
REMERCIEMENTS 
 
 
Puis vint mon époque de thésard, avec des souvenirs plein la tête, une maturité acquise et durant 
ces trois ans (et un peu plus) j’ai accueilli et vu passer beaucoup de personnes, certaines d’entre 
elles resteront toujours dans ma mémoire et vont beaucoup me manquer. Bien s’entendre avec ses 
collègues fut indispensable mais en faire de vrais amis fut plutôt inattendu.  
- À ce titre, c’est sans surprise que je remercie Émilie pour avoir débarqué de nulle part et d’être 
rapidement devenue mon amie et mon meilleur compagnon de thèse. Ton arrivée, dans ton style 
caractéristique  « salut  je  m’appelle  Émilie…  et  toi ? »,  fut  une  vraie  bouffée  d’oxygène.  Ta 
motivation, ton  énergie et  ton envie  de  faire bouger les  choses m’auront  toujours impressionné. 
Cette dépense d’énergie a un prix et j’aurai assisté à pas mal de tes siestes en salle de conf ! Je te 
remercie  d’avoir  instauré  la pause  cappuccino  à  4h,  c’est  devenu  notre  « bonne  pratique  de 
laboratoire ». Je n’avais jamais rencontré quelqu’un qui faisait 5 repas par jour… je n’ai jamais 
compris où tu mettais tout ça. On a passé beaucoup de temps à discuter, à faire partager nos 
passions tellement différentes : tu peux regarder trois films d’affilé au ciné alors que j’ai du mal à 
tenir une heure sur une chaise ! Bref, côté manip, tu m’en auras fait voir de toutes les couleurs, 
avec tes mille et un problèmes en tous genres, mais on a formé un binôme efficace je pense. En 
deux ans, on aura essayé de faire bouger les choses, avec plus ou moins de réussite, ce fut une 
expérience très intéressante ! Il ne te reste qu’à améliorer tes facultés de politicienne et tu l’auras 
ce  labo  parfait  dont  tu  rêves  tant !  Pour  finir,  je  te  remercie  d’avoir  lu  l’intégralité  de  mon 
manuscrit  et  d’avoir  corrigé  « quelques »  fautes  de  syntaxe  et  d’orthographe ainsi  que  d’avoir 
grandement rectifié l’écriture de mon article, tu gères vraiment en anglais. À ce propos, je n’ai pas 
eu le courage de rédiger tes remerciements dans la langue de Shakespeare comme tu le souhaitais, 
j’espère que tu ne m’en tiendras pas rigueur... Je te remercie de ton soutien et de m’avoir supporté 
pendant la période très difficile de la rédaction… Pour tout ce que tu m’as apporté, infiniment 
merci ! 
-  Je  remercie  Sofiane,  d’avoir  quitté  son  cher  Paris  pour  la  banlieue  dans  laquelle  tu  te 
demandais si tu recevrais l’électricité et Internet ! On aura formé un trio original Émilie, toi et 
moi.  Tu  fus  un  redoutable  compagnon  footeux  pendant  ces  deux  ans.  Je  te  décerne  à  cette 
occasion le ballon d’or du chauvinisme, jamais tu n’auras lâché un centimètre de terrain, même 
quand tu avais tort mille fois haha ! On n’aura pas été souvent du même avis, mais c’est ça qui 
rendait nos discussions passionnantes, mais franchement, pour un supporter du Barça, t’as même 
pas une  écharpe  du  club hein !  Et  après ça  vient critiquer  le Real ? Ils devraient installer  des 
radars automatiques  au  Camp-nou, parce  que les  mobylettes du  Barça ne  carburent pas  à la 
Vittel c’est certain ! Et puis comment tu peux accepter que ton club parisien se prostitue devant 
les Qataris juste pour gagner quelques places au classement ?  Tu n’auras  jamais  compris  mon 
côté casanier, mais y’a rien à faire, pour moi le Nord commence au dessus de la Garonne, et il 
n’y a que ceux qui ont vécu dans le Sud-ouest, et plus particulièrement sur la côte Basque, qui 
peuvent comprendre. D’ailleurs, notre  weekend « pays-basque » fut très sympa, alors t’as trouvé 
comment ? Ça te donne pas envie de rester ? C’est vrai que c’est vert et qu’il pleut pas mal mais 
pourquoi tout le monde vient  en  vacances  chez nous  alors ? Ton côté « je  m’en  fous  de  tout » 
m’aura déconcerté plus  d’une fois, mais  c’est  ce  qui t’a  rendu  agréable  et  rarement  pénible. Je 
retiendrai particulièrement nos  longues  discussions  sur  le  11 Septembre. On  en aura passé du 
temps à se prendre la tête avec ça et j’ai bien compris que c’était peine perdue ! Mais rappelle-toi 
« un jour on saura, suffit d’attendre ». À défaut de t’avoir convaincu du bonheur de vivre dans le 
Sud-ouest, je te souhaite de retrouver la civilisation de Paris à laquelle tu tiens tant, mais fais 
gaffe à tes poches…