4
Couple max
Dans le cas d’une machine à pôles lisses, il est obtenu pour Ψ = 0 . Mais dans ce
cas, la réaction d’induit interdit un fonctionnement à cosϕ = 1. Q est non nul.
Dans le cas de la machine à pôles saillants, le couple maximum disponible
augmente (pour un Is donné). Le fonctionnement à couple maximal est donné par
l’équation suivante [LEICHTER 80] :
( )
( )
ψψ ψ
=− + −
−
arcsin f f ds qs s
ds qs s
L L I
L L I
222
8
4
Facteur de puissance unitaire
On désire cosϕ = 1 soit Q = 0. Dans ce cas Ψ=
arcsin LI
s s
f
Ψ est non nul. La
machine ne fonctionne pas à couple maximal. On a :
( )
TpI LI
esfs s
f
= −3 1
2
2
ΨΨ
Dans le cas de la machine à pôles saillants, le fonctionnement à facteur de
puissance unitaire est obtenu pour [LEICHTER 80] :
( )
( )
ψψ ψ
=− − −
−
arcsin f f ds qs qs s
ds qs s
L L L I
L L I
2 2
4
2
Si le rotor est bobiné, le flux Ψf peut être réglé par le courant d’excitation. Le
flux résultant est maintenu autour de la valeur nominale Ψn. Il est alors possible
de satisfaire aux deux objectifs :
cos ϕ=1
Te = 3p
ns
I
On obtient des lois de commande [LAJOIE MAZENC 91B] du type Ψf (Is)et Ψ(Is)
prenant en compte l’échauffement de la machine du au passage dû courant
inducteur et à la non linéarité du circuit magnétique.
Dans le cas d’une machine alimentée en tension, les variables de contrôle sont
l’angle de décalage interne δ, la tension et la pulsation statorique. Mais la
démarche reste la même.