A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 102 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mercredi 15 février 2017 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 ------------------------------------------------------------------ SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture! 15/02/2017 - Conseil de l'Europe Turquie : Le rapport alarmant du Conseil de l'Europe sur la liberté de la presse 13/02/2017 - HDP-Europe Turquie : Les pressions du gouvernement contre les députés et les membres du HDP 15/02/2017 - Collectif VAN Collectif VAN : l'éphéméride du 15 février 14/02/2017 - Amitiés kurdes de Bretagne La longue marche des droits des Kurdes 14/02/2017 - Charles Haquet - L'Express Corruption: Azerbaïdjan, terre d'influence... 13/02/2017 - Le Figaro.fr Propos sur la Shoah: l'AfD veut exclure un élu 10/02/2017 - Dimitris Christopoulos - Jeune Afrique « Dynamiques génocidaires » au Burundi : est-il nécessaire d’ajouter un point d’interrogation ? 15/02/2017 - 7sur7 "La Turquie s'est engagée dans une voie très dangereuse" 15/02/2017 - BFMTV Allemagne: perquisitions pour des soupçons d'espionnage pour le compte d'Ankara 15/02/2017 - Elise Delève - France Info Liberté de la presse : la Turquie prend "un chemin dangereux", estime un rapport du Conseil de l'Europe 14/02/2017 - Hans Kundnani & Astrid Ziebarth - Monde Diplomatique Entre l’Allemagne et la Turquie, l’enjeu des réfugiés 14/02/2017 - Jérémie.Berlioux - Mediapart Hasan Cemal, journaliste turc avocat de la réconciliation turcoarménienne condamné 14/02/2017 - Reyhan Atay - Le Figaro Turquie: un animateur télé licencié pour avoir tweeté «Non à la nouvelle constitution» 14/02/2017 - Direct Matin Turquie : le terroriste du Nouvel An souhaite être condamné à mort 14/02/2017 - RSF Turkey: PEN International, ARTICLE 19 and RSF join forces to monitor landmark hearings this week 14/02/2017 - BIA News Orhan Pamuk Confirms Hürriyet Censored His Interview 14/02/2017 - La Presse Un fameux YouTubeur perd des contrats pour antisémitisme 14/02/2017 - Le Point.fr Turquie : Orhan Pamuk censuré pour une critique d'Erdogan 11/02/2017 - L'Obs Propos sur la "fournée" : Jean-Marie Le Pen mis en examen INFOS COLLECTIF VAN Turquie : Le rapport alarmant du Conseil de l'Europe sur la liberté de la presse Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente ce Communiqué de presse du Conseil de l'Europe sur la liberté de la presse et la liberté d'expression en Turquie publié le 15 février 2017. Conseil de l'Europe Des mesures urgentes sont nécessaires pour rétablir la liberté d’expression en Turquie Strasbourg 15/02/2017 « L’espace du débat démocratique en Turquie s’est cruellement réduit à la suite du harcèlement judiciaire accru dirigé contre des catégories entières de la société, dont des journalistes, des députés et des universitaires, et de simples citoyens, et sous l’effet de mesures gouvernementales ayant restreint le pluralisme et conduit à l’autocensure. Cette dégradation de la situation s’est certes produite dans un contexte très difficile, mais ni la tentative de coup d’Etat, ni les menaces terroristes pesant sur la Turquie ne sauraient justifier des mesures qui portent si gravement atteinte à la liberté des médias et à l’état de droit. Les autorités devraient d’urgence changer de cap et réformer en profondeur la législation et la pratique pénales, relancer les mesures visant à garantir l’indépendance du pouvoir judiciaire et réaffirmer leur engagement à protéger la liberté d’expression », a déclaré aujourd'hui Nils Muižnieks, Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, en rendant public un mémorandum consacré à la liberté d’expression et à la liberté des médias en Turquie, fondé sur les constatations faites lors de deux visites dans le pays, en avril et septembre 2016. Le Commissaire regrette que les progrès tangibles en matière de liberté des médias et de liberté d’expression réalisés par la Turquie en coopération avec le Conseil de l'Europe, au prix de longs efforts, aient été interrompus et remis en cause ces dernières années, conduisant à une situation déjà alarmante au moment de la visite du Commissaire, en avril 2016. « En appliquant trop largement les notions de « propagande terroriste » et de « soutien à une organisation terroriste », y compris à des déclarations et à des personnes qui, de toute évidence, n’incitent pas à la violence, et en ayant recours de manière excessive aux dispositions punissant la diffamation, la Turquie s’est engagée dans une voie très dangereuse. La contestation légitime et la critique de la politique gouvernementale sont vilipendées et réprimées, ce qui réduit l’espace du débat public et démocratique et polarise la société. » La situation s’est considérablement dégradée depuis l’instauration de l’état d’urgence, qui confère des pouvoirs discrétionnaires pratiquement illimités à l’exécutif turc et lui permet d’appliquer des mesures radicales, y compris à l’encontre des médias et des ONG, sans avoir à produire de preuves ni à attendre de décision judiciaire, sur la seule base d’allégations d’accointances avec une organisation terroriste. Le pluralisme et l’indépendance des médias figurent parmi les victimes de ce phénomène, qui se caractérise notamment par l’utilisation de fonds publics pour favoriser des médias progouvernementaux, par une censure omniprésente sur internet, par l’exclusion arbitraire de médias et de journalistes, par la prise de contrôle ou la fermeture de médias critiques envers les autorités, par des violences et des représailles exercées contre des professionnels des médias et par l’incarcération de plus de 150 journalistes. Le Commissaire souligne aussi que cette dégradation s’accompagne d’une érosion de l’indépendance et de l’impartialité du système judiciaire turc. « Si ce problème touche l’ensemble du système judiciaire, c’est néanmoins le rôle des juges de paix statuant en matière pénale qui est le plus préoccupant, car ces formations pratiquent désormais le harcèlement judiciaire pour faire taire l’opposition et les critiques légitimes et sont à l’origine de certaines des violations les plus flagrantes du droit à la liberté d’expression. » Le Commissaire demande instamment aux responsables politiques turcs de changer de cap et de faire preuve du sens des responsabilités et de la tolérance que l’on attend d’eux dans une société démocratique. Ils doivent retrouver la volonté politique nécessaire pour s’attaquer aux problèmes structurels très anciens qui entravent l’exercice de la liberté d’expression, y compris sur internet, et exécuter enfin les nombreux arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme, dont certains ont été rendus il y plusieurs dizaines d’années. « Il faut commencer par lever l’état d’urgence et faire cesser les nombreuses atteintes inacceptables à la liberté d’expression, et notamment à la liberté des médias et à la liberté académique, qu’il a engendrées. De plus, les autorités turques doivent réformer en profondeur le Code pénal et la loi antiterroriste afin que les textes et les pratiques soient compatibles avec la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme. Il est également indispensable de changer une culture judiciaire conduisant juges et procureurs à interpréter et à appliquer les lois d’une manière qui limite en permanence la liberté d’expression et la liberté des médias en Turquie. » Lire le Rapport en anglais ici ou télécharger le pdf ci-dessous https://wcd.coe.int/com.instranet.InstraServlet?command=com.instranet.CmdBlobGet&InstranetIma ge=2961580&SecMode=1&DocId=2397056&Usage=2 Lire le mémorandum du Commissaire aux droits de l’homme suite à ses visites en Turquie en 2016 (en anglais et en turque) https://wcd.coe.int/ViewDoc.jsp?p=&Ref=CommDH(2017)5&Language=la nAll&direct=true En savoir plus sur le travail du Commissaire consacré à la Turquie http://www.coe.int/fr/web/commissioner/country-monitoring/turkey Lire aussi : Liberté de la presse : la Turquie prend "un chemin dangereux", estime un rapport du Conseil de l'Europe http://www.francetvinfo.fr/monde/turquie/liberte-de-la-presse-la-turquieprend-un-chemin-dangereux-estime-un-rapport-du-conseil-de-leurope_2060500.html Télécharger le pdf http://www.collectifvan.org/pdf/09-19-22-15-02-17.pdf http://www.coe.int/fr/web/commissioner/-/urgent-measures-are-neededto-restore-freedom-of-expression-in-turkey http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95643 Turquie : Les pressions du gouvernement contre les députés et les membres du HDP Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire ce Communiqué de Presse du HDP-Europe publié le 13 février 2017. HDP-Europe Communiqué 13 février 2017 Continuation de la répression sur le HDP Les pressions illégales du gouvernement Erdoğan-AKP sur les députés et les membres du HDP continuent sans relâche, dans le cadre du processus référendaire cette fois. Alors que nos co-présidents et dix de nos députés demeurent en prison depuis le 4 novembre 2016, les mises en détention et les arrestations de nos maires-adjoints, dirigeants et membres se poursuivent dans de nombreuses provinces dans le cadre de la campagne référendaire du gouvernement. Le 7 février, Mme Dilek Öcalan, députée HDP pour la ville de Urfa, a été arrêtée à Istanbul. Elle est accusée de «faire de la propagande de terreur» et pour avoir prononcé un discours prononcé à Viranşehir le 23 février 2016. Cette dernière a été libérée après avoir témoigné. Le 8 février, Mme Leyla Zana, députée d’Ağrı et lauréate Sakharov du Parlement européen, a été détenue à Diyarbakır. Elle est également accusée de «faire de la propagande de terreur» en raison de l’un de ses discours donné à Ağrı lors de sa campagne électorale. Mme Zana a été libérée sous condition des contrôles judiciaires. Hormis nos adjoints, les dirigeants du parti et membres du HDP sont également soumis à de fortes pressions. Les 6 et 9 février, la police a détenu une centaine de dirigeants et membres du HDP/DBP dans les villes d’Istanbul, Ağrı et Adana. Suite à l’ordre de confidentialité concernant leurs dossiers, nous n’avons pas été en mesure de connaître les accusations portées contre eux. Ces détentions illégales constituent le fondement stratégique de la campagne du Président Erdoğan pour le référendum: paralyser le HDP sur le plan organisationnel afin que ce dernier ne puisse pas mener une puissante campagne «Non». Ces attaques croissantes contre l’opposition démocratique en général et le HDP en particulier ont cependant déjà mis en péril la légitimité des résultats du référendum. L’opinion publique et les institutions démocratiques, tant nationales qu’internationales, devraient assumer leur responsabilité et prendre des mesures contre les politiques antidémocratiques du gouvernement lors de ce processus référendaire, au risque de voir le niveau de répression politique s’aggraver au fur et à mesure que nous approchons de la date du référendum. Hişyar Özsoy Député, Co-président adjoint du HDP chargé des affaires étrangères http://fr.hdpeurope.com/?p=3954 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95640 La longue marche des droits des Kurdes Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette information publiée sur le site des Amitiés kurdes de Bretagne le mardi 14 février 2017. Amitiés kurdes de Bretagne mardi 14 février 2017 La longue marche des droits des Kurdes Ils sont partis le 1er février de la ville de Luxembourg, le premier pas de ce qu’ils appellent « la longue marche des droits des Kurdes ». Ils sont une centaine de marcheurs internationalistes, italiens, portugais, suédois, chilien mais aussi basques, catalans, bretons, tous réunis autour de deux idées simples : liberté pour Abdullah Ocalan et une solution politique pour le Kurdistan. Ils ont marché ainsi, parfois jusqu’à trente kilomètres par jour, dormant à la dure dans les gymnases ouverts par les municipalités amies d’Audun-leTiche, Talange, Thionville, afin d’être au rendez-vous devant le parlement européen le 11 février, dans un grand rassemblement de tous les Kurdes d’Europe. Il faut avoir de la volonté pour affronter le froid et la pluie et du cœur pour se moquer des intimidations des nationalistes qui passent en voiture, mimant de la main la tête de loup du groupe fasciste des loups gris? Mais que peuvent-ils devant une telle détermination à marcher, partager tout, échanger ses réflexions sur le futur des Kurdes et du monde ! Gael Le Ny 15 000 à 20 000 Kurdes ont manifesté dans le calme à Strasbourg Depuis 18 ans les Kurdes d’Europe et leurs amis se réunissent à Strasbourg – dans le calme : saluons, au passage, le sang-froid des organisateurs et la maturité des manifestants - pour exiger la libération de leur chef historique Abdullah Öcalan, emprisonné en Turquie depuis 1999 et réclamer un statut pour le Kurdistan. "Strasbourg, c’est le centre de l’Europe, la ville du Conseil de l’Europe, du Parlement européen, de la Cour européenne des droits de l’Homme", note l’un des manifestants pour justifier le choix de la capitale alsacienne pour ce grand rassemblement. Le consul général de Turquie à Strasbourg avait demandé, sans succès, son annulation, au motif que cette manifestation était un soutien à une organisation terroriste. Hélène Erin, porte-parole de l’organisation de la manifestation, n’a pas eu des mots assez durs pour fustiger la politique d’Erdoğan qui "massacre le peuple kurde dans l’Est de la Turquie" : "il n’est pas seulement un danger pour les Kurdes, mais pour tous les démocrates" et de dénoncer la cécité de l’Occident qui refuse de voir le danger. "Abdullah Öcalan, c’est l’architecte d’un projet politique porteur d’espoirs de paix pour le Moyen-Orient", déclare une des responsables kurdes du mouvement. Il est en effet le père du confédéralisme démocratique, actuellement appliqué au Rojava?. L’intérêt que suscite ce mode de gouvernance dépasse les frontières du Kurdistan. André Métayer http://www.akb.bzh/spip.php?article1151 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95648 Collectif VAN : l'éphéméride du 15 février Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens: Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 15 février (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 15 février 1863 -- France : dans la livraison du 15 février 1863 de la Revue des deux Mondes, Victor Langlois (1829-1869), spécialiste de la numismatique et de l’histoire arméniennes, décrit les démêlés des Arméniens du Zeïtoun avec la politique ottomane, massacrés à la fin de l’année 1862, avant ceux de Mouch. Sur quatre millions d’Arméniens éparpillés dans le monde, ceux de l’Empire ottoman, des principautés danubiennes et de l’Egypte en comptent alors deux millions et demi. Petite encyclopédie du génocide arménien 15 février 1896 -- Publication à Vienne de l’État des Juifs, du hongrois Theodor Herzl, qui reprend les thèses sionistes. Herzl, convaincu que l’assimilation des Juifs est un leurre, défend la création d’un parlement habilité à parler au nom de tous les Juifs du monde. Il cherche des concours financiers et politiques. Il rencontre Abdül-Hamid II pour le convaincre de favoriser l’émigration juive en Palestine, mais le sultan