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Au moins j’aurai laissé un beau cadavre
de Vincent Macaigne :
Hamlet et la mort en héritage.
Exigence partielle à la certification finale – moire de Bachelor
Mai 2012
Cédric Leproust – Promotion E
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« Il y a des morts qui sommeillent dans les chambres que vous bâtirez. Des
morts qui visitent leur pasdans les lieux que vous molissez. Des morts
qui passent sur les ponts que vous construirez. Il y a des morts qui éclairent
la nuit des papillons, qui arrivent à l’aube pour prendre le tavec vous,
calmes tels que vos fusils les abandonnèrent. Laissez donc, ô invités du
lieu, quelques sièges libres pour les hôtes, qu’ils vous donnent lecture des
conditions de paix avec les vivants… »
Mahmoud Darwich, Le Discours de l’homme rouge.
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RESUME :
Ce mémoire est une analyse sur la place, les représentations et le le de la mort
dans le spectacle Au moins j’aurai laissé un beau cadavre de Vincent Macaigne. Cette
enquête m’a permis de faire un compte-rendu sur l’importance de la mort au théâtre et
sur le rapport que l’homme et notre société entretiennent avec la mort. C’est une
recherche sur notre faiblesse commune et notre vitalité. C’est un regard sur le pouvoir,
la culture et la jeunesse dans un monde en pleine crise, où tout est chaos et sang.
Mais c’est aussi une recherche personnelle. Une recherche sur mon désir d’être
acteur, sur mon lien à la mort et aux morts, sur mon rapport au monde.
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REMERCIEMENTS :
A Vincent Macaigne pour m’avoir donné sa confiance quant à la protection de ses
œuvres et à Marie Ben Bachir, son assistante, pour sa collaboration.
A Rita Freda pour son soutien permanent et ses morceaux de chocolat.
A ma tutrice Carole Guidicelli pour ses conseils avisés et précieux.
A Pierre-Antoine Dubey pour ses critiques souriantes, ses jolies chorégraphies qui
m’ont ému aux larmes.
A Frédéric Plazzi, Christophe Jacquet, Mathieu Beurton.
A Jacky, Viviane et Olivier Leproust, pour m’avoir toujours soutenu dans mes folies.
A Yoan et Estelle Masson, Sarah-Lise Salomon-Maufroy et Chloé Chaudoye, ceux sans
qui je ne serai rien.
A mon parrain, mes grands-parents, Georgette, et tous les morts avec qui j’ai partagé
des moments de vie.
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Sylvain Sounier dans le le Hamlet 1er.
Au moins j’aurai laissé un beau cadavre.
De Vincent Macaigne, Cloître des Carmes, Avignon, 20111.
1 Toutes les photos publiées dans ce dossier sont créditées Christophe Raynaud de Lage ; sauf mention
contraire.
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