Dialectique de l`intransigeance religieuse et de la désertification

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Volume 2 Issue 4
March
2016
INTERNATIONAL JOURNAL OF HUMANITIES AND
CULTURAL STUDIES ISSN 2356-5926
Dialectique de l’intransigeance religieuse et de la désertification
politique dans la société tunisienne au temps de Bourguiba: 1957-1987
Ramzi Tej
Docteur en Histoire contemporaine et membre au Laboratoire LERIC – Sfax, Tunisie
[email protected]
Résumé :
La société tunisienne a vécu après l'indépendance de nombreuses périodes critiques, en
raison de la divergence qui régnait entre le régime politique établi et les tendances
d’oppositions. Il y avait aussi, une contradiction explicit dans les études qui ont relevé la
période bourguibienne.
Cette période était marquée par le rôle vital de Bourguiba dans la reformulation des lois
réglementaires qui régissaient la société et les partis politiques, ainsi que les tendances
religieuses, en particulier le Mouvement de la Tendance Islamique. De plus, la
restructuration de l’ensemble des croyances traditionnelles afin de promouvoir le statut
culturel après une longue phase de stagnation.
Mots clés : Intransigeance religieuse, Dispersion religieuse, Contradiction dialectique,
Tendances religieuses, Identité Islamique, Laïcité, Stagnation politique, La polémique
politique.
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Abstract
Since the Independence, the Tunisian society has witnessed critical and problematic periods
which were due to the clash that existed between the established political regime and the
trends of opposition. Similarly, an explicit contradiction had characterized most of studies
that dealt with the period of Bourguiba.
Bourguiba’s reigning period was marked by his vital role in the reformulation of regulatory
laws that strictly governed the Tunisian society, political parties as well as religious trends, in
particular the Movement of the Islamic Tendency. Besides, Bourguiba restructured all
traditional beliefs in order to promote the Tunisian cultural status and level especially after a
long period of stagnation.
Keywords: Religious intransigence, Religious dispersion, Dialectical contradiction,
Religious tendencies, Islamic identity, Secularism, Political stagnation, the political
controversy.
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Introduction
A la veille de la signature du Protocole de l’indépendance, le 20 mars 1956, plusieurs
questions culturelles, sociales, économiques et politiques étaient posées par certains
historiens, mais la recherche dans les domaines interdépendants, ou qui se coalisent entre ce
qui est politique et religieux était rarement traitée malgré leur importance.
Les fouilles dans la période bourguibienne aboutissent à un certains nombre de diodes
constitutives de combinaison tunisienne de la société tout au long de la phase qui a suivi
l’indépendance. La première étant la tradition argumentative et l’innovation qui ont
caractérisé les attitudes des politiciens, et la deuxième concernant la possibilité de coexistence
entre les partis politiques et les tendances religieuses.
L’objectif de cette étude est de connaître les clivages de la société tunisienne au cours de la
période qui était submergée par les contradictions et les contrastes dans les diverses attitudes
des politiciens et des hommes de la religion qui ont des opinions différentes relatives au
concept de l’indépendance de l’Etat, ainsi que la liberté des pratiques politiques et religieuses
sous un même système.
Quelles étaient les contradictions qui ont bouleversé la société tunisienne durant la période
post – coloniale?
Peut – on juger la présence d’une opposition contre le régime établi au cours de la période
bourguibienne?
I.
1.
Contradictions dialectiques dans le discours religieux
La dispersion religieuse
L’étude du concept de l'Islam exige des éclaircissements à propos de plusieurs termes
correspondant à faire revivre quelques termes qui ont commencé à disparaître, comme la
vigilance, la renaissance, le renouvellement, la révolution, l'émergence ou la réémission1. Ce
sont des termes créés par des historiens et des spécialistes afin d'en tirer le processus de la
religion islamique.
Cette perception erronée de l'Islam était reliée à son exhaustivité, de plus, elle couvre des faits
religieux, sociologiques, politiques et culturels très complexes2. Mais, en comparant le
concept de la religion à celui de l'Islam, nous trouvons que ce dernier est plus souple et moins
alambiqué, malgré les binaires spirituelles et séculaires, la théorie et la légitimité juridique3.
