© labor team w ag Dr. Michael Allmann juillet 2004 – Burnt out version 13.02.2015 M5276
Information laboratoire pour médecins
La notion de "burnt out" - ou fait d'être
"consummé" est souvent employée pour décrire
un syndrome difficilement objectivable.
On décrit souvent ses symptômes comme ceux
d'une fatigue chronique. Parmi eux, on retrouve
les troubles du sommeil, une fragilité accrue
face aux infections ainsi qu'une baisse de
libido. Sont concernés en majorité des hommes
dans "la fleur de l'âge", c'est à dire entre 45 et 55 :
des processus de surmenage chronique
aboutissent alors à une sorte d'effondrement
psychique et physique.
Phases du syndrome de burn-out
Phase 1
Lors la première phase, apparaissent des
symptômes de stress. L'organisme réagit rapide-
ment aux stimuli extérieurs et aux facteurs de
stress par une sorte de "cascade" physiologique.
La cognition, la concentration, l'émotion, la
mémoire et les réflexes moteurs sont activés au
niveau de l'hypothalamus et de l'axe
hypothalamo-hypophysaire. Le comportement est
marqué par des réflexes agressifs; on constate
une augmentation évidente de cortisol et
d'adrénaline.
Phase 2
Dans la deuxième phase, l'activation durable
de la cascade de stress conduit à un stress
permanent qui va jusqu'à l'épuisement et réduit
les processus de récupération. Dans la plupart
des cas, la mise en évidence et la modification
du modèle comportemental, l'ouverture aux
compromis et la désensibilisation aux facteurs
de stress constituent une contre-mesure
adéquate. Toutefois, si la prise de conscience
n'a pas lieu, l'activation permanente de la
cascade de stress conduit à une
décompensation du système dont
l'effondrement total est empêché par la
nécessité de garantir les fonctions minimales
vitales.
Cette décompensation, vécue sous la forme
d’une absence de motivation ou comme le fait
de se sentir "consumé“, est confirmée par les
valeurs obtenues en laboratoire Tab. 1 et par
leur analyse clinique Tab. 2.
Vide et consumé – le «burnt out»
Le syndrome du burn-out est une maladie comportant des
risques de conséquences secondaires considérables. Les
analyses en laboratoire peuvent permettre l’objectivisation et la
caractérisation de son degré de gravité.
abaissées:
surtout
•Cortisol
•DHEA-S (Dehydroepiandrosterone sulfate)
mais aussi
•Adrénaline
•IgF1 (Insulin like growth factor 1)
•hGH (human growth hormone)
•Sérotonine
•Mélatonine
Tab. 1
“balance“