donne une compréhension élargie de l’évaluation du risque. Un des outils qui évalue les
facteurs protecteurs est le SAPROF qui fut brièvement décrit. Les résultats d’une étude
pilote furent présentés ouvrant la voie à définir des sous-types de délinquants
dangereux. Les implications pour l’évaluation, le traitement et les autres
recommandations légales ont été discutés.
• Problèmes de santé mentale en milieu carcéral (1988-2010).
Gilles Côté (Ph.D.), Directeur du centre de recherche de l’Institut Philippe-Pinel de
Montréal
Ce travail d’un groupe de chercheurs avait pour but de déterminer la prévalence des
troubles mentaux, des troubles de personnalité et de la déficience intellectuelle chez les
détenus fédéraux. Un ensemble de facteurs a été répertorié partant de la génétique
jusqu’aux traits de personnalité, dont l’impulsivité, en passant par la biochimie et la
psychopathologie clinique. Outre la prévalence, des liens ont été établis avec les indices
d’un trouble déficitaire de l’attention et d’hyperactivité (TDAH), les tentatives de suicide
et le comportement violent associé à divers bio-marqueurs.
• Le TDAH, le trouble de personnalité antisociale (TPA) et l’adaptation sociale chez des
détenus adultes.
Jean Toupin (Ph.D.), chercheur titulaire au centre de recherche de l’Institut Philippe-Pinel
de Montréal
L’association entre le toubledéficitaire de l’attention et d’hyperactivité( TDAH) et les TPA
sont connus comme étant susceptibles de se manifester, entre autres, par des conduites
antisociales – les études empiriques sur le sujet ont des lacunes que l’étude du groupe
de Jean Toupin voulait contrer. L’échantillon étudié de 565 hommes représentatifs du
milieu carcéral suggère que les détenus ayant un TPA présentent un score T plus élevé
que ceux sans TPA sur trois des quatre échelles de CAARS (inattention, problèmes de
mémoire, hyperactivité, agitation, impulsivité, labilité émotive). De plus, les détenus
manifestant un TPA présentent des indices de moins bonne adaptation sociale
(scolarité, nombre d’emplois et d’unions conjugales à vie).
• La fréquence et lieux d’apparition des comportements suicidaires chez les
délinquants.
Marc Daigle (Ph.D.), chercheur titulaire au centre de recherche de l’Institut Philippe-Pinel
de Montréal
Cette enquête épidémiologique auprès des 565 détenus fédéraux avait pour objectif de
mieux cerner ce qui relève de l’institution carcérale ou de la vie délinquante. Les
résultats témoignent d’un taux plus élevé de comportements suicidaires chez les