NOTE QUELQUES SUR REPTILES DE L'ISTHME DE TEHUANTEPEG (MEXIQUE) DONNÉS PAR M. SUMICHRAST AU MUSÉUM ; PAR BOCOIKT. M. F. Cette Note comprend l'indication de quelques Reptiles rares ou nouveaux, appartenant à des familles qui ont été l'objet d'une étude particulière dans mes Recherches swr l 'Erpétologie de l'Amérique centrale (1). Le nombre des espèces provenant Muséum de de cette région, que M, Sumichrast a envoyées au Paris, est plus considérable encore pas toutes. Parmi les ; les signalerons Ophidiens nous ne traiterons que de ceux qui nous sont parfaitement quelque intérêt sous nous ne le connus rapport des et qui peuvent mœurs ou de mie. Les Batraciens ne seront pas mentionnés drait entreprendre ; il la offrir synony- nous fau- une révision complète des animaux de ce groupe, ce que jusqu'à ce jour nous n'avons pu faire encore. CHÉLONIENS. i. — Chelopus mexicanus, Gray. Voy. plus cette espèce. (1) Mission scientifique publié par ordre loin la diagnose de Manquait au Muséum. au Mexique du gouvernement.] et dans V Amérique centrale. (Ouvrage REPTILES DE L'iSTHME DE TEHUANTEPEC. 2. — Chelopus 121 p. Bocourt, Ann. incisa, — Acad. nat. 3. — Emys pi. xn. X, 1868, t. Amer, eentr.; et — Chelopus rubidus, Cope, Proc. Philad. ; 1869, p. 148. se. Gray, Cat. Shield. Rept. Coll. Brit. calliroslris, Mus., p. 25, 4. Mex. Id., Rept. miss. se. 1870, p. 11, nat., se. 387 Muséum. xn, 1855. Manquait au pi. — Staurotypus (Claudius) severus, Cope. nous a été impossible de trouver chez ce dernier Ghélonien un ca- Il ractère assez important pour pouvoir le distinguer du Claudius pictus du même auteur, espèce que nous avons, par méprise, décrite et figurée sous nom le de Staurotypus Salvini, nous reconnaissons que chez le toc. cit., p. 22, pi. v. Claudius severus, la Cependant, queue des mâles, sans être entièrement lisse, ne porte pas de tubercule, mais celle des individus femelles en porte distinctement quatre séries comme chez l'es- pèce précitée. Manquait au Muséum. 5. — Cinosternon Shawianum, cruentatum, A. cette Espèce voisine du Cinost. Bell. Dum., que peut distinguer de l'on dernière par la carapace n'offrant pas d'incli- naison brusque en arrière et par les carènes dorsales plus mousses. Voy. plus loin pag. 397, de cette espèce. Manquait au la description Muséum. Descriptions. I. — Chelopus mexicanus. Gray (I). — Petite espèce à carapace médio- crement élevée, recouverte de plaques une à stries circulaires, petite aréole ovalaire de couleur jaune. Une faible encadrant carène médio- dorsale surmonte les trois premières plaques vertébrales. Doigts libres, le cinquième des pattes postérieures mobile et non uni avec le précé- dent par une membrane. Cinq ongles en avant et quatre en arrière. De grandes écailles saillantes et imbriquées garnissent les talons. Queue (1) de la et la JRhinoclemmys mexicana, Gray, Proc. tête. — Id., toc. carapace. cit., 1871, p. 296, pi. se. zool. xxvm, Soc, 1fc70, p. 723, fig. ligure reptésentant la lête ' 388 BOCOURT. F. courte, terminée par écaille conique. Tête lisse, une légèrement bombée en dessus et relativement large au niveau des tempes ; mâchoires cro- chues et coupées carrément. Sternum ne dépassant pas en avant la carapace; bord antérieur des plaques gulaires présentant une petite saillie conique lames anales réunies offrant postérieurement une échancrure ; obtuse. La coloration des parties supérieures de la tête se fait remarquer par de larges bandes ondulées jaunâtres, liserées de noir, qui se détachent sur un fond terre de Sienne naturelle, la principale relativement trèssupérieure; grande, régulière et ogivale, contourne la surface même autres taches de Le cou faces latérales. trois couleur, disposées parallèlement, ornent les est entièrement couvert de vermiculations jaunes et noires, flexueuses, en continuité les unes avec les autres un peu moins apparentes en dessous que sur les autres régions. Membres parcourus par deux bandes jaunes. Les sillons concentriques et de la boîte lies sont osseuse sont d'un ton de bistre, tandis que toutes les sail- jaunes; le plastron est de cette dernière couleur, excepté les côtés et la partie médiane qui présentent une teinte de terre de Sienne brûlée. Longueur de m ,092 ; la hauteur est indiqué carapace du plus grand exemplaire O ra ,430 largeur m ,052. L'un des exemplaires types du British Muséum, ; comme provenant de San-Juan-del-Rio (Mexique). Cette petite espèce se rapproche, par sa conformation générale, des Chelopus areolata, A. Dum., pulcherrima, Gray et incisa, Boct. Mais on peut facilement rement libres. la distinguer Ce caractère par M. Sumichrast dans petite Emyde rement dans la II. jflurs. ; A elle meurt les doigts entiè- physiologique, expliqué l'état sauvage le pain, les tortillas, etc. — Cinosternoïdes. — Dans un divise les Cinosternoid^: en deux si on : « Cette rencontre ordinai- la met dans même l'eau, elle fait tous l'oblige à y elle est frugivore; demeurer en captivité » travail ayant nat. United States Amer., 4857, part. noms fait que aquatique, on les lieux secs, et lorsqu'on la pendant quelques mange un Note suivante qu'il nous a adressée est plus terrestre ses efforts pour en sortir elle de ces espèces par se lie à II, pour titre, Contr. chap. 3, p. 418, M. Agassiz sous-familles, qu'il désigne sous les de Cinosternoïdes et de Ozothecoïdes ; l'une contient les espèces qui ont le sternum grand et ovale, tandis que dans l'autre, entrent celles qui ont cette partie inférieure de la boîte osseuse relativement petite et REPTILES DE L'iSTHME DE TEHUANTEPEC. l'illustre naturaliste distingue en forme de croix. Ensuite, d'elles trois genres, caractérisés dans et les surfaces alvéolaires Platytkyra composent dans chacune par plus ou moins de développement genres Cinostemum, Thyrosternum les : première la 389 et les genres Gomiochelis, Ozo- theca et Staurotypus, entrent dans la seconde. De la première de ces deux sous-familles, nous donnons un essai mo- nographique des espèces anciennement connues et de celles que nous avons cru reconnaître comme nouvelles dans les collections du Muséum. Nous n'acceptons pas dans ce M. Agassiz ; travail les noms génériques proposés par car nous ne pensons pas, que plus ou moins de largeur ou d'épaisseur clans les os maxillaires, puissent seuls servir à former des coupes naturelles, en raison dans la tête et les à différents sexes ties essentielles ; même des différences que l'on rencontrent mâchoires d'animaux de et surtout même espèce, appartenant par les modifications diverses que ces par- peuvent subir avec les années. D'ailleurs les Chélo- niens cinosternoïdes ne forment réellement qu'un seul genre, car, par eux leur conformation générale, ils nités, et le caractère le plus important qui les unit, est celui d'avoir les offrent entre portions antérieure et postérieure meuvent sur une partie médiane les plus grandes affi- du plastron mobiles, lesquelles se fixe, permettant à ces animaux de s'enfermer hermétiquement dans leur boîte osseuse. En examinant attentivement les Cinosternoïdes, on voit que les es- pèces connues jusqu'à ce jour, se