1
-VATIN (Jean – Claude): « Introduction à l’Islam, religion et politique », in: Revue de l’Occident musulman et
de la Méditerranée, N°29, 1980, p.3.
2
- WACH (Joachim): «Problématique et typologie de l'expérience religieuse», in, Archives de Sociologie des
religions, Année 1962, volume 14, Numéro 1, pp.35 – 36.
3
-MOATASIME (Ahmed): « Islam et développement politique », in: Tiers – Monde. 1982, tome 23, N°92;
L’Islam et son actualité pour le tiers – monde (sous la direction d’Ahmed Moatasime), p.810.
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Ces différences terminologiques et méthodologiques entre l'Islam et la religion ont réduit la
possibilité de déterminer une voie unifiée entre eux4, ce qui a conduit à la radicalisation des
principes de l'Islam sur la base du rejet de son exhaustivité et sa complexité et de la dette en
raison de la combinaison des contradictions jusqu'à ce qu'il est devenu difficile de distinguer
entre ce qui idéologique en relation avec le concept et ce qui est source d'inspiration si on
aborde la religion en tant que telle.
Cette bifurcation entre le mondain et le spirituel est devenue un trait distinctif entre les deux
communautés qui déclarent ouvertement leurs fois et leurs religions5, ce qui était considéré
par les historiens et les sociologues, qui ont étudié les institutions politiques et sociales
islamiques, comme étant un sujet clôt.
Et la ré - division de la religion pendant les périodes antérieures entre un Islam basé sur la
connaissance rationnelle, et un autre austère conscient par le cœur6 souligne la complexité
entre l'Etat et l’établissement religieux7. Jusqu'à l'époque moderne, l’émergence du pouvoir
dans la plus grande partie des pays du Maghreb s’est manifestée à travers un appareil
politique et militaire contre la société, et appliqué selon les principes de la législation ou en
conformité avec les pratiques pour la plupart laïques8. Cependant, avec un Islam fourchu et un
Etat relativement laïc nous sommes loin du modèle spécifié depuis les périodes classiques.
En effet, les modèles occidentaux imposés sur l'islam, comme le capitalisme, étaient classés
parmi les idéologies qui ne jouissent pas de consensus, ni de la part des théories islamiques, et
ni de la part des musulmans9.
Toutefois, cette tendance a été conservée par les riches, ainsi qu’une minorité des fiefs et
certains commerçants comme un défi malgré sa contradiction avec les principes du régime
islamique et le concept général de l'identité du Maghreb qui représente le mécanisme de
4
- OBADIA (Lionel): «Religion(s) et modernité(s): Anciens débats, enjeux présents, nouvelles perspectives», in,
Religions et modernités, Centre d’Études et de Recherches Anthropologiques, Université Lyon 2 – Lumière, pp.3
– 6.
- Voir aussi :
• WEBER (Max) et DURKHEIM (Emile), «Religion et politique», in, Revue franco – allemande de sciences
humaines et sociales, N°13, 2013, pp.7 – 13.
5
- ZEGHAL (Malika): «Etat et marché des biens religieux. Les voies égyptienne et tunisienne», in, Critique
internationale, N°5 – automne 1999, pp.79 – 80.
6
- «Comprendre l'Islamisme», in, Rapport Afrique du Nord / Moyen-Orient N°37 – 2 mars 2005, pp.1 – 5.
- Voir aussi:
• BABES (Leïla): «L’islam pluriel au Maghreb», in, Revue internationale d’action communautaire / International
Review of Community Development, n° 26, (66) 1991, pp.119 – 121.
7
- HARITH (AL – DABBAGH): Le Printemps arabe et l’évolution des rapports Islam-État: l’exemple de
l’Égypte et de la Tunisie, 2013, pp.71 – 72.
8
-HEDI CHERIF (Mohamed): « Hommes de religion et pouvoir dans la Tunisie de l’époque moderne », in:
Annales, Economies, Sociétés, Civilisations, 35e année, N°3 – 4, 1980, p.580.
