MINISTÈRE DE L’ECOLOGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ENERGIE
CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA
MÉTÉOROLOGIE
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CSM/SP/EF/N° 2014-1 Toulouse, le 12 juin 2014
COMPTE-RENDU DE LA REUNION
COMMISSION « EDUCATION - FORMATION »
DU 28/03/14
Présents à Saint Mandé
Jean-Pierre Mac Veigh (Secrétaire permanent du CSM - Météo-France)
Gérard Vidal (Président de la commission)
Catherine Borretti (Météo-France)
Sébastien Brana (InfoClimat)
Matthias Gonzales (InfoClimat)
Laurine Gely (IFFO-RME)
Danièle Basin (IFFP-RME)
Joseph Chouchana (AAM)
Pierre Carrega (Université Nice – Sophia Antipolis)
Mathieu Rajchenbach (Education Nationale)
Présents à Toulouse
Jean-Marc Bonnet (Correspondant Météo-France)
Arnaud Méquignon (Secrétaire de la commission - Météo-France)
Monique Canonici (Météo-France)
Jean Coiffier (AAM)
Guy Lachaud (Météo-France)
Jean-Marc Destruel (Météo-France)
Philippe Droneau (Cité de l'Espace)
Patrick Dujardin (Météo-France)
Excusés
Bertrand Pajot (Rectorat Bordeaux)
Sébastien Pinchon (Association Planète Sciences)
Chantale Vimpère (Météo-France)
Nicole Papineau (Météo-France)
Christine Trabado (Education Nationale)
***
I/ METEOROLOGIE ET EDUCATION
Info-Climat : une présentation des réseaux météorologiques amateurs. (Sébastien Brana Matthias
Gonzales 20-30 mn)
1.
Présentation des réseaux
L'exposé présente les réseaux existants mais non homogènes en matière de matériels, de normes
d'installation, d'organisation ou de type de financements.
Ces réseaux peuvent se différencier selon leurs caractéristiques et sont constitués de :
stations amateurs non connectées à internet
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Stations amateurs connectées à Internet
Stations semi-professionnelles répondant aux normes de classification environnementale.
a)
Les stations amateurs non connectées à internet
Stations peu onéreuses, elles bénéficient d'un financement individuel. Les normes d'installation
ne sont pas contrôlées.
b)
Les stations amateurs connectées à Internet
Elles sont de la même qualité métrologique que les précédentes et bénéficient également d'un
financement individuel. En revanche, quelques tentatives pour en améliorer la qualité
d’installation sont mises en œuvre.
c) Les stations semi-professionnelles
Ces stations sont de type Davis Vantage Pro2 ou de meilleure qualité.
Leur financement est de type
individuel,
individuel pour la station mais prêt du datalogger par InfoClimat
complètement financé par InfoClimat
Leur installation respecte le niveau 3 de la classification environnementale de MF.
2.
La visibilité sur Internet
Plusieurs sites diffusent des données météorologiques issues de leur réseau sur Internet :
Meteo-agriculteur.eu
Sur la France entière
700 stations
Financement individuel
weatherlink.com
Sur le Monde entier
Plusieurs milliers de stations de type Davis Vantage Pro 2 ou Vue
Financement individuel
Clima 57-67-68
Alsace-Lorraine
Quelques stations
Financement individuel ou totalement pris en charge par l'association
Romma.fr
Massif Alpin
80 stations de type Davis Vantage pro 2
Financement individuel ou partiel (prêt du datalogger par Romma ou InfoClimat) ou
totalement pris en charge par l'association.
InfoClimat.fr
Sur la France et pays limitrophes ainsi que le Canada
300 stations de type Davis Vantage pro 2
Financement individuel ou partiel (prêt du datalogger par InfoClimat) ou totalement pris en
charge par l'association.
L'association travaille sur le projet Ventoux sur lequel est prévu une implantation de mesures
météorologiques. Un bail de trois ans a déjà été signé. Une étude sur le type de capteurs est matériels est
en cours.
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Les pistes :
Anémomètres à ultrasons avec réchauffeur
Une sonde thermométrique Pt100 dans un abri Socrima à coupelles.
Un datalogger + une liaison M2M 3G
Un partenariat avec le syndicat d'exploitation du Mont Ventoux est engagé. La prestation
consistera à afficher au pied du mont les conditions météorologiques régnant au sommet
3.
Conclusion
Le nombre de station personnelles, en particulier de qualité type Davis est en augmentation. Les réseaux se
densifient en complément des réseaux institutionnels existants.
4.
Discussion faisant suite à la présentation
InfoClimat est totalement dans sa mission, car les réseaux existants ne sont pas une recopie du seau de
Météo-France. Il y a un réel intérêt à pousser les gens à faire de la météorologie (jeunes et citoyens) pour la
création de champs de mesures et le travail sur des séries temporelles au sein, par exemple, de l'éducation
nationale. Cette association remplit donc aussi une mission éducative et peu importe la précision par rapport
aux stations météorologiques professionnelles (les seules exigences de l'association concernent la quali
des abris et la mesure du vent). Le but n'est pas d'entrer en concurrence avec Météo-France mais bien
d'attirer les jeunes de l’éducation nationale vers cette science.
Un autre intérêt peut-être la complémentarité en montage avec des informations graduelles décrivant les
phénomènes dangereux.
Concernant la mesure au Mont Ventoux, l'association souhaite éviter de se hasarder dans le domaine de la
prévision mais bien rester une aide sur les aspects de sécurité.