rattachent à trois formes spécifiques représentés par le Cinost. pensijlvanicum et le Cinost. scorpioides. il est difficile sans Cinost. (1), le Ces espèces ainsi rassemblées en une étude comparative de toutes leurs leucostomum trois groupes, parties, d'as- signer à chacune d'elles des caractères propres à les distinguer des in- dividus typiques que nous venons de citer. L'étude d'ensemble que nous présentons sur ses Elodites, répare une faute que nous avons commise dans notre l'Amérique centrale et du Mexique, avons négligé de 1 re travail sur les Reptiles de livr., 1 870, dans lequel nous pour chacun des genres de Chéloniens qui y sont renfermés, une étude semblable à celle-ci. (1) M. Gray nicum faire divise les Cinoslernoïdes en et le Cinost. hirtipes, composent autres espèces entrent dans son genre deux groupes le : Le Cynost. pensylva- genre Mnosternon, tandis que Swanka. Voy. Proc. 18G9 {Notes on the Families and gênera of Torloises, zool. Soc. p. 165). les London, 390 F. BOCOURT. TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES de la moitié f antérieur long que fixe; de cette portion; le tiers plaque gulaire égalant en longueur en contact ; moins Ster- que num non lobe échan- nale le longue \ région fixe i G. roslellum. 2. C. 3. C. hirtipes. et ; nulle. ... de mâchoires rayées G. inlegrum- brun. axill premier lobe; inguinale et axillaire I sé P arées j ; bouche blanche. C. leucostomum. . en contact; première vertébrale aussi large i que longue séparées large l ; que longue longue que lobe antérieur; axillaire et inguinale légèrement en contact. C. ... fixe aussi 7. C. Effeldtii. 8. plus longue que large; écailles du disque presque lisses; région fixe du sternum plus courte que sa pretri- mière partie aussi longue 9. que large ; écailles disque fortement striées partie ; du fixe du sternum aussi longue que sa première partie 10. en contact; première plaque vertébrale plus longue que large partie ; lobe antérieur fixe Berendlianum. 6. première vertébrale plus le échancré en arrière et sa région le pensylvanicum. ingui- ; plus longue que le \ en contact premier cré sa( laire 1 très-petite. f plaque nuchale carené non axillaire et inguinale uni- Dos première portion du en contact plus région sa la plastron-, axillaire et inguinale échancré en arrière, à lobe DU GENRE CINOSTERNE. (1) du sternum moins longue que 11. C. scorpioides. REPTILES DE L'iSTHME DE TEHUANTEPEC. 1. ClNOSTERNON ROSTELLUM, — Carapace peu Caractères. 391 Sp. II. élevée, ovale, unicarénée et recouverte de plaques imbriquées et sillonnées. Mâchoire supérieure non crochue et à extrémité légèrement échancrée. Charnière du lobe postérieur du sternum dirigée de chaque obliquement en arrière. Plaque gulaire côté, égalant par son diamètre longitudinal la moitié de la longueur du pre- mier lobe sternal. Ecailles axillaire et inguinale larges et non en contact. Description. — La boîte osseuse de cette petite espèce est surmontée d'une faible carène et représente un ovale assez parfait; sa largeur égale les 5/7 de sa longueur et sa hauteur les 3/8 de cette dernière di- mension. Elle est recouverte de plaques imbriquées, bossuées et large- ment striées concentriquement ; la première plaque dorsale plus large que longue, subtriangulaire comme chez toutes ment articulée avec la suivante; celle-ci, ainsi les espèces, est large- que les deux suivantes, ont six pans presque égaux; la cinquième à peine plus petite représente un pentagone subtriangulaire. La plaque ment de petite dimension, mais offre, costale antérieure est relative- ainsi que les trois suivantes, les mêmes formes que celles des autres espèces appartenant à ce genre. On compte également vingt-trois écailles lombaires; la nuchale, plus haute que large, est rectangulaire, toutes offrent quatre pans et les deux avant- dernières paires sont de un peu plus larges que les autres on voit les scutelles qui recouvrent profil, rale, leur partie inférieure étant partie supérieure. sur le même la ; l'animal région margino-laté- plan vertical que leur Le plastron, aussi large en avant qu'en arrière, est arrondi, mais très-légèrement échancré postérieurement; plaque gulaire subtriangulaire plus large que longue et égalant au moins par cette dernière dimension la moitié du diamètre longitudinal du premier lobe la partie fixe ou abdominale est d'un cinquième plus courte que ; les portions mobiles, les deux plaques qui la recouvrent sont subrhomboïdales et chacune présente un angle aigu, formé par suture médiane avec la charnière du deuxième lobe Rept. Coll. Brit. Mus., part. pèces ont le sonoriense, ment. I, 1855, fig. 3-4 et 5-6. ; la réunion de la cette charnière, de Ces deux dernières es- plastron assez étroit en arrière et ressemblent beaucoup au Cinosl. surtout le Cinost. hippocrepis, qui paraît s'y rapporter entière- 392 F. chaque côté, se dirige BOCOURT. obliquement en dedans d'avant en arrière, mant au milieu un angle très-ouvert les autres plaques du sont semblables à celles que l'on remarque chez, le Cinost. ; vanicum ; écailles axillaire et inguinale séparées l'une de la dernière est un espace court, moins étroite et de for- plastron pensijl- l'autre par forme lozangique. Tête large au niveau des tempes, à museau moins proéminent que chez les autres espèces, crochu, l'inférieure la. mâchoire supérieure ne présente pas un bec seulement est recourbée crâne est recouvert le ; d'une large plaque cornée, transparente et de forme rhomboïdale menton est garni de deux petits barbillons. ; voit au-dessus obliquement sur trois écailles parallèles, disposées bras On ; le du pouce la face extérieure du d'autres écailles à peu près semblables ornent le bas de la jambe et le talon ; ailleurs la peau des membres est plissée et entre-semée de petits tubercules. Les ongles sont courts et recourbés, les membranes inter-digitales sont denticulées. Coloration. — Les parties supérieures offrent une teinte de terre de Sienne naturelle mélangé de brun. Le plastron est jaune avec les sutures brunes; les mâchoires et le dessous du cou sont blanchâtres. Longueur de la ra carapace ,080 ; largeur m ,058 ; hauteur ln ,030. Cette petite espèce qui a le sternum moins échancré en arrière que celui du Cinost. pensylvanicum, offre par la quelque ressemblance avec On est placée la première, parce qu'elle disposition des plaques qui protègent la boîte osseuse, peut reconnaître le particularités suivantes : les Emydes. Cinost. rostclium de ses congénères par les 1° Museau un peu moins proéminent choire supérieure moins crochue ; 2° la charnière et mâ- du lobe postérieur ne traverse pas en ligne droite le sternum, mais est dirigée d'avant en arrière jusqu'à la suture 3° médiane, où elle forme un angle très-ouvert ; première plaque costale relativement plus petite que chez les autres espèces. Le Muséum possède un seul exemplaire $ de cette espèce, qui peutêtre, n'était donné par M. 2. pas encore arrivé à son entier développement; le D. Alfred Dugès, qui Cinosternon pensylvanicum. nat., t. I, l'a recueilli — Test, pens., Gmelin, loc. cit., a été Syst. — Thyrosternum