Semangko qui coupe Sumatra sur toute sa longueur. C’est cette
même géométrie de la subduction qui produit, un peu plus au nord,
l’expansion active du petit bassin marginal des Andaman créé au
Néogène, puis le mouvement t
ransformant qui relie l’arc de la
Sonde aux grandes failles de coulissage de Birmanie. Ce bassin
arc a été cartographié avec sa croûte océanique d’âge, ses
petits axes d’accrétion océanique et ses failles transformantes.
On notera devant les côtes
septentrionales des îles de la Petite
Sonde (à l'est de 120° E) l'existence d'une zone de subduction
naissante (indiquée par une ligne avec des triangles rouges évidés)
qui fait plonger, vers le sud, la croûte océanique de la mer de
ique. Cette nouvelle subduction qui
accommode le début de collision de l'Australie avec l'arc de la
Sonde qui, par ailleurs, provoque la surrection de Timor et de
Sumba et des petites îles voisines, coincées entre ces deux blocs.
Une autre zone de subducti
on, de taille beaucoup plus réduite
, est en activité devant les côtes du Baluchistan (à
cheval sur l’Iran et le Pakistan), c’est
croûte océanique crétacée
appartenant ici à la plaque Arabie (qui
’ouest par la faille transformante d’Owen)
s’enfonce, suivant une direction NNE, sous le bloc iranien
; cette subduction engendre un prisme
d’accrétion sédimentaire de plusieurs kilomètres d’épaisseur, en
plus en arrière, un petit arc volcanique
comprenant quelques appareils actifs à l’Holocène (dont le
Parmi les forages océaniques profonds réalisés par les consortiums
scientifiques internationaux (DSDP, IPOD, ODP,
ceux qui ont atteint le socle basaltique ont été représentés sur la
Carte. Ces forages sont très importants car il est possible, à partir
des carottes prélevées, de dater les échantillons de basalte par des
méthodes utilisant des isotopes radioactifs,
reposant directement sur le basalte grâce à la microfaune qu’ils
contiennent. Dans ce dernier cas, l’âge de la croûte océanique ne
peut être qu’antérieur à l’âge du sédiment qui s’est déposé par
dessus. Les âges obtenus grâce à c
contrôler l’âge de la croûte océanique donné par les anomalies
magnétiques et de valider l’hypothèse de l’expansion des fonds
océaniques à partir de l’axe d’une dorsale. Ces forages sont
indiqués par une étoile noire et leur numéro
Les informations concernant l’épaisseur des sédiments recouvrant
le plancher océanique sont très peu nombreuses. Les zones pour
lesquelles il y a eu suffisamment de données pour tracer des
épaisseur de sédiments conce
les marges continentales de l’Inde, de l’Afrique de l’Est et de
l’Antarctique. L’épaisseur est indiquée par une surimpression de
trame grisée dont l’intensité croît de 0 à 15 km Les fortes
épaisseurs constatées à l’est et à l’ouest de
l’apport de l’alluvionnement sédimentaire important des deux
systèmes fluviatiles drainant l’Himalaya
: celui de l’Indus (4 km),
et surtout celui du Gange
Brahmapoutre (jusqu’à 14 km
notera aussi un fort recouvrement (jusqu’à 9
la marge continentale depuis le sud de la Somalie jusqu’au sud de
Dans ce dernier cas, cette forte épaisseur ne peut ê
liée à un puissant système
hydrographique relativement récent.
ZONE DE DÉFORMATION DE LA CROÛTE OCÉAN
Entre l’Inde et l’Australie, mais plus proche de la première, on
trouve une zone où la croûte océanique est déformée sous l’effet
de contraintes compressives. En longitude, la zone affectée s’étend
de l’axe de la dorsale Centrale Indienne à la zone d
Sumatra. Sur la Carte, elle a été marquée par des hachures
horizontales en surimpression. Tout ce secteur est aussi caractérisé
par une sismicité diffuse
; il pourrait être le signe avant
d’une future zone de rupture conduisant à l’
deux plaques lithosphériques distinctes.
de l’Afar et l’extrémité méridionale de la mer Rouge
constituent une région tout à fait particulière qui relie le reste de
cette mer étroite, d’océanisation réce
golfe d’Aden qui s’est ouvert un peu plus tôt (Miocène)
. Dans le triangle de l’Afar, les formations
volcaniques terrestres (et cartographiées comme telles)
correspondent, en réalité, à une croûte oc
d’accrétion active, soulevée et émergée sous l’action d’un point
chaud dont l’action a commencé à s’exercer vers la fin de
l’Oligocène (cf. supra, les trapps d’Ethiopie) La position supposée
des axes d’accrétion océanique y est indiquée pa
La marge continentale représente la frange du continent qui est
recouverte par la mer. Elle comprend la plate
dont la limite est plus ou moins arbitrairement fixée à l’isobathe
continentale qui se raccorde, vers environ
marins à substratum de croûte océanique.
Le plateau continental est représenté par la couleur blanche, et la
pente continentale par une teinte bleu pâle. Comme les arcs
ndent à une croûte continentalisée par les
processus magmatiques issus de la subduction, leur extension
marine a été traitée de la même manière que les marges
continentales proprement dites.
MORPHOSTRUCTURES LES PLUS VISIBLES SUR LA CARTE
L’océan Indien s’est créé, petit à petit, à partir de la fragmentation
du supercontinent Gondwana., puis de la dérive, complexe au
cours du temps, des nombreux blocs le constituant qui, sous l’effet
de l’activité des dorsales à l’axe d
esquelles s’injecte la lave (qui
va constituer le plancher océanique), vont s’éloigner les uns des
L'océan Indien est caractérisé par la présence de trois dorsales,
dont les vitesses d'expansion, équivalentes à la quantité de lave
durant une même période, sont très différentes.
Ces trois dorsales ont un point commun,
, situé à 70° E et 26° S, près de l'île du même nom. Elles
constituent les limites de trois plaques
: Plaque Nubie/Somalie (ou
Australie à l’est, et Plaque
a d'abord une direction S
N, puis s'incurve en s’orientant vers le NW (elle prend alors le
), et enfin se dirige vers l’W
pénétrant dans le golfe d'Aden, après décalage par la faille
transformante (et zone de fracture) d’Owen; son taux d'expansion
moyen est de l'ordre de 3cm/an.
km, au niveau du méridien 30°
, la dorsale prend une direction W
toute cette branche a une vitesse d'expansion très faible, inférieure
à 2 cm/an. On notera qu’elle s'aminc
it vers son extrémité orientale,
conséquence de son allongement progressif au niveau du point
; c'est la plus rapide des trois dorsales, avec une vitesse
d'expansion de l'ordre de 7 cm/an.
Sur la Carte, il est facile d'identifier les différents taux d'expansion
des trois dorsales d'après la largeur des bandes colorées situées de
part et d'autre de l'axe, et qui représentent la surface de plancher
océanique créée par la dorsale durant une pér
Si la direction de l’expansion est
l’axe des dorsales, ce n’est pas toujours le cas. Les flèches qui
recoupent l’axe tout le long des dorsales indiquent la direction de
l’expansion et par leur longueur (module), l
Elles indiquent très clairement la variabilité de la vitesse et de la
direction d’expansion le long des axes de chacune des dorsales.