Dates d’inscription des cours d’hiver 2007 Lundi 9, Mardi 10, Mercredi 11 et Jeudi 12 janvier 2007. De 19h00 à 21h00 Endroit : École Alpha, Rosemère 514-990-4271 Dans ce numéro - Les dates d’inscription pour les cours Session d’hiver • • • • Cours à l’horaire (selon la demande) Navigation de plaisance • Matelotage Voile Pilotage • VHF (Permis Restreint – Maritime) Atelier Nœuds & Cordages • Séminaire GPS 1 (Achat) Météo de base • Séminaire GPS 2 (Utilisation de votre GPS - Le mot du Commandant - VHF-ASN - Matelotage Voile - Capitaine Trick - La Météo : - L’été indien - Commanditaires Les Escadrilles Canadiennes de plaisance Réjean Lalonde N L’automne amène son lot d’activités reliées à notre monde bien particulier de navigateurs plaisanciers. Il y a les dernières sorties sur l’eau, les dernières régates, les épluchettes de blé d’inde, les soupers de clôture de nos yacht clubs et marinas ainsi que les derniers BBQ sur la terrasse pour les membres du club de voile. Toutes sortes d’activités où il fait réellement bon se rencontrer avant notre disparition pour l’hiver et passer en revue nos expériences de l’été. Tout ceci va maintenant être un nouveau chapitre dans notre beau livre des souvenirs de l’été 2006. Puis ce sera la sortie de l’eau de notre bateau, son dorlotage final pour lui faire traverser, nous l’espérons, un pas trop dur hiver. Bien enveloppé et protégé du froid qui s’en vient bien trop rapidement, hélas. Et voilà que cet automne on a enrichi nos connaissances en s’inscrivant à un des cours dispensés par notre escadrille. Puis après avoir réveillé nos instincts estudiantins en recherche de connaissances et compétences, quelques mois plus tard, on aura réussi l’examen pour se joindre comme membre des ECP, un vrai groupe qui partagera notre passion des bateaux et des plaisirs de la navigation. Cette année l’Escadrille des Mille-Îles est revenue à son ancienne pratique d’inclure la première année de l’adhésion aux ECP dans le prix du cours de navigation de plaisance. Nous espérons ainsi que nos nouveaux membres y prendront goût, bénéficieront des avantages, dont des réductions sur le prix des cours, et aussi viendront assurer la relève dont on a tant besoin. C’est exactement ce qu’ont fait les membres actuels de la passerelle, votre bureau de direction, et les instructeurs ainsi que tous ceux qui sont passés avant nous depuis maintenant 18 ans à l’escadrille et plus de soixante ans dans les ECP au Canada. Ce sont eux qui ont porté le flambeau et permis que (Suite à la page 2) Page 1 LA PASSSERELLE 2006-2007 (Suite de la page 1) Nous soyons rendus ou on est et devenus une si Commandant, Réjean grande association de Lalonde, N plaisanciers, la plus grande au pays avec Lt//Commandant Formation, René Mailloux, environ 30,000 P membres. Saluons-les pour leurs innombrables P/Lt Secrétaire, Linda Brault heures de bénévolat. P/Lt Trésorier, Claude Beaulieu, NS Une organisation comme la nôtre a besoin de se renouveler constamment ; c’est ainsi que de nouvelles idées viennent l’enrichir. On voudrait bien organiser toutes sortes de choses intéressantes, des conférences, des ateliers, des rencontres mais çà prend du monde pour le faire. C’est pour cela que je vous invite à vous impliquer un petit peu. Vos talents, vos idées originales sont non seulement les bienvenues mais elles sont souhaitées par tous. Ne vous gênez pas, on vous attend. J’en profite pour vous souhaiter, au nom des membres de votre passerelle, nos meilleurs vœux pour les fêtes, avec en cadeau : une cours de navigation.et une Bonne Année 2007 . P/Lt Adhésion, Roland Therrien, P/Lt Relations Publiques, Serge Roy P/Lt Services à la clientèle, Serge Roy P/Lt RaMar, André Jean