Sachant que ces données sont affichées il est important de vérifier la qualité de mesure et les éventuelles
dérives dans le temps. Pour cela, il apparaît important de stocker les méta-données (type de matériel,
déplacement du mât de mesure, changement de l’environnement, …).
Il est à noter que les données du Mont Ventoux sont récupérées et utilisées par le syndicat d'exploitation.
InfoClimat réaffirme son refus d'exporter des données vers le monde professionnel (assurances, champs
d'éolienne, …). En revanche, celles-ci sont fournies pour des besoins de recherche ou de thèse.
Concernant la description de la nature des précipitations dans le cadre de l'observation humaine, sur
InfoClimat les personnes inscrites peuvent reporter leurs observations des phénomènes dangereux
(brouillard, neige, averses, …). Ensuite, une carte est constituée à partir de ces données. Les contributeurs
ont ainsi la possibilité d'ajouter une qualification, de l'observation automatique par une observation
humaine.
Ces observateurs bénévoles ne sont pas à proprement parler formés à cette science mais ils peuvent
s'appuyer sur une plaquette éditée par la DSO dans le cadre des veilleurs du temps.
Celle-ci a une vocation de surveillance du climat et elle possède tout le sérieux requis même à destination de
bénévoles. En suivants sérieusement les conseils prodigués par cette plaquette, les observations des
bénévoles ou passionnés ne souffrent pas de différence de qualité.
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Tout comme Météo-France, InfoClimat réalise des contrôles de cohérence pour son propre réseau de
données.
La commission retient :
La création de séries temporelles pour en faire une exploitation pédagogique est très intéressante. On est
aujourd’hui confronté à l'explosion du nombre de données. Est-on bien armé pour y faire face ? Que peut-
on faire de ces données et quelles associations mettre en place avec les différents groupes pédagogiques ?
Comment traiter de gros volumes de données ?
C’est un sujet que peut prendre en charge la commission Éducation-Formation. Cette réflexion sera menée
sur 2 ans avec une contribution à chaque réunion.
II/ CULTURE SCIENTIFIQUE
Le besoin de diffusion de la culture scientifique est toujours aussi prégnant. Mais la question
reste la formation de formateurs pour faire de la vulgarisation de la science météorologique.
Le projet Tremplin des Sciences remplit cette mission mais cela reste trop proche de
l'exploitation des données météorologiques. Le succès de cette action a entraîné une forte
demande de participation. Hélas, pour des problèmes de coût, il a parfois fallu refuser des
places à des candidats. Ex. : candidats des Antilles.
Les « Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle » (CCSTI), sont demandeurs de
telles manifestations de vulgarisation. Par exemple, il existe un partenariat très actif en Midi-
Pyrénées (Fêtes de la Science, Nuit des chercheurs, …) La difficulté reste alors la disponibilité
des équipes de Météo-France.
Ce genre de manifestations reste toutefois à caractère événementiel et on peut noter qu'il n'y a
pas de demande globale de demandes de formation. Mais comment activer et obtenir ces
demandes ?
Un point sur la Météo à l’École :
A peu près 150 candidatures de stagiaires de l'Education Nationale ont été enregistrées. Une
nouvelle dynamique se met en place avec le prêt aux lycées et collègues de stations Davis
Vantage Pro 2 embarquant plus de capteurs de mesure. Le problème à résoudre reste une
démotivation progressive des enseignants au sujet de la création d'activités d'ordre
météorologique. La « machine » devrait relancée en Juin.
La commission retient :
– La commission pourra se pencher sur le sujet d'un séminaire de réflexion sur la culture
scientifique.
– Le changement climatique aujourd’hui. Comment on en parle ? Cette réflexion pourra être
menée lors d'un travail inter-commission ou avec une ouverture plus large pour se
positionner dans la logique des CCSTI.
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III/ POINT SUR L’AVANCEMENT DES VOEUX 2013
Voeu 1 : Pédagogie de la vigilance (Laurine Gely, IFFO-RME – 15 mn). Voeu satisfait
Laurine Gély a présenté à la commission le travail finalisé et a annoncé qu’une nouvelle fiche
sera publiée en septembre.
Le vœu est pleinement satisfait
Catherine Borretti est remerciée pour son aide apportée en tant qu'experte.
Une projection de ces films pourra avoir lieu lors de la prochaine réunion de la commission.
L'idée de mesurer le nombre de visionnement, malgré la difficulté liée aux différents types de
mise à disposition (sites, clés usb, …), est retenue.
Une idée intéressante et efficace pour la diffusion de l'information sera de mettre à disposition
ces films sur des sites tels que Youtube ou Dailymotion.
Voeu 2 : Amélioration de la communication scientifique autour de la prévision météo.
La commission retient :
Il est décidé que InfoClimat travail sur ce vœu avec l'aide de certains météorologistes
de Toulouse. On en discute lors d'une autre réunion
IV/ VOEUX 2014
Voeu 1 : pas de réaction négative de la part de Météo-France.
Enoncé du vœu 1 :
Notant
les nombreuses animations et expositions permettant de diffuser la science météorologique
auprès du grand public et des établissements scolaires,
la demande des exposants de disposer de ressources numériques ou matérielles leur permettant
d’enrichir leurs animations,
Considérant
l’opportunité de mettre à disposition ce type de ressources à l’adresse des exposants bénévoles
mais également membres de Météo-France,
la possibilité de diffuser ces ensembles sous forme gratuite et payante,
Le Conseil Supérieur de la Météorologie demande à Météo-France d’apporter son soutien à la mise en
ouvre d'un tel ensemble mobile de ressources matérielles et immatérielles en vue de faciliter la
diffusion de la culture scientifique.
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