PREMIÈRE PARTIE : COMPOSITION DE GÉOGRAPHIE
SUJET 1 : En vous appuyant sur l’étude de cas traitée dans l’année, présentez la gestion
durable d’un milieu : enjeux, acteurs, réalisations, effets.
Le sujet appartient au thème 2 du programme : « Aménager et développer le territoire
français » et il invite à mettre en exergue la valorisation des ressources d’un milieu et les
multiples enjeux qui en découlent (économiques, sociaux,, environnementaux …).
Il faut comprendre ici par milieu une notion proche de celle d’environnement qui désigne non
seulement un milieu donné (montagnard, littoral…) au sens physique, mais aussi les
interrelations existant entre les aspects physiques et les usages que les sociétés en font
(anciens ou actuels).
L’introduction du devoir devra insister de manière générale sur la définition de la notion de
milieu en évoquant ses composantes physiques (pentes, sols, climat, eau, végétation)
anciennement utilisées, modifiées et parfois même dégradées par les sociétés humaines. On
peut évoquer la situation d’interface entre la société et les éléments physiques. Il faut ensuite
proposer des précisions concernant l’exemple étudié en cours (montagnard, littoral, forêt,
lacustre) afin de proposer la problématique adéquate ; exemple pour les littoraux, s’interroger
sur les conséquences de l’anthropisation forte d’un milieu fragile et les multiples conflits
d’intérêt que cela suppose (démarche similaire pour d’autres milieu comme les forêts ou la
montagne).
Dans une première partie du devoir on peut évoquer la spécificité du milieu choisi et ses
potentialités en terme de ressources ; énergies renouvelables, le soleil, le vent, l’eau, nappe
souterraine, fleuves etc … ) ; usages multiples (tourisme, agriculture, industrie portuaire), des
pentes et de la neige pour les sports d’hiver, de la biodiversité, des grands axes permettant la
circulation. Il faut aussi prendre en compte les multiples contraintes liées aux aléas
climatiques ou géologiques.
La deuxième partie abordera la question de l’aménagement de ces milieux, les réalisations
effectuées et ceux qui en sont les décideurs. Les exemples sont ici aussi très nombreux ; des
stations intégrées pour le sport d’hiver ou le tourisme balnéaire, les parcs naturels, les
ouvrages d’art tel le viaduc de Millau. Les acteurs sont également divers, de l’Etat qui a par
exemple lancé le Grenelle de l’environnement mais qui depuis les années 1960 est un acteur
incontournable d’une politique volontariste d’aménagement du territoire, les collectivités
locales (Commune, Région), les entreprises ou les ONG sont aussi des acteurs importants.
Enfin la troisième partie peut aborder la question de l’aménagement au prise avec les enjeux
du développement durable ; un territoire aménagé doit être aussi un territoire à ménager. Il
faut aborder la question de la gestion raisonnable des ressources dans une perspective de
leur nécessaire protection et du cadre législatif disponible pour le faire (sommet de Rio,
Grenelle de l’Environnement, législation des parcs nationaux etc … ). On peut aussi mettre en
avant les conflits d’usage souvent difficile à dénouer tant les enjeux économiques sont
importants et compliqués.
Sujet 2 : La localisation des activités sur le territoire français et la mondialisation.
L’expression « activités » renvoie à la notion d’espaces productifs et invite à une approche
spatialisée du système productif français dans sa globalité (n’envisager que l’espace industriel
et des services). Il faudra donc valoriser un raisonnement dont la problématique privilégiera
les interactions entre l’espace productif français et la nouvelle étape de la mondialisation,
amorcée depuis les années 1980 avec les nouvelles politiques d’aménagement qui montrent
que les efforts portent plus sur la création de « pôles de compétitivité » que sur le traditionnel
rééquilibrage effectué à partir de 1955 dont le Comité de décentralisation avait fait émerger un