Suta P P/Lt Capitaine de Port,Anthony Chalfoun, P P/Lt Approvisionnement, Pierre Laurin, PA P/Lt Éditeur, Denis Roy Nc Communications électroniques et le site Internet René Mailloux ,P Commandant Retiré, André Levert, NS Venez nous rencontrer durant les soirées d’inscription pour avoir plus de détails sur nos formations et séminaires. Vous êtes déjà formés, vous voulez partager vos connaissances et expériences? Nous sommes toujours à la recherche d’instructeurs et de moniteurs pour nos différentes formations N’hésitez pas, venez nous rencontrer Collaborateurs : Réjean Lalonde Gilbert Bouchard Capitaine Trick Jean-Roch Boisvert Pierre Boucher René Mailloux L’Eau Parleur Numéro Aout 2006 Édition Distribution Denis Roy Réjean Lalonde Page 2 indiquer que leurs détenteurs ont réussi l’examen nouveau. VHF … ASN? Par : Jean-Roch Boisvert, PA Instructeur VHF Les communications maritimes par radio existent depuis les débuts du 20ème siècle (vous avez vu Titanic?). Au cours des années, les outils se sont raffinés au rythme de l’évolution technologique. Vous pouvez vous inscrire au prochain Séminaire de Radiotéléphonie (mars 2007) et soit obtenir ainsi votre certificat si vous ne l’avez pas déjà, ou compléter votre vieux certificat. D’une façon ou de l’autre, vous mettrez vos connaissances à jour et augmenterez votre sécurité et celle des autres. Ne serait-ce pas une raison suffisante ? D’ici là, joyeux Noël et bonne année ! Dès 1914, un traité international (Safety Of Life At Sea, ou SOLAS) a commencé de mettre de l’ordre dans ce domaine, et, au fil des ans, l’Organisation Maritime Internationale (OMI) en a raffiné les éléments et les règles. Depuis le début des années ’80, le monde des communications s’est enrichi de l’apport de l’informatique (le digital ou numérique), et la navigation a pu commencer à jouir de l’avancé de l’exploration spatiale avec les satellites de communication (COSPAS-SARSAT) et de navigation (Navstar ou GPS). C’est ainsi qu’est né le Système Mondiale de Détresse et Sécurité en Mer ou SMDSM, dont les règles s’appliquent obligatoirement aux navires de commerce. L’objectif est d’assurer la sécurité des personnes engagées dans ce commerce. Les plaisanciers sont exemptés de l’obligation de suivre ces règles, mais, s’ils choisissent de s’y conformer, ils peuvent bénéficier des avantages potentiels qui en découlent. L’ ASN, ou Appel Sélectif Numérique (on dit en anglais DSC pour Digital Selective Calling), est une des composantes du SMDSM. On a désigné la voie VHF 70 et certaines fréquences MF et HF pour permettre les appels numériques entre bateaux (ship-to-ship) et entre bateaux et terre (ship-toshore). De nouveaux standards s’appliquent maintenant aux équipements radio – dont le Numéro d’Identité dans le Service Mobile Maritime ou NISMM et de nouvelles procédures sont en vigueur pour ces fréquences. Si vous avez obtenu votre Certificat Restreint d’Opérateur avant 2004, vous n’avez pas eu à étudier ce nouveau domaine. Les certificats délivrés depuis 2005 comportent un endossement ASN pour Page 3 La naissance d’une voile La conception d’une voile est un art qui réside à mi-chemin entre l’artisanat et la haute technologie. Se familiariser avec l’étude des formes et des volumes conduisant à la fabrication d’une voile permet de mieux saisir les méthodes de réglage. L’étude d’une voile doit être abordée sur trois plans : le plan horizontal, le plan vertical, et le plan transversal. Le plan horizontal Prenons une section de voile dans le plan horizontal et traçons une ligne imaginaire (ab) joignant la chute et le guindant. C’est la corde. Traçons une deuxième ligne (cd) reliant la corde à la partie la plus creuse de la voile. Cette