9
- BLIN (Patrick): Islam, éthique et capitalisme à l'heure de la globalisation financière: l'hypothèse d'une
«troisième voie» islamique en débat, Université de Lyon, Université lumière Lyon 2, Institut d'Études Politiques
de Lyon, 1 septembre 2012, pp.32 – 35.
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défense contre les dangers de l'invasion des cultures et les identités expatrié qui s’identifient
aux doctrines du communisme athée ou du capitalisme10.
A la différence du capitalisme, le socialisme se manifeste comme un modèle adapté du
mouvement marxiste qui a toujours été mis en accusation. Ce modèle a souvent trouvé ses
justifications dans le texte coranique lui – même11. Néanmoins, les perspectives ouvertes par
cette tendance étaient toujours un sujet de conflit entre le gouvernement et l'opposition. Mais,
ces deux théories n’ont pas trouvé les raisons de leur survie dans le monde musulman12.
Cette dispersion au sein de la communauté musulmane est attribuée selon les historiens à la
première division idéologique entre sunnisme et chiisme13, et le tout associé à l'Islam
politique; le but de cette orientation est le fondement d’un Etat basé sur des principes
islamiques. Cependant, la fragmentation qui a caractérisé l'histoire de la nation islamique ne
peut être limitée seulement à la différence entre les diverses tendances islamiques, mais dans
toutes les composantes sociales, politiques de la société, et de l'idéologie adoptée par ces
groupes14.
La période qui a coïncidé avec l'arrivée de Bourguiba au pouvoir a représenté le point
tournant dans la relation entre le gouvernement et l’établissement religieux, et les premières
révisions comprenaient le domaine judiciaire à émettre le Code du statut personnel15.
L’origine sociale et l'appartenance géographique ont identifié les caractéristiques de la
relation entre le leader Bourguiba et les «cheiks de Zitouna» dits "Oulémas", même pendant la
période antérieure à l'indépendance, au printemps 1933, après avoir soulevé la question de la
naturalisation16.
L’Islam coexiste avec la plupart des systèmes politiques, contrairement à ce qui a été dit par
de nombreux spécialistes17, malgré la reconnaissance de l'existence du monde islamique au
sein du système de la propriété féodale et non pas sous le régime socialiste des villes,
10
- Ibidem.
-MOATASIME (Ahmed): « Islam et développement…op.cit, p.808.
12
-PIRON (Jonathan): « Les nouveaux pouvoirs islamistes et le printemps arabe », in: se comprendre N°13 – 04
avril 2013, p.2.
13
- FALEH (A. Jabar): «Conflit chiites – sunnites: sources, sortes et effets Causes politiques, théologiques,
idéologiques, culturelles, économiques et régionales: le sectarisme prend racine dans la lutte pour le pouvoir
politique et la richesse nationale», in, AFKAR / IDEES, Printemps 2009, pp.24 – 27.
- Voir aussi:
• PIRON (Jonathan): Les Nouveaux pouvoirs islamistes et le printemps Arabe, Etopia – Centre d’Animation et
de Recherche en Ecologie Politique, Décembre 2012, pp. 2 – 3.
14
- FALEH (A. Jabar): «Conflit chiites – sunnites...op.cit., pp.24 – 27.
15
-RONDOT (Pierre): « L’Islam dans la politique des états du Maghreb », in: Politique étrangère N°1 – 1973 –
38ème année, p. 44.
16
- KODMANI., «L’Islam dans le monde», in: Politique étrangère, N°4 – 1983 – 48ème année, p.954.
17
- DAVID (Dominique): «L'Islam dans les représentations stratégiques de l'Occident», in, Confluences, Hiver
1995 – 1996, pp.127 – 128.
- Voir aussi:
• PICAUDOU (Nadine): «Autoritarisme politique et monde musulman», in, Texte de la 658ème conférence de
l’Université de tous les savoirs donnée le 13 octobre 2007, pp.1 – 12.
11
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l’existence d’une union typique et la coexistence entre l'islam et l'Etat dans le séculier et le
spirituel étaient justifiées même relativement18.
