carbures riches en Nb aux joints de grains) 2014-11-24 ETS 33 2014-11-24 ETS 34 17 2014-11-24 2014-11-24 ETS 35 2014-11-24 ETS 36 18 2014-11-24 ALLIAGES DE TITANE Surface est protégée par du TiO2 Allotropie (alpha , alpha –béta et phases béta métastables ) Métal réactif Sensible à la fragilisation par O2, N2, H2 Exige une protection contre la contamination atmosphérique Procédés de soudage: GTAW, GMAW, PAW et EBW Gaz de protection: Ar, He et Ar-He Boîtes à gants, chambre inerte ou sous vide, trainards Nettoyage (oxydes, eau, graisses ou saletés qui cause de la fragilisation) Les baguettes d’apport doivent être chimiquement nettoyées et le bout chaud de la baguette doit toujours demeurer dans sous protection gazeuse 2014-11-24 Rolls-Royce Canada 37 Alliages Alpha-Béta Alliages les plus utilisés Alliages traitables thermiquement Propriétés élevées Bonne ductilité Résistance au fluage 2014-11-24 jusqu’à 550oC 38 19 2014-11-24 Alliages Béta Bonne ductilité Transition Ductile-Fragile (-60oC) Ex. Ti-6Al-4V Environ 50% de production en titane ALLIAGES DE TITANE Ex. Ti 6Al-4V Métal d’apport: ERTi-5 Métal d’apport devrait être sélection en fonction des propriétés requises Propriétés mécaniques de la soudure sont semblables à celles du métal de base. Petite perte de ductilité résultant d’une microstructure plus grossière dans la zone fondue La contamination produit un durcissement Les TT après soudage ne sont normalement pas requis 2014-11-24 40 20 2014-11-24 SOMMAIRE (1) Peu de matériaux métalliques ne sont pas soudables, il faut simplement trouver comment les souder! Développement d’une procédure de soudage Bonne connaissance des matériaux à souder Propriétés chimiques, mécaniques et physiques Déterminer les caractéristiques recherchées Faire des compromis… surtout faire les bons compromis Définir les éléments qui assurent la soudabilité Choisir le (les) procédés de soudage Choisir les métaux d’apport (selon procédé de soudage) 2014-11-24 ETS 41 SOMMAIRE (2) Autres variables: Type de joint Énergie de soudage Préchauffage/post-chauffage (?) Traitements thermiques après soudage (?) Soudage hétérogène ou autogène Propriétés des soudures dépendent: Composition chimique de la zone fondue Microstructures: Métal fondu Zone de liaison Zone affectée thermiquement Discontinuités/défauts 2014-11-24 ETS 42 21 2014-11-24 MODÈLE D’APPRENTISSAGE 2014-11-24 ETS 43 2014-11-24 ETS 44 22 2014-11-24 APPRENTISSAGE ET «PROBLÈMES» Lorsque l’on comprend le problème, la solution est à portée de main «Si une personne commence avec des certitudes elle finira avec des doutes, mais si elle se contente de débuter avec des doutes elle finira avec des certitude» Francis Bacon (1561-1626) Problèmes sont définis par: Dimensions Éléments critiques Zones d’incertitude 2014-11-24 ETS 45 APPRENTISSAGE ET «PROBLÈMES» Il faut apprendre à: Questionner et non remettre en question Présenter la situation à partir de divers «angles» Sources d’informations (évaluer le degré de fiabilité): (???) Amis et connaissances Experts Web Livres Entreprises spécialisées Articles techniques Articles de vulgarisation 2014-11-24 ETS 46 23 2014-11-24 APPRENTISSAGE ET «PROBLÈMES» Approches de résolution de problèmes à la mode Une solution à tous les problèmes Une solution en quête de problèmes La bonne solution au mauvais problème (!) L’Art de Questionner: Apprendre à poser la bonne question Limiter les dimensions couvertes Limiter la possibilité de dérive Clarifier la situation Méthode des 5 «pourquoi» Dimensions de nos «connaissances» Ce que j’ai entendu dire Ce que j’en sais Ce que j’en pense 2014-11-24 ETS 47 24