pensyl420. — Kinostcr1857, p. 1042, spec. 26. vanicum, Agassiz, il à Guanajuato. p. ? , REPTILES DE l/lSTHME DE TEHUANTEPEC. mm Doubiedayii, Gray, Mus., part. Caractères. — Carapace spécimens d'une Rept. shield. coll. Brit. pi. xx. 1855, I, Cal. 393 unie, convexe, surmontée chez les jeunes carène dorsale, tandis que cette région mé- faible diane offre une dépression chez les vieux individus ovale, à peine plus large en arrière qu'en avant ; la un vertébrale est plus longue que large, représente ; son contour est première plaque triangle à sommet tronqué et rétréci, latéralement ses contours sont curvilignes. Ecailles du limbe rectangulaires offrent peu d'élévation : nuchale est très-petite, la les margino-collaires margino-postérieures les plus hautes s'ar- et les gauche avec ticulent l'une à droite, l'autre à la dernière plaque costale. Plastron légèrement échancré en arrière, sa partie fixe ou abdominale est d'un tiers plus courte que les portions mobiles ; plaque gulaire pe- n'atteignant pas par son diamètre longitudinal le tiers de la lon- tite, gueur du lobe dont largement avec elle fait partie. l'axillaire. Chez Plaque inguinale grande, s'articulant les mâles, on voit, sur la partie interne des cuisses, près du jarret, des petits tubercules pointus. Longueur de teur n, la m ,088 carapace d'un mâle, largeur ; m ,062; hau- ,035. Le Cinost. pensylvanicum habite Muséum les États-Unis, par des spécimens recueillis à la il est représenté au Nouvelle-Orléans, à Phila- delphie et à New-York. — Cinosternon hirtipes. 3. p. 137, tab. 5, 1833, tab. 30, fig. Wagler 29-30. — , Srjst. Id. , Amph. , 1830 Descript. et Icon. 3 1-2-3. fig. D'après les figures du Cinost. hirtipes données par Wagler dans les ouvrages cités férents ont fig. pu 29-30 et nicum , en synonymie, on peut supposer que deux spécimens difservir à faire ces reproductions pi. xxx, fig. 2-3, qui, par anomalie, pi. xxx, fig. 1, vu de : l'un représenté, pi. v, ressemble beaucoup au Cinost. pensylva- manquerait de plaque nuchale. L'autre, profil et de plus grande taille, offre, par son en- semble physionomique, de grands rapports avec l'espèce suivante. A. Cinosternon integrum. — Le Conte, Proc. Acad. nat. se. 39i BOCOURT. F. — Thyrosternum integrum, Agas- Philad., 1854, p. 183. 1857, p. 429. siz, loc. cit., — Carapace presque Caractères. les surmontée d'une femelles, deuxième et la troisième et assez élevée ; légèrement rétréci sur et pentagonale Ecailles la ; cinquième plus étroite du limbe rectangulaires en arrière qu'en avant ; même quatrième est de la ; la les cô- les deux forme ou bien précédente offre cinq pans. nuchale assez haute est plus large la : que la son contour est ovale, un première plaque vertébrale est plus large que longue; suivantes sont hexagonales chez carène à peine visible sur plaque vertébrale peu émarginé au-dessus des membres tés; la convexe lisse, faible margino-collaire et les margino brachiales et la fémorales sont également bien développées, surtout la postérieure, qui par son contour supérieur qui est arrondi, s'articule avec plaque costale. Plastron arrondi chaque extrémité, à la dernière sa partie fixe ou abdominale recouverte de plaques carrées, est presque d'un quart moins longue que les portions mobiles; plaque gulaire n'atteignant pas par son diamètre longitudinal la moitié du lobe dont elle axillaire et inguinale finement en contact. fait partie; plaque Mâchoire inférieure rayée longitudinalement de brun. Nous n'avons pas vu chez le mâle, les tu- bercules particuliers, placés derrière les cuisses que l'on remarque chez le Cenost. pensylvanicum. Longueur de la carapace Le Cinost. integrum m ,139 ; largeur 0,088 est représenté au Muséum $ Ç adultes, provenant du Mexique, que guer du Cinost. pensylvanicum, 1° plastron laire, l'on ; hauteur 0,058. par deux exemplaires peut facilement distin- par les particularités suivantes non échancré en arrière; 2° écaille nuchale, brachiales et fémorales plus développées; 3 n enfin : margino-colils offrent des dimensions plus grandes. 5. Cinosternon leucostomum Rept., 1851, p. 17. . — A. Duméril, Cat. méth. Coll. — M., Arch. Mus. 1-2-3. — p. 239, pi. xvn, fig. Hist. nat., 1855, Cinost. (Sivanka) macu- lala? Gruy, Proc. zool. Soc. Lond., 1869, p. 181. Caractères. et — Carapace assez allongée, recouverte de plaques surmontée d'une faible nairement visible sur lu striées carène disparaissant avec l'âge, mais ordi- quatrième et sur la cinquième plaque verte- REPTILES DE L ISTHME DE TEHUANTEPEC. brale; son contour est ovale, 395 quelquefois plus étroit en arrière qu'en mais légèrement émarginé au-dessus des cuisses; première avant, plaque vertébrale un peu plus large que longue, les trois suivantes sont hexagonales, la cinquième n'a que cinq côtés et se trouve plus étroite que les précédentes; écailles un peu du limbe rectangulaires : nuchale assez bien développée, est plus large en arrière qu'en la avant, les trois suivantes et les trois dernières sont un peu plus hautes que terminé à chaque extrémité en pointe arrondie; les autres. Plastron sa partie fixe ou abdominale est moins longue que antérieur et le lobe égale seulement les trois cinquièmes du postérieur; plaque gulaire n'offrant pas par son diamètre longitudinal la moitié de la lobe dont elle l'autre par fait longueur du partie; écailles axillaire et inguinale séparées l'une de un espace étroit. Queue longue chez les mâles comme chez toutes les espèces. Les mâchoires sont blanches chez les les femelles ont le dessous deux sexes; du cou légèrement tacheté de brun, et leur plastron est fortement rayé de cette couleur, tandis que ces deux ré- gions sont jaunes chez les mâles. La carapace des jeunes spécimens est peu élevée et surmontée d'une carène médio-dorsale mousse qui la protègent sont couvertes de fines rugosités, et du plastron est relativement plus étroit que chez le ; les plaques lobe postérieur les adultes ; particu- chez tous les jeunes Cinosternes. carapace d'un mâle m ,113; largeur m ,074; hau- larités qui se rencontrent Longueur de la teur 0,043. La dispersion géographique du Cinosl. leucostomum puisque la Commission exemplaires dans blables que 6. la du Mexique en scientifique haute et dans aux types, dont la basse Vera-Paz, entièrement sem- l'un est originaire les autres ont été rapportés de Clnosternon Berendtianum. la est très-étendue, a recueilli plusieurs du Rio-Usumacinta, tandis Nouvelle-Grenade. — Cope, Proc. Acad. nat. se. Philad., 1865, p. 189. Caractères. — Carapace rappelant assez par sa forme celle de la précédente espèce, Cinost. leucostomum; elle est recouverte par des plaques striées et surmontée d'une' faible carène dorsale, plus distincte en arrière qu'en avant; son contour est ovale, assez élargi au milieu; première plaque vertébrale aussi large vantes sont hexagonales; la que longue; les trois sui- cinquième de petite dimension n'a que cinq 396 F. BOCOURT. côtés et sa largeur dépasse à peine marginales rectangulaires la ; la moitié de la précédente nuchale est étroite ; et aussi large écailles en avant qu'en arrière, les trois dernières