Vide et consumé – le «burnt out»

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Information laboratoire pour médecins
Vide et consumé
–
le «burnt out»
Le syndrome du burn-out est une maladie comportant des
risques de conséquences secondaires considérables. Les
analyses en laboratoire peuvent permettre l’objectivisation et la
caractérisation de son degré de gravité.
La notion de "burnt out" - ou fait d'être
"consummé" est souvent employée pour décrire
un syndrome difficilement objectivable.
On décrit souvent ses symptômes comme ceux
d'une fatigue chronique. Parmi eux, on retrouve
les troubles du sommeil, une fragilité accrue
face aux infections ainsi qu'une baisse de
libido. Sont concernés en majorité des hommes
dans "la fleur de l'âge", c'est à dire entre 45 et 55 :
des processus de surmenage chronique
aboutissent alors à une sorte d'effondrement
psychique et physique.
Phases du syndrome de burn-out
Phase 1
Lors la première phase, apparaissent des
symptômes de stress. L'organisme réagit rapidement aux stimuli extérieurs et aux facteurs de
stress par une sorte de "cascade" physiologique.
La cognition, la concentration, l'émotion, la
mémoire et les réflexes moteurs sont activés au
niveau
de
l'hypothalamus
et
de
l'axe
hypothalamo-hypophysaire. Le comportement est
marqué par des réflexes agressifs; on constate
une augmentation évidente de cortisol et
d'adrénaline.
Phase 2
Dans la deuxième phase, l'activation durable
de la cascade de stress conduit à un stress
permanent qui va jusqu'à l'épuisement et réduit
les processus de récupération. Dans la plupart
des cas, la mise en évidence et la modification
du modèle comportemental, l'ouverture aux
compromis et la désensibilisation aux facteurs
de stress constituent une contre-mesure
adéquate. Toutefois, si la prise de conscience
© labor team w ag Dr. Michael Allmann
juillet 2004 – Burnt out
“balance“
n'a pas lieu, l'activation permanente de la
cascade
de
stress
conduit
à
une
décompensation du système dont
l'effondrement total est empêché par la
nécessité de garantir les fonctions minimales
vitales.
Cette décompensation, vécue sous la forme
d’une absence de motivation ou comme le fait
de se sentir "consumé“, est confirmée par les
valeurs obtenues en laboratoire  Tab. 1 et par
leur
analyse
clinique

Tab.
2.
Valeurs altérées
Tab. 1
abaissées:
surtout
•
Cortisol
•
DHEA-S (Dehydroepiandrosterone sulfate)
mais aussi
•
Adrénaline
•
IgF1 (Insulin like growth factor 1)
•
hGH (human growth hormone)
•
Sérotonine
•
Mélatonine
version 13.02.2015
M5276
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Information laboratoire pour médecins
Symptômes cliniques
Symptomes cliniques
Tab 2
Diminution:
•
•
•
•
•
de l’acuité visuelle
de la coordination motrice
de la capacité d'association
des capacités mentales
de la mémoire à court et long terme
Examens
Thérapie
La priorité de toute thérapie menée au cours de
la phase de stress permanent est de discuter
sur la situation de départ, d'aborder la prise de
conscience du problème par le patient et sa
manière de concevoir l’existence. Avec l’aide
des spécialistes, il lui est possible d’apprendre
des techniques pour maîtriser le stress
permanent (stretching) et d’augmenter sa
motivation thérapeutique. Dans peu de cas, la
cause peut toutefois reposer sur un
dysfonctionnement du métabolisme, des
arythmies, des hypertonies, des problèmes
d'estomac, des troubles du sommeil et des
infections fréquentes qui devront alors être
abordés de manière plus ciblée.
2206 Burnt-Out, standard
sérum + sang EDTA + 2 frottis sanguins
formule sanguine complète
ferritine
vitamine B12
Acide folique
zinc
TSH
cortisol
FSH
estradiol
testostérone biodisponible
DHEA-S
PT 231.90
2207 Burnt-Out, génétique
sang EDTA
glutathione S transférase M1
glutathione S transférase T1
glutathione S transférase P1
PT 300.00
2205 Burnt-Out, large
sérum + 2 sangs EDTA + 2 frottis sanguins
Burnt-Out, standard
Burnt-Out, génétique
HbA1c
sélénium
IgF-1
PT 707.70
© labor team w ag Dr. Michael Allmann
juillet 2004 – Burnt out
version 13.02.2015
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