Les défections géographiques sont le résultat des différences politiques, ce qui explique la
condamnation des contradictions sociales qui ont frappé un certain nombre de villes en
conformité avec leurs systèmes politiques islamiques19.
Enfin, le chemin tourmenté de la religion20 et les contradictions dialectiques ont marqué
l’histoire de l’Islam qui resta liée aux mécanismes et aux modèles de l'Ouest, loin de la réalité
de la communauté musulmane.
2. Le chemin critique de l'Islam et des courants islamiques
La culture islamique a maintenu sa diversité et ses émotions humaines avec les illettrés
comme avec les intellectuels et les juristes malgré l’existence des variations au niveau
doctrinal, des décisions des applications judiciaires, de la jurisprudence des tribunaux ou des
pratiques et des croyances21.
Néanmoins, cela ne nie pas l'existence d'une sorte d'harmonie et d'intégration entre l'Islam et
l'identité, entre les individus et les institutions religieuses si elles étaient loin des
contradictions idéologiques, et absolument indépendantes du contrôle des intransigeants
adoptants la théorie de l'unilatéralisme dans l'opinion derrière l'apparence des principes et des
normes qui régissent l'organisation islamique.
Les contradictions de la définition du phénomène sacré dans l’ensemble des thèses qui traitent
de la question de l’Islam ont souligné la difficulté d'identifier la notion de ce concept22. La
description de l'Islam comme phénomène immobile détient un peu d’activisme et ne peut pas
déterminer le cadre historique de son évolution.
Cette perception était approuvée tout au long de la période qui s’étend de la fin du XIXème
siècle jusqu'à le début du XXème qui a vécu la création d’un certain nombre d'Ecoles
réformistes associées à des noms tels que Afghani, Mohamed Abdah et Rachid Rida23 qui ont
pour objectif de rendre l'Islam plus souple face à certains concepts scientifiques,
économiques, et politiques liés à l'Ouest afin de soutenir le monde musulman, et la
localisation de la religion islamique aux exigences de la société bourgeoise moderne24.
Certes, le fondamentalisme exige une identification du concept vague qui sollicite de
préserver les actifs et refuse toute sorte de renouvellement, contrairement à la religion
18
- BOURGEY (André): «Islam et géographie», in: Revue de géographie de Lyon – vol: 45 – N°1, 1970, p.83.
- Ibidem.
20
- BEN ACHOUR (Yadh): «Politique et religion en Tunisie», in, Confluences Méditerranée, N°33, printemps
2000, pp.99 – 101.
21
-BERQUE (Jacques): «Quelques problèmes de l’Islam Maghrébin», in: Archives des sciences sociales des
religions – N°13, 1957, p.4.
22
- BERQUE (Jacques): « Quelques problèmes de l’Islam…op.cit, p.18.
23
- LAMCHICH (Abderrahim): «Laïcité autoritaire en Tunisie et en Turquie», in, Confluences Méditerranée,
N°33, Printemps 2000, p.36.
24
-KEDDIE (Nikkie.R.): «Idéologie et institutions dans les sociétés musulmanes post – coloniales », in: Politique
étrangère, N°2 – 1986, 51ème année, p.447.
19
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islamique incompatible avec l'idée d'inertie sur le plan intellectuel et qui insiste sur le rythme
du développement tout en maintenant les principes et les croyances fondamentales concernant
l'exercice du culte et l'application des dispositions de la loi25.
Dans ce cadre, la fondation d’un tel mouvement islamique requiert le lien entre le religieux et
le social sur trois phases interdépendantes; la première débute avec l'émergence d'une société
parallèle, et la seconde facilite la transition du religieux vers le politique pour atteindre la
dernière phase d’opposition avec l'Etat. Les manifestations suivies par les mouvements
religieux au cours des années soixante – dix du XXème siècle s’imposent en raison du retour de
la question du sacré et des causes de l'apathie qui ont imprégné ses valeurs26.
Il y a une grande gap entre ce qui est fixe et ce qui est sujet d’interprétation dans le texte
Coranique, et parmi les valeurs constantes l’absence d’intermédiaire entre Dieu et l'homme27.