refuse. De même, la grande aristocratie financière juive est réticente à un financement du projet sioniste. Wikipedia: 1896 15 février 1903 -- France : publication du N°639 du périodique du « Petit journal ». Au sommaire : « En Macédoine, une noce orthodoxe massacrée par les Turcs ». Archives Imprescriptible 15 février 1916 -- Empire ottoman/Erzerum : plusieurs centaines de conscrits arméniens versés dans des « bataillons de travail » sont fusillés dans une gorge voisine d’Askale (vilayet d’Erzerum). ** (Kévorkian, 2006:381). Raymond Kevorkian, L’extermination des Arméniens par le régime jeune-turc (1915-1916), Encyclopédie en ligne des violences de masse, [en ligne]. Mass Violence : L’extermination des Arméniens par le régime jeune-turc (1915-1916) 15 février 1916 -- France : publication du N°10103 du journal « La Croix ». Au sommaire « Pour les Arméniens » par RLC : « Les évènements que nous subissons [...] ne sauraient empêcher que vos regards se portent sur un autre crime de nos ennemis, crime infâme, innombrable et prémédité, par lequel les Turcs, non seulement avec l'approbation des Allemands, mais à leur profit, ont voulu anéantir la nationalité arménienne. » Archives Imprescriptible 15 février 1916 -- Empire ottoman : télégramme adressé par Talaat à la préfecture d'Alep le 15 février 1916 et portant le numéro 860, en réponse au télégramme du 29 janvier 1916 (DOCUMENT N° 29) concernant les familles des Arméniens employés à la construction des chemins de fer d'Intili et Aïran : « Persuadez-les que leurs maris viendront les retrouver plus tard et renvoyez-les au lieu de leur exil. » Ternon, Yves. Enquête sur la négation d'un génocide, Marseille, Parenthèses, 1989 Imprescriptible.fr : Les documents Naïm-Andonian 15 février 1916 -- Empire ottoman : « …Cette scène dramatique avec l'Arménien torturé en plein Péra, qui m'a définitivement aliéné à la cause allemande, tombât immédiatement après la fin d'une grave crise dans mes relations avec le grand Quartier Général turco-allemand. Quelques allusions que j'avais osées contre la corruption, le cynisme et le chauvinisme turcs, publiées dans une série d'articles depuis le 15 février 1916, sous le titre « Türkische Wirtschafts-fragen », dans la Gazette de Cologne, autant que cela avait été possible, malgré la censure très rigoureuse, en avaient fourni la cause. On comprendra facilement que le Quartier Général commença à sévir contre un journaliste, dont les articles arrivaient un jour au bureau de la Presse, reproduits dans le Matin avec des grosses manchettes sous le titre : «La situation en Turquie jugée insupportable par un journaliste allemand, » et réapparaissaient encore le 1er juin dans le Journal des Balkans. » Harry Stuermer. Imprescriptible.fr : DEUX ANS DE GUERRE A CONSTANTINOPLE, études de Morale et Politique Allemandes et Jeunes-Turques 15 février 1917 -- Empire ottoman : un autre groupe de 70 orphelins arméniens sont envoyés dans un orphelinat au Liban pour être turquifiés. Chronology of the Armenian Genocide -- 1917 15 février 1918 -- France : publication du N°4 du périodique « La Voix de l’Arménie ». Au sommaire : « Le sort de l’Empire ottoman par René Pinon », « L’évolution de la question arménienne par Polyeucte », « Abdul Hamid par VT », Un nouveau message du Président Wilson - Revues et Journaux : L'intégrité de l'Empire ottoman, de Maurice Muret dans la Gazette de Lausanne. "L'Arménie et les Arméniens", article d'Ismaïl Kémal Bey dans la Fortnightly Review. Archives Imprescriptible 15 février 1918 -- Empire ottoman: à la suite de réclamations syriennes, le lieutenant-colonel Romieu, promu à ce grade à titre définitif le 15 février 1918, fit savoir que l’attribution de cette aide n’était pas un droit. Malgré ces avancées, Boghos Nubar pacha estimait que la modicité de ces prestations était de nature à freiner l’élan patriotique. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : La Légion d’Orient et le mandat français en Cilicie(1916-1921) 15 février 1919 -- Des unités de l'Armée nationale ukrainienne commandées par Semosenko entrent dans Proskurov (Ukraine), où ils égorgent 1 500 juifs. Un prêtre qui leur demande d'arrêter la tuerie est abattu devant son église. Skynet: 15 février, ce jour-là, n'oublions pas 15 février 1919 -- Empire ottoman : note du général Hamelin adressée au ministère de la Guerre, Beyrouth, le 15 février 1919 : « Cette absence fut ressentie comme un refus destiné à empêcher les Arméniens de prendre une participation dans le commandement. Il y avait pourtant parmi les auxiliaires des officiers issus de l’armée turque. Le général Hamelin mit cette absence sur l’incompétence totale des gradés arméniens. » © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : La Légion d’Orient et le mandat français en Cilicie(1916-1921) 15 février 1919 -- Empire ottoman : en attendant l’arrivée des premiers, la Légion d’Orient conserverait son Etat-major à Adana, et concentrerait ses bataillons au fur et à mesure de la relève à Adana, Tarse, Mersine, Hamidié et Alexandrette. Cette substitution ne s’effectua qu’à partir du 15 février avec l’arrivée du général Leslie suivi des principaux éléments de la 19e brigade. La Légion Arménienne demeura la seule force française disponible de Cilicie, jusqu’à l’arrivée des premiers renforts au Levant, qui débarquèrent à partir de février jusqu’à la fin octobre 1919. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : La Légion d’Orient et le mandat français en Cilicie(1916-1921) 15 février 1920 -- Empire ottoman : le Conseil suprême décida de laisser à Constantinople le Calife et le gouvernement turc. Et bientôt après, l’amiral de Robeck, Haut-Commissaire britannique à Constantinople, annonça publiquement le fait, en prévenant toutefois le gouvernement turc que le traité serait modifié au cas où les persécutions des Arméniens continueraient. Le vice-Roi des Indes reçut également l’ordre de porter cette décision à la connaissance des Indes. Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible.fr : Situation politique vis-à-vis de la Turquie des trois principales Puissances alliées depuis l'armistice et jusqu'au traité de Sèvres 15 février 1940 -- Des juifs de Stralsund (Allemagne du Nord) sont déportés vers l'est, dans le " protectorat " de Lublin, où la plupart d'entre eux périssent. - Environ 1 000 juifs de la ville de Stettin (Allemagne du Nord) sont déportés vers le " protectorat " de Lublin, où la plupart d'entre eux périssent. Skynet: 15 février, ce jour-là, n'oublions pas 15 février 1941 -- Un transport quitte Vienne (Autriche). 996 juifs sont déportés vers Opole et Pulawy (Pologne). Skynet: 15 février, ce jour-là, n'oublions pas 15 février 1943 -- Dans le camp de concentration de Brazlav (Ukraine), la première ayant eu lieu en septembre 1942. 30 juifs sont fusillés par les Allemands et des gardes russes. Au ghetto de Bialystok. 1000 Juifs sont exécutés, 10 000 sont emmenés vers Treblinka. Skynet: 15 février, ce jour-là, n'oublions pas 15 février 1944 -- 773 internés juifs sont déportés du camp de regroupement de Westerbork (Pays-Bas) au camp de concentration de Bergen-Belsen (Allemagne). Skynet: 15 février, ce jour-là, n'oublions pas 15 février 1945 -- 7 juifs sont déportés de Vienne (Autriche) vers le ghetto et camp de concentration de Theresienstadt. Skynet: 15 février, ce jour-là, n'oublions pas 15 février 1959 -- Début d'une conférence à Zurich sur l'indépendance de Chypre. Wikipedia: 15 février 15 février 1983 -- La Commission des droits de l'Homme de l'ONU adopte une résolution réclamant le retrait des troupes étrangères du Cambodge. Wikipedia: 15 février 15 février 1985 -- Investigation du quartier général des Khmers rouges par l'armée vietnamienne. Les Khmers rouges avaient pris le pouvoir au Cambodge entre 1975 et 1979, période durant laquelle l'organisation khmère rouge mit en place une dictature d'une extrême violence chargée dans un cadre autarcique de créer une société socialiste sans classe et purgée de l'influence capitaliste et coloniale occidentale ainsi que de la religion. Cette dictature a fait périr 1,7 million de Cambodgiens (exécution, famine...) soit 21% de la population de l'époque. Wikipedia: 15 février 15 février 1998 -- A Chypre, victoire au second tour des élections présidentielle du président sortant Glafkos Klerides. Il est un homme politique chypriote, ancien président de la République de Chypre de juillet à décembre 1974 et de 1993 à 2003. Homme politique modéré, il fonde en 1976 le Rassemblement démocratique (Demokrátikos Synagérmos), une formation conservatrice favorable à la réunification de l’île et au renforcement des liens avec l’Europe. Wikipedia: Glafkos Klerides 15 février 1999 -- Le militant kurde Abdullah Öcalan est arrêté au Kenya par des agents de la Turquie, où il sera condamné pour séparatisme. Wikipedia: 15 février Le 15 février 2007 -- A Bruxelles, conférence négationniste sur le « soidisant génocide arménien » donnée par le Prof. Yusuf Halacoglu, président de la « Société turque d’Histoire » dans les locaux de la « Fondation religieuse islamique turque en Belgique à Saint-Josse-ten-Noode. Belgique : dénoncer la nature meurtrière du discours négationniste Le 15 février 2007 -- Pays-Bas : le Parti pour la liberté du député populiste Geert Wilders a tenté de bloquer la nomination de Mme Nebahat Albayrak estimant que le fait qu’elle possède une double nationalité posait la question de sa "loyauté" à l’égard des Pays-Bas. Nebahat Albayrak a refusé d’abandonner sa nationalité turque. Dans une interview au journal NRC Handelsblad en date du 4 octobre 2006 Nebahat Albayrak (PvdA) avait indiqué que « le mot génocide est juste » pour qualifier le massacre des Arméniens en 1915 mais que toutefois la Turquie a « le droit de combattre l’utilisation du terme en droit international de génocide ». Elle avait ensuite très vite démenti reconnaître le génocide arménien… La nomination de Nebahat Albayrak a pour objet d’empêcher le vote d’une loi pénalisant le négationnisme du génocide arménien aux Pays-Bas Pays-Bas : Nebahat Albayrak reconnaît le génocide arménien Netherlands: Nebahat Albayrak Says She Never Recognized Armenian Genocide(lien externe) 14 et 15 février 2015 -- Les fusillades de Copenhague : ce sont des attaques terroristes perpétrées dans la capitale du Danemark les 14 et 15 février 2015. La première a lieu le 14 février, à 15 h 33. Elle se produit lors d'une conférence publique dont le thème est « Art, blasphème et liberté d'expression », organisée pour rendre hommage aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo du 7 janvier 2015. L'artiste Lars Vilks serait la principale cible de la fusillade. Les autres personnalités présentes sont la cofondatrice du mouvement féministe Femen, Inna Shevchenko, le député Jette Plesner Dali du Parti populaire danois et François Zimeray, l'ambassadeur de France au Danemark. Le réalisateur Finn Nørgaard est tué et trois policiers sont blessés. La seconde a lieu le 15 février à 0 h 50. Le même assassin tue une personne et en blesse deux à la grande synagogue de Copenhague. Il est abattu par la police quatre heures plus tard, lors d'un échange de coups de feu. Wikipedia Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=51856 UE/TURQUIE Liberté de la presse : la Turquie prend "un chemin dangereux", estime un rapport du Conseil de l'Europe France Info Elise Delève Mis à jour le 15/02/2017 | 06:24 publié le 15/02/2017 | 06:24 Le Conseil de l'Europe publie mercredi un rapport alarmant sur la liberté de la presse et la liberté d'expression en Turquie. Depuis la tentative de coup d'État de l'été dernier, la situation s'est extrêmement dégradée selon l'institution européenne. La liberté d'expression diminue de jour en jour en Turquie. Déjà dans son rapport annuel de décembre dernier, Reporters sans frontières (RSF) accusait la Turquie d'être devenue la plus grande prison du monde pour les journalistes. Le Conseil de l'Europe en remet une couche, mercredi 15 février, avec un rapport sur la liberté de la presse et la liberté d'expression dans le pays. Son commissaire aux droits de l'homme s'est rendu sur place et évoque une détérioration alarmante. Plus de cent journalistes seraient actuellement emprisonnés en Turquie. C'est quatre fois plus qu'en 2015. 170 médias ont été fermés par le gouvernement et plus d'une centaine de reporters sont en effet emprisonnés. Des médias muselés et un accès internet restreint La Turquie s'enfonce sur "un chemin dangereux", note le rapport. D'ailleurs, le résumé de la situation donne froid dans la dos : la justice est aux mains du pouvoir, la pluralité médiatique est quasi inexistante, des journalistes, membres du parlement, intellectuels sont muselés, voire emprisonnés. Quant aux simples citoyens, s'inquiète Nils Muiznieks, le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, ils ne peuvent pas accéder librement à internet. Plus de 110 000 sites internet ont été interdits. Les autorités turques détiennent le record de demande de fermeture de Twitter et Facebook. Nils Muiznieks, le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe à franceinfo Par ailleurs, "des rapports montrent que les autorités turques essayent aussi de ralentir le débit de manière à ce que les gens ne parviennent pas à charger les pages internet, décrit le commissaire. C'est grave, car les habitants n'ont plus confiance dans les médias traditionnels et ils utilisent les réseaux sociaux plus que n'importe où ailleurs." Le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe attend une réponse des autorités turques. C'est son troisième rapport sur le pays et jusqu'à présent, Ankara s'est toujours caché derrière la menace terroriste et le coup d'État raté de l'été dernier pour justifier ses actions. Le Conseil de l'Europe publie un rapport alarmant sur la Turquie. Reportage d'Elise Delève. http://www.francetvinfo.fr/monde/turquie/liberte-de-la-presse-la-turquieprend-un-chemin-dangereux-estime-un-rapport-du-conseil-de-leurope_2060500.html "La Turquie s'est engagée dans une voie très dangereuse" 7sur7 Par: rédaction 15/02/17 - 12h22 Source: Belga La Turquie s'est engagée dans une voie très dangereuse avec l'adoption de mesures non justifiées pour restreindre la liberté d'expression, a mis en garde mercredi le Conseil de l'Europe dans un nouveau rapport très critique envers Ankara. "Ni la tentative de coup d'Etat, ni les menaces terroristes pesant sur la Turquie ne sauraient justifier des mesures qui portent si gravement atteinte à la liberté des médias et à l'Etat de droit", a dénoncé Nils Muiznieks, commissaire aux droits de l'Homme, dans un mémorandum consacré à la liberté d'expression et à la liberté des médias en Turquie. "En appliquant trop largement les notions de "propagande terroriste" et de "soutien à une organisation terroriste", y compris à des déclarations et à des personnes qui, de toute évidence, n'incitent pas à la violence, et en ayant recours de manière excessive aux dispositions punissant la diffamation, la Turquie s'est engagée dans une voie très dangereuse", a-til averti. http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/3081488/2017/02/ 15/La-Turquie-s-est-engagee-dans-une-voie-tres-dangereuse.dhtml