paires du limbe sont un peu plus éle- vées que celles qui les précèdent. Plastron à pointe arrondie à chaque extrémité sa partie fixe ou abdominale est recouverte de deux plaques ; quadrilatérales plus larges en avant qu'en arrière, sa longueur dépasse un peu du premier lobe celle et égale les quatre cinquièmes du lobe pos- térieur; plaque gulaire dépassant par son diamètre longitudinal la moitié de longueur de la la portion mobile dont elle fait partie; écaille ingui- nale grande et en contact avec l'axillaire. Mâchoires et cou tachetés de brun quatre barbillons sous ; Longueur de On peut la carapace, le menton. m 094 largeur, ; 8, 062 ; hauteur, facilement distinguer cette espèce de Cinost. d'abord par le sternum dont partie la fixe 0, 036. levcostomum, ou abdominale est propor- tionnellement plus longue, ensuite par les écailles axillaire et inguinale qui sont en contact et non séparées. Le Cinost. exemplaires, Berendtianum le est représenté au Muséum par deux mâle est étiqueté probablement par erreur, comme provenant des Etats-Unis, mais la femelle est originaire du Mexique. L'habitat des types est Tabasco. 7. Cinosternon Effeldtii. — Peters, Auszug. Monatsb. kônigl. Akad. Wissensch., 1873, p. 603, Le Cinost. Effeldtii, allié avec la est, précédente par l'ensemble de ses caractères intimement espèce (Cinost. Berendtianum) axillaire et inguinale seraient contact, car M. le sont le comme Professeur Peters chez ce dernier, dit, écailles les comme dans la au texte, ces écailles se trouvent très-distinctement sépa- rées l'une de l'autre, nous avons pensé qu'il valait sur notre tableau synoptique, comme Cinosternon scorpioides. spec. 8. — — mieux l'inscrire espèce distincte. Les exemplaires types proviennent de 8. ; également en dans sa description, qu'elles souvent finement réunies. Cependant, plus figure jointe pi. v, fig. 1-2. la Vera-Cruz. Linné, Syst. nat., Cinost. scorpioides, p. 152, Wagler, Syst. Ampli., REPTILES DE L'iSTHME DE TEHUANTEPEC. 1830, p. 137. — Id., Agassiz, loc. cit., 397 1857, part. II, p. 426. — Caractères. Carapace représentant par son contour une ellipse allongée, surmontée de trois carènes et recouverte quées la ; et la troisième assez étroites sont côtés curvilignes ; la hexagonales ; cinquième, plus large que et quadrilatérale; celles de la les autres. Plastron ; deuxième la quatrième présente des la la pans inégaux. Ecailles marginales rectangulaires que de plaques imbri- première vertébrale est aussi large que longue : précédente, offre des nuchale est petite la pénultième paire sont un peu plus élevées légèrement échancré en arrière sa partie fixe ; ou abdominale est protégée par deux plaques moins larges que longues par ; cette dernière dimension elle égale le diamètre longitudinal mais est un peu plus courte que rieur, égalant en longueur la moitié du le lobe postérieur ; du lobe anté- plaque gulaire lobe dont elle fait partie. Ecailles largement réunies. Queue longue chez les mâles, mâchoires rayées de brun; par exception blanches chez les fe- axillaire et inguinale assez melles ; cou en dessous tacheté de ces deux dernières couleurs M. le individu de la Guyane, m ,1 38 ; m ,084 largeur, ; Professeur Agassiz dans une note, (Contr. United-States amer. 4785, part. 2, page 426), considère Brésil trois du menton. barbillons sur chacun des côtés Longueur d'un hauteur, m ,05l. ; comme le Cinost. longicaudum de Spix, du espèce distincte du Cinost. scorpioides de Linné, origi- naire de Surinam. Nous avons examiné les spécimens provenant de ces deux contrées, et nous n'avons pu trouver, entre eux, aucune différence. 9. Cinosternon var. Shawianum Shaw, Gêner, Shawianum, Bell. zool., Zool. t. — II, Cinost. 1800, Joum., t. p. il, pensylvanicum, — Cinost. 392. — Ci- 304. p. nost. mexicanum, Le Conte, Proc. Acad. nat. lad., 1854, p. 182. cit., montée de presque — Cinost. Shawianum, se. Phi- Agassiz, loc. 1857, p. 426. Caractères. et Bell, , — Carapace assez élevée, renflée sur les côtés, sur- trois carènes mousses, recouverte de plaques peu imbriquées lisses chez les adultes, représentant un ovale moins allongé 398 BOCOURT. F. que chez la précédente espèce et à contour faiblement rentré à collaire la première plaque vertébrale est un peu moins large que lon- gue; ; les trois suivantes sont hexagonales et très-étroites peu près aussi large que est subtriangulaire et à tébrale. Ecailles du limbe rectangulaires; échancrée en arrière deuxième ; la ; partie ; la ; région cinquième première plaque ver- nuchale est petite, étroite et grandes sont, en avant, celles les plus de la paire, et en arrière, celles de l'avant-dernière paire. Plastron non échancré en arrière; plaque gulaîre avant la la sa longueur égale environ la région abdominale plus courte un contour offrant que saillant du lobe dont moitié elle en fait antérieur chez les le lobe mâles, et d'égale longueur chez les femelles, recouverte de deux plaques quadrilatérales dont les côtés sont à peu près égaux. Ecailles axillaire et Deux inguinale, longues, étroites et non en contact. femelles, un nombre plus considérable chez barbillons chez les l'autre sexe. Mâchoires rayées longitudinalement de brun; cou moucheté de gris chez les mâles, tandis que les femelles ont cette région inférieure presque blanche. Longueur de 0, la carapace du mâle, m 124 largeur, ; 0, 080 ; hauteur 052. Le Muséum possède plusieurs exemplaires adultes $ Ç de cette espèce recueillis à Tehuantepec par M. F. Sumichrast. 10. Cinosternon cruentatum. 1851, p. 16 et Id., Miss. se. Caractères. — A. Duméril., Cat. mélh. Hept., Arch. Mus., 1852, p. 238, Mex. — Carapace et Amer, pi. xvi. — 1870, p. 23. tenir., ovale, surmontée de trois carènes, la mé- diane un peu plus élevée que les latérales, recouverte de plaques im- briquées et striées et offrant en une inclinaison brusque arrière qui s'infléchit presque perpendiculairement est aussi large côtés celle ; la que longue ; les la ; trois suivantes cinquième est subtriangulaire, mais en de ses congénères, première vertébrale plus étroites ont six réalité, offre, latéraux inférieurs sont fort petits. Ecailles du limbe, la comme sept côtés inégaux, dont le supérieur et les rectangulaires : nuchale est courte et échancrée en arrière, celles de l'avant-dernière paire les plus élevées, sont pentagonales, deux côtés supérieurs, la quatrième plaque en avant et en arrière en pointe arondie et envahissent costale. ; comprenant pas par son diamètre longitudinal, par leurs Plastron terminé plaque gulaire petite, ne la moitié du lobe dont REPTILES DE L ISTHME DE TEHUANTEPEC. elle fait partie; région abdominale aussi longue que du sternum, mais un peu plus courte que axillaire et inguinale séparées presque la longueur de la première portion portion postérieure. Ecailles un espace égalant l'autre par première de ces la mâchoires rayées de brun dernière couleur sur l'une de la 399 écailles. Quatre barbillons; gorge et dessous du cou tachetés de cette ; un fond jaune. m ,099; Longueur d'un individu type, largeur, hauteur, 0,065; 0,048. le Muséum possède, ont nom de localité précise. Les