L’interprétation uniforme du discours religieux était confiée à des hommes pieux et
intellectuels. Malgré leur rôle dans le contrôle des institutions religieuses, ils ne représentent
qu'une petite partie bourgeoise de la communauté à laquelle ils appartiennent, et par
conséquent, leur nombre est resté limité jusqu'à une période avancée du XVIIIème siècle28.
Les hommes de la religion ont occupé des fonctions très importantes au sein des institutions
de l’Etat tunisien à l'époque coloniale29, comme l'éducation et le système judiciaire par
coordination indirecte avec les autorités françaises qui ont profité de la situation perturbée
pour l’usurpation de la volonté collective.
Les intellectuels qui ont adopté l’idéologie nationaliste depuis les années quatre – vingt du
XIXème siècle, étaient conscients que l’Islam institutionnel peut contribuer au rassemblement
de la partie majeure des musulmans sous sa tutelle idéologique, ce qui rend l'Islam la porte de
la modernité. Par conséquent, le chef de l’Etat est devenu le premier Imam, et a tenu le rôle de
guide spirituel pour le pays, ainsi que la transformation des hommes de la religion à des
employés et des agents soumis à la législation de la fonction publique30.
Comme il était le cas en Egypte et en Iran avant la révolution, il y avait en Tunisie un certain
nombre de tendances islamiques, mais la plupart du temps contradictoires. Parmi les plus
modérés, on trouve les "islamistes progressistes"; une tendance qui était formée à la base d'un
nombre limité d'intellectuels qui s’opposent à toute activité politique ou dialogue intellectuel
avec les penseurs de l'Occident chrétien31.
25
- Ibid, p.452.
-HERMESSI (Abdellatif): « Islamisme et l’Etat en Tunisie », in: l’Homme et la société, N°14, 1994, Etat
démocratique ou Etat confessionnel? Autour du conflit Israël – Palestine, p.78.
27
-ZEGHAL (Malika): « Etat et marché des besoins religieux. Les voies égyptienne et tunisienne », in: critique
internationale – N°5 – Automne 1999, pp.79 – 80.
28
-HEDI CHERIF (Mohamed): « Hommes de religion et pouvoir …op.cit, pp.581 – 583.
29
-LOZOWY (Dominique): L’impact socio – politique du discours islamiste en Tunisie, Institut des études
islamiques Université McGill, septembre 1993, p.6.
30
- Ibid., pp.6 – 7.
31
-KEDDIE (Nikkie.R.): «Idéologie et institutions…op.cit, pp.455 – 456.
26
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De même, on trouve aussi des courants plus extrêmes de tendance politique qui insistent sur
l'approche violente dans la réalisation de leurs objectifs, et elles fonctionnent au rugueux sans
respect des lois; ce qui explique l’accusation de ses membres par le régime de commettre des
opérations d’assassinats contre un certain nombre de personnages politiques. Dans ce milieu
de contradiction apparaît la Tendance du Mouvement Islamique32.
Au cours de la période qui a suivi l'indépendance, ce mouvement a souvent signalé l’adoption
des caractéristiques de la démocratie et de la modération, mais en vain, les autorités
tunisiennes refusent de lui accorder le droit de la présence légitime; de plus, ses dirigeants
étaient harcelés et mis en prison à plusieurs reprises en raison de l’aspect du dialogue
brumeux, ainsi que la découverte d’un document confidentiel qui a été divulgué et publié par
les étudiants du mouvement contenant une déclaration qui considère que la démocratie n’est
qu’une étape pour consolider sa présence dans l'arène politique, ce qui rend difficile le
traitement du mouvement comme une tendance démocratique modérée33.
II. Temps de Bourguiba entre la laïcité et l’harcèlement de l'institution
religieuse
1. Les fondements laïques de l'Etat bourguibien
La laïcisation est l’un des piliers de l’Etat bourguibien après l'indépendance. C’est un Etat non
confessionnel basé sur le principe de la liberté et non pas sur le sectarisme et le fanatisme,
avec une neutralité religieuse. De plus, elle exige une souveraineté couplée avec les
institutions publiques en parallèle avec les institutions religieuses, avec l'autonomie de
chacune de l'autre34.
