âge de la croûte continentale : jusqu’à 4 milliards d’années
âge de la croûte océanique : jusqu’à 200 millions d’années
Transition : la croûte continentale diffère de la croûte océanique par de nombreux
aspects tant morphologiques que dynamiques. Une des principales différences étant
l’épaisseur, il faut maintenant comprendre les mécanismes à l’origine de cet
épaississement continental.
L’épaississement de la croûte continentale :
raccourcissements et empilements
A) Indices tectoniques et pétrographiques
ex. tectonique : pli faillé de Sassenage dans la région grenobloise, Alpes françaises
ex. pétrographique : métamorphisme de faible pression dans les schistes verts du
dauphinois, Alpes françaises, révélant une accumulation de couches sédimentaires
indices tectoniques = plis, failles, chevauchements et nappes de charriage
indices pétrographiques = métamorphisme (schiste, micaschiste et gneiss) et
fusion partielle (migmatite)
B) Mécanismes d’épaississement
ex. : faille inverse signant un raccourcissement avec chevauchement de deux unités
ex. : métamorphisme de nappe signant un empilement de deux unités
mouvements de convergence pouvant aboutir à des raccourcissements et des
empilements de couches, donc à un épaississement crustal
Transition : l’épaississement continental est dû à des phénomènes de raccourcissements
et d’empilements de couches. Ces mécanismes sont liés au processus de convergence
lithosphérique. Les zones de subduction, qui sont des zones de convergence, permettent
de mieux comprendre les processus de formation de nouveaux matériaux continentaux.
Le magmatisme des zones de subduction : production de
croûte continentale
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