deux exemplaires, dont un vivant, que été reçus de l'Amérique Septentrionale, sans — A. Dum. 11. Cixosternon albogulare. Mex. Caractères. arrière, et et Amer, —Carapace ovale imbriquées ; la trois n'offrant pas la du limbe rectangulaires pénultième déforme hexagonale; offre : la même que les ; la ; cinquième largeur que les précédentes. nuchale est petite et quadrilatérale également quatre pans, et dépasse à peine dente en hauteur. Plastron terminé en arrondie une inclinaison brusque en première plaque vertébrale est plus longue que large subtriangulaire et présente la Ecailles se. carènes et recouverte de plaques striées les trois suivantes sont étroites et est Bocourt, Miss. 1870, p. 23. centr., mais surmontée de et la ; précé- avant et en arrière en pointe plaque gulaire ne comprenant, par son diamètre longitudinal, deux cinquièmes de la longueur du lobe dont elle fait partie ; région abdominale d'un cinquième moins longue que la première portion du sternum, laquelle est un peu plus courte que dernière portion la ; l'inguinale longue et large, se trouve en contact avec l'axillaire par sa pointe antérieure. Trois barbillons sur chacun des côtés du menton. Mâchoires et desous du cou d'un blanc jaunâtre chez comme chez brun de terre de Sienne brûlée. et Longueur la du les femelles. Sternum, précédente espèce, offre une teinte jaune, mélangé de plus grand exemplaire, m ,1 09 ; largeur, 0,075; hauteur, 0,048. Le Muséum possède 3 spécimens $ du Cinost. Albogulare, provenant de Costa-Rica, dont un est encore vivant. 400 F. BOGOURT. EMYDOSAURIENS. Les cinq alligators en peaux, que l'on doitaux soins de M. Sumichrast, proviennent de la vallée de Tonala, province de Chiapas. Ces animaux provenance un intérêt de géographie zoologique offrent par leur intéressant, et doivent être considérés comme appartenant à très- une nou- velle variété de Y AU. (Jacare) punctulatus. Jusqu'à présent les Alligatoridse n'avaient été trouvés, les uns, aux Etats-Unis dans les autres ; les marécages ou les nombreux cours d'eau qui baignent la Guyane, le Brésil, le Pérou et l'Uruguay. Aussi avait-on le droit de supposer que l'espace considérable qui sépare ces contrées, de celles situées dans la partie méridionale la première de du continent, que par des crocodiles. n'était habité Maintenant, grâce à cet envoi, il est à peu près certain que toute la région intertropicale nourrit également des Alligators. En tenant compte de la classification de M. D. Gray sur les le Emy- dosauriens, Trans. zool. Soc. London, 1869 [Sinops. spec. récent. Croc, or Emydosaur. p. 162), ces caïmans appartiendraient à du genre Jacare, lequel contient déjà, la division B. d'après ce naturaliste, quatre espèces, dont l'une, Jacare punctulatus, représente par ses caractères, le véritable On peut cularités type de cette division. reconnaître notre variété de l'espèce typique par les parti- suivantes: 1° museau un peu plus large et plus lisse; la sallie osseuse qui relie les orbites s'arète brusquement au devant des yeux ; 2° bouclier disposées ainsi enfin sur le : composé de quatre cervical sur trois exemplaires 2-4-2-2, sur cinquième, 1-4-2-2, et séries un d'écussons, autre, 3-4-2-2, non composé comme on le voit chez tous les spécimens du Muséum, provenant de l'Amérique du Sud de 4-4-2-2 ; 3° sur le dos, on compte dix-neuf séries d'écussons jus- qu'au niveau des cuisses et treize à quatorze sur la première partie de la queue, une ou deux de plus que chez Y Alligator punctulatus périeurement on voit sur séries transversales dessous, au l'un des même la ; 4° su- région la plus élargie du tronc, quelques composées de huit écussons, rarement de dix. En niveau, il y en a quatorze et par exception seize sur spécimens. Longueur totale Les taches du plus grand exemplaire, brunes qui ornent les m l ,35 cent. parties supérieures du corps REPTILES DE L'iSTHME DE TEHUANTEPEC. ressemblent beaucoup à celles qui se voient chez Longiscutata, figurés par M. Gray (Loc. comme on le les Jaeare ocellata et 33 et 34) (1). Cependant, peut reconnaître facilement notre variété de ces derniers par la disposition différente donner cit. pi. 401 nom de AU. des écussons cervicaux, nous croyons devoir lui Chiapasius, afin de rappeler son habitat. SAURIENS. Muséum. 1. Sphœrodactylus glaucus, Cope; manquait au 2. Caleonyx elegans, Gray. 3. Ctenosaura [Enyalosaurus) quinquecarinata, Gray; manquait au Muséum. 4. Uta bicarinata, A. Duméril. 5. Sceloporm melanorhinus n. sp. , 6. Sceloporm siniferus, Cope; manquait au Muséum. 7. Heloderma horridum, Wiegm. 8. Lepidophyma Smithii, n. servi — Jeune spécimen ayant aux observations de M. F. Sumichrast Sceloporus melanorhinus, (2). sp. n. sp. — Grande espèce groupe des Scélopores à plaques sus-céphaliques appartenant au lisses. Pas de collier scapulaire noir. Caractères. — Cavité préfrontale peu sensible. Arêtes anguleuses du museau, chacune garnie de deux scutelles en dos d'âne. Squames sus-oculaire très-dilatées en travers, au nombre de quatre et disposées sur un rang longitudinal. Plaque occipitale plus large que longue. Bord antérieur de l'oreille médiocrement dentelé. Ecailles du dos grandes, rhomboïdales, non denticulées, mais surmontées d'une carène formant une forte pointe tête, prise Nous avons servi à tères, (2) ; de ces écailles égalent six la la longueur de la plaque occipitale. du ventre sont de moitié moins grandes. Queue revêtue de seu- Celles il) en arrière du bout du museau au bord postérieur de été à même d'examiner former ces deux espèces une grande ils les offrent, jeunes individus types qui oui par l'ensemble de leurs carac- identité avec Y Alligator punclulatus. Note présentée par M. Compt. rend. : hebd.,\. LXXX, Journal db Zoologie. Blanchard à l'Académie des sciences, le prof. p. 67G; mars 1875. — T. V. 1876. 26 402 BOCOURT. F. telles plus petites que chacune des cuisses et du celles dos. Il y a dix-huit vingt pores sous à on ne voit pas chez les mâles de grandes écaillles concaves, placées derrière l'anus. — Sur un Coloration. ocre jaune, nuancé de verdàtre sur les fond du corps, des taches brunes flancs, se dessinent sur la partie supérieure de différentes grandeurs ment le bout du et la troisième fort l'autre l'occiput ; étroites traversent l'une, ; sur les lèvres, ensuite, sur le cou, on en voit Chez et à contours latéraux concaves. les flancs et la gorge sont rayés de gris. la ; région la deuxième sus-oculaire, une autre à grande la di- on aperçoit les femelles quatre autres taches rhomboïdales qui parcourent sale recouvre entière- côté, termine en avant de l'articulation du bras l'oreille, et se mension première, très-foncée, la : museau, s'étend de chaque région médio-dor- Les mâles ont les côtés du ventre teintés de bleu de cobalt; cette belle couleur est également répandue sur la gorge, mais du menton, près duquel elle se fond Le Sceloporus melanorhinus tères qui leur sont en avant avec est allié au Scel. spinosus par des carac- communs, mais on peut par les particularités suivantes : 1° le distinguer de cette espèce plaque occipitale plus courte écailles ; des régions supérieures du corps non denticulées au nombre de 8 à 20 et non de 4 la teinte noire y a une petite tache blanchâtre. il 1 seulement ; ; 3° pores fémoraux 4° coloration tout à fait différente. Il paraît aussi offrir Cûpe, originaire de sition et la il n'est quelque ressemblance avec la Californie, mais une autre dispo- nullement question du nombre des pores fémoraux dans description. (Voy. Proc. Acad. nat. Se. Philad. 