SDP 2 Chap. 1 – Généralités sur le parallélisme
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Chap. 1. Généralités sur le parallélisme
Les trois dimensions du parallélisme :
1. Le contrôle du parallélisme
2. Le type de mémoire et son accès
3. Granularité du travail
La complexité d’un algorithme parallèle
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Introduction
De nombreux problèmes nécessitent de plus en plus de ressources pour
être résolus
en informatique : ordonnancement de la production...
sciences de la terre : météo, pétrole
applications militaires : simulation d’explosion nucléaire
biologie / chimie : ADN, simulation moléculaire
La taille mémoire nécessaire est, elle aussi, de plus en plus importante
Pour ces applications et malgré la loi de Moore, l’utilisation du parallélisme
reste la seule solution possible
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Les trois dimensions du parallélisme
Machine séquentielle : il existe une distinction très forte entre le modèle
d’exécution et le modèle de programmation
Modèle d’exécution : machine de von Neumann
Les modèles de programmation sont nombreux : algorithmique classique,
programmation logique et fonctionnelle, programmation orientée objets...
Permet l’écriture de programmes efficaces et indépendants de la machine
cible
Cette distinction n’existe pas en parallélisme
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1. Le contrôle du parallélisme
Les modèles SIMD et MIMD : historiquement la première classification
introduite par M. J. Flynn (1966)
SIMD pour Single Instruction Multiple Data : le contrôle est centralisé sur
un seul processeur, les autres processeurs sont synchronisés entre
chaque instruction du même algorithme qu’ils exécutent;
MIMD pour Multiple Instruction Multiple Data : le contrôle est réparti sur
tous les processeurs et la synchronisation, lorsqu’elle est nécessaire, est
réalisée par communication. Chaque processeur peut exécuter un
algorithme différent;
SPMD pour Simple Program Multiple Data : un seul programme est
dupliqué sur l’ensemble des processeurs. Les processeurs sont
synchronisés par bloc d’instructions.
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Le modèle BSP
Le modèle BSP (Bulk Synchronous Parallel) a été proposé en 1990 par L. G.
Valiant.
C’est à la fois :
un modèle d’exécution (comme la machine de von Neumann)
un modèle de programmation pour le parallélisme.
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Le modèle d’exécution BSP
BSP est caractérisé par les propriétés suivantes :
le système est composé d’un ensemble de processeurs qui exécutent des
programmes qui peuvent être différents;
le système dispose d’un réseau de communication permettant des
communications point à point entre n’importe quelle paire de processeurs;
il existe un mécanisme de synchronisation efficace pour un sous
ensemble ou pour tous les processeurs.
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Le modèle d’exécution BSP
Les performances obtenues par une machine BSP sont déterminées à l’aide
de 4 paramètres :
le nombre de processeurs, la puissance de chaque processeur
le coût de synchronisation et celui de communication.
Le nombre de processeurs ainsi que leur puissance ont évidemment une
influence directe sur les performances globales du système.
Si une étape est une instruction de calcul de base (une opération en virgule
flottante), la puissance de chaque processeur mesurée en nombre d’étapes
réalisées par seconde.
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Le modèle d’exécution BSP
Les capacités du réseau d’interconnexion jouent également un rôle
prépondérant.
On mesure le coût d’une synchronisation en nombre d’étapes : nombre
d’opérations qu’aurait pu réaliser un processeur pendant le temps
nécessaire à la synchronisation.
Mesure du coût d’une communication en nombre d’étapes par mot machine.
Si le coût d’une communication est de 5 étapes par mot machine, et qu’un
processeur envoie un message dont la longueur est de 1 mot, il est bloqué
pendant 5 étapes.
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Le modèle de programmation BSP
Le modèle de programmation BSP s’appuie sur la notion de super étape
(superstep).
Un programme BSP est constitué d’un certain nombre de super étapes.
Entre chaque étape, il y a synchronisation des processeurs et échange de
messages.
Une super étape est composée de plusieurs étapes qui s’appliquent à des
données locales.
Les communications sont autorisées et non bloquantes. La terminaison
de chaque communication intervient au plus tard à la barrière de
synchronisation qui termine la super étape courante.
L’approche BSP permet d’écrire un programme indépendant de la machine
cible : pourra être exécutée sur un réseau de stations de travail comme sur
une machine parallèle.
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2. Le type de mémoire et son accès
Ce critère spécifie les caractéristiques de la mémoire et du système de
communication entre les processeurs.
Ces caractéristiques sont essentielles dans la définition d’une mesure de
complexité et d’efficacité d’un algorithme parallèle.
Une mémoire peut être partagée par l’ensemble des processeurs. Les
processeurs communiquent par l’intermédiaire de cette mémoire. Le modèle
associé est nommé PRAM pour Parallel Random Access Memory
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