Mais est – il permis de parler d'un Etat laïc pendant la période bourguibienne, où la différence
entre le théorique et la pratique est une réalité incontournable et inévitable avec les
contradictions flagrantes intégrées dans la société tunisienne?
La possibilité d'admettre l'idée de la laïcité en Tunisie n'a pas été soulevée malgré les règles
qui ont justifié en Europe l’adoption d’un programme anticlérical exigeant la séparation de
l'Etat et la religion35. Ce principe n’était accepté que par la direction du nouveau parti après
l'accord sur les fondements de la souveraineté interne. Pour arrêter le refus des hommes de la
religion envers cette politique, le gouvernement tunisien envisage des stratégies de
camouflage; en apparence, on constate le rejet du terme de laïcité, mais en réalité il y a une
décision finale pour l’adopter36.
Ce programme hardi de réformes était lancé dans les domaines législatifs et judiciaires par
l'abolition des tribunaux islamiques, ainsi que l’interdiction de la polygamie, et le mariage
pour les mineurs, et la délivrance du Code du statut personnel, et la soumission des
32
- ALDEEB ABU – SAHLIEH (Sami. A): Le Mouvement Tunisien de la Tendance Islamique, La loi islamique
et les droits de L'Homme, in, Annuaire de l'Afrique du Nord, tome XXXV, 1996, CNRS Editions, pp.389 – 380.
33
- KEDDIE (Nikkie.R.): «Idéologie et institutions…op.cit, pp.455 – 456.
34
-FREGOSI (Franck): La régulation institutionnelle de l’Islam en Tunisie: Entre audace moderniste et tutelle
étatique, CNRS, université Robert Schuman, mai 2004, p.2.
35
- Ibid., p.4.
36
-HERMESSI (Abdellatif): « Islamisme et l’Etat…op.cit, p.77.
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institutions religieuses au contrôle de l’Etat dans une tentative de contenir l'influence de la
religion et de la réduction des pratiques rituelles, ce qui signifie l’intégration des "Oulémas"
dans les fonctions publiques et la transformation des institutions religieuses à un flux de
discours religieux37.
Les facteurs entourant l'Etat d'indépendance rendent difficile l’acceptation de la laïcité comme
base pour le fondement d'un Etat moderne. Malgré cette situation, les politiciens et les partis
influents ont travaillé pour l’application de leur programme pour la construction d’un Etat
national moderne et bien structuré38.
Le but essentiel n’était pas l’imitation de l'Occident39, mais l’abolition de toutes les questions
relatives à la religion par l'annulation du rôle des institutions et des "Oulémas" en les mettant
au sein des missions du service public, ce qui rend l’Etat soumis à des considérations
idéologiques enracinées dans la configuration intellectuelle et philosophique rationnelle du
premier président de la Tunisie40.
La politique bourguibienne était caractérisée par une sorte de sclérose dans l'opinion malgré
l'adoption de la majorité de ce qui est contraire, ce qui a immergé le pays dans un cercle
vicieux, et la marginalisation accrue du rôle de l'élite intellectuelle, et a accordé la domination
intégrale à une minorité bourgeoise, et par conséquent, il est difficile d'imposer une
philosophie importune.
On constate lors de l'examen de la période bourguibienne l'existence de termes tels que le
modernisme, qui était initialement une pensée au sein du mouvement catholique qui
interprétait les enseignements de l'Eglise en conformité avec les concepts philosophiques et
historiques modernes, et qui constitue la principale source d'inspiration pour la politique
envisagée par le Président Bourguiba envers l'Islam. Pour lui, la modernité de la société
tunisienne passe exclusivement par une nouveauté liée à l'Islam moins dogmatique41.
La fusion entre la pensée occidentale moderne et la configuration philosophique et rationnelle
de Bourguiba a conduit à l'abolition des principes fondamentaux pour la résolution des
problèmes en relation avec les lois religieuses. Son objectif primordial est de justifier l’échec
de l'autorité religieuse dans la fondation d'un Etat moderne qui exige une sorte de flexibilité
introuvable selon les perspectives et les valeurs de l'Islam.