dernière nous permet de calculer la valeur du creux exprimé en pourcentage - par le rapport entre celle-ci et la longueur de la corde. s’élève dans la voile. Ce travail est de nos jours confié à un ordinateur. Des bandes de visualisation collées à diverses hauteurs dans la voile permettent d’identifier clairement ces variations. Les raisons de ces variations verticales sont liées à deux notions importantes : le recouvrement et la cambrure. Le recouvrement désigne le chevauchement du génois sur la grand-voile. La largeur du couloir entre le génois et la grand-voile constitue un point critique à cette étape de la construction. Le tracé du guindant de la voile est étroitement lié au comportement mécanique de la Il faut également situer la position du creux qui se situe habituellement entre 30 et 50%. L’angle d’attaque (α) est un autre élément très important dans le dessin du profil d’une voile. Il définit la rondeur du guindant Le plan transversal En observant de l’extrémité de la bôme à la tête du mât, on remarque une rotation des profils de la grand-voile autour de l’axe du mât. Au point d’écoute de la grand-voile, l’angle est nul et s’accroît progressivement jusqu’à la têtière. Cette ouverture progressive des profils se nomme dévers (vrille). Ce vrillage est nécessaire pour maintenir un angle d’attaque constant avec le vent sur toute la surface de la voile car, la vélocité du vent augmente avec l’altitude et la direction du vent apparent varie à mesure que l’on s’élève dans le plan de voilure. Le régleur pourra contrôler à sa guise le vrillage de la grand-voile et l’ouverture ou la fermeture de la chute. Cette ouverture ou fermeture de la chute agit comme un gouvernail dans l’air. Le plan vertical On divise généralement la voile en trois parties : inférieure, médiane, et supérieure. Il y aura nécessairement une variation des paramètres à mesure que l’on comportement de ces supports pour y adapter ses tracés. Le « rond du guindant » désigne la courbe que prend la voile, du point d’amure à la têtière. Pour ce qui est du rond du guindant du génois, le maître voilier doit avoir recours à des calculs où interviennent diverses mesures de triangulation. voile. Le concepteur doit donc estimer le mouvement et le Pierre Boucher N Page 4 Les trucs de Trick Bonjour la marine ; en passant, une petite question : Une rumeur de marin, c'est tu une marinade ? En parlant de marinades j'en ai recruté une savoureuse, pis par hasard à part de ça. V’là t’y pas que ma seconde du bord en cookerie, Marinouche, qui se trouve à se trouver à être la cousine de Matante Jomima, marinait des viandes pour le souper des fêtes à bord du Wiskylé. Après une bonne heure, 81 minutes, 66 secondes de discussions positives mais sans fin, elle avait fini par comprendre que par chez-nous, il n'y a pas de Noël sans dinde. Pour elle tout ce qui compte c'est les ananas, les pamplemousses assortis de noix de coco enrobés d'écailles à poils bruns pis que t'es obligé de percer un trou dedans avec une Makita 12V pour pouvoir en extraire une seule maudite goutte de jus assez sucré pour que ton urine gèle en popcycle. Mais allez donc expliquer quelque chose du genre à quelqu'une originaire des îles de Pâques, qui a jamais vu une seule belle grosse tarte aux bleuets du lac StJean faite avec un seul bleuet par tarte ou une tourtière de StColomban pas de tourte pantoute,qu'elle me dit après que je lui eus expliqué au moins huit fois bien tranquillement la recette écrite en Word sur l’ordinateur de mon ami Roland, SlowRat à canne, pour les intimes. Y-a des bouttes qu'on finit par poigner les nerfs malgré toute la bonne volonté positive masculine qu'un gars peut y mettre. Toujours est-il que la