Entre l’Allemagne et la Turquie, l’enjeu des réfugiés Monde Diplomatique par Hans Kundnani & Astrid Ziebarth En mars 2016, la chancelière allemande Angela Merkel a négocié pour le compte de l’Union européenne un accord controversé avec la Turquie, afin de dissuader les migrants de traverser la mer Égée en bateau, souvent par l’entremise de passeurs. Dans le cadre d’un plan d’action complexe, ingénieux ou machiavélique selon le point de vue, le président turc Recep Tayyip Erdoğan acceptait de multiplier les patrouilles en mer et d’accueillir les demandeurs d’asile arrivés en Grèce après la signature des accords. En échange, pour chaque migrant syrien renvoyé en Turquie au départ des îles grecques, l’Union s’engageait à réinstaller en Europe un Syrien vivant dans un camp de réfugiés turc. Bruxelles verserait une aide de 6 milliards d’euros à destination des 2,7 millions de Syriens réfugiés en Turquie ; elle promettait également de rouvrir les négociations au sujet de l’adhésion de la Turquie et, plus important encore du point de vue d’Ankara, d’offrir à ses ressortissants la possibilité de voyager en Europe sans visa. Des voix s’élèvent contre cet accord, décrit comme illégal et immoral : en expulsant des réfugiés vers la Turquie, soupçonnée de violations des droits humains, l’Europe risque d’enfreindre le droit international. Toujours est-il qu’il a pour l’instant rempli ses objectifs : entre mars et juin 2016, le nombre de migrants arrivant chaque mois dans les îles grecques est passé de 26 971 à 1 554, et le nombre de morts en mer Égée, de quarante-cinq à zéro — bien qu’il s’agisse peut-être là d’une conséquence de la fermeture de la route des Balkans plutôt que de l’accord avec la Turquie (1). Pendant ce temps, les noyades se multiplient en Méditerranée : selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 3 740 migrants seraient morts ou auraient disparu entre janvier et octobre 2016, ce qui en fait « l’année la plus meurtrière de l’histoire récente (2) ». L’accord a coïncidé avec le virage autoritaire de M. Erdoğan. Avant même sa conclusion, le président turc avait affermi son pouvoir en modifiant la Constitution et en restreignant la liberté des médias. En mai, il renvoyait son rival potentiel, le premier ministre Ahmet Davutoğlu, qui avait négocié l’accord avec Mme Merkel. Puis, en juillet, en réaction à un coup d’État manqué, il procédait à une purge massive dirigée contre les figures de l’opposition, en particulier les partisans de l’imam Fethullah Gülen. Au même moment, la Turquie intensifiait les interventions militaires contre les séparatistes kurdes. Si la crise des réfugiés a poussé l’Allemagne à coopérer avec la Turquie, ce partenariat dont elle dépend de plus en plus soulève de graves problèmes, qui laissent planer une grande incertitude sur le devenir des rapports entre les deux pays. La longue histoire des relations germano-turques remonte à la fin du XIXe siècle, à l’époque de l’Empire allemand et de l’Empire ottoman, qui vivent alors en symbiose du fait de leur complémentarité stratégique et de leurs trajectoires presque opposées. L’Allemagne, puissance montante au centre de l’Europe, que l’anthropologue Helmuth Plessner qualifiait de « nation retardataire » (verspätete Nation) du fait de sa naissance tardive, en 1871, tente de rivaliser avec le Royaume-Uni et la France. L’Empire ottoman, surnommé « l’homme malade de l’Europe », occupe, malgré son déclin, une position stratégique au Proche-Orient, notamment en contrôlant le canal de Suez, inauguré en 1869. En 1896, Guillaume II engage son empire dans une politique de colonisation pour s’assurer, selon l’expression du futur chancelier Bernhard von Bülow, « une place au soleil ». C’est dans ce contexte où l’Allemagne — dont la puissance se cantonnait jusque-là au continent européen — cherche à se hisser sur la scène internationale que la Turquie revêt une importance particulière à ses yeux. Guillaume II lui demande par exemple une concession pour construire une voie de chemin de fer reliant Berlin à Constantinople, le premier tronçon de la future ligne Berlin-Bagdad. Ce nouvel itinéraire permet de réduire le temps de transport des matières premières nécessaires à l’industrie florissante du pays, auparavant acheminées par voie navale. L’équilibre des zones d’influence au Proche-Orient s’en trouve perturbé au détriment du Royaume-Uni et au profit de l’Allemagne. Mieux protégée en cas de blocus naval de la marine britannique, celle-ci devient le principal partenaire économique de l’Empire ottoman et sa première porte d’entrée en Europe. La question d’Orient et la « question allemande (3) » sont désormais indissociables. Leur intrication culmine le 2 août 1914, alors qu’éclate la première guerre mondiale : un traité secret entérine le rapprochement entre les deux empires. Les officiers allemands jouent un rôle crucial dans la modernisation et l’organisation de l’armée turque, notamment en repoussant le débarquement amphibie allié à Gallipoli, en 1915 (bataille des Dardanelles). Des responsables allemands se rendent complices du génocide de la population arménienne perpétré pendant le conflit. À la fin de la première guerre mondiale, les deux empires cèdent la place à des républiques. Mais, tandis que celle instaurée par Mustafa Kemal Atatürk en 1923 s’épanouit, la république de Weimar tourne vite au désastre. À l’heure de la reconstruction qui suit la seconde guerre mondiale, la nouvelle République fédérale d’Allemagne (RFA), État tardif au passé colonial limité par rapport aux autres puissances du continent, regarde à nouveau vers la Turquie. Tandis que la France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni font venir de la main-d’œuvre de leurs anciens empires pour aider à la reconstruction de leur pays ravagé par la guerre, elle importe des travailleurs d’Europe du Sud (Italie, Portugal), puis, à partir de 1961, de Turquie. En 1969, un million de Turcs avaient émigré dans la République fédérale pour y travailler, en particulier dans l’industrie. Cependant, en partie parce qu’ils ne venaient pas d’anciennes colonies, ces émigrés étaient considérés comme des « travailleurs invités » (Gastarbeiter) plutôt que comme des citoyens de plein droit. Jusqu’à sa réforme partielle par la coalition « rouge-verte » de M. Gerhard Schröder, en 2001, la loi sur la citoyenneté allemande était fondée sur le droit du sang (4). L’État turc continue également à voir les Gastarbeiter comme des Turcs vivant à l’étranger plutôt que comme des émigrés. Même leurs descendants de deuxième ou troisième génération ont du mal à acquérir la citoyenneté, ce qui les empêche de voter. Si la présence massive de personnes d’origine turque (elles étaient trois millions et demi en 2010) a renforcé le lien particulier qui unit les deux pays, ce dernier s’est détérioré depuis le milieu des années 2000, quand l’Allemagne s’est opposée à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Cette hostilité, due notamment à des inquiétudes au sujet de la compatibilité de l’islam avec les valeurs européennes et des conséquences de l’intégration d’un si grand État membre, était particulièrement prononcée à droite. En 2004, Mme Merkel, alors cheffe de l’opposition chrétienne-démocrate, proposait plutôt un « partenariat privilégié ». Mais lors de sa visite à Ankara, en novembre 2016, le ministre des affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a rappelé l’engagement de son pays à ouvrir les négociations sur l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. À la lumière de l’histoire, il semblerait que les deux partenaires entendent renouer aujourd’hui une alliance stratégique semblable à celle qu’ils entretenaient par le passé. Leur situation actuelle présente des échos frappants avec le début du XXe siècle. Une fois encore, ils se rapprochent en raison de la centralité de l’Allemagne en Europe — on débat à nouveau de son hégémonie — et de la stratégie géopolitique de la Turquie au Proche-Orient. Mais c’est cette dernière qui, désormais, incarne la puissance montante. Avec 80 millions d’habitants, et sans doute 95 millions en 2050, elle dépassera bientôt l’Allemagne, dont la population déclinante se situerait entre 72 et 76 millions de personnes en 2050, selon les prévisions des autorités. Berlin a pour priorité le maintien de l’accord sur les réfugiés. Mais de nombreux partisans de ce pacte craignent que la Turquie ne s’y tienne pas et finisse par laisser les migrants gagner les côtes grecques si l’Union européenne ne valide pas la libéralisation des visas. Or le Parlement européen s’y refuse tant que la Turquie n’assouplira pas sa loi antiterroriste, que M. Erdoğan ne voulait déjà pas amender avant la tentative de coup d’État. Malgré la fragilité de cet équilibre, les responsables allemands restent persuadés que l’accord tiendra, car ils pensent que la Turquie a elle aussi tout intérêt à dissuader les réfugiés de partir pour l’Europe et qu’elle tient vraiment à la libéralisation des visas. De surcroît, ils voient en M. Erdoğan un pragmatique qui, à la différence du président russe Vladimir Poutine, ne cherche pas à attiser le populisme en Europe. Quand bien même la Turquie respecterait l’accord, Berlin risque de devenir complice des tendances autoritaires de M. Erdoğan. Avant la crise des réfugiés, ses pressions sur Ankara causaient des frictions. Mais la volonté d’endiguer le flot de réfugiés a pris le pas sur les considérations éthiques. Mme Merkel est restée très discrète au sujet de la politique de plus en plus autoritaire de M. Erdoğan, et elle a pris ses distances vis-àvis de la résolution condamnant le génocide arménien votée en mai 2016 au Bundestag. Cela n’a pas empêché la Turquie de refuser pendant plusieurs mois aux députés allemands l’accès à la base aérienne d’İncirlik, où stationnent des troupes de la Bundeswehr. C’est désormais Ankara qui fait pression pour que Berlin s’adapte à ses normes. En avril 2016, par exemple, Mme Merkel a permis à M. Erdoğan d’intenter un procès à l’humoriste Jan Böhmermann pour l’avoir insulté. La Turquie tente même d’obtenir la fermeture des lycées tenus par la confrérie de M. Gülen. Tout porte ainsi à croire que la Turquie se trouve en position de force. Mais elle dépend de l’Allemagne, qui représente le principal débouché pour ses exportations et sa deuxième source d’importations après la Chine. Elle a également besoin de l’Occident pour assurer sa sécurité, en particulier face à la résurgence de la puissance russe dans la région. En novembre 2015, une crise diplomatique a éclaté quand Ankara a abattu un avion militaire russe qui aurait pénétré dans son espace aérien. Les autorités turques avaient alors appelé à une consultation au sein de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), en vertu de l’article 4 du traité de l’alliance (« Les parties se consulteront chaque fois que, de l’avis de l’une d’elles, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique ou la sécurité de l’une des parties sera menacée »). Les relations russo-turques se sont améliorées depuis la signature d’un accord pour la construction d’un gazoduc en septembre 2016 mais la tension reste vive, en particulier depuis l’assassinat de l’ambassadeur russe à Ankara en décembre dernier. « Même Erdoğan comprend la valeur de l’Alliance transatlantique », confie un haut fonctionnaire du ministère des affaires étrangères allemand. En 2013, au moment de l’intensification de la guerre civile en Syrie, l’Allemagne, les États-Unis et les Pays-Bas ont déployé des missiles Patriot dans le sud de la Turquie, avant de les retirer deux ans plus tard. Pour le meilleur et pour le pire, Berlin et Ankara entretiennent donc des liens inextricables. Jusqu’ici, leurs intérêts s’alignent, mais, au cours des derniers mois, les tensions se sont accentuées. M. Erdoğan a accusé l’Allemagne de soutenir le terrorisme quand cette dernière a laissé entendre qu’elle n’extraderait peut-être pas les suspects réclamés par la justice turque. Le projet d’Ankara de rétablir la peine de mort pourrait provoquer une dégradation des relations qui ne serait pas sans conséquences pour l’accord sur les réfugiés. Et, en cas de rupture, les deux pays auraient les moyens de se nuire mutuellement. Hans Kundnani & Astrid Ziebarth Respectivement auteur de l’ouvrage The Paradox of German Power, Hurst, Londres, 2014, et directrice du programme Migrations et sociétés, Fonds Marshall allemand. http://www.mondediplomatique.fr/2017/01/KUNDNANI/56972?utm_source=dlvr.it&utm_med ium=twitter TURQUIE Hasan Cemal, journaliste turc avocat de la réconciliation turco-arménienne condamné Mediapart 14 févr. 2017 Par Jérémie.Berlioux Blog : Le blog de Jérémie Berlioux Hasan Cemal, journaliste turc, avocat de la reconnaissance du génocide des Arméniens de 1915, condamné à 15 mois de prison avec sursis pour "propagande terroriste" Pour Hasan Cemal, le couperet est tombé. Le journaliste turc a été condamné à 15 mois de prison avec sursis pour « propagande terroriste ». En cause, un article publié le 11 juillet 2016 dans le journal Özgür Gündem à propos du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré par la Turquie comme une organisation terroriste. Özgür Gündem, pour lequel écrivait également la romancière Asli Erdogan jusqu'à son incarcération le 16 aout dernier, est dans le viseur du gouvernement turc pour ses positions pro-kurdes. Depuis le coup d'Etat manqué de juillet 2016, des centaines de journalistes ont été arrêtés et/ou licenciés tandis que presque l'ensemble de la presse a été mise au pas au cours de ce que certains, dans l'opposition qualifient de "coup d'Etat civil" du Président Erdogan. « J’ai pratiqué le journalisme pendant 47 ans. Pour la première fois, je suis accusé comme ça pour les articles et ouvrages que j’ai écrits », a déclaré Hasan Cemal pendant son audience. « Je n’ai jamais défendu la terreur. Je ne suis jamais devenu un outil de propagande terroriste. J’ai toujours défendu la paix. Le journalisme n’est pas un crime. Il n’y a pas de loi, de liberté, de démocratie dans une société ou le journalisme est un crime”. Ce n’est pas la première fois qu'Hasan Cemal est victime des humeurs du gouvernement turc. En 2013, il a été poussé à la porte du quotidien Milliyet sous la pression de Recep Tayyip Erdogan, alors Premier Ministre. Un avocat de la reconnaissance du Génocide des Arméniens Hasan Cemal n’est pas une figure anodine en Turquie. Pendant la première guerre mondiale, son grand-père, Cemal Pasha était une des trois têtes du triumvirat dirigeant l’Empire Ottoman (avec Enver Pasha et Talat Pasha) alors allié de l'Allemagne. Membres du Comité Union et Progrès, il s’est installé à Damas en tant que commandant militaire des troupes ottomanes luttant contre l’insurrection arabe. Mais c'est sa participation dans le génocide des Arméniens qui l'a fait rentrer dans les annales de l'histoire. Cemal Pasha a planifié et supervisé la déportation et l’extermination dans des camps de concentrations disséminés le long de l’Euphrate, dans l’actuelle Syrie, de centaines de milliers d’Arméniens et de Syriaques. Entre 1915 et 1923, plus de deux millions d’entre eux ont été massacrés au cours de ce qui est considéré comme le second génocide du XXème siècle. Or, la Turquie ne reconnait toujours pas ce génocide sur lequel la République turque s’est construite. Hasan Cemal fait partie de ces quelques intellectuels qui au début des années 2000 ont oeuvré à déterrer les cadavres de l’histoire nationale turque. Redécouvrant l’histoire de son aïeul, il a entrepris un cheminement personnel l’amenant à reconnaitre le génocide et présenter ses excuses alors que son gouvernement campait, et campe toujours, dans un négationnisme jusqu’au-boutiste. Il s’est rendu à plusieurs reprises en Arménie et notamment au mémorial du génocide d’Erevan, la capitale du pays. En 2012, il a publié un ouvrage sur son parcours : 1915: Ermeni Soykırımı (1915: le Génocide arménien, non traduit) qui se voulait une réponse à l’assassinat en janvier 2007 par un ultra-nationliste turc du journaliste turc arménien Hrant Dink. Celui-ci, rédacteur en chef du journal Agos, plaidait pour un travail de mémoire de la Turquie sur la question. Son livre est rapidement devenu un best-settler. En 2015, alors que le Président Erdogan bricolait des subterfuges pour tenter de détourner l'attention des commémorations du centenaire du génocide des Arméniens, Hasan Cemal s’est rendu à Erevan. https://blogs.mediapart.fr/jeremieberlioux/blog/140217/hasan-cemaljournaliste-turc-avocat-de-la-reconciliation-turco-armenienne-condamne Turquie: un animateur télé licencié pour avoir tweeté «Non à la nouvelle constitution» Le Figaro Par Reyhan Atay Publié le 14/02/2017 à 13:01 TÉLÉVISION - Irfan Degirmenci, journaliste sur la chaîne turque Kanal D a été congédié pour avoir donné son avis sur la réforme constitutionnelle, soumise à un référendum le 16 avril. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a validé la révision constitutionnelle (18 amendements) qui vise à remplacer le système parlementaire en vigueur par un système présidentiel. Un texte qui doit être soumis à référendum courant avril et qui divise l’opinion publique. Irfan Degirmenci, journaliste télé qui anime la quotidienne Günaydin (Bonjour) sur la chaîne Kanal D, a partagé son inquiétude sur Twitter: «#Non L’avenir d’un peuple ne doit pas se reposer sur l’avenir d’une seule personne, et la prospérité d’un individu ne doit pas être l’affaire de tout le monde». À la suite de ces tweets datant du 10 février, son employeur le Groupe médias Dogan (qui détient des dizaines de chaînes de télévision, des journaux), a licencié le même jour l’animateur télé. La décision est tombée comme un couperet. Dans un communiqué, la direction explique que «l’objectivité est un principe fondamental que notre groupe respecte indubitablement. Nous avions rappeler à nos collaborateurs de rester neutres sur des sujets qui divise l’opinion publique. (...) L’impartialité doit être respectée sur toutes les plateformes, à la télévision mais aussi sur les réseaux sociaux. Le 10 février Irfan Degirmenci n’a pas respecté ce principe et a posté plusieurs tweets. Sa prise de position sur la Toile n’étant pas conforme à notre principe d’impartialité, nous avons decidé de mettre fin à ses fonctions». La solidarité des animateurs télé et comédiens À la suite de son licenciement, Irfan Degirmenci s’est exprimé dans la presse: «Cette situation est anormale, les journalistes honnêtes sont dans le collimateur, nous vivons dans une société très bizarre dans laquelle les gens avides d’argent se font passer pour de loyaux journalistes. Dans ce pays, dans le passé beaucoup de personnes ont fait preuve de résistance, ils se sont battus pour préserver la liberté […]. Il y aura toujours de l’espoir». Les indignations des célébrités turques fusent sur les réseaux sociaux. Sevket Coruh, comédien populaire travaillant sur la même chaîne, a tweeté: «Je voterai #Non (à la nouvelle constitution), virez-moi moi aussi!» Selon le site Birgün, Ertugrul Albayrak, ami et collègue d’Irfan Degirmenci, a démissionné ce week-end pour montrer son soutien. «Mon employeur a voulu que je continue à travailler avec eux. J’annonce que je voterai “non” comme mon collègue, il n’était pas éthique de ma part de rester sur cette chaîne. Dorénavant, je ne sais pas qui voudra de nous. Quelle chaîne voudra de nous? Je pense que nous avons plus de chance de travailler dans un fast-food et préparer des hamburgers [...] Expliquez-moi pourquoi Fatih Cekirge, journaliste du quotidien Hürriyet (appartenant au groupe médias Dogan) et connu pour être proche du gouvernement, affirmant qu’il voterait «oui» à la nouvelle constitution, n’a pas été licencié? Lui non plus n’a pas respecté le principe d’objectivité. C’est de l’hypocrisie», lâche le journaliste. Ugur Dündar, figure emblématique des médias turcs a lui aussi défendu Irfan Degirmenci, et lui a proposé d’animer une émission sur la chaîne Halk TV. Toutes ces déclarations ont motivé Irfan Degirmenci. «J’ai décidé d’écrire un roman sur les victimes d’exclusion dans les sociétés. Je vais gagner ma vie en écrivant» confie-t-il. http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/turquie-un-animateur-telelicencie-pour-avoir-tweete-non-a-la-nouvelle-constitution-_80ed0798f1d1-11e6-8ec0-cb0aba6da450/ Turquie : le terroriste du Nouvel An souhaite être condamné à mort Par Direct Matin Mis à jour le 14 Février 2017 à 11:43 Publié le 14 Février 2017 à 10:42 Abdulkadir M., l’homme qui a reconnu être l’auteur de l’attentat contre la discothèque d’Istanbul La Reina le soir du Nouvel An, a demandé à la justice turque de le condamner à la peine de mort. Il a justifié sa demande, expliquant qu’il avait prévu de mourir en kamikaze le soir de l’attaque. «J’ai essayé de faire exploser une grenade à côté de mon visage mais elle n’a pas explosé correctement. J’ai survécu, mais je devais mourir», a-t-il précisé lors de son audition, cité par la presse internationale. Abdulkadir M., avait d’ailleurs enregistré un message vidéo quelques jours avant l’attentat à destination de ses proches. Il y invitait son fils à prendre exemple sur lui en «se formant pour devenir kamikaze». «Mon but était de tuer des chrétiens» Le terroriste a, par ailleurs, indiqué que la discothèque n’était pas sa cible à l’origine puisqu’il devait initialement viser la place Taksim. Abdulkadir M., avait finalement reculé en raison de l’importante présence policière sur la place. «Mon but était de tuer des chrétiens», a-t-il ajouté. Trente-neuf personnes sont décédées dans l'attaque commise la nuit du Nouvel An et revendiquée par Daesh. http://www.directmatin.fr/monde/2017-02-14/turquie-le-terroriste-dunouvel-souhaite-etre-condamne-mort-748862 AZERBAIDJAN Corruption: Azerbaïdjan, terre d'influence... L’Express Par Charles Haquet, publié le 14/02/2017 à 17:15 Pour gagner les politiques européens à leur cause les lobbyistes azerbaïdjanais manient la "diplomatie du caviar", distribuant cadeaux et enveloppes d'argent. Les scandales de corruption qui ont récemment ébranlé le Conseil de l'Europe fournissent un éclairage édifiant sur la "diplomatie du caviar", chère aux élus de Bakou. Le principe? Un système de corruption, qui, par le biais de substantielles sommes d'argent, de prostituées ou de présents luxueux, comme des tapis à plusieurs milliers d'euros, permet d'acheter le soutien de parlementaires occupant des postes clefs dans l'institution internationale, détaille le dernier rapport du think tank ESI (European Stability Initiative), publié en décembre 2016. "Les lobbyistes azerbaïdjanais sont prêts à tout pour donner une image positive de leur pays, constate René Rouquet, député socialiste du Val-deMarne, et chef de la délégation française à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE). Ils sondent tous azimuts, et quand ils repèrent une faille, ils s'y engouffrent." Plusieurs députés européens soupçonnés Confirmation d'Andreas Gross. Durant vingt ans, cet élu suisse a fréquenté le Conseil de l'Europe; il connaît bien "l'activisme" de l'Azerbaïdjan - l'un des 47 pays membres. "En termes d'influence, le régime de Bakou est, de loin, le plus agressif, dit-il. Il n'a aucune réticence à corrompre des parlementaires, en leur offrant, par exemple, des vacances en Azerbaïdjan en hôtel 5 étoiles..." Selon l'ESI, plusieurs députés européens sont soupçonnés d'avoir touché de l'argent azerbaïdjanais: des Anglais, un Polonais, sans oublier l'actuel président de l'APCE, le sénateur espagnol Pedro Agramunt - qui nie farouchement. Luca Volontè, lui, a reconnu avoir reçu des fonds de Bakou. En l'occurrence, 2,4 millions d'euros, que ce député italien, président du Parti populaire européen au sein de l'APCE, aurait reçus en échange de "conseils agricoles" donnés au clan Aliyev. Les enquêteurs italiens le soupçonnent plutôt d'avoir été récompensé pour services rendus. Il serait parvenu à "torpiller" un rapport accablant d'un politicien allemand, Christoph Strässer, sur la situation des prisonniers politiques en Azerbaïdjan. Mais Luca Volontè n'est pas près d'être jugé: son immunité parlementaire le met à l'abri... http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/corruption-azerbaidjanterre-dinfluence_1879068.html?utm_medium=Social&utm_campaign=Echobox& utm_source=Twitter&utm_term=Autofeed&link_time=1487089068#xtor= CS3-5083 BURUNDI « Dynamiques génocidaires » au Burundi : est-il nécessaire d’ajouter un point d’interrogation ? Jeune Afrique 10 février 2017 à 15h06 par Dimitris Christopoulos Dimitris Christopoulos est professeur de Sciences politiques et de droit en Grèce. En août 2016, il a été élu président de la FIDH après en avoir été pendant 3 ans vice-président. Je n’abuse pas particulièrement du terme « génocide » dans mes allocutions publiques, et ce, pour plusieurs raisons. Bien des nations mettent en lumière les épisodes sombres de l’histoire de leurs voisines, qu’elles souhaitent qualifier de génocide. Nombre d’historiens et d’historiennes, de personnes représentant la société civile et d’activistes des droits fondamentaux abusent aussi du terme. En outre, un génocide passé offre une excuse de choix aux victimes d’autrefois pour légitimer leurs crimes présents. La victimisation a toujours ouvert la voie aux violences à venir contre celles et ceux qui incarnent l’ennemi idéal. Ces personnes iraient jusqu’à commettre les crimes les plus épouvantables convaincues que, ce faisant, elles se protègent des crimes aussi épouvantables (voire pires) que leurs victimes s’apprêtent à commettre si elles ne les arrêtent pas. Cette approche confère donc aux génocides un caractère « préventif » : « Nous vous exterminons avant que vous ne nous exterminiez. » Le terme de « génocide », créé après la Deuxième Guerre mondiale, a depuis colonisé l’histoire et contribué notamment à la complexité inextricable et à la confusion qui règnent actuellement. De nombreux « massacres » des années 1920 sont devenus des « génocides » après coup, dans les années 1970. Les descendants des nations où ils ont eu lieu ne souhaitent pas que des actes de violence extrême entachent le récit national de leurs origines. Et pourtant, il est manifeste que des génocides ont été commis et que d’autres le seront, si nous ne les empêchons pas. Utiliser le terme de « génocide » avec parcimonie ne signifie pas nier le fait. Il implique une réflexion critique sur les opportunismes de discours des États. Voilà pourquoi il est si difficile de trouver le point d’équilibre entre un discours reposant sur l’omniprésence génocidaire et le déni du génocide. Que se passe-t-il ? Que se passe-t-il si en menant une enquête dans un pays vous constatez un risque de génocide : escalade de la tension politique, violations massives des droits fondamentaux, mobilisation criminelle des autorités, meurtres commis par des milices paramilitaires et ethnicisation des divisions politiques. Que se passe-t-il lorsque l’ennemi interne n’est plus un simple dissident politique, mais toute une ethnie, menacée à ce titre ? Que se passe-t-il lorsque les autorités exigent des fonctionnaires qu’ils révèlent leur origine ethnique ? Que se passe-t-il dans un pays qui se referme sur lui-même et sur une économie déjà dévastée, dont la moitié de la population souffre de maladies comme le paludisme ? Que se passet-il lorsqu’une nation en relisant son histoire comprend qu’une guerre civile ultra-violente a tué 300 000 personnes sur une population totale de 10 millions ? Voilà la situation du Burundi ! La situation se résume à deux stratégies. La première consiste à se rassurer en se disant que « C’est la vie » et à se rendormir en paix. Vous garderez un œil sur le problème, sans vous troubler outre mesure. Après tout, le monde ne manque pas de conflits. Pourquoi le Burundi ? Dans cette stratégie attentiste, lorsque le pire scénario commencera à se déployer, vous vous mobiliserez, mais il sera trop tard. Le pire sera déjà à l’œuvre. L’autre stratégie consiste à sensibiliser le monde pour éviter que le pire scénario ne se produise : un génocide. C’est la stratégie qu’adopte la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), qui a publié son dernier rapport relatif au Burundi en titrant « Burundi : une répression aux dynamiques génocidaires » et qui a lancé une campagne sur les réseaux sociaux intitulée « Stop this movie ». Agir contre le fatalisme À la veille de lancer cette campagne et de présenter notre rapport, ma principale préoccupation en tant que président de la FIDH, était d’anticiper les objections éventuelles de nos interlocuteurs. Qu’ils représentent le Conseil de sécurité ou d’autres agences des Nations unies, n’allaient-ils pas nous reprocher de lancer une fausse alerte ? De manière surprenante, leur réaction a été toute autre ! Personne ne nous a reproché de nous tromper ou d’aller trop loin. Nos interlocuteurs nous ont répondu : « Nous savons que la situation empire dangereusement. Nous savons que le pire scénario se dessine de manière plausible. Cependant, la division politique au sein du Conseil de sécurité ou l’immobilisme de l’Union africaine ne nous permettent pas d’agir. » Nous dénonçons ce message fataliste. Au Burundi, les plus hautes sphères du pouvoir s’apprêtent à utiliser tous les moyens possibles pour mettre en œuvre leur plan politique et démanteler les progrès entérinés par les Accords d’Arusha. Cela passe par l’instrumentalisation des antagonismes ethniques, le fait de semer la terreur et la défiance et d’attiser la rancœur dans la population. La population est-elle prête à céder à cette manipulation ? La réponse reste incertaine. Ce qui est vérifié, en revanche, c’est que l’appareil d’État poursuit son objectif sans relâche. Chaque jour, le pays se referme un peu plus sur lui-même. Son ou ses dirigeants essaient juste de gagner du temps dans leurs relations avec l’étranger. Nous devons leur reconnaître cette compétence éprouvée. La taille et l’insignifiance apparente du pays à l’échelle internationale ont jusqu’à présent grandement facilité la mise en place des politiques répressives du président La routine politique africaine n’a plus cours au Burundi. La taille et l’insignifiance apparente du pays à l’échelle internationale ont jusqu’à présent grandement facilité la mise en place des politiques répressives du président. Sa petite taille et son insignifiance