La politique de modernisation bourguibienne était basée sur la logique de la loi répressive, et
non sur le principe de persuasion pour atteindre le but recherché après avoir été convaincu par
les concepts de la modernité et de la rationalité, comme il n'a pas caché son désir de suivre
37
- ANDRIEU (Kora): Confronter le passé de la dictature en Tunisie: La loi de «Justice traditionnelle» en
question, IRIS, mai 2014, p.4.
38
- EL – HEDI CHERIF (Mohamed): «Réformes et Islam chez Bourguiba», in, Annuaire de l'Afrique du Nord,
tome XXXIII, 1994, CNRS Éditions, p.62.
39
- LAMCHICH (Abderrahim): «Laïcité autoritaire en Tunisie…op.cit., pp.35 – 36.
40
-FREGOSI (Franck): La régulation institutionnelle de l’Islam en Tunisie…op.cit, p.4.
41
- Ibid., p.6.
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l'exemple de l'approche libérale et démocratique adaptée de l'Ouest. Cette politique était sous
le prétexte de l’alphabétisation du quasi – totalité du peuple, afin de justifier le recours à un
régime autoritaire absolu.
La politique bourguibienne était adoptée en raison de ses orientations séculaires influencées
par la personnalité de Mustafa Kemal Ataturk42, et l'école de droits française, avec son
antinationalisme bien connu envers la bourgeoisie tunisienne traditionnelle liée aux grands
commerçants43, ce qui confirme l'unilatéralisme de l'Etat, et explique la diminution du rôle de
l'établissement religieux. Malgré la poursuite incessante de modifier les caractéristiques de
l’Etat d’indépendance, le discours politique et idéologique demeure.
Les visions préoccupées par l’étude de la relation entre les communautés musulmanes et le
concept de laïcité sont différentes du contexte de l'évolution humaine. Certaines d'entre elles
ont estimé que la séparation entre ce qui est religieux et ce qui est politique et l’inspiration du
terme de laïcité ne sont qu’une conséquence inévitable du processus humanitaire.
Le chemin suivi par le Président Bourguiba était marqué par l’application d’un modèle laïc
semblable à celui de la Turquie, et ce programme anticlérical était approuvé par ses partisans
les plus proches, ainsi qu’un nombre limité de ses opposants44.
Bourguiba n’a pas cherché à développer un athéisme ni fractionner la religion et la politique,
mais, à réduire au maximum le rôle des "Oulémas" qui constituent le premier foyer
d’opposition, et cela était approuvé dans sa déclaration en 1962 "l’Islam était la première base
sur laquelle s’est constitué l’Etat tunisien après son indépendance… la base même sur laquelle
s’est constituée la lutte nationale"45.
2.
La désertification politique de la société tunisienne au temps de Bourguiba
L’espace de la polémique politique se contracte d’autant que le régime établi depuis 1956
progresse distinctement en harmonie avec un système Démocratique Parlementaire. Bien que
la Tunisie soit dotée d’une constitution depuis la deuxième moitié du XIXème siècle (1861)46,
il fallait attendre la proclamation de l’indépendance en 1956 pour que les tunisiens se dotent
d’un vrai régime Parlementaire.
42
- EL – HEDI CHERIF (Mohamed): «Réformes et Islam Chez Bourguiba», in, Annuaire de l'Afrique du Nord, tome
XXXIII, CNRS Éditions, 1994, pp.63 – 64.
43
-ZEGHAL (Malika): « Etat et marché des besoins religieux…op.cit, p.84.
44
- CAMAU (M.) et GEISSER (V.): Habib Bourguiba: la trace et l’héritage, Paris, Karthala, 2004, p.80.
45
- Ibid., p.61.
46
- EMERIT (Marcel): «Jean Ganiage, Les Origines du protectorat français en Tunisie (1861-1881)», in,
Annales. Economies. Sociétés. Civilisations. Année 1961, Volume 16, Numéro 2, pp.386 – 391.
