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 Les serres et les salles d’exposition du jardin botanique 
de Bordeaux : un ensemble durable 
 
Après la mise en place des collections extérieures en 2002, l'extension du jardin 
botanique s'achève avec les bâtiments bioclimatiques et les serres imaginées par 
l'architecte Françoise-Hélène Jourda, qui accueillent les pièces d'une impressionnante 
collection botanique vivante. 
 
Des serres en verre, des boîtes en bois et des cailloux 
Les nouvelles serres sont composées de sept modules de hauteur différente, sept 
parallélépipèdes de verre (Réglit) translucides soutenus par des piliers de bois (Douglas), 
qui glissent les uns par rapport aux autres pour se trouver en alignement sur l’allée 
Sainte-Marie. 
Ces serres méditerranéennes au sol rocailleux, avec de légers mouvements de terrain, 
présentent garrigue, maquis et sous bois clair. 
Chaque volume est consacré à un type de plantes : plantes grasses (succulentes), 
hespérides, plantes d'Afrique du sud (du fynbos), d'Australie (du bush, de Californie et 
des îles pacifiques et atlantiques, palmiers et enfin, plantes carnivores. 
 
La visite est un voyage initiatique dans le monde des plantes, entre thématiques 
botaniques et origines géographiques selon un cheminement orchestré par la paysagiste 
Catherine Mosbach et le scénographe Raymond Sarti. 
Un jardin urbain est en cours d'aménagement autour des bâtiments. 
 Des « boîtes «  réalisées en charpente et bardage bois, offrent des volumes simples 
abritent les bureaux et autres espaces de musée. 
 
En forme de cailloux géants, une technique révolutionnaire a été employée pour la 
construction des 5 bâtiments consacrés à la muséographie : du béton a été projeté sur 
une armature métallique, puis la structure a été recouverte d’une résine de granit lissé.  
Ils abriteront la zone d'accueil avec la projection d'un film, le restaurant biologique, une 
salle de conférence, un atelier vert et une librairie boutique. 
Les boîtes et des cailloux se connectent les uns aux autres selon les nécessités 
fonctionnelles.  
(voir en annexe fiche de l'agence Jourda Architectes) 
 Pourquoi des gros cailloux ? « 
J’ai exprimé cette forme qui a surgi dans mon travail, de 
manière très viscérale. C’est la partie minérale du projet, tels de gros galets faits de béton 
projeté. Ils sont déconcertants, posent des questions par rapport à l’architecture 
conventionnelle. 
» dit Françoise-Hélène Jourda , l’architecte de l’équipe maître d’œuvre du 
jardin.  
 
Son parti pris architectural : une structure « naturelle » voire organique, propre à 
accompagner l’étude et la connaissance des espèces végétales.