INTRODUCTION
Le développement constant d'internet et des réseaux que la communauté des internautes a
façonnée dans un premier temps en son sein et pour elle-même a très vite permis son extension
d'usage aux tiers dès qu'ils ont pu y avoir accès.
Tim Berners Lee, fondateur britannique du World Wide Web, l'a conçu de manière à ce que
toute personne puisse techniquement créer une plate forme sur laquelle les autres puissent
intervenir. Ainsi, le rapport à l'utilisateur s'est alors très vite dégagé. Or on l'a vu, les réseaux
sociaux appellent au tissage de liens entre des individus sur un contenu donné. Des forums, des
blogs ou encore des wikis sont nés de la seule volonté de ces individus.
Pour définir le réseau social, nous pouvons nous orientée sur une définition « marketing », et
qui se focalise sur « la » principale source de revenus de ces sites aujourd’hui: la publicité.
Le terme de réseaux sociaux désigne généralement l’ensemble des sites internet permettant de
se constituer un réseau d’amis ou de connaissances professionnelles et fournissant à leur membres
des outils et interfaces d’interactions, de présentation et de communication. Les réseaux sociaux les
plus connus sont Facebook, Twitter, Linkedin, Viadeo. Youtube peut également être considéré
partiellement comme un réseau social dans la mesure ou le service a développé des outils
d’interactions entre ses membres. Le succès d’audience des principaux réseaux sociaux en a fait des
supports marketing et publicitaires.
Un rapide constat devra être opéré au fil de l'ensemble du rapport général sur les Réseaux
sociaux, la plupart des enjeux culturels et juridiques qui se trouvent au sein des systèmes
économique est fortement lié à un paramètre qui a naturellement très vite touché toutes les strates
des rapports humains, à savoir la monnaie. La contrepartie quantifiable, son coût pour l'agent
économique, d'un bien ou d'un service rendu.
Or, si l'on invoque les réseaux sociaux dans une relation économique, voire marchande, qu'en
est-il du service rendu en contrepartie ? Qu'ils soient envisagés comme produits ou comme services
et de par leur nature interactive, il n'est pas évident de voir exactement qui rend service à qui et pour
quoi avec les réseaux sociaux. Les réseaux sociaux n'ont a priori pas d'objet marchand, ils n'ont pas
vocation à vendre des produits ou des prestations de services définies, que ce soit d'une entreprise à
une autre, ou directement d'une entreprise à des particuliers, comme les sites de commerce
électronique. Pourtant ils s'ancre dans une économie bien réelle.
Cette étude a déjà pour objet premier de tenter à une contextualisation pragmatique où
coexistent une offre, une demande, ainsi que des désirs et des besoins, par une simple mise en
perspective des réseaux sociaux. Car si ce sont des outils dont la nature et les enjeux font débat et
que tout le monde utilise s'en avoir besoin de débourser un seul centime de prime abord pour
bénéficier des avantages qu'ils procurent, ils cachent évidemment des entités commerciales
parfaitement reconnaissables dans l'économie réelle, des entreprises privées composées de salariés,
qui s'insèrent sans difficulté dans le circuit économique. La difficulté est de voir à partir de quand et
par quel biais l'entreprise de réseau social va capter une valeur monétaire pour en tirer des bénéfices
au bout du comptes plus que considérables pour s'inscrire dans la durée. Il s'agira donc de dépasser
le paradoxe de surface ou le prétendu mystère de la capacité économique des réseaux sociaux
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