Chimie
P2/CH1/TP n°7
Partie Chapitre
Constitution de la matière Modèle de l’atome
3
Tout aurait commencé par une gigantesque
explosion, environ quinze milliards d'années plus
tôt. Un grand boum, selon la théorie du "Big Bang".
La naissance de l'univers, l'instant zéro, reste un
mystère.
Mais quelques fractions de seconde après, 10-43 s, le
nouveau-né est chétif, moins gros que ça "•", mais a
un sacré appétit d’expansion ! Quelque peu fiévreux
aussi, des milliards de milliards de milliards... de
degrés. Enfin une énergie
considérable, déjà mise à profit
pour fabriquer des particules.
Un millionième de seconde
après, sa croissance se porte bien :
sa taille atteint 2 à 3 années-lumière
(la grosseur notre système solaire)
et la fièvre baisse : 10 000 milliards
de degrés.
Déjà une seconde et plus que
10 milliards de degrés ; c'est le
règne des photons avec quelques
protons, neutrons et électrons qui
flottent de-ci, de là.
Au bout d'une minute et quarante secondes environ,
la température est passée à 1 milliard de degrés. Les
premiers noyaux vont se former à partir des
neutrons et des protons; d’abord d'hydrogène 11H
puis de deutérium 21H et d’Hélium 42He.
Après 300 000 ans, environ 3000 degrés. Les
électrons s'associent aux noyaux pour former les
premiers atomes : atomes d'hydrogène, atomes
d'hélium.
Des atomes aux galaxies
Un grand saut, vers un milliard d'années, de
grandes masses se retrouvent rassemblées pour
constituer les galaxies. Comment ? On ne le sait pas
encore.
On en dénombre plusieurs milliards. Chacune des
galaxies est constituée d'étoiles, une galaxie
moyenne comme la nôtre compte plus de cent
milliards d'étoiles. Ce sont dans les étoiles où
règnent des températures très élevées (un million à
un milliard de degrés) que peuvent se produire des
réactions de fusion nucléaire permettant de
transformer les noyaux légers en d'autres plus
lourds, et par suite de fabriquer de nouveaux
éléments. Ainsi, durant son évolution, une étoile
consomme d'abord l'hydrogène pour le transformer
en hélium. A des températures plus élevées, la
fusion de l'hélium donne de l'oxygène et du carbone
qui, à leur tour, seront utilisés pour donner de
nouveaux éléments : sodium, néon, phosphore,
silicium ... jus
qu'au fer, le noyau le plus stable et
point final de ce processus de fusion.
Par conséquent, en vieillissant, une ét
s'appauvrit de plus en plus en hydrogène et
s'enrichit en éléments lourds.
Terre !
Puis 10 milliards d'années après le Big Bang,
notre so
leil et son système planétaire se sont
constitués ; il y a donc 5
milliards d'années. Un nuage
de gaz qui s'eff
l'effet de la gravitation, en son
centre notre Soleil, tout autour
des grains de pous
s’agglutinent et vont donner
nais
sance aux planètes dont la
Terre.
La Terre a la forme d'un globe,
entouré d'une couche gazeuse,
d'épaisseur).
On peut la découper en plusieurs couches
concentriques de différente épaisseur. On distingue,
de la surface vers le centre :
- la
croûte terrestre, d'épaisseur moyenne 7 km
sous les océans, 3 à
5 km sous les continents,
composée de silice et de silicate dou
d'aluminium et de métal tel que le
potassium, calcium, magnésium…
-
le manteau (2900 km) composé de silicates
ferro-magnésiens.
-
le noyau (3500 km) composé de nickel, fer et en
quantité moindre, de soufre et d'oxygène.
Le mouvem
ent du fer liquide dans le noyau serait à
l'origine du champ magnétique terrestre,
responsable de l'orientation des boussoles.
Et les autres éléments ?
Qu’en est-il des autres éléments, ceux qui ne sont
pas créés au sein des étoiles ?
Les éléments plus lourds que le fer sont formés lors
d’explosion de supernovæ. Effectivement, de telles
explosions engendrent des énergies beaucoup plus
importantes qui permettent la formation d’éléments
plus lourds.
Bibliographie :
Sciences et Avenir hors série n'62
Sciences et Vie Junior n'71
Eurêka n°1.
Image : Notre galaxie : la voie lactée.