rue de Londres - A Corps Ecrits

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44 ,
rue de Londres
Une création de la Compagnie À Corps Écrits
A
Sommaire
La pièce 3
Le projet artistique
et l’équipe 4-6
La Compagnie 7
Éléments techniques 8
La presse9
Contact 10
A
La pièce
Des lettres d’amour datant de 1930 ont été retrouvées dans une valise.
Le spectacle, comme une visite dans un grenier, remue les souvenirs, interroge
le passé et questionne les origines. D’où venons nous ? Qui étaient nos ancêtres ?
Qu’ont-ils vécu ? Peut on entrer dans leur intimité ? Comment se souvient-on du
passé ? Mais aussi, comment c’était, la vie à cette époque ?
Trois personnes sont sur scène.
Celle qui a écrit les lettres,
celui qui les a reçues,
celle qui les découvre, beaucoup plus tard.
Cette dernière enquête sur l’expéditrice, en suivant ses voyages, ses
questionnements, ses doutes, peut-être les mêmes qu’elle éprouve, 80 ans plus
tard ?
De cette histoire personnelle naissent plusieurs sujets universels : une histoire
d’amour, une correspondance, mais également la recherche de nos origines,
quand, à l’orée de notre vie d’adulte, on cherche nos racines pour mieux se
construire.
Mise en scène de Lisa Gonnot
Avec Marion Even, Florian Méneret et Margaux Zimmermann
Durée : 50 minutes
A3
Le projet
artistique
“Ma première envie fût d’adapter
le genre épistolaire à la scène de théâtre.
”
Cette envie est née lorsque j’ai découvert plus de deux cents lettres, cartes
postales et photographies, qui dataient des années 30. Ce volumineux
courrier avait bravé le temps, la poussière, l’humidité d’un grenier, les
souris, et était arrivé entre mes mains.
“Qu’est-ce qu’une lettre aujourd’hui ?”
À travers l’écriture de cette jeune femme, j’ai découvert son quotidien, ses
pensées et son intimité. Je me suis laissée porter par ses voyages et ses rêves.
En lien avec cette mise en scène, j’ai voulu effectuer un travail de recherche
sur mes ancêtres. Ainsi, j’