apparente expliquent aussi que le Burundi n’est pas un pays pour lequel les pays de tradition antiinterventionniste siégeant au Conseil de sécurité des Nations unies risqueraient en pleine conscience un véto sur une résolution en mettant une forte pression sur ses autorités. Au final, plus nous agissons tôt, moins nous aurons à agir. L’autre scénario, agir après les dégâts, se révèle toujours plus douloureux, en particulier pour les personnes qui défendent la souveraineté de l’État. J’appartiens résolument à ce groupelà, mais défendre la souveraineté de l’État ne va pas sans conditions. Dimitris Christopoulos http://www.jeuneafrique.com/402361/politique/dynamiques-genocidairesburundi-necessaire-dajouter-point-dinterrogation%e2%80%89/ RUBRIQUE EN ANGLAIS Azerbaijan: extradited blogger should be released immediately by Azerbaijani authorities Amnesty International 10 February 2017, Index number: EUR 55/5675/2017 Amnesty International condemns the extradition of a blogger from Belarus to Azerbaijan. Upon transfer to Baku on 7 February, Aleksandr Lapshin was taken immediately into custody. In Azerbaijan, he is at risk of torture and other ill-treatment as well as an unfair trial. The criminal proceedings against Aleksandr Lapshin should be terminated, and he should be released immediately. View report in English https://www.amnesty.org/en/documents/eur55/5675/2017/en/ Turkey: PEN International, ARTICLE 19 and RSF join forces to monitor landmark hearings this week RSF February 14, 2017 Ahead of a number of landmark verdicts and hearings in criminal cases against journalists in Turkey this week, international free expression organisations PEN International, ARTICLE 19 and Reporters Without Borders (RSF) are urging the Turkish judiciary to uphold international fair trial and freedom of expression standards. The judicial proceedings come at a time of profound repression of freedom of the media with 150 journalists in prison and deep concerns about the quality of justice journalists can expect to face. “We are deeply concerned by the lack of due process in many cases against writers in Turkey under the State of Emergency where many defendants are currently being held in prolonged pre-charge detention, have yet to see the evidence against them, have extremely curtailed access to their lawyers,” said Sarah Clarke of PEN International. “We urge the Turkish judiciary to uphold the fair trial standards guaranteed by Turkey’s Constitution and the European Convention on Human Rights to which Turkey is a party”, she added. The three international free expression organisations will jointly monitor three hearings over two days this week. Özgür Gündem Solidarity Case On Tuesday 14 February the verdicts in the cases of 22 of the journalists who had been participating in a solidarity action with the daily newspaper Özgür Gündem are likely to be announced including İnan Kızılkaya, Hasan Cemal, Kumru Başer, Nadire Mater, Can Dündar and Necmiye Alpay. Oda TV Case On Wednesday 15 February hearings in the cases of Oda TV trial, dating as far back as 2011 including prominent journalists, Ahmet Şık, Nedim Şener, Soner Yalçın, Barış Pehlivan and Barış Terkoğlu will take place. Taraf Case Also on 15 February, the third hearing in the trial of journalists and editors affiliated with the Taraf newspaper will take place, including Ahmet Altan, Mehmet Baransu, Yasemin Çongar, Yıldıray Oğur and Tuncay Opçin. “These three cases represent a wide spectrum of different viewpoints in Turkey; but what unites them is the violation of their right to freedom of expression,” said Katie Morris, Head of Europe and Central Asia Programme at ARTICLE 19. “The Turkish authorities are pursuing politically-motivated charges to prevent the media holding them to account and it is crucial that we stand together in opposing this attack on human rights,” she added. “These three cases exemplify the systematic abuse of terrorism and antiState charges against critical journalists, said Erol Önderoğlu, RSF Turkey representative. Although this practice has been widespread for decades in Turkey, never has it been so oppressive as today, under the state of emergency. We urge once again the authorities to put Turkish legislation in line with its obligations under the European Covenant on Human Rights and the International Pact on Civil and Political Rights.” https://rsf.org/en/news/turkey-pen-international-article-19-and-rsf-joinforces-monitor-landmark-hearings-week Orhan Pamuk Confirms Hürriyet Censored His Interview Nobel laureate author Orhan Pamuk has confirmed the report Hürriyet newspaper censored his interview in which he declared that he would vote “no” in constitutional amendment referendum. İstanbul - BIA News Desk 14 February 2017, Tuesday 17:09 Nobel laureate author Orhan Pamuk has a made a statement following the allegations that the interview Hürriyet newspaper’s Representative to Washington Cansu Çamlıbel made with him was censored and not published. Pamuk made a short statement to Platform Against Censor and AutoCensorship (susma24.com) and said “Unfortunately the report is true”. Noting that Çamlıbel asked of his opinion about the referendum in the interview, Pamuk said “I responded I would vote ‘no’ and explained the justification lying behind my decision. Later, the interview hasn’t been published”. Cansu Çamlıbel had replaced Tolga Tanış as the Hürriyet’s Representative to Washington. Doğan Group, which incorporates Hürriyet, had sacked a Kanal D news speaker İrfan Değirmenci for having said he would vote no. Following sacking of Değirmenci, Director in Charge of the Değirmenci’s program Ertuğrul Albayrak said “I was asked to remain, I refused. Working at a hamburger store seems to be more probable but still, we’ve decided to live with honor. Our conscience is clear” and resigned. (HK/TK) http://bianet.org/english/media/183649-orhan-pamuk-confirms-hurriyetcensored-hisinterview?bia_source=mailchimp&utm_source=Bianet+Newsletter&utm_c ampaign=952440332d-RSS_EMAIL_CAMPAIGN++Bianet+English+Daily&utm_medium=email&utm_term=0_a38b8d2e95952440332d%5BLIST_EMAIL_ID%5D&ct=t%28RSS_EMAIL_CAMPAIGN++Bianet+English+Daily%29 RUBRIQUE AGENDA RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS Agenda - Le Collectif VAN au Festival Bobines Sociales (La Bellevilloise - Paris 20) Agenda - Le Collectif VAN au Festival Bobines Sociales (La Bellevilloise - Paris 20) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN est heureux de vous annoncer qu'il est invité par le Festival Bobines Sociales qui se clôturera fin février lors d'un week-end à la Bellevilloise (Paris 75020). Dans le cadre des séances Des frontières et des (l)armes, le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] y tiendra un stand d'information le dimanche 26 février 2017, de 13h à 18h, en marge de la projection des documentaires Voyage en Anatolie (de Bernard Mangiante) et Gülistan, terre de roses (de Zaynê Akyol). N'hésitez pas à nous rejoindre et à encourager un Festival qui témoigne d'un esprit militant, citoyen et généreux. Festival Bobines Sociales La Bellevilloise 19-21 Rue Boyer, 75020 Paris Métro Gambetta - Pelleport - Ménilmontant Le Collectif VAN tiendra un stand d'information le dimanche 26 février 2017, de 13h à 18h, en marge des films suivants : 13h30 - Des frontières et des (l)armes Voyage en Anatolie (60’) Bernard Mangiante - Les lms du Balibari - 2016 - France Un siècle après le génocide, les agences de tourisme arméniennes proposent un retour sur la terre des ancêtres. Le réalisateur s’en inspire et rassemble sept voyageurs arméniens de la diaspora (dont l'historien parisien Raymond H. Kévorkian), de Turquie et d'Arménie, pour un roadmovie vers l’est de l’Anatolie. Gülistan, terre de roses (86’) Zaynê Akyol - Périphéria production INC. - 2016 - Canada / Allemagne Au Kurdistan, les femmes peshmerga se battent contre Daech et nous révèlent leurs ré exions et leurs idéaux. Elles nous offrent une immersion intimiste dans leur univers. Entraînement militaire et attente de l’ennemi. La bataille se rapproche de Mossoul. Rencontre / débat avec les invités À savoir : Le Festival Bobines Sociales débute dès le 19 février, par des séances gratuites "hors les murs" dont les lieux et horaires de projection sont détaillés dans le programme disponible ICI. La belle philosophie du Festival Bobines Sociales se décline en ces termes : "Certains récupèrent, partagent, font du plein avec des riens. D’autres traversent les océans pour fuir un monde invivable et échouent dans des camps qui ne le sont pas moins. Quelques irréductibles font le choix de rester quand d’autres quittent leur univers sinistré. Les uns saisissant les armes, d’autres empoignent les mots. Du 19 au 26 février, à travers des projections « hors les murs » gratuites en semaine et à prix Bobines le week-end à La Bellevilloise, cette édition du Festival Bobines Sociales est une mosaïque de regards portés sur ces luttes qui sont aussi les nôtres." http://www.bobines-sociales.org TÉLÉCHARGER : Festival Bobines Sociales - Programme http://www.collectifvan.org/pdf/10-12-24-31-01-17.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95514 Agenda - Paris/Colloque International: La Turquie au bord de la guerre civile? Agenda - Colloque International: La Turquie au bord de la guerre civile? - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Institut kurde de Paris organise un colloque international sur le thème "La Turquie au bord de la guerre civile?" le vendredi 17 février 2017 de 14h.00 à 19h.00. Ce colloque propose de faire le point sur la situation sociale, politique, économique et désormais hélas humanitaire de ce pays et d’offrir une plateforme d’échanges aux représentants politiques et acteurs de la société civile issus de la Turquie avec leurs homologues français, européens et américains. Il vise à apporter un échange pluriel au débat et à contribuer ainsi à l’information des élus, des médias, des militants associatifs et des citoyens s’intéressant à la situation en Turquie. Pour assister à ce colloque exceptionnel il est impératif de s’inscrire avant le lundi 13 février 19h00.(Salle Victor Hugo, 101 rue de l’Université, 75007 Paris). Institut kurde de Paris Colloque International: La Turquie au bord de la guerre civile? Le vendredi 17 février 2017 de 14h.00 à 19h.00 Salle Victor Hugo 101 rue de l’Université, 75007 Paris ATTENTION: Une pièce d'identité sera exigée à l'entrée Date limite d'inscription: Lundi 13 février 2017 à 18h00 █ Veuillez utiliser l'adresse suivante pour vous inscrire à la conférence : █ http://www.institutkurde.org/inscription/ Des centres urbains kurdes rayés de la carte, des dizaines de milliers de prisonniers politiques, une presse muselée, une opposition légale kurde ou libérale décrite comme ennemie de la nation, une politique autant militariste qu’aventuriste en Irak et en Syrie, une économie aux abois… Telle est l’image que donne aujourd’hui la Turquie prise en otage par le « système Erdogan ». Alors que s’installe le pouvoir d’un homme unique qui met fin à toute séparation des pouvoirs et prétend incarner la nation, son passé et son avenir, le pays prend l’allure d’un bateau ivre maintenant sa population dans une atmosphère de guerre permanente tantôt avec ses voisins immédiats, à d’autres moments avec l’Europe accusée d’être responsables de tous ses maux. Organisé par l’Institut kurde de Paris, ce colloque propose de faire le point sur la situation sociale, politique, économique et désormais hélas humanitaire de ce pays et d’offrir une plateforme d’échanges aux représentants politiques et acteurs de la société civile issus de la Turquie avec leurs homologues français, européens et américains. Il vise à apporter un échange pluriel au débat et à contribuer ainsi à l’information des élus, des médias, des militants associatifs et des citoyens s’intéressant à la situation en Turquie. Pour assister à ce colloque exceptionnel il est impératif de s’inscrire avant le lundi 13 février 19h00. Une fois votre inscription confirmée vous recevrez un carton d’information. En raison des mesures de sécurité prescrites dans le cadre de l’état d’urgence, seules les personnes dûment inscrites sur les listes et munies de leur carton d’invitation et de leur pièce d’identité seront autorisées à accéder à la Salle Victor Hugo. Programme du colloque « La Turquie au bord de la guerre civile ? » 13h.35 - 14h.00 : Accueil des invités 14h.00 : Présentation du Colloque 14h.10 : Mot de bienvenue de M. Sergio CORONADO, député 14h.20 – 16h.20 : Première Table-ronde : « La situation en Turquie » Modérateur : M. Marc SEMO, journaliste au Monde Intervenants : • • • • • M. Hamit BOZARSLAN, professeur à l’EHESS Mme Marie JEGO, correspondante du Monde en Turquie M. Ahmet NESIN, écrivain, Istanbul Me Martin PRADEL, avocat à la Cour, Paris M. Fehim TASTEKIN, journaliste, Istanbul 16h.20 – 16h.40 Pause 16h.40 - 18h.40 : Deuxième Table-ronde : « Que peuvent faire les alliés occidentaux de la Turquie ? » Modérateur : M. Kendal NEZAN, président de l’Institut kurde de Paris Intervenants : • M. Osman BAYDEMIR, député HDP d’Urfa • M. Sergio CORONADO, député • M. François LONCLE, député (non confirmé) • M. David PHILLIPS, professeur à l’Université de Columbia, U.S.A. • Mme. Claudia ROTH, vice-présidente du Parlement allemand (non confirmée) • M. Mithat SANCAR, professeur de Droit, député HDP de Mardin http://www.institutkurde.org/activites_culturelles/event-457.