Des enjeux environnementaux impactés par les activités humaines.
Brique observation – Contribution technique D2DPE à l’actualisation du SRADT
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Chiffres Clés.
Une empreinte
écologique représentant
8 territoires régionaux.
Une empreinte écologique bien supérieure à la biocapacité de la
région mais proche de la moyenne nationale.
Selon les calculs réalisés par la SARL « Empreinte écologique » en 2003, l’empreinte
écologique du Nord – Pas de Calais représente 5,40 hectares globaux par an et par
habitant (gHa/an/hab.) en 2003. Cette valeur est bien supérieure à la biocapacité du
territoire (0,70 gHa/an/hab.). Ainsi, il faut près de 8 territoires comme le Nord – Pas de
Calais pour assurer un équilibre entre l’empreinte écologique de la région et sa
biocapacité. La biocapacité du territoire est nettement inférieure à la biocapacité
Française (2,87 gHa/an/hab.) en raison d’une urbanisation importante et se rapproche
ainsi des biocapacité de Belgique (1,13 gHa/an/hab.) ou
des Pays-Bas (0,79 gHa/an/hab.). Si le territoire est
pénalisé par sa forte densité dans le rapprochement
entre empreinte écologique et biocapacité, l’empreinte
écologique régionale est dans tous les cas nettement
supérieure à la biocapacité mondiale qui représente 1,9
gHa/an./hab.
Si l’empreinte écologique du Nord – Pas de Calais représente 8 territoires alors qu’à
l’échelle française cette empreinte représente 2 territoires, cette différence est avant
tout liée à une faible biocapacité liée à densité de population près de 3 fois supérieure à
la moyenne régionale et accentuée par la surreprésentation des espaces urbanisés et la
faible densité d’espaces naturels tels que les forêts avec le taux de boisement le plus
faible de France.
En matière de consommation, l’empreinte écologique du Nord – Pas de Calais est
finalement assez proche de l’empreinte écologique française avec 5,40 gHa/an/hab.
contre 5,30 gHa/an/hab.
Des divergences existent toutefois entre la région et la France lorsqu’on analyse les
grands types de consommation de l’empreinte écologique. Tout d’abord, le poste
alimentation est plus important dans le Nord – Pas de Calais qu’en France (1,86
gHa/an/hab. contre 1,60 gHa/an/hab.) en raison d’une consommation plus importante
qu’à l’échelle nationale d’aliments d’origine animale. Le Nord – Pas de Calais se
caractérise également par un poids plus important des transports qui représentent un
quart de l’empreinte écologique régionale. A l’inverse, la consommation d’énergie pour
les logements est nettement plus faible qu’en moyenne nationale (0,52 gHa/an/hab.
contre 1 gHa/an/hab.). Ce moindre niveau de consommation est lié à une utilisation plus
importante du gaz naturel dans le chauffage régional moins consommateur en terme
d’empreinte écologique que d’autres modes de chauffage.