1863 p. Le Muséum doit à trois femelles et Dans un mâle, recueillis petite espèce inconnue au le 1 05). M. Sumichrast quatre exemplaires de cette espèce, cet envoi ce trouvaient comme nous zosteromus, le Se. les taches offrent dans l'Isthme de Tehuantepec. deux spécimens du muséum de Scel. si?iiferus } Gope, Paris, laquelle est très-voisine, supposions, du Scel. squamosus, espèce décrite et figu- rée [Miss, scient. xvm pl. xix, fig. la principale diffé- 3). Mex. et Amer, centr. p. 212, pi. Nous pouvons dire maintenant que bis, fig. 7 ~Bnce que l'on rencontre entre ces deux espèces, consiste en ce que et la première a les arêtes anguleuses du museau garnies chacune de deux écailles, tandis que l'une et l'autre par une seule scutelle chez Lepidophyma Smithii, n. le Scel. sp. — de ces arêtes ne sont protégées que squamosus. On peut distinguer cette espèce du REPTILES DE l/lSTHME DE TEHUANTEPEC. kOZ Lepid. flavimaculatum, A. Dum., par les caractères suivants membres relativement plus courts et doigts offrant aussi quelques différences, sus-labiales au nombre de sept post-oculaires superposées ; parmi et les latérales non de six et sept Longueur celle de la chez le nombreuses a toujours les deux de les la anneaux com- et irrégulièrement dispoà dix pores et non dix- Lepid. flavimaculatum. totale de l'exemplaire adulte 0,215; celle de la tète 0,024, queue non complète 0,019. Cette nouvelle espèce est représentée au provenant nous citerons 4° les verticilles ; on compte sous chacune des cuisses neuf comme y saillantes, constituent des plets; 5° plaques préanales plus sées; 6° il répandus sur toutes parties du corps sont triédriques et plus élevées queue formés des cutelles plus Tête, 2° plaques céphaliques ; 3° les tubercules : 1° uns de Tehuantepec, les Muséum par six exemplaires, du Guatemala les autres occi- dental. Nous rapportons identiquement au Lepid. flavimaculatum, men que nous a communiqué M. le prof. tannique, ce dernier décrit et figuré sous Grayi, Smith ; 1863, p. 152, pi. xxi. le spéci- Peters et celui du musée brile nom de Poriodogaster manuscrit publié par M. Gray, Proc. zool. Soc. London, OPHIDIENS. Nous dédions à M. Sumichrast, un serpent qui uns de ses principaux caractères de grandes Le Genre Loxocemus dans lequel par quelques- offre affinités avec les Erycides. doit entrer, est, d'après M. le Professeur Cope, assez caractérisé par la présence d'un os supraorbi- (1) il taire, pour former une nouvelle coupe parmi dont propose la division suivante [Proc. Acad. nat. se. Philad., 1861, il p. 304) (1) famille des Boïdiens, : Loxocemus, Cope, 1861, p. 304. Ophid., la loc. cit., 1861, p. 76. — Loxocemus bicolor, loc. cit., — Plastoseryx, Jan, Fur Naturg., 1862, 242 Iconogr. des — Loxocemus ? Gunther, Record, zool. Liler., 1864. livr. 2, pi. p. i. et kOk BOGOURT. F. DIVISION DES BOIDIENS EN QUATRE SOUS-FAMILLES. denté; présence d'un os supraorbitaire, formant la voûte supérieure de l'orbite r Os Pylhoninse. 1. ou en grande partie des os séparés, inler- raaxillaire non denté; os nasaux ] frontaux pas d'os supraorbitaires. largement avec frontaux Boarnœ. 3. ( Loxocemx. os supra- ; orbitaires Loxocemus Sumichrasti le tronc. 2. (1). — ! Caractères. absent. minales étroites, squames préfrontales en Queue assez finement terminée anaux peu En dessous distincts. — Plaque Description. — Tête conique, peu près réguliers ; Lames abdo- contact avec les scutelles et à urostèges doubles. rostrale épaisse, continue haute et en lisses. d'un roux plombé à reflets coupée obliquement de haut en bas Erycinse. 4. . Plaque rostrale beaucoup plus large que forme de groin déprimé. Ecailles du corps petites et labiales. . , les os avec . présent. ; s'articulant Crochets irisés. proéminente, déprimée et deux internasales à quatre pans à deux préfrontales, s'étendant de chaque côté sur ; la région frênaie et se trouvant en rapport avec trois suslabiales; une fron- en avant un angle obtus, diminuant de largeur d'avant en tale offrant arrière et en contact cinq pans par ce dernier côté avec une petite interpariétale à pariétales subrectangulaires. ; entouré de sept scutelles disposées ainsi de petite dimension supérieurement à suslabiale la ; la ; OEil petit à pupille arrondie, Une suroculaire pentagonale une préoculaire verticalement allongée, touchant plaque frontale et inférieurement à quatrième la en dessous, du côté gauche, cet organe est en contact avec quatrième et avec la : la cinquième cinquième suslabiale, tandis que, du côté et la sixième que ce contact a en rapport avec trois postoculaires ; la lieu ; droit, en arrière c'est il est supérieure, la moins petite, égale les dimensions de la suroculaire. Région temporale occupée par des écailles nombreuses et peu différentes de celles du corps. Labiales supérieures 10-11, en grande partie inférieures, 12-13, plus plus hautes que larges; hautes que larges en avant, successivement de hauteur en arrière; plaque mentonnière (1) Luccocemus Samichrasli, Bocourt, Ann. se. nat., 187G. labiales mais diminuant triangu- 405 REPTILES DE l/lSTHME DE TEHUANTEPEC. laire deux intermaxillaires allongées, séparées par un ; gulaire sillon qui ne les dépasse pas et en contact sur chacun des côtés avec une lame squameuse plus tudinales un peu moins allongée. 31-33 rangées longirangée qui touche de chaque côté aux plaques étroite et d'écaillés la ; abdominales est plus large au nombre de 252 à huitième de et les écailles offrent six pans. Gastrostèges 265 ; plaque anale divisée ; queue ayant le longueur de l'animal, protégée en dessous par 42 la 45 écailles en grande partie doubles à terminée par une squame co- et nique. Longueur m ,670 totale, un exemplaire ayant Coloration. — 1 ; queue, 0,080. M. Sumichrast en possède mètre de longueur. du corps d'un roux plombé supérieures Parties sont rares, sont répandues sur les parties les urostèges et les gastrostèges, latérales sont blanchâtres à Cette nouvelle espèce écailles est fort par les caractères suivants : 1° voisine ; quatre la du Loxocemus bicolor, Gope, par et reconnaître OEil plus petit et à pupille circulaire, 2° ; plaques abdominales plus queue un peu plus courte. On peut également non elliptique Les séries du Plastoseryx Bronni, Jan cependant on peut i), entouré de sept écailles au lieu de cinq 3° supérieures du corps. des trois ou base cendrée. [Iconogr. des Ophidiens, livr. 2 pi. étroites à quelques petites taches blanches, peu distinctes tant elles reflets irisés, l'œil probablement par les le distinguer dont la pupille est circulaire et plaques préfrontales qui, chez notre espèce, s'étendent de chaque côté sur la région frênaie. Les auteurs de l'Erpétologie