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95528 Agenda - Paris/17 février : Débat-Rencontre «Être un homme de paix en Turquie» Agenda - Paris/17 février : Débat-Rencontre «Être un homme de paix en Turquie» - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l’occasion de la commémoration du 10e anniversaire de l’assassinat de Hrant Dink Rémi Féraud, maire du 10e arrondissement, l’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (Acort Culture), le Collectif du Rêve Commun, Amnesty International France, le CCFD-Terre Solidaire ont le plaisir de vous inviter à un débat-rencontre «Être un homme de paix en Turquie» le vendredi 17 février de 19:00 à 21:00 dans la salle des Fêtes de la Mairie du 10e arrondissement de Paris. Publié le 7 février 2017 L'Acort A l’occasion de la commémoration du 10e anniversaire de l’assassinat de Hrant Dink Rémi Féraud Maire du 10e arrondissement Mairie du 10e - Paris L’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (Acort Culture) Le Collectif du Rêve Commun Amnesty International France Le CCFD-Terre Solidaire ont le plaisir de vous inviter à un DÉBAT – RENCONTRE «ÊTRE UN HOMME DE PAIX EN TURQUIE» LE VENDREDI 17 FÉVRIER 2017 À 19H SALLE DES FÊTES DE LA MAIRIE DU 10e 72, RUE DU FAUBOURG SAINT MARTIN 75010 PARIS avec la participation de Yetvart Danzikyan AGOS Rédacteur en chef d’AGOS, hebdomadaire bilingue, arménien et turc, créé par Hrant DINK et publié depuis 1996. Mithat Sancar Professeur de droit constitutionnel, co-fondateur en Turquie de la Fondation des Droits de l’Homme (TIHV) et député HDP de Mardin. Virginie Dusen Avocate au barreau de Paris et co-présidente de Association Française des Avocats et Juristes Arméniens - AFAJA En savoir plus ici https://web.facebook.com/events/1834304190171014/#%E2%80%8E http://acort.org/?p=1779 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95565 Agenda - France : 73ème anniversaire de l'exécution du groupe Manouchian Agenda - France : 73ème anniversaire de l'exécution du groupe Manouchian - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Des cérémonies en hommage aux résistants du Groupe Manouchian se tiennent dans divers villes, dont Montreuil, Marseille, Ivry, Paris, Romans et Echirolles, à l'occasion du 73e anniversaire de l'exécution par les nazis de Missak Manouchian et de 21 de ses camarades, le 21 février 1944 au Mont-Valérien, tandis que la 23e membre, Olga Bancic, avait été transférée en Allemagne et décapitée à la prison de Stuttgart le 10 mai 1944. Le Collectif VAN diffuse ici la liste des commémorations. Publié le 14 février 2017 Ville de Montreuil - Samedi 18 février 2017 à 11h 73e anniversaire de l'exécution du groupe Manouchian | PCF.fr 18 février 11:00 73e ANNIVERSAIRE DE L’EXÉCUTION DU GROUPE MANOUCHIAN (FUSILLÉ PAR LES NAZIS LE 21 FÉVRIER 1944 AU MONT-VALÉRIEN) SAMEDI 18 FÉVRIER 2017 À 11H PRÉCISES Esplanade Missak Manouchian angle des rues Pépin et M. Yourcenar Métro ligne 9, Mairie de Montreuil http://montreuil.pcf.fr/96303 -------Ville de Marseille - Samedi 18 février 2017 à 11h Commémoration le samedi 18 février à 11h, au Square Missak Manouchian, Bd Charles Livon, 13007 Marseille, à l'appel de la Jeunesse Arménienne de France (JAF), l'Union Culturelle Française des Arméniens de France (UCFAF) et l'Association des Anciens Combattants et Résistants Français d’Origine Arménienne (AACROA). -------Ville d'Ivry-sur-seine - Dimanche 19 février 2017 à 10h45 Commémoration : Résistants du groupe Manouchian | Ville d'Ivry-surseine Commémoration : Résistants du groupe Manouchian RÉUNIONS PUBLIQUES Le 19/02/2017 à 10h45, cérémonie en hommage aux résistants du groupe Manouchian fusillés par les nazis le 21 février 1944 - Cimetière parisien d'Ivry. Commémoration Manouchian Le 21 février 1944, vingt-deux résistants du groupe Manouchian sont fusillés au Mont-Valérien, dans l’Ouest parisien. Parmi ces militants communistes d’origine étrangère, plusieurs Ivryens, comme Celestino Alfonso ou Robert Witchiz. Un hommage leur sera rendu par la Ville le dimanche 19 février, à 10h45 au cimetière Parisien (44 avenue de Verdun). http://www.ivry94.fr/9153-5665/fiche/commemoration-resistants-dugroupe-manouchian.htm -------Ville de Paris - Mardi 21 février 2017 à 18h30 Cérémonie arméno-juive : 73e anniversaire de l'exécution du Groupe Manouchian L'Aumônerie Israélite des Armées (AIA) et l'Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens (ANACRA), vous convient à une cérémonie officielle en l'honneur des Juifs et des Arméniens morts pour la France le 21 février 1944. MARDI 21 FEVRIER 2017 à 18h30 Voir plus d'informations ICI (mettre lien Agenda). -------Ville de Romans - Samedi 25 février 2017 à 11h Cérémonie du souvenir du 73ème anniversaire de l'exécution du groupe Manouchian, mort pour la France La figure emblématique de Missak Manouchian, rescapé du Génocide de 1915 devenu héros de la Résistance, constitue l'un des symboles majeurs de la communauté arménienne de France et de son intégration réussie. Elle appartient désormais au patrimoine commun de la Résistance dans la diversité de ses composantes et de la nation tout entière. Dépôt de gerbe. Le 25 février 2017 à 11h00 Rue Missak Manouchian (quartier des Ors, près du cimetière) - 26100 Romans-sur-Isère http://www.ville-romans.fr/agenda/ceremonie-du-souvenir-du-73emeanniversaire-de-lexecution-du -------Ville d'Echirolles - 5e Semaine de l'Affiche rouge Groupe de l'Affiche rouge/Missak Manouchian - 73e anniversaire, Ville d'Echirolles Différentes initiatives sont organisées dans le cadre de la 5e Semaine de l'Affiche rouge d'Echirolles. - Célébration de l'exécution par les nazis du "groupe de l'Affiche rouge" - Missak-Manouchian et des résistants étrangers des FTP-MOI de la région parisienne -- le dimanche 19 février, à 11 h, au Monument aux morts. - Projection du film "Une jeunesse parisienne en Résistance", de Mourad Lafitte et Laurence Karsznia, suivie d'un débat animé par l'historien Claude Collin, vendredi 24 février, à 18 h, à l'amphithéâtre 12 de l'Institut de la communication et des médias. - Deux expositions : "L'Affiche rouge ou les étrangers dans la Résistance" et "Votre sang qui chante aux frontières", la participation des étrangers aux combats pour la libération de la France, du lundi 27 au vendredi 31 mars, au lycée Marie-Curie. http://www.cite-echirolles.fr/agenda-groupe-de-l-affiche-rougemissakmanouchian---73e-anniversaire~59mstijdhhh9.html Lire aussi : Marseille : La stèle de Missak Manouchian à nouveau profanée http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95626 Agenda - Cérémonie arméno-juive : 73e anniversaire de l'exécution du Groupe Manouchian http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95625 TÉLÉCHARGER : 73e anniversaire de l'exécution par les nazis de Missak Manouchian liste des commémorations http://www.collectifvan.org/pdf/09-43-18-14-02-17.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95629 Agenda - Cérémonie arméno-juive : 73e anniversaire de l'exécution du Groupe Manouchian Agenda - Cérémonie arméno-juive : 73e anniversaire de l'exécution du Groupe Manouchian - Collectif VAN www.collectifvan.org - L'Aumônerie Israélite des Armées (AIA) et l'Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens (ANACRA), vous convient le Mardi 21 février 2017 à 18h30 à une cérémonie officielle en l'honneur des Juifs et des Arméniens morts pour la France le 21 février 1944. (Salle de réception Nourhan Fringhian, Cathédrale arménienne Saint-JeanBaptiste, 15 rue Jean Goujon - 75008 Paris) Publié le 14 février 2017 L'Aumônerie Israélite des Armées (AIA) et l'Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens (ANACRA), vous convient à une cérémonie officielle en l'honneur des Juifs et des Arméniens morts pour la France le 21 février 1944. Mardi 21 février 2017 à 18h30 En présence de M. HaÏm Korsia, Grand Rabbin de France, M. Joël Mergui, Président du Consistoire Central, M. Francis Kalifat, Président du CRIF, S.E.M. Viguen Tchitetchian, Ambassadeur d'Arménie en France, S.E.M Vahan Hovhanessian, Primat du Diocèse de l'Eglise Arménienne, M. Ara Toranian, Président du CCAF Salle de réception Nourhan Fringhian Cathédrale arménienne Saint-Jean-Baptiste, 15 rue Jean Goujon 75008 Paris (métro Champs Elysées-Clémenceau) Les prières seront célébrées en arménien et en hébreu. Verre de l'amitié et cocktail casher RSVP AVANT LE 17 FEVRIER 2017 AIA: [email protected] ANACRA : [email protected] Places strictement limitées http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95625 Agenda - Rencontre au Mémorial de la Shoah : Génocide et droit international Agenda - Rencontre au Mémorial de la Shoah : Génocide et droit international - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le jeudi 23 février 2017 à 19h30 le Mémorial de la Shoah, à l’occasion de la parution des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un crime, éd. Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016, organise une rencontre en présence de l’auteur et d’Antoine Garapon, magistrat, secrétaire général de l’Institut des hautes études sur la justice à l'Auditorium E.J.Safra (17 Rue Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, France). Publié le 13 janvier 2017 Mémorial de la Shoah Rencontre Génocide et droit international jeudi 23 février 2017 à 19h30 Lieu : Auditorium E.J.Safra Mémorial de la Shoah 17 Rue Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, France À l’occasion de la parution des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un crime, éd. Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016. Une approche comparée de trois génocides avérés du XXe siècle – des Juifs d’Europe, des Arméniens de l’Empire ottoman, des Tutsi du Rwanda – permet d’appréhender la spécificité du crime de génocide. La justice pénale internationale née au XXe siècle est la consécration des travaux conduits depuis l’Antiquité par des jurisconsultes qui, chacun dans son espace politique et le mouvement de pensée de son temps, ont fondé le droit international. En présence de l’auteur et d’Antoine Garapon, magistrat, secrétaire général de l’Institut des hautes études sur la justice. Tarifs : 5€/3€ Réservation ICI http://billetterie.memorialdelashoah.org/fiche_conference.asp?cfid=17D7 87F8 Lire aussi : Agenda - Paru : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves Ternon http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95363 http://www.memorialdelashoah.org/evenementsexpositions/rencontres/genocide-droit-international.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95362 Agenda - Mairie Paris 3 / Journée "Génocides: Mémoire, Transmission, Prévention" Agenda - Mairie Paris 3 / Journée "Génocides: Mémoire, Transmission, Prévention" - Collectif VAN - www.collectifvan.org Une manifestation, organisée à la Mairie du 3e arrondissement de Paris par le Bnai Brith France, est dédiée le dimanche 5 mars 2017 aux génocides arménien, juif et tutsi. Cette Journée des génocides réunit dix-huit conférenciers et des musiciens, autour d'expositions-photos et de stands de livres. Publié le 10 février 2017 Journée des génocides Dimanche 5 mars 2017 Mairie du 3e arrondissement 2 Rue Eugène Spuller, 75003 Paris M° Temple - ligne 3 Bus : 75, 20 Programme Introduction: Discours de présentation, du maire du 3ème Ambassadeurs. Lancement de 3 films 1/ Mémoire: 1.1 Négation des génocides, le cas arménien Boris Adjemian Claire Mouradian Raymond Kevorkian 1.2 Analyse comparative, Juifs, Arméniens et Tutsi Marcel Kabanda Georges Bensoussan Carol Iancu 1.3 Traumatisme des survivants Régine Waintrater Alain David 2/ Transmission: 2.1 Transmission dans l’espace public Jacques Fredj Alain Chouraqui 2.2 transmission par l’éducation Vincent Duclert Paul Kieusseian 2.3 Transmission par la culture et l’art Philippe Grimbert Jean Claude Grumberg Francine Mayran Déjeuner sur place 13h30/ 14h 3/ Prévention 3.1 Analyse du processus de génocide et moyens de prévention Yves Ternon Richard Odier 3.2 Aspects juridiques et limites Bernard Jouanneau Joel Hubrecht Julien Serroussi 3.3Chrétiens d’Orient et autres zones à risques Jean Pierre Bensimon David Gakunzi Conclusion 18h30/19 heures. Cocktail 19h/ 19h30 Des interventions musicales et des expositions-photos seront prévues dans la journée. Les livres des conférenciers seront disponibles à la vente. TÉLÉCHARGER : Programme - Journée des génocides http://www.collectifvan.org/pdf/11-59-05-10-02-17.pdf http://www.genocide.fr/annonces.htm http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95387 Agenda - Paris/Exposition : Herero et Nama, premier génocide du XXe siècle Agenda - Exposition : Herero et Nama, premier génocide du XXe siècle - Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le premier génocide du XXe siècle. Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand, 1904-1908 » du 25 novembre 2016 au 12 mars 2017 au Mémorial de la Shoah, 17, rue Geoffroy – l’Asnier, 75004 Paris. Ouverture tous les jours sauf le samedi de 10 heures à 18 heures et le jeudi jusqu’à 22 heures. Entrée libre. Mémorial de la Shoah L'exposition #GenocideHereroNama Le premier génocide du XXe siècle Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand, 1904-1908 du 25 novembre 2016 au 12 mars 2017 Entre 1904 et 1908, environ 80% du peuple herero et 50% du peuple nama vivant sur le territoire de l’actuelle Namibie ont été exterminés par les forces du Deuxième Reich, soit environ 65 000 Herero et 10 000 Nama. En passe d’être reconnu publiquement par la République fédérale d’Allemagne comme génocide, ce crime de l’histoire coloniale africaine est aujourd’hui considéré comme le premier génocide du XXe siècle. À travers une exposition riche de nombreux documents d’archives, d’objets et de photographies, le Mémorial de la Shoah propose pour la première fois en France d’aborder cet événement encore très largement méconnu du grand public, et devenu un sujet de recherche depuis le milieu des années 1990. Entrée libre niveau crypte et entresol «C’était, et c’est aujourd’hui encore, ma politique que d’appliquer cette force par la terreur absolue, voire la cruauté. Je détruirai les tribus rebelles en versant des torrents de sang et d’argent. C’est uniquement après un tel nettoyage que quelque chose de nouveau pourra apparaître et perdurer.» Lothar von Trotha, 1904. Mémorial de la Shoah Adresse : 17, rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris E-mail : [email protected] Site web : www.memorialdelashoah.org http://genocide-herero-nama.memorialdelashoah.org/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95138 Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en France Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en France - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides audelà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial. Mémorial de la Shoah ---------------------------------------Expositions et événements en France Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides audelà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial. ------------------« Mus, Mouse, Maus », Variations par des auteurs de bande dessinée suédois autour de l’oeuvre d’Art Spiegelman Exposition à Saint-Sébastien-sur- Loire vendredi 13 janvier 2017 samedi 18 février 2017 À travers les planches d’auteurs de bande dessinée suédois, cette exposition souligne aussi bien la valeur patrimoniale de l’oeuvre d’Art Spiegelman que l’utilisation du 9e art comme support pour la transmission de l’histoire de la Shoah. En savoir plus Ici ------------------Auschwitz-Birkenau, camp de concentration et centre de mise à mort Exposition aux Archives départementales du Rhône et de la Métropole de Lyon jeudi 26 janvier 2017 vendredi 10 mars 2017 Le complexe d’Auschwitz- Birkenau occupe une place tout à fait singulière dans l’histoire du génocide des Juifs. En savoir plus Ici ------------------Les Justes de France Exposition à Marciac mardi 21 mars 2017 dimanche 26 mars 2017 Durant la Seconde Guerre mondiale, le silence qui entourait la persécution dont les Juifs étaient victimes semblait signifier que l’Europe avait sombré dans la peur et l’indifférence ou la collaboration. En savoir plus Ici http://www.memorialdelashoah.org/evenements-et-expositions/hors-lesmurs/expositions-et-evenements-en-france.html ------------------SHOAH ET BANDE DESSINÉE du 19 janvier au 30 octobre 2017 L'exposition La mémoire contemporaine réserve une place particulière à la Shoah, un événement sans précédent dans l’Histoire. Le propre de tout événement est d’être historicisé, médiatisé, bref de devenir sujet de fiction. Le génocide des Juifs d’Europe ne pouvait y échapper. Non sans prudence, erreurs et tâtonnements, parfois avec génie, la bande dessinée s’est donc emparée de la Shoah. C’est ce parcours historique et artistique dans ce qu’il est convenu d’appeler le 9e art que vous invite à explorer l’exposition Shoah et bande dessinée, en interrogeant les sources visuelles de ces représentations, leur pertinence, leur portée et leurs limites. Il appartenait logiquement au Mémorial de la Shoah de s’emparer du sujet, de s’interroger sur les tenants et les aboutissants de cet art, populaire s’il en est, et ce dans toute sa diversité, des comics à la bande dessinée franco-belge, des romans graphiques aux mangas. Autour de cette exposition, de nombreuses rencontres sont organisées au Mémorial, dont celle du 22 janvier 2017 sur le thème « Pourquoi les super-héros n’ont-ils pas libéré Auschwitz ? » avec la présence exceptionnelle de Chris Claremont, l’homme qui fit de Magneto (X-Men) un rescapé de la Shoah. http://expo-bd.memorialdelashoah.org/expositions.html http://www.memorialdelashoah.org/evenementsexpositions/commemorations/manifestations-commemoratives-avocation-pedagogique.