Vážený pane předsedo Poslanecké sněmovny,
vážený pane vedoucí odboru poradců a poradkyň předsedy vlády,
vážený pane náměstku ministra zahraničních věcí,
vážení kolegové z diplomatického sboru,
dámy a pánové,
rád bych vás dnes přivítal v tomto krásném sále, který nám laskavě poskytla Poslanecká sněmovna.
srdečné díky patří jejímu předsedovi Janu Hamáčkovi za toto milé gesto a především za to, že
přijal pozvání na zahájení dnešní konference. Rád bych pozdravil také Vladimíra Špidlu, jednoho
z předních odborníků a aktérů v oblasti udržitelného rozvoje v České republice; zdravím také
náměstka ministra zahraničních věcí pana Petra Druláka.
Velice mě těší, že je zde přítomen i předseda Výboru pro životní prostředí Poslanecké sněmovny
Parlamentu České republiky pan Robin Böhnisch a zástupce Informačního centra OSN v Praze pan
Michal Broža: tuto konferenci jsme zorganizovali společnými silami a pokud se nemýlím, jedná se o
vůbec první akci ke světové konferenci o změně klimatu COP21, která se v Praze koná.
Vous le savez, la France s’apprête à accueillir à la fin de cette année la 21ème conférence des Parties
de la Convention des Nations-Unies sur les changements climatiques, une convention adoptée il y a
22 ans, et qui nous rappelle que la mobilisation de la communauté internationale face au défi
climatique a été précoce. Cette mobilisation se doit à présent d’aboutir à un résultat tangible.
La France est engagée pour faire de la COP21 un succès, c’est-à-dire pour que les nations du monde,
qu’elles soient développées ou émergentes, parviennent à un accord universel et pour que puisse
s’opérer dans les années qui viennent le changement vers une économie et vers une société non
dépendantes du carbone qui est la clef indispensable de la lutte contre les désordres climatiques.
Il reste moins de 200 jours pour convaincre toutes les parties et trouver un consensus. Le temps
presse et la France ne néglige aucune occasion, ni aucun effort pour participer à la réussite de la
Conférence de Paris que présidera Laurent Fabius, notre ministre des Affaires étrangères. Le résultat
de cette conférence se joue dès maintenant, alors même qu’est engagé le processus de
négociations ; c’est le cas ces jours-ci à Bonn, en Allemagne.
Le succès de la COP21 passe par chacun des 196 pays engagés dans la négociation. La France ne peut
bien sûr pas réussir seule. Le message de l’urgence climatique et la lutte pour la baisse des émissions
mondiales des gaz à effet de serre doivent être la préoccupation de tous. C’est celle notamment de
l’Union européenne, où la République tchèque et la France sont des partenaires actifs, qui a pris des
engagements importants en matière climatique.
J’ai eu la possibilité depuis quelques mois de rencontrer beaucoup de Tchèques qui partagent et je
dirais même, qui vivent cette conviction : responsables politiques et hauts fonctionnaires,
parlementaires, responsables de collectivités locales, scientifiques et universitaires, et bien entendu
chefs d’entreprises. J’ai pu au cours des derniers mois mesurer la qualité et le sérieux de
l’engagement de votre pays. En témoignent sa participation financière au Fonds vert pour le climat,
la stratégie énergétique que vient d’adopter votre gouvernement, ou les travaux de ses scientifiques
à l’université Charles, au centre pour l’environnement, à l’Académie des Sciences, au Czech Globe,
et à l’Institut d’hydrométéorologie -. Je suis convaincu que votre pays dispose de toutes les
compétences, les ressources et de la volonté nécessaires pour prendre toute sa part à la lutte contre
le dérèglement climatique.
La conférence que nous organisons aujourd’hui, en pleine semaine européenne du développement
durable et le jour-même de la « journée mondiale de l’environnement », rassemble des intervenants
et un public variés. J’en suis particulièrement heureux car, vous le savez, notre sujet n’est pas
simplement une question environnementale, mais un enjeu plus fondamental qui est l’avenir du
monde, la sécurité, le développement économique et la paix.
Mes compatriotes venus de France pourront dans un instant partager avec vous leurs
expériences sur le diagnostic scientifique, sur l’avancement des négociations diplomatiques et sur les
moyens de réduire nos émissions et notre dépendance au carbone. Je remercie le Ministère de
l’Environnement tchèque d’avoir délégué à cette conférence deux intervenants de grande qualité. Je
salue enfin les acteurs non gouvernementaux, entreprises et collectivités locales, présents ici. Ils sont
porteurs des solutions innovantes qui nous permettront et qui permettront aux générations qui nous
suivent d’habiter une planète décente, tout en permettant de développer une nouvelle forme de
développement économique, riche en opportunités et créatrice d’emplois. Vous en avez peut-être
déjà découvert quelques-unes de ces solutions en passant devant les voitures électriques exposées à
l’entrée de ce bâtiment. Le « business and climate forum » qui vient de se tenir à Paris a montré et
confirmé que le monde de l’entreprise s’engage dès à présent dans la croissance verte ; nous en
verrons d’autres exemples dans un instant.
Nous sommes donc sur le bon chemin, celui qui associe les pouvoirs publics, la recherche, les
entreprises, les ONG et le secteur financier dans l’action pour le climat.
Pour finir, je voudrais remercier le public présent. Votre participation et l’intérêt que vous portez à
cette négociation difficile et complexe sont un signal. A Prague, comme à Paris et comme ailleurs
dans le monde, les choses sont en train de changer et des convergences fortes apparaissent autour
du climat.
Je souhaite à tous, sous la conduite vigilante de notre modérateur M. Robert Břešťan, une excellente
conférence et me réjouis des échanges qu’elle va nous permettre d’établir entre nous./.
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