Les protéines transmembranaires : elles sont incluses dans la
bicouche lipidique, pour cela elles doivent posséder une portion
hydrophobe (hélices alpha dont l’extérieur est hydrophobe) à
l’intérieur de la bicouche et des extrémités hydrophiles à l’extérieur
de la membrane.
Les protéines périphériques : associées au domaine hydrophile
d’une protéine intrinsèque par des liaisons électrostatiques faibles.
d. Les carbohydrates :
Ils sont impliqués dans la reconnaissance cellulaire, la protection et
participent à donner fonction spécifique à la cellule.
Ils auront une forte liaison avec la paroi.
2. Propriétés de la membrane :
a. La fluidité de la membrane :
Elle est due aux mouvements des
phospholipides à l’intérieur : tourner
autour d’un axe, diffusion latérale,
flexion et plus rarement le déplacement
d’un feuillet à un autre (diffusion
transversale) = flip-flop. Ce mouvement est très couteux en énergie,
il nécessite l’action d’une flipase.
Cela permet le mouvement des protéines à l’intérieur d’un feuillet.
Par exemple, la cellulose synthase, impliquée dans la synthèse de
cellulose, a un déplacement très important dans la membrane
plasmique ce qui permet de donner une orientation différente aux
fibres de cellulose.
La fluidité membranaire dépend :
de la composition de la membrane:
- Degré d’insaturation (plus il y a de doubles liaisons plus la
membrane restera fluide à basse température) des lipides et
longueur des chaines des AG.
- Quantité de stérols : ils augmentent la stabilité -> diminue
les mouvements -> diminuent la fluidité (à température
ambiante).
De la température : le melting point = température de fusion
en dessous de laquelle la membrane se solidifie.
b. Amphiphatique/amphiphile :
Une couche centrale hydrophobe (apolaire) est prise en sandwich
entre deux couches hydrophiles (polaires).
c. Extrêmement imperméable :
Seules les molécules hydrophobes pourront passer sans aide,
sinon il faudra utiliser des pores ou des protéines de transport.
II- Paroi primaire et secondaire :
1. Primaire :