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Climat
Sources : SCOT des Lacs médocains, Météo France, ONF
Le climat local est de type océanique. Il est marqué par des hivers et des températures estivales douces.
Les relevés effectués par la météorologie nationale pendant le XXème siècle montrent que la
température moyenne varie de 5 – 7° C en janvier à 19 – 21° C en juillet et en août. Les amplitudes
quotidiennes sont faibles et il y a, à la fois, peu de jours de gelées sous abri (moins de 50), et peu de
jours avec fortes chaleurs.
De manière générale, la bande littorale est généralement en toute saison peu pluvieuse, contribuant à
l’attractivité du territoire. La pluviométrie sur ce secteur a également permis le développement des
activités sylvicoles et agricoles qui puisent une grande partie des ressources en eau pour l’irrigation dans
les nappes superficielles notamment en période estivale. Les précipitations les plus abondantes se
produisent en hiver (100 millimètres pour le mois de janvier qui est globalement le plus pluvieux), et sont
en liaison avec les perturbations venant de l’océan Atlantique. L’été et le début de l’automne sont les
périodes les plus sèches (50 millimètres pour le mois de juillet) mais se caractérisent par des épisodes
orageux, plus ou moins violents. En zones urbaines, ils sont d’autant plus préjudiciables que les pluies
tombent sur un sol sec rendu quasi-imperméable, limitant l’infiltration et provoquant d’importants
ruissellements.
Les vents dominants viennent des secteurs sud-ouest à nord-ouest et sont d’autant plus forts que l’on se
rapproche de la côte.
Du fait du réchauffement climatique, la hausse des températures pourrait se traduire par une
multiplication des catastrophes climatiques. Selon le Groupe Intergouvernemental d'Experts sur
l'Évolution du Climat (GIEC), les précipitations extrêmes et les inondations seront probablement plus
nombreuses dans les années à venir, « notamment dans les latitudes moyennes ». Le territoire n’est
donc pas à l’abri d’accidents climatiques comme le prouve la tempête de 1999 et plus récemment celle
de janvier 2009. Le phénomène d’érosion des côtes doit également être pris en compte avec les
dernières tempêtes de l’hiver 2013-2014, qui a conduit à un recul important du trait de côte.
Figure 4 : Comparaison des températures minimales et maximales entre 1993 et 2014