générale, lors de leur travail sur les Ophidiens, trouvèrentdans les collections du Muséum, quelques serpents originaires ment du Mexique, les autres par des caractères alliés de l'Amérique du Sud, tous intimedes plaques céphaliques et des tirés écailles qui garnissent les autres parties du corps. Ces animaux offraient aussi, par l'ensemble des formes, de grandes affinités mais comme préparer la dentition la tête leur parut différente, ils avec les couleuvres, se décidèrent à faire osseuse de l'un des exemplaires provenant du Mexique, ce qui leur permit de les ranger parmi les Opistoglyphes auxquels imposèrent le nom générique de Tomodon, ils à cause des dents placées à la partie postérieure des susmaxillaires, si remarquables par leur longueur et leur courbure tranchante. Des envois récents Muséum du Mexique et du Guatemala, ont enrichi de deux espèces de Tomodontes, recueillies à des le altitudes 406 BOCOURT. F. différentes, et décrites sous le nom de Conophis (1).Par leurs principaux caractères elles offrent tant de ressemblance avec le Tom. lineatum, que Tonne pourrait voir en elles que des variétés de cette espèce; cependant elles sont reconnaissables spécifiquement, par une coloration particulière et I. par quelques particularités offertes par Tomodon lineatum. (2) Dum. et Bibr. — l'écaillure. Caractères. — Dix dents susmaxillaires à peine plus petites en avant qu'en arrière, suivies de une ou deux autres cannelées, très-longues, courbées et tranchantes. Sept plaques suslabiales augmentant jusqu'à la de dimension en arrière d'avant sixième, la troisième et la quatrième sont en rapport avec le bord inférieur de l'œil. Première lamelle gastrostège séparée des scu- par quatre à sept squames. Dix-neuf telles sousmaxillaires postérieures rangées longitudinales d'écaillés sur 169 gastrostèges queue. 160 à le tronc, et six vers le milieu de la anale divisée et 62 à ; 70 paires de scutelles urostèges. Longueur totale de l'animal, Coloration. — Le dessus de 665 0'", la tète ; queue, 0,150. présente une large bande brune mediolongitudinale, bordée à droite et à gauche par une raie noire deux i ces ; aies se continuent largement espacées l'une de l'autre, sur la partie supérieure du corps. Les côtés de bande de même l'œil et se termine sur la tète sont marqués qui prend naissance à couleur, la tempe, la d'une autre passe narine, le liseré noir qui la sur borde supérieure- ment poursuit sa marche sur la partie latérale du corps, et se prolonge sur la queue aussi loin que les deux premières. Ces quatre raies noires sont formées par la réunion plus ou moins continue de petites taches allongées, moins larges en avant qu'en arrière, disposées sur une, quel- quefois sur deux séries qui se détachent sur tirant sur le verdâtre avec la ; les gastrostèges, est parfois foncé, qui forment maculée de une autre ligne sont teintes de jaune un fond ocre jaune foncé, rangée inférieure d'écaillés qui est en rapport clair, petits très-étroite. d'un brun points Les plaques suslabiales bordées inférieurement de noirâtre : les souslabiales, dont quelques-unes ont le centre blanchâtre, sontnuagées de gris, ainsi (1) Une sous le que tout (2) dessous de la tête; les autres régions inférieures troisième espèce, originaire du Yucatan, nom a élé décrite par M. Cope de Conophis concolor, Proceed. Acad. nat. p. 318. Elle est Tomodon p. 936. le se. Philad,, 1866. inconnue au Muséum. lineatum, Duméril et Bibron, Erpèt. génér., t. VII, 1854, REPTILES DE l/lSTHME DE TEHUANTEPEC. 407 offrentune teinte unicolore jaune de Naples. Cette livrée a été représentée par MM. Jan dans l'Iconographie des Ophidiens, et Sordilli livr. 19, pi. vi. fig. 3. Cette espèce est Muséum représentée dans les collections erpétologiques du par trois exemplaires identiques, provenant du Mexique, l'un des types ne porte pas de été recueillis à Oaxaca, nom de donataire, mais les deux autres MM. Ghiesbreght et Schlumberger. ont par — — Dents semblables Caractères. Tomodon vittatus, Peters (1). étroit un et peu plus recouvert à celles du Tomodon Uneatum, museau plus par la plaque rostrale squames suslabiales au nombre de sept, disposée 2. ; comme chez l'espèce précédente, la troisième et la quatrième se trou- vant en rapport avec gastrostège trois vers le séparée des bord inférieur de l'œil. squames intermaxillaires Première lamelle par postérieures scutelles. 19 rangées longitudinales d'écaillés sur le tronc et le milieu de la queue 159 à 162 lamelles gastrostèges ; ; six anales divisées et 63 à 66 paires de scutelles urostèges. m 620 Longueur du plus grand exemplaire, Coloration. — Sur le fond , ; queue, 0,140. ocre jaune des parties supérieures corps, se détachent quatre belles bandes longitudinales brunes, dessinées : l'une médiodorsale prend naissance sur le museau, se divise sur le cou à la distance de deux ou trois longueurs de ainsi une double bande à intervalle très-étroit, qui du purement tête, parcourt formant le tronc jusqu'au-dessus du cloaque. Chacune des latérales commence sur le côté de la plaque rostrale, passe surla narine, l'œil et la tempe, poursuit sa marche sur Les lèvres et les flancs et sur une grande partie de l'appendice caudal. gorge ne sont pas nuagées de la l'espèce précédente, mais offrent latérales du corps, une comme teinte unicolore dans l'a comme chez inférieures et jaune de Naples. Le type du Tom. vittatus aurait été marchand qui noirâtre les autre parties pris, d'après les ouï-dire du cédé au Musée de Berlin, dans un tas de paille flottant le Mississipi. Cinq exemplaires provenant de l'Isthme deTehuante- pec et paraissant entièrement identique à cette espèce, ont été adressés auMuséum par MM. Sumichrast et Boucard. du Tom. Uneatum que par arrière, et par les la Ils ne diffèrentprincipalement plaque rostrale un peu plus renversée en bandes longitudinales autrement disposées et plus purement dessinées. (1) Conophis vittatus, Peters, Monatsb. kœnigl. Akad. tfissensch. Berlin, 1860, p. 519, planche sans numéro, lig. 3. V08 BOCOURT. F. 3. Tomodon pulcher, Gopc longue — (I). Caractères. — Tète un peu plus Huit plaques suslabiales augmentant et à coloration plus foncée. de dimensions d'avant en arrière, la en rapport avec de la partie inférieure quatrième et l'œil. cinquième sont la Première lamelle gastro- stège séparée des scutelles intermaxillaires postérieures par deux ou trois écailles Dix-neuf rangées longitudinales d'écaillés sur anale divisée et 6ï à 67 paires de scutelles urostèges. Longueur totale de l'exemplaire adulte, m queue, ,750; — Comme Coloration. Tom. lineatum chez les tronc le ; 0,155. et vittatus la tète présente trois larges bandes longitudinales brunes, une supérieure et une sur chacun des côtés ces bandes poursuivent leur ; moins foncées sur toute Le milieu de liserée de noir. marche un peu longueur du corps et chacune d'elles est la la bande supérieure est marqué, à la distance de trois longueurs de tête, de petites taches de cette dernière couleur, disposées sur une double série, formant un peu plus loin, par leur réunion, deux lignes médio-dorsales, se terminant