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PA 101 ELECTRONIQUE QUANTIQUE
contrôle des connaissances - 12 décembre 2006 (3H)
Rappel : polycopié, notes de cours et de PC autorisées, à l’exclusion de tout autre document
Commentaires : les calculs sont simples s’ils sont menés correctement. Les exercices 1, 2 et 3
sont indépendants. De nombreuses sous parties ou questions sont indépendantes. Les
exercices, comme la nature, mélangent quantique et statistique. Ni leur ordre, ni celui des
question. n’est lié à la difficulté. Qu’on se le dise !
1 Rotation d’une molécule diatomique rigide
On s’intéresse ici (exclusivement) au mouvement de rotation d’une molécule diatomique
rigide, c'est-à-dire pour laquelle la distance inter atomique est fixe et égale à d. La mécanique
classique nous enseigne que l’énergie cinétique de rotation s’écrit sous la forme 2
1
ω
IEc=
où 2
dI
µ
= (moment d’inertie),
21
21
mm
mm
+
=
µ
(masse réduite) et
est la vitesse angulaire de
rotation autour du centre de masse.
On peut également écrire c
E sous la forme
Ec
2
1l
=, où
est le moment cinétique, et
remarquer que le problème est formellement équivalent à celui d’une particule de masse
orbitant autour de l’origine à la distance d.
1/ On quantifie le système par le remplacement du moment cinétique orbital
par l’opérateur
de la mécanique quantique. Quels sont les niveaux d’énergie stationnaires n
E du rotateur ?
Quelles sont les valeurs prises par le nombre quantique n correspondant ? Quelle est la
dégénérescence d’un niveau d’énergie n quelconque ?
2/ Cette molécule diatomique est en contact avec un thermostat à la température absolue T.
Ecrire l’expression de la fonction de partition Z en tenant compte de la dégénérescence des
niveaux d’énergie. On posera 2/ 2
θ
=h
3/ Régime basse température : dans le cas où
T, montrer que l’expression de Z peut
s’approximer par ses deux premiers termes. En déduire l’énergie thermique de rotation
moyenne U, puis la capacité calorifique
U
C∂
=. Quelle est la limite basse température ?
4/ Régime haute température : dans le cas où
T, montrer que l’expression de Z sous
forme de somme discrète peut naturellement s’approximer par une intégrale (pensez à
l’intégrale de Riemann !). Calculer cette intégrale, puis U et la capacité calorifique
U
C∂
=.
Le résultat vous fait-il penser à un « théorème » bien connu des thermodynamiciens ?