bataille a poigné à bord. V’là la Marinouche qui courre chercher son rouleau à pâte de 3 livres en bois d’arbre pis qui part après le capitaine…c’est la mutinerie à bord !!! Mais le capitaine est pas mal vite, en té cas, y courre vite sous la menace. Après deux tours de poursuite effrénée autour du bateau, il est rendu, croyez-le ou non, drette derrière la Marinouche; ça c'est vite. Il a bien essayé de calmer les tensions vigoureuses et faire baisser la pression ; elle ne veut rien savoir. Il ne lui reste plus qu'à se cacher stratégiquement sinon ça risque de s’aviolentir. Suivez-moi bien, c'est exactement là que ça va se dérouler et se révéler par l’œuvre de Dieu. Je me suis alors dit que le meilleur endroit où un brave capitaine peut se cacher sur son bateau lors d'une attaque, c'est bien dans un coffre, sous un banc de cockpit ; à condition que la Marinouche ne vienne pas s'assoir dessus pour le reste de la journée, bien entendu. Comme je lève le couvercle du banc pour y pénétrer, zling! La tabarnouche de Marinouche qui me lance la boîte à baking soda par la tête..Elle est vraiment fâchée la nièce à Jomima, que je me dis. J'ai esquivé le projectile très certainement lancé avec un changement de vitesse, et la boîte à soda est tombée droit dans le coffre, directement dans une des boîtes dans lesquelles sont déposées les sept batteries du bord. Comme ces batteries étaient en train d'être rechargées, de l'acide s'était écoulée dans leur boîte et quelle ne fut pas ma surprise : le "baking soda" a complètement neutralisé l'acide à batterie. C'est bien pour dire : les grands chercheurs font toujours leurs meilleures découvertes par accident. Et y a toujours une femme derrière leur science. Depuis ce temps, je saupoudre toujours une fine couche de "baking soda" dans le fond de mes boîtes à batteries avant d'y déposer celles-ci. Ainsi, s'il y a débordement de l'acide, le soda va la neutraliser. Vous allez maintenant vous demander ce qui s'est passé avec Marinouche la rébélionne et mutine ? Aucun problème, ce n'était qu'une très légère saute d'humeur. Après un internat de 4 semaines en garde fermée, elle a suivi une thérapie de groupe et elle est beaucoup plus calme depuis. Elle travaille maintenant dans une crêperie de Bois des Fillion avec sa tante Linda. Page 5 Par Gilbert Bouchard Instructeur Météo Mon sixième article «et dernier pour le moment» se veut une description sommaire de certains nuages énumérés lors de la première parution. Les cumulus «Cu», les cumulus bourgeonnants ou cumulus congestus «Cu+ ou Tcu» et les cumulonimbus «Cb» font partie des nuages à développement vertical. - Les CUMULUS «Cu» «en latin, cumulus signifie amas»: Nuages de beau temps «boules de ouate blanche ou gris clair de faible densité» présentant une base aux contours bien marqués, un faible développement vertical, ne produisant pas de précipitations et couvrant rarement plus de la moitié du ciel. Par contre, ils peuvent par la suite, devenir beaucoup plus gros. Leur sommet aplati «signe de beau temps» indique que l'air est stable, ce qui limite leur croissance. Lorsque l'air est instable toutefois, les cumulus peuvent prendre beaucoup d'ampleur et devenir des ou cumulus bourgeonnants même des cumulonimbus. Dans les zones très humides, comme les régions côtières et tropicales, la base du nuage peut commencer à se former à ± 600 m d'altitude. En zone aride, sa base se forme à une altitude beaucoup plus haute. Lorsqu'il se gonfle et prend du volume, il marque souvent une étape de transition entre ce qu'il était et le cumulus bourgeonnant à venir. Ce type de nuage est plus fréquent en fin de matinée ou en début d'après-midi, quand le réchauffement du sol suffit à