au-dessus du cloaque. La rangée d'écaillés qui se trouve en rapport avec une certaine distance de la porte, à les gastrostèges, des petites taches semblables, qui tète, donnent naissance sur chacun des côtés à une autre ligne qui disparaît à la et base de la queue. Les intervalles compris entre les trois bandes brunes cette dernière ligne, forment quatre liserés longitudinaux, larges de une à deux écailles, et de couleur jaune; les deux supérieures parcourent toute la longueur du corps en passant au-dessusdes yeux; les deux autres n'apparaissent que sur les flancs et ne dépassent pas l'anus. Les plaques suslabiales sont teintées de cette dernière couleur et bordées inférieure- ment de comme gris les labiales inférieures et le dessous ; chez les Tom. lineatum, nuages jeunes spécimens. Les autres parties Le type du Tom. pulcher de exemplaires recueillis sur mission Scientifique. On particularités suivantes non la : peut 1° Tomodon tète une sont, teinte la quatrième et la : Smithsonienne a été rapporté est représentée au Muséum plateau de Guatemala par le la par Com- distinguer du Tom. lineatum par les Squames 2° coloration plus compliquée (1) inférieures offrent l'Institution espèce de la Haute- Vera-Paz. Cette de sept, la de Naples. unicolore jaune trois de de de noirâtre, très-foncé chez les sus-labiales au nombre de huit cinquième sont en rapport avec le tronc au lieu d'offrir se. Philad., ; quatre lignes lineatum, Salvin, Proc. zool. Soc. London, 1860, p. 455. Conophis pulcher, Cope, Proc. Acad. nat. et l'œil 1868, p. 306. — REPTILES DE l/lSTHME DE TEHUANTEPEC. longitudinales qui se détachent sur remarquer par 409 un fond jaune-verdâtre, se fait bandes brunes acompagnées de dix lignes trois larges noires disposées de telle sorte, qu'elles laissent entre elles quatre intervalles teintés en jaune. Tomodon nasutus, Cope procher du Tarn, (1). — Quoique cette espèce paraisse se rap- lineatum, nous doutons cependant de son identité gé- nérique, car l'auteur ne parle point des longues dents tranchantes et cannelées de l'oubli que postérieure des os susmaxillaires. la partie dents de les autres puisque la mâchoire supérieure offrent des différences, les antérieures se trouvent plus longues que les médianes. me chez les précédentes espèces, longitudinales d'écaillés; et En admettant de ce caractère anatomique propre auxTomodontes, nous voyons on compte sur y a il 1 le Com- tronc dix-neuf rangées 86 gastrostèges, une anale divisée 67 urostèges. Quant est d'un à la coloration, M. le professeur Cope dit que brun sombre, plus intense sur que sur les autres régions le générale la teinte dessus et les côtés de la tête enfin qu'une bande brune large de trois à ; quatre écailles, s'étend de l'occiput à l'extrémité de la queue. inconnue au Cette espèce, Parmi les serpents muséum venimeux Boihriopsis brachystoma, Cope, p. 295. — Id. propose pour y se de Paris, habite Colima. trouvent Proc. Loc. cit. 1871, p. 208. deux exemplaires du Acad. nat. Se. Phi lad. 1861 Dans ce dernier travail, en dessous d'une seule rangée d'écaillés, une division en ainsi dénommés : artificielle, car elle n'est que sur des particularités peu importantes, concernant de dans larités qui ont la groupes, trois Bothriechis, Porthidium et Bothriopsis , Cette division appliquée au genre Bothrops nous paraît fications M. Cope Bothrops américains, caractérisés parla queue, garnie les forme et le nombre des basée faibles écailles céphaliques ; modi- particu- certainement une grande importance spécifique mais qui ne peuvent servir à établir des groupes naturels. En voici un exemple le Bothrops Lansbergii et le Bothrops nasutus ont tous deux nasale simple, et par conséquent sont placés dans le la : plaque genre Porthidium tandis que le Bothrops brachystoma, dont la plaque nasale est divisée, mais qui, par l'ensemble de tous ses autres caractères, ressemble on ne la première de ces deux espèces, entre dans le genre Bo- peut plus à thriopsis. Ces serpents sont en plus subdivisés en terrestres et en arboricoles (1) Tomodon nasutus, Cope, loc. cil. 1864. p. 166. ; . . MO il F. nous semble BOCOURT. que tous d'affirmer difficile les serpents absolument l'un ou l'autre de ces deux modes venimeux aient d'existences ; on pourrait plutôt supposer que la plupart, selon les besoins de la vie, se tiendraient à terre ou bien sur des branches peu élevées du Haute-Vera-Paz, à Goban, capturé réfugié dans de M. Cope, un caféier comme ; Bothrops lansbergii, la adulte, le travail du versant oriental du Guatemala. Caractères comparatifs de ces trois espèces que Nous avons tient de préférence sur les arbres qui terrestre, se bordent les rivières 1 (1). désigné dans Bothrops nasutus, le sol un Bothrops nummifer Schlegel. squame susoculaire : — Plaque rostrale moins haute n'est longue. Nasale entière. 25 rangées longitudinales Gastrostèges, 156-157 Longueur totale d'écaillés à la région moyenne du corps. urostèges, 29-30. ; du plus grand exemplaire : O m ,1iO queue, 0,034-41 ; Patrie, la Colombie. 2. la Bothrops brachystoma, Cope. squame susoculaire n'est — Plaque rostrale moins haute que longue. Nasale divisée mais semblable par sa forme générale. 23-25 rangées longitudinales d'écaillés à Gastrostèges, 146-150 Longueur Patrie, 3. la région moyenne du corps. urostèges, 33-39. du plus grand exemplaire, m ,420 ; queue, 0,050. Mexique occidental. Bothrops nasutus, Bocourt. squame la totale ; — Plaque rostrale plus haute que susoculaire n'est longue. Nasale entière. 25 rangées longitudinales d'écaillés à carènes moins élevées que chez les deux précédentes espèces. Gastrostèges, Longueur Patrie, (1) les 143 totale ; ra Guatemala , urostèges, 28. 435 ; queue, 0,040. oriental. Nous avons rapporté de Siam plusieurs spécimens ;du Bothrops uns recueillis au milieu du jour sous des pierres amoncelées, la nuit sur des arbrisseaux, lorsque cherche des Insectes. muni d'un flambeau nous viridis, les autres à étions à la re- REPTILES DE L'iSTHME DE TEHUANTEPEC. 411 TABLEAU SYNOPTIQUE DES TROIS ESPECES. moins haute que n'est longue Plaque 1 à carène rostrale ] sale ; la suroculaire écaille élevée ; du tronc plaque entière 1. B. Lansbergii. divisée 1. B. brachysloma. 3. B. nasulas. ! naj \ un peu plus haute; plaque nasale du tronc à carènes peu élevées Chez ces j entière; écailles trois espèces, la coloration offre premières sont teintées de gris jaunâtre et sont ornées toutes trois peu de différence la : les deux troisième de gris violacé ; de taches dorsales brunes, de forme carrée, quelquefois triangulaire et en partie alternées ou en zigzag sur chacun des côtés de vertébrale; sur les flancs, on en voit d'autres plus la ligne petites subarrondies et moins foncées. Les régions inférieures sont plus ou moins piquetées de blanc et de gris. SUR LA MYOLOGIE DU MYNCHOTUS RUFESCENS 71 Il était lées (1) dans utile les t. de vérifier si A«,IX les particularités muscles du Nothura major Mémoire sur Zoologie, Edmond III, p. la myologie 167 et l'ostéologie et 252, pi. vm-xi ; ; (1) que j'ai signa- se retrouvent chez du Nothura major {Journal de 1874).