Institut de Recherche sur le Cancer
Groupement d’intérêt public sans capital
Siège Social : Centre Hospitalier Hassan II, Fès
Arrêté conjoint d’approbation n°3733-14 du 02/04/2014
B.0 n°6303 du 27octobre 2014 (éd. en arabe)
Développement des biocapteurs nano-technologiques à partir des biomarqueurs tumoraux pour le
diagnostic précoce des cancers gynéco-mammaires à étiologie virale au Maroc
Les cancers gynéco-mammaires représentent un véritable problème de santé public au Maroc. En 2011 ces cancers représentaient
60% de l’ensemble des cancers de la femme et 50% des cancers de la femme traités à l’institut National d’Oncologie. Ces cancers
sont le plus souvent diagnostiqués à un stade avancé de la maladie surtout dans les zones rurales ou la sensibilisation et
l’information de la population fait défaut. En dépit des avancées significatives de la recherche sur ces cancers, avec les nouveaux
outils de la biologie moléculaires, l’étiopathologie de ces cancers n’est pas clairement définie en dehors des cancers du col de
l’utérus ou le virus de papillome humain (HPV) est établi comme cause principale de sa survenue. Et leur diagnostic reste tardif au
stade souvent métastasique. Les cancers de l’ovaire et du sein restent multifactoriels représentant plusieurs causes d’origine
infectieuse et plusieurs étude s’orientent vers la recherche d’une étiologie virale dans les cancers gynéco-mammaires. De même,
dans le cadre de la prévention des cancers en général, l’une des approches actuelle est l’identification des biomarqueurs spécifiques
susceptible de permettre un diagnostic précoce des cancers. Parmi les plus actuels on note l’identification des miARNs,
biomarqueurs épigénétiques capable de réguler les promoteurs de certains gènes des cellules cancéreuses sont libérés de façon
précoce dans la circulation générale, constituant ainsi des cibles potentielles de diagnostic. C’est dans ce contexte que ce projet
propose de chercher et d’identifier un profil de moléculaire de miARNs spécifique de chaque type de cancer gynéco-mammaire
susceptible de permettre un diagnostic précoce, de rechercher l’implication d’une étiologie virale dans les autres cancers gynéco-
mammaire à partir des biopsies et de développer un outil biocapteur permettant d’identifier les miARNs dans des échantillons de
biopsie et du sang correspondant aux patients. Cette approche conduira à l’amélioration des stratégies de prévention et de lutte
contre ces cancers au Maroc.