Sur les réseaux sociaux, les blogs et les médias participatifs, chacun y va de son avis sur les
entreprises. Plutôt que de subir le flux, ces dernières essaient d’en tirer parti.
Se montrer sous son meilleur jour est une préoccupation constante pour une entreprise. Elle cherche
en effet à séduire les consommateurs avec sa griffe commerciale, les investisseurs en publiant de bons
résultats financiers, mais aussi ses salariés (existants ou potentiels) par la valorisation de sa «marque
employeur». Apparue au début des années 1990, cette notion a été théorisée par Simon Barrow et
Richard Mosley dans un essai intitulé «The Employer Brand» (John Wiley & Sons). Elle recouvre
l’
ensemble des actions de communication mises en œuvre par une entreprise pour promouvoir son
image, recruter des collaborateurs et fidéliser ses employés.
La fin de la communication "top down". Avant le Web 2.0, les choses étaient assez simples :
l’
entreprise concevait un message – flatteur, bien sûr – et le diffusait à travers des campagnes que
personne ne pouvait vraiment remettre en question. C
’
était l
’
ère de la communication «top down» (du
haut vers le bas). «Aujourd
’
hui, l
’
image de marque d
’
une société n
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est plus l
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apanage de son service de
communication», avance Philippe Torres, responsable du département conseil et stratégie numérique à
L
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Atelier BNP Paribas. Avec les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn, Viadeo…), les blogs qui
font la part belle aux commentaires ou encore les médias participatifs comme YouTube ou Rue89,
chacun a voix au chapitre. Pour le meilleur et pour le pire.
Plutôt que de combattre le phénomène, de plus en plus de firmes ont décidé d
’
en tirer parti. Elles sont
ainsi en train de se déployer sur les réseaux sociaux. En mars et en avril, on pouvait ainsi suivre sur
Facebook le colmatage de la fuite de gaz de la plateforme Total en mer du Nord et consulter les
dernières offres d
’
emploi du groupe pétrolier.
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