Karl Marx - L`idéologie allemande - communisme

Karl Marx
Friedrich Engels (1845)
L’idéologie
allemande
Première partie
FEUERBACH
Traduction française, 1952.
Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay,
professeur de sociologie
Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca
Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt
Dans le cadre de la collection:
"Les classiques des sciences sociales"
Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html
Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque
Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi
Site web: http://bibliotheque.uqac.uquebec.ca/index.htm
Karl Marx et Friedrich Engels, L’idéologie allemande (1848) 2
Première partie : FEUEURBACH
Cette édition électronique a été réalisée par Jean-Marie Tremblay,
professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi à partir de :
Karl Marx et Friedrich Engels (1845)
Liologie allemande. Première partie : FEUERBACH.
Une édition électronique réalisée à partir du livre de Karl Marx et Friedrich
Engels, L’idéologie allemande. Premre partie : FEUERBACH. (1845)
Traduction française, 1952.
Polices de caractères utilisée :
Pour le texte: Times New Roman, 11 points.
Pour les citations : Times New Roman 10 points.
Pour les notes de bas de page : Times New Roman, 10 points.
Édition électronique réalisée avec le traitement de textes Microsoft Word
2001 pour Macintosh.
Mise en page sur papier format
LETTRE (US letter), 8.5’’ x 11’’)
Édition complétée le 2 avril 2002 à Chicoutimi, Québec.
Karl Marx et Friedrich Engels, L’idéologie allemande (1848) 3
Première partie : FEUEURBACH
Table des matières
Note de l’éditeur
Préface
FEUERBACH
A. L'idéologie en général et en particulier l'idéologie allemande
1. Histoire
2. De la production de la conscience
B. La base réelle de l'idéologie
1. Échanges et force productive
2. Rapports de l'État et du droit avec la propriété
3. Instruments de production et formes de propriété naturels et civilisés
C. Communisme - Production du mode d'échanges lui-même
Annexe: Thèses sur Feuerbach
Karl Marx et Friedrich Engels, L’idéologie allemande (1848) 4
Première partie : FEUEURBACH
Note de l’éditeur
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On trouvera ici la premre partie de L'Idéologie allemande. Nous avons en effet pensé que
l'importance de ce texte, où Marx et Engels donnent un premier exposé des bases du
matérialisme historique, justifiait une édition parée, sans attendre la mise au point de la
traduction de ce gros ouvrage.
Ce n'est pas ici le lieu de faire l'histoire de la genèse de cette oeuvre. Rappelons seulement
qu'elle est le fruit de la collaboration directe de Marx et d'Engels et qu'elle fut conçue et
rédigée entre le printemps 1845, date à laquelle Engels vint rejoindre Marx à Bruxelles, et la
fin de 1846. Les raisons qui ont donné naissance à L'Idéologie allemande, Marx les a exposées
brièvement dans la préface de la Contribution à la critique de l'économie politique (1859)
« Nous résolûmes de travailler en commun à dégager l'antagonisme existant entre notre
manière de voir et la conception idéologique de la philosophie allemande: en fait, de régler
nos comptes avec notre conscience philosophique d'autrefois. Le dessein fut réali sous la
forme d'une critique de la philosophie post-hégélienne. Le manuscrit, deux forts volumes in-
octavo, était depuis longtemps entre les mains de l'éditeur en Westphalie, lorsque nous apprî-
mes que des circonstances nouvelles n'en permettaient plus l'impression. Nous abandon-
mes d'autant plus volontiers le manuscrit à la critique rongeuse des souris que nous avions
atteint notre but principal; voir clair en nous-mêmes. »
Karl Marx et Friedrich Engels, L’idéologie allemande (1848) 5
Première partie : FEUEURBACH
L'Idéologie allemande est donc une oeuvre pomique, comme l'était déjà La Sainte
Famille. Cependant, elle présente par rapport à celle-ci un progrès manifeste. Dans la préface
qu'il rédigea en 1885 pour la réédition des Révélations sur le procès des communistes à
Cologne, Engels écrivait:
« Marx n'était pas seulement arri à la même opinion [qu'Engels], il l'avait aussi
généralisée déjà dans les Annales franco-allemandes (1844): ce n'est pas somme toute l'État
qui conditionne et régit la société bourgeoise, mais la société bourgeoise qui conditionne et
régit l'État; il faut donc expliquer la politique et son histoire en partant des conditions écono-
miques et de leur développement et non le contraire. Lorsque je rendis visite à Marx à Paris,
pendant l'été 1844, il apparut que nous étions en complet accord dans tous les domaines de la
théorie et c'est de là que date notre collaboration. Lorsque nous nous retrouvâmes à
Bruxelles, au printemps 1845, Marx avait déjà tiré de ces bases une théorie matérialiste de
l'histoire qui était achevée dans ses grandes lignes et nous nous mîmes en devoir d'élaborer
dans le détail et dans les directions les plus diverses notre manière de voir nouvellement
acquise. »
C'est donc sur la base de leur conception, achee dans ses grandes lignes, du matérialisme
historique que Marx et Engels « règlent leurs comptes avec leur conscience philosophique
d'autrefois ». Et c'est pratiquement à l'exposé de cette conception nouvelle qu'est consacrée la
première partie du manuscrit qui porte le titre: « Feuerbach ».
Dans la préface de Ludwig Feuerbach et la fin de la philosophie classique allemande
(1888), Engels dit lui-même:
« Avant d'envoyer ces lignes à l'impression, j'ai ressorti et regardé encore une fois le
vieux manuscrit de 1845-46. Le chapitre sur Feuerbach n'est pas terminé. La partie rédigée
consiste en un exposé de la conception matérialiste de l'histoire qui prouve seulement com-
bien nos connaissances d'alors en histoire économique étaient encore incomplètes. La
critique de la doctrine même de Feuerbach y faisant défaut, je ne pouvais l'utiliser pour mon
but actuel. »
En pit de son titre, cette premre partie de L'Idéologie allemande est donc essen-
tiellement un exposé positif des fondements de la doctrine de Marx et d'Engels, Et malgré les
réserves qu'Engels pouvait faire plus de quarante ans après sa rédaction, malgré son caractère
inachevé, elle reste un texte extrêmement précieux et riche, ainsi qu'un admirable document sur
la genèse du marxisme. D'ailleurs, il semble bien que l'intention des auteurs ait été de faire de
ce chapitre sur Feuerbach une sorte d'introduction théorique à l'ensemble de leur ouvrage et
c'est pourquoi l'on y trouve un exposé plus cohérent que dans le reste du livre de ce qui
constitue la base du marxisme.
Il n'en reste pas moins que l'ensemble de l'œuvre était conçu comme un vaste pamphlet,
destiné à régler leur compte aux personnages les plus marquants de la gauche hélienne,
Bruno Bauer et Max Stirner (dénommés plaisamment saint Bruno et saint Max). Aussi cette
première partie n'est-elle pas exempte non plus d'allusions polémiques.
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