- Voir aussi:
• SRAIEB (Noureddine): Elite et société: l’invention de la Tunisie de l’état – dynastie à la nation moderne,
Institut de recherches et d’études sur le monde musulman, IREMAM – UMR 7310 – CNRS / Aix Marseille
Université.
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Le moment de l'établissement de l’Etat d'indépendance a représenté le premier noyau de
l'opposition contrairement à ce qui était attendu en raison de l'éclatement du conflit entre
Bourguiba et Salah Ben Youssef de novembre 1955 à mai 195647. Aussi, plusieurs violations
surtout politiques furent – elles commises au cours des années soixante du même siècle à
savoir les répressions contre les tendances de Gauche comme le courant Perspectives, sans
oublier le Mouvement Islamique48.
C’était une controverse entre l'idéologie de la minorité qui soutenait l'Etat d'indépendance et
la majorité de la population qui refusaient d’accepter cette idéologie. De plus, la naissance de
la nouvelle gauche49 qui était contre le chemin de l’Etat d'indépendance de caractère
bourgeois.
La même position était adoptée par la nouvelle gauche radicale appartenant à la même
idéologie qui condamne cet Etat bourgeois et rétrograde, ce qui a conduit à une scission au
sein du Bloc de gauche, entre une incision qui décrit l'Etat de complice, et l’autre par l’Etat du
féodalisme ce qui ne diffère pas du point de vue du Mouvement Islamique au cours des
années soixante – dix du XXème siècle, alors que les nationalistes le considèrent comme un
Etat soumis qui dépend de la hiérarchie sociale.
Nombreux sont les variables et les événements qui ont suivi la mise en place de l’Etat
d'indépendance; néanmoins, la réalité n’est qu’un simple changement des noms des courants
et des tendances tout en maintenant la même idéologie à savoir la scission au sein de la
nouvelle gauche radicale qui était incorporelle en raison de la similitude dans la définition de
la notion de l’Etat d'indépendance, avec un partiel et une légère différence en termes de mode
spécial de la vision de la production entre la méthode capitaliste selon le premier parti, et la
méthode semi – féodale coloniale en fonction de la deuxième tendance de gauche radicale.
L’étude des contradictions entre les diverses composantes de l'opposition à partir des partis de
gauche et le Mouvement Islamique jusqu'à la tendance nationale donne l'impression d’une
harmonie dans la détermination des significations liées à la notion de l’Etat d'indépendance;
mais l'écart est dû à l'idéologie spécifique de la voie de ces partis, entre une approche
politique nationale, et une autre économique adoptée du bloc de gauche jusqu'à une approche
culturelle Islamique50.
La confrontation entre le clan bourguibien et l’établissement religieux est du aux
contradictions idéologiques, et les différences sur les concepts et les principes de la fondation
des piliers de l'Etat moderne dans une période mouvementée et bourrer de réfutations de
caractères politiques et religieux.
Conclusion
47
- LAMCHICH (Abderrahim): «Laïcité autoritaire en Tunisie…op.cit., p.37.
- ANDRIEU (Kora): Confronter le passé de la dictature…op.cit., p.5.
49
- BARON (Alain): «La Tunisie avant 2011 (4) : le règne de Bourguiba (1956-1987)», in, Union syndicale
Solidaires, 17 novembre 2012, pp.1 – 3.
50
- EL – HEDI CHERIF (Mohamed): «Réformes et Islam…op.cit., pp.63 – 64.
48
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Les angles de vision qui ont traité le personnage du leader Bourguiba se sont ramifiés selon
l’idéologie de chaque tendance, dont on trouve ceux qui ont diagnostiqué son image comme le
premier ennemi de l’Islam et l’établissement religieux, et d’autres qui contestent son
programme pour le fondement de l’Etat d’indépendance basé sur son hostilité et son
antipathie pour toute sorte d’opposition.
Mais, à l’exception de ces points de vue, la majorité rejettent ces idées et le considèrent
comme le sauveur qui s’est engagé afin de défendre les principes d’un Etat indépendant et
moderne en adoptant un modèle de séparation entre la politique et la religion sans nier le rôle
des établissement religieux, mais en réduisant au maximum le rôle des "Oulémas".
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