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Références bibliographiques
des paresthésies ou des douleurs pharyngées (27 %).
Leur intensité diminue avec le temps et ils sont moins
fréquents après 3 ans de SNV (raucité de la voix : 2 %,
toux : 1,6 %, apnée : 3 %). Ils ne constituent une cause
d’arrêt du traitement que pour très peu de patients
(1,8 %). Ils surviennent durant les 30 secondes de
stimulation ; une réduction de la durée du choc à 250 μs
permet de les minimiser sans entraîner de modification
majeure d’efficacité (18). L’étude de l’incidence de la
mortalité et de la mort subite inexpliquée (SUDEP)
réalisée sur une cohorte de 1 819 patients épilepti-
ques traités par SNV révèle une diminution du taux de
mortalité, celui-ci passant de 5,5/1 000 patients-années
après 2 ans de stimulation à 1,7/1 000 patients-années
les années suivantes. Cette diminution serait la consé-
quence de la réduction de la fréquence des crises chez
les patients implantés (19).
Impact économique
Plusieurs études ont démontré le bénéfice écono-
mique de la SNV dans la prise en charge des patients
atteint d’une épilepsie pharmacorésistante, avec une
réduction moyenne des coûts hospitaliers (consul-
tations en urgence, hospitalisations, admissions en
réanimation) [20, 21].
Contre-indications
En dehors de la vagotomie cervicale, l’utilisation
de la diathermie à ondes courtes, à micro-ondes
ou à ultrasons thérapeutiques est la seule contre-
indication. Néanmoins, la pertinence de la SNV doit être
discutée chez les patients présentant une pathologie
cardiaque ou pulmonaire chronique ou un syndrome
d’apnées du sommeil d’origine obstructive.
Il n’y a pas de limite d’âge : dans les études ouvertes,
la VNS a été utilisée chez des patients dont l’âge
variait de 1 à 83 ans.
Aucun effet tératogène de la VNS n’a été démontré
chez l’animal ni chez l’homme (9 cas d’enfants nés
de femmes traitées par VNS ont été publiés : les
grossesses se sont déroulées sans complication et les
enfants n’ont présenté aucune malformation) [22].
La pratique d’une IRM est possible sous certaines condi-
tions : mettre à zéro les paramètres du générateur durant
l’examen, utiliser une IRM inférieure à 3 T et des antennes
de transmission et de réception de type “tête”.
Conclusion
La SNV est indiquée comme adjuvant des traitements
médicamenteux de l’épilepsie pharmacorésistante
non chirurgicale. Efficace et bien tolérée, elle permet
d’améliorer la qualité de vie et a un impact écono-
mique favorable sur la prise en charge globale
des épilepsies pharmacorésistantes. Le profil des
meilleurs candidats à la SNV, s’il n’est pas encore
déterminé, semble émerger de quelques séries
récentes : patients présentant des crises temporales
ou une malformation corticale du développement
à l’IRM, ou des anomalies unilatérales à l’EEG. ■