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95487 Agenda - Appel à la diaspora : « Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! » Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Initiative « CitoyenObservateur », dont le but principal est de favoriser l’instauration des principes de liberté, de concurrence et de justice dans l’institution électorale en Arménie, a décidé de se préparer sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain qui aura une importance décisive pour le devenir de l’Arménie. L’Initiative “Citoyen-Observateur” est menée par trois ONG : le Centre AntiCorruption Transparency International, l’Union Droit en Europe, et le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la surveillance des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et démocratiques internationales. Cet objectif inédit est de contrôler tous les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de votes, en mobilisant près de 4000 observateurs. À cette fin, une vaste campagne de « recrutement » d’observateurs est lancée de façon à associer à l’Initiative « Citoyen-Observateur » non seulement un plus large volant de nationaux et de résidents d’Arménie, mais aussi les Arméniens de la diaspora. Le Collectif VAN diffuse ci-dessous l'appel de l’Initiative « CitoyenObservateur » et espère vivement qu'il retiendra votre attention. « Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! » L’Initiative « Citoyen-Observateur » d’Arménie Nous vous adressons ce présent courrier au nom de l’Initiative « CitoyenObservateur » dont le but principal est de favoriser l’instauration des principes de liberté, de concurrence et de justice dans l’institution électorale en Arménie. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, permetteznous de nous présenter. Créée en 2013, l’Initiative “Citoyen-Observateur” est menée par trois ONG : le Centre Anti-Corruption Transparency International, l’Union Droit en Europe, et le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la surveillance des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et démocratiques internationales. L’Initiative a exercé sa première mission durant l’élection du conseil municipal de Yèrèvan en mai 2013. Par la suite, de 2013 à 2016, elle est intervenue dans plus de 80 localités urbaines et rurales lors des élections locales. Forts de cette expérience, nous pouvons aujourd’hui affirmer qu’en cas de contrôle public effectif des bureaux de votes, on peut réduire au minimum les violations électorales et protéger ainsi les droits des électeurs arméniens. Le référendum constitutionnel du 6 décembre 2015 en a fourni un exemple éclatant, lorsque l’Initiative a réussi à rassembler 28 ONG et à mobiliser plus de 1000 observateurs répartis dans quelques 520 bureaux de vote dans toute l’Arménie, permettant la prévention d’un grand nombre de fraudes et leur enregistrement quand elles ont eu lieu. Notons que l’exercice de notre mission s’est accompagnée d’une formation des volontaires et qu’à ce jour près de 1500 personnes ont été formées par nos soins à l’observation électorale. C’est la raison pour laquelle notre Initiative a décidé de se préparer sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain, laquelle, vous le savez, aura une importance décisive pour le devenir de l’Arménie. Et de fait, nous nous sommes fixés pour objectif inédit de contrôler tous les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de votes, en mobilisant près de 4000 observateurs. Nous sommes conscients qu’il s’agit là d’un programme ambitieux, mais nous le croyons réalisable pour peu que nous réussissions à augmenter sensiblement le nombre des observateurs. Pour y arriver, nous avons décidé de lancer une vaste campagne de « recrutement » d’observateurs de façon à associer à l’Initiative « CitoyenObservateur » non seulement un plus large volant de nationaux et de résidents d’Arménie, mais aussi nos compatriotes de la diaspora. Il s’agit d’enregistrer un maximum de volontaires prêts à suivre la formation à distance que nous leur délivrerons d’ici l’échéance, prêts à venir en Arménie à la fin du mois de mars (idéalement le 26 ou le 27 mars de façon à être présents aux préparatifs des trois derniers jours de mars), prêts, le jour du vote du 2 avril, à observer le cours du scrutin du matin au soir avec leurs collaborateurs d’Arménie ainsi que le processus du dépouillement des bulletins, et prêts, enfin, à rester sur place encore deux à trois jours pour participer aux processus post électoraux.* Nous vous proposons de participer à cette vaste campagne en vous engageant vous-même et en diffusant notre appel aux membres de votre association et autour de vous, c’est-à-dire à vos amis et connaissances et plus généralement aux milieux arméniens de votre pays. Pour s’engager en tant qu’observateur volontaire, il faut s’inscrire sur le site suivant : http://citizenobserver.am/observers/registration En espérant que notre proposition, sous le vocable de « Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! » retiendra votre attention et deviendra l’occasion d’une collaboration nouvelle, singulière et enthousiaste entre l’Arménie et la Diaspora, nous vous adressons nos meilleures et compatriotiques salutations, Les membres de l’Initiative « Citoyen-Observateur » : Centre Anti-Corruption Transparency International Sona Ayvazyan, Directrice-Exécutive Club de la presse Asparez Lèvon Barsèghyan, Président Union Droit en Europe Loussiné Hakobyan, Présidente Site officiel de l’initiative « Citoyen-Observateur » : www.citizenobserver.am Pour nous joindre : [email protected] * Nous vous prions de noter que les frais de voyage et de séjour en Arménie durant la semaine de l’observation sont à la charge des volontaires de la diaspora, hormis les frais inhérents à la mission d’observation en elle-même. http://www.citizenobserver.am/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95210 Agenda - Paru : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves Ternon Agenda - Parution : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves Ternon - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la parution des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un crime, éd. Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016. ******* Génocide - Anatomie d'un crime d'Yves TERNON - Préface d'Annette Becker Editeur : Armand Colin Année : 2016 Imprimeur/Fabricant : 95-Domont : Dupli-print Description : 14 x 22 cm, 304 pages Collection : Le temps des idées Notes : Contient 4 articles publiés précédemment dans la "Revue d'histoire de la Shoah" et 3 exposés faits lors de conférences, de colloques ou d'enseignement dispensé par le Mémorial de la Shoah. - Bibliogr. p. 288-292. Index Sujets : Racisme - Histoire - Génocide -- 20e siècle ISBN : 9782200614423 Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Prix : 23,90 euros Achat possible sur : Amazon Présentation Génocide. Ce néologisme, créé par Rafael Lemkin en 1943 pour signifier la destruction des Juifs d’Europe, assassinés pour ce qu’ils étaient, n’appartient hélas pas au passé. Avant la Shoah, le monde avait été témoin du génocide des Arméniens en 1915 ; plus près de nous, en 1994, les Tutsi furent également les victimes de ces destructions de masse. Yves Ternon s’est consacré depuis les années 1960 à l’étude de la médecine allemande sous le national-socialisme. Il est depuis devenu un historien de premier plan sur la question du crime de génocide. Cet ouvrage, qui constitue la synthèse de ses recherches sur la question, est consacré dans un premier temps à « décortiquer » les sources idéologiques, juridiques et historiques ; dans un second temps, aux paramètres ayant conduit à leur application visant à la destruction du peuple arménien de l’Empire ottoman, des Juifs d’Europe et des Tutsi du Rwanda. La préface de l’historienne Annette Becker revient sur le parcours d’Yves Ternon, parcours ayant abouti à cette réflexion autour de la genèse du racisme biologique et du crime de génocide. Une réflexion nécessaire à l’heure où le monde est de nouveau plongé dans d’autres formes de violences. Analyse scientifique. Le terreau idéologique : "Penser, classer, exclure. Origine du racisme biologique". L'infraction criminelle : "Qu'est-ce qu'un génocide ?" Méthode de travail : "Approche comparée des génocides avérés du XXe siècle : génocide des Arméniens. Génocide des Juifs d'Europe Génocide des Tutsi au Rwanda". Dossiers criminels. Le rôle de la guerre dans l'accélération du processus génocidaire. "Violations des lois et coutumes de guerre au cours des guerres des Balkans (1912-1913)". "Le génocide des Arméniens de l'Empire ottoman (1915-1916). Cent ans de recherche". Première étape de la mise en application du racisme biologique par purification de la race allemande : "L'Aktion T4. De l'usage des chambres à gaz par l'organisation SS". Les méfaits de l'ethnisme : "Le génocide des Tutsi au Rwanda (avril-juillet 1994) http://www.armand-colin.com/genocide-anatomie-dun-crime9782200614423 ----------------------------------Genèse du droit international : Des Pères fondateurs aux conférences de la Haye Broché – 18 avril 2016 de Yves Ternon (Auteur) Détails ISBN : 9782811114534 Nombre de pages: 480 Hauteur: 215 mm Largeur: 135 mm Date de parution: 2016 Date de publication: 18/04/2016 Editeur: Karthala Prix : 27,00 € Résumé Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation. Description complète Pendant plus de vingt siècles, les jurisconsultes ont débattu du droit. Traitant des lois naturelles, ils faisaient référence aux principes moraux du monde civilisé et à la nécessité pour les États de s’accorder sur des règles qui leur permettraient de coexister dans la paix. Après qu’Athènes eut ébauché les premières règles d’un droit international privé, Rome rédigea un jus gentium, ensemble des droits accordés aux peuples étrangers, un droit que Justinien codifia pour le monde chrétien. Au XVIe siècle, le théologien catholique espagnol Vitoria pose la première pierre de l’édifice d’un droit des gens, expression de la renaissance de l’humanisme. Au XVIIe siècle, Grotius fixe les règles de ce droit dans la guerre et dans la paix, alors qu’au terme de la guerre de Trente Ans, la paix de Westphalie tente d’établir un équilibre européen. Les jurisconsultes du XVIIIe siècle incluent le droit des gens dans le droit naturel, puis Vattel, dans un ouvrage écrit en langue française – et non plus en latin – dissocie ces deux droits, au nom de la raison. Les Lumières, les Révolutions américaine puis française, l’Empire napoléonien imposent les principes des droits de l’homme : on commence à parler d’un droit international. Au XIXe siècle, conscients de la nécessité de contenir les violences de guerre, les jurisconsultes posent les fondements d’un droit pénal international. Au terme de congrès et de conférences, ils les font adopter par de plus en plus de nations. Néanmoins, à la veille de la Première Guerre mondiale qui ouvre un siècle de violences extrêmes, ce droit n’est qu’une ébauche. Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de ces Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation. Yves Ternon, historien, s’est spécialisé dans l’étude des crimes de masse et a initié une approche comparée des trois génocides qui ont marqué le XXe siècle : des Arméniens de l’Empire ottoman, des Juifs dans l’Europe occupée par les nazis et des Tutsi du Rwanda. Il a notamment publié : Les Arméniens. Histoire d’un génocide ; L’État criminel (ces deux livres aux Éditions du Seuil) ; Guerres et génocides au XXe siècle (chez Odile Jacob). http://www.karthala.com/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95363 Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril par Téotig Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril par Téotig Collectif VAN - www.collectifvan.org - Événement ! Les Éditions Parenthèses annoncent la parution de la traduction du livre référence de Téotig qui a rendu un nom et un visage aux victimes arméniennes de la rafle du 24 avril 1915 dans l'actuelle Istanbul. Ce témoignage capital avait été publié en 1919 à Constantinople pour la première commémoration de cette date fatidique. Un siècle plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de symbole. Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution de 761 personnalités, prémisse du génocide perpétré à l'encontre du peuple arménien par le gouvernement Jeune-Turc. Publié le 22 novembre 2016 Éditions Parenthèses Quatre ans après la nuit tragique de la rafle du 24 avril 1915 à Istanbul, marquant le début du génocide des Arméniens par la Turquie ottomane, un groupe d’intellectuels survivants se donne la mission de commémorer solennellement le souvenir des disparus. Il est alors demandé à Téotig, écrivain et éditeur réputé pour la qualité de ses biographies lui-même rescapé d’années de déportation, de préparer une publication à l’occasion de la première Commémoration de cette date fatidique, en 1919, au lendemain de l’armistice. Le « Mémorial du 24 avril » se compose de deux parties, l’une purement biographique (intellectuels de la capitale Istanbul déportés et éliminés — écrivains, poètes, enseignants, avocats, députés —, médecins, soldats, artisans, ecclésiastiques de province), par région et ville. Une seconde partie comprend deux témoignages de rescapés, concernant les deux centres principaux où l’élite a été déportée puis exécutée : « Vers Ayache » de Puzant Bozadjian, décrit les arrestations et la déportation au fin fond de l’Anatolie ; « Souvenirs de Tchanguere » de Mikael Chamdandjian, s’attache particulièrement aux derniers jours de deux poètes emblématiques disparus, Daniel Varoujan et Roupen Sevag. Un siècle plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de symbole. Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution de 761 personnalités, prémisse de l’élimination de tout un peuple. Téotig Mémorial du 24 avril Traduit de l’arménien par Alice Der Vartanian et Houri Varjabédian Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 176 pages, photographies, index, 2016. ISBN 978-2-86364-300-6 Prix : 23 € Éditions Parenthèses 72, cours Julien —13006 Marseille téléphone : 0 495 081 820 [email protected] http://www.editionsparentheses.com/Memorial-du-24-avril http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94984 Agenda - Paru : Une enquête sur l'assassinat des 3 militantes kurdes à Paris Agenda - À paraître, une enquête sur l'assassinat des 3 militantes kurdes à Paris - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Dans le 10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat. Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier étage de l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été exécutées de plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une des fondatrices de la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et avait créé la branche des femmes de l’organisation; Fidan Dogan était en charge du lobbying du mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune militante. Pendant plusieurs mois, Laure Marchand a enquêté dans plusieurs pays et a eu accès à des sources turques et françaises inédites qui lui ont permis d’établir des liens entre le suspect numéro 1 et le MIT, les services secrets turcs." Publié le 07 décembre 2016 Actes sud Triple assassinat au 147, rue La Fayette Laure MARCHAND Solin Hors collection Janvier, 2017 / 11,5 x 19,5 / 192 pages ISBN 978-2-330-06889-9 prix indicatif : 22, 00€ Genre : Essais, Documents Triple meurtre au 147 rue La Fayette Dans le 10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat. Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier étage de l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été exécutées de plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une des fondatrices de la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et avait créé la branche des femmes de l’organisation; Fidan Dogan était en charge du lobbying du mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune militante. Depuis trois ans, les éléments à charge contre les services secrets turcs, suspectés d’avoir commandité leur exécution, se sont accumulés sur le bureau de la juge d’instruction qui a bouclé son enquête. Mais un seul accusé, Ömer Güney, sera jugé lors du procès en assises qui s’ouvrira à Paris en décembre 2016. Malgré des faits accablants, les autorités politiques françaises ne réclament aucun compte à la Turquie. Alors que le courage des combattantes kurdes du PKK contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie est salué dans le monde entier, la mort de leurs camarades en plein Paris est recouverte d’un linceul de silence. Car les autorités françaises ont choisi de renforcer leur alliance stratégique avec Ankara. Faisant fi de leurs engagements à lutter contre le terrorisme. L’instruction a conclu que Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez avaient été victimes d’un « acte terroriste ». Sur le sol français, cyniquement, les victimes du terrorisme n’ont donc, à l’évidence, pas toute la même valeur. Pendant plusieurs mois, j’ai enquêté dans plusieurs pays et j’ai eu accès à des sources turques et françaises inédites qui m’ont permis d’établir des liens entre le suspect numéro 1 et le MIT, les services secrets turcs. http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/triple-assassinat-au-147rue-la-fayette http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95114 Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Exils arméniens, Du Caucase à Paris" vient de paraître aux Éditions Belin, sous la signature d'Anouche Kunth. Cette jeune chercheuse publie ici sa thèse menée sous la direction de Claire Mouradian, et brillamment soutenue à l'EHESS le 8 juillet 2013. Cet ouvrage magistral et passionnant retrace le destin des grandes familles arméniennes issues des marges caucasiennes de l'Empire russe et fuyant les convulsions de la révolution bolchevique. Leurs trajectoires croisent en France celles des Arméniens de Turquie, rescapés du génocide de 1915. Editions Belin Anouche Kunth Exils arméniens Du Caucase à Paris Collection : Contemporaines Editeur : Belin Directeur de collection : Henry Rousso 23.00 € ISBN 978-2-7011-9838-5 "Une histoire d'exils, de l'Arménie à la France" Les convulsions de la révolution bolchevique jettent hors de Russie plus d'un million de réfugiés, qui croient leur fuite temporaire. Elle va s'avérer irréversible, la perte de la patrie se conjuguant bientôt avec celle des droits nationaux. Parmi ces « sans-droits », quelques centaines de grandes familles arméniennes, issues des marges caucasiennes de l'Empire des Romanov. Banquiers et industriels, artistes, professeurs d'université, hommes politiques : tous, vers 1920, s'enfuient avec femmes et enfants, par crainte des violences que le nouveau régime de Moscou inflige à ses « ennemis de classe ». Hors de Russie, et tout particulièrement en France où convergent des dizaines de milliers d'exilés, leurs trajectoires croisent celles des Arméniens de Turquie, persécutés quant à eux pour des motifs ethno-confessionnels. L'histoire des exils arméniens s'écrit ici à hauteur d'hommes et de femmes en fuite, de familles soudées face au danger, parfois séparées, plongées dans l'opacité après le renversement de l'ordre ancien. Que faire ? Où aller ? Quel projet poursuivre en ces temps de chaos et d'incertitude ? Comment préserver ses ressources et recréer un ordre pour soi ? Les parcours de ces anciens sujets d'empires donnent à penser ce que reconstruit l'exil, lieu de mise à l'épreuve individuelle et de réélaboration des destinées collectives. Anouche KUNTH est historienne, chargée de recherche au CNRS (Migrinter). Ses travaux actuels, consacrés au monde arménien en exil, abordent l'événement génocidaire depuis la dispersion massive et forcée des survivants. Elle est l'auteur, notamment, de Arméniens en France, du chaos à la reconnaissance, Toulouse, L'Attribut, 2010, co-écrit avec Claire Mouradian. http://www.editions-belin.fr/ewb_pages/f/fiche-article-exils-armeniens27735.php?lst_ref=1 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94815 Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre" Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. (...) Grâce au conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase du sud." Préfacé par Gérard Chaliand et publié par les Éditions Karthala, cet ouvrage capital est signé Taline Papazian, docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Le présent ouvrage constitue sa thèse de doctorat en science politique, brillamment soutenue le 25 janvier 2011 à l’IEP de Paris. Publié 17 octobre 2016 L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre Par Taline Papazian Préface de Gérard Chaliand 26€ - Karthala Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. Mais tandis que l'URSS se décompose, la question du Karabakh explose. Le présent ouvrage démontre comment la guerre fournit contre toute attente des ressorts idéologiques, politiques et militaires favorables à la reconstruction de l'Etat arménien. C'est paradoxalement au moment où le cessez-le-feu s'installe dans la durée, depuis le milieu des années 2000, que la pérennité de l'Etat arménien semble la plus sournoisement menacée. Dans la guerre ouverte comme dans l'absence de paix véritable, l'Arménie est soumise à l'épreuve du feu. Après avoir remporté la première manche, c'est désormais la consolidation de l'Etat dans sa dimension non plus guerrière mais de gouvernance qui sera le gage de son succès. Le conflit du Karabakh et ses rapports intrinsèques avec les aléas de l'Etat arménien s'inscrivent dans l'histoire longue des nationalismes du sud de l'Europe depuis le début du vingtième siècle, à la croisée des intérêts des puissances européenne, américaine, russe et turque. Crise politique régionale aux implications internationales dont le règlement est perpétuellement différé, elle condense les enjeux géopolitiques contemporains de l'ancienne aire soviétique : grâce au conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase du sud. Si le Haut-Karabakh se rattache aux conflits ethno-territoriaux légués par l'URSS, sa portée géostratégique est plus large : il est la clé d'un déblocage des relations géopolitiques entre les trois pays du Caucase du sud (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) et leurs partenaires internationaux : Union Européenne, Etats-Unis, Russie, Turquie et Iran. Taline Papazian est docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Outre l’espace post-soviétique contemporain, ses travaux portent également sur les usages de la violence armée dans les espaces impériaux ottomans et russes. Table des matières Préface Remerciements Introduction Première partie : Le conflit du Karabakh : problème national, affaire d’État 1. La question du Haut-Karabakh, d’un syndrôme du nationalisme à la redéfinition politique de la nation 2. Violence physique et souveraineté politique : aux origines d’une filiation 3. Un État arménien indépendant, réponse à la question du Karabakh L’État, aboutissement du mouvement du Karabakh Stratégie de gouvernement et topoï nationaux : les ambiguités de l’État arménien L’« État des Arméniens » (Hayots bédaganoutiun) Refonder l’État, l’entreprise politique du MNA Subordonner les questions nationales aux intérêts de l’État La « normalité », sens contesté de la refondation de l’État Idéologie et pratique de la « normalisation » Nation-État, un rapport au cœur de nouveaux clivages idéologiques Deuxième partie : La guerre et l’État 4. La guerre, épreuve de l’État arménien Le contrôle des forces armées, enjeu de l’affirmation du nouvel ordre étatique Les fonctions de l’État : assurer la sécurité à l’intérieur En vue d’affronter l’hostilité extérieure Du dire au faire : gagner du temps sur la guerre Situation d’hostilité et décision de guerre : les difficultés d’une réalité politique Au-delà des positions de principe, l’irréductibilité de l’ennemi ? La guerre pour le Haut-Karabakh, épreuve de la souveraineté de l’État arménien 5. Faire la guerre, bâtir l’armée Espace de la guerre et territoire de l’État De l'autodéfense des volontaires à la guerre moderne : faire la guerre et construire l’armée Les bases d’une armée régulière Les officiers supérieurs de l’armée soviétique : l’expérience d’une tradition militaire d’État dans l’organisation de l’armée nationale Le combattant volontaire, du défenseur de la liberté au contractuel d’État Le financement de la contrainte : l’État en quête de ressources La participation directe de l’État à l’effort de guerre Effets sur l’État d’une quête de ressources pour la guerre 6. En l’absence de paix, « garder la poudre au sec » Le renforcement de l’institution militaire, gage de l’État arménien La guerre, l’armée et l’État La conscription, problème exemplaire des forces et faiblesses de l’armée nationale L’Armée, institution fédératrice de la société La modernisation de l’armée en situation de ni guerre ni paix Troisième partie : Trajectoire d’un État forgé dans le conflit 7. Contrainte et capital dans l’Arménie en conflit : entre implication et déresponsabilisation Un capital longtemps au service de la contrainte Le conflit du Karabakh, facteur du déséquilibre ou prétexte à l’immobilisme ? 8. Guerre et paix : pratiques de pouvoir et institutions républicaines Le conflit du Karabakh, domaine réservé du pouvoir exécutif La situation d’exception, révélatrice de la nécessité d’un pouvoir exécutif autonome Le conflit du Karabakh, objet de lutte pour un monopole politique Le conflit du Karabakh et la Constitution de la République d’Arménie 9. Des représentations conflictuelles de l’État arménien Cause ou prétexte de la crise de 1997-1998 Clé de la normalité de l’État : Levon Ter Petrossian ou la conviction du libéralisme Moteur d’un État-nation : Vazgen Sargsian du père de l’armée au chef de la nation Sceptre du pouvoir : Robert Kotchorian de l’enclave assiégée à l’État forteresse Ni sans, ni sens : Serge Sargsian, « le dernier des Mohicans » ? Conclusion : La forge refroidie, l’État achevé ? Annexes Sources et bibliographie http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3089-l-armenie-a-lepreuve-du-feu-forger-l-etat-a-travers-la-guerre-9782811115616.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94712 Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004) Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le XXe siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien." Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004), de Bernard Bruneteau, vient de paraître chez Armand Colin. Publié le 22 septembre 2016 Armand Colin Un siècle de génocides de Bernard Bruneteau Armand Colin 2016-09-14 PRIX 16,99 € EAN ebook 9782200616731 Le XXe siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien. Cet essai met en perspective les entreprises exterminatrices les plus marquantes du XXe siècle en donnant un caractère opératoire au concept de génocide défini en 1944 par Raphael Lemkin. Leur histoire montre que le génocide se fonde sur le ciblage stigmatisant d'un groupe à partir de la définition aussi arbitraire que délirante qu'en donne le perpétrateur. Aussi l'auteur s'attache-t-il en permanence à répondre à deux questions : qu'est-ce qui détermine l'intention ultime du génocide? qu'est-ce qui autorise le génocide à se présenter comme une "solution"? Nota CVAN : nous avons fait le choix de reproduire le texte de la 4e de couverture du livre, plus complet que celui présenté en ligne. http://numerique.armand-colin.com/703887/Un-siecle-degenocides.ebook http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94530 DOSSIERS PERMANENTS Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006. SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105 Ephémérides La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) SITES INTERESSANTS Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux France Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Depuis le 20 octobre 2015, la page News du site www.collectifvan.org a cessé d'être alimentée mais elle constitue une source d'archives pour les informations quotidiennes qui y ont été postées depuis le lancement du site en mars 2006. La revue de presse - collectée 5 jours par semaine par la webmaster du Collectif VAN à partir des médias en ligne francophones - est donc à suivre uniquement dans la Veille-Média du Collectif VAN et sur les réseaux sociaux de notre association très active sur Facebook et Twitter. Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias. Quelques coordonnées : TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions TV : France2 : Relations.france2 Participez "On n'est pas couché" Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couché Participez au débat sur le Forum. Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum. Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum. Quelques émissions Radio : Europe 1www.europe1.fr Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTLwww.rtl.fr En semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. France Interwww.radiofrance.fr Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00 Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité. Là-bas si j'y suis En semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected]. RMCwww.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ============================================= ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected] http://www.collectifvan.org Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0