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1 INTRODUCTION
1.1 La traductologie et la linguistique contrastive
s théoriques sur la
ù Cicéron, traduisant du grec vers le latin, donne
des recommandations de ne pas traduire mot-à-mot, idée contestée par les Grecs. Passant par
Schleiermacher, vers 1813, et ses idées philoso
lecteur les mêmes images et les mêmes impressions que le traducteur « avec sa connaissance
uvre » (Guidère, 2010 :26) aux structuralistes au
Et le pas
encore fini. Selon Guidère, les « questions centrales posées par les traducteurs et les penseurs
anciens se retrouvent globalement dans les théories contemporaines de la traduction. »
(2010 :21).
La question de savoir si la traduction doit se faire mot-à-mot ou sens pour sens est liée à
la question de savoir si la traduction est un art ou une science. Vinay et Darbelnet donnent, à
notre avis, la réponse : « la tlé les
techniques. » (1977 :24)
Vinay et Darbelnet ont été influencés par la linguistique contrastive. La tâche des
contrastivistes est de comparer des langues, en essayant de trouver les différences et les
ressemblances structurales qui sont inhérentes à ces langues.
« génie » de la langue dans son ouvrage important Linguistique générale et linguistique
française, publié en 1932.
Pendant les années 50 et 60, les discussions sur les concepts de sens équivalence
sont vives parmi des linguistes et les traductologues comme, par exemple, Jakobson, Nida,
Catford, Mounin, Vinay et Darbelnet (Guidère, 2010 :79 82).
Selon Larose (1989 :11), La stylistique comparée du français et de l’anglais (1958) est
qui a le plus influencé les études de traduction (Guidère, 2010 :43). Les auteurs de
cet ouvrage, Vinay et Darbelnet, lancent sept procédés techniques de traduction
calque, la traduction littérale, la transposition, la modulatio
(ibid.), dont nous utiliserons les trois derniers dans notre analyse.
La traductologie est proche de la linguistique contrastive bien que les traductologues