produire la convection. Même à ce stade, il n'est pas assez important pour donner des précipitations. Si des cumulus se forment en présence de vents forts, ces derniers risquent de diviser les nuages en fragments qui parcourent horizontaux ensuite le ciel à grande vitesse. Cette variété est connue sous le nom de cumulus fractus. Les CUMULUS + BOURGEONNANTS «Cu ou Tcu»: Le sommet bombé «arrondi et nettement marqué» de ces nuages à croissance rapide, qui évoque le chou-fleur, témoigne des forts courants qui + bouillonnent à l'intérieur. Les Cu peuvent être isolés ou peuvent déborder des couches inférieures de nuages sous-jacents, pour produire des averses «pluie et abondante». Ils subite représentent la phase qui suit le développement vertical d'un Cu. Poussés par de forts courants ascendants, ce type de nuage peut atteindre une altitude de à 6,000 m. Les 4,500 bourgeonnants ou congestus sont plus hauts que larges et ont une base plate et des contours effilés. En règle générale, plus nuages se forment ces rapidement et tôt dans la journée, la possibilité plus de précipitations est grande. Ils être hauts peuvent «bourgeonnants» ou hauts et larges. Ce type de nuage se forme rarement par suite de la seule convection. Il faut aussi une instabilité atmosphérique. Cela se produit quand la température de la masse d'air avoisinante baisse plus vite avec l'altitude qu'en temps normal, ce qui résulte souvent du passage d'air froid au-dessus du nuage. + Le Cu se transforme en Cb si la convection est assez forte ou si l'atmosphère devient encore plus instable. Le moment de la journée peut être un facteur décisif, car la convection qui s'opère sur le continent faiblit en d'après-midi, quand la fin température au sol commence à diminuer. À ce moment-là, si le nuage le plus gros dans le ciel est bourgeonnant, il est peu probable qu'il se transforme en Cb. Par contre, si le cumulus bourgeonnant se forme tôt en matinée, les chances de le voir se transformer en Cb au cours de la journée sont alors beaucoup plus grandes. Ce type de nuage peut donner de fortes averses et/ou des chutes ne neige prolongées. - Les CUMULONIMBUS «Cu»: Le ROI des nuages. Ils se forment quand la convection et l'instabilité atmosphérique se conjuguent pour propulser le sommet du nuage jusqu'à 9,000 m et même plus, en d'altitude. C'est une masse d'humidité imposante, souvent beaucoup plus haut que l'Everest, atteignant parfois 18,000 m dans les zones tropicales et subtropicales. À ce niveau, ayant dépassé la troposphère «ainsi que la tropopause, pour s'introduire aux étages inférieurs de la stratosphère», la température est de beaucoup o C, et la inférieure à 0 condensation qui s'opère donne des cristaux de glace au lieu de gouttelettes d'eau. Ce qui confère un aspect blanc brillant au sommet du nuage. (Suite à la page suivante) Page 6 (Suite de la page précédente) Toutefois, à cette étape, il n'a pas encore pris la forme d'enclume caractéristique. Les trois étapes à la formation du Cb sont : le stade cumulus, la phase maturité et celle de dissipation. Le stade cumulus a été décrit au début de cet article... «mouvements convectifs vers le haut seulement». Le stade maturité est atteint lorsque les précipitations débutent en surface. «Donc, convection vers le haut de courants d'air chaud et vers le bas avec l'arrivée d'air froid lors des précipitations». J'espère que vous avez apprécié les quelques précisions données concernant le résumé très partiel du cours de Météorologie disponible à l'Escadrille des Mille-Îles. Au plaisir de vous voir lors d'une prochaine inscription de cours! Sur le web , en français, le site d’Environnement Canada http://www.mscsmc.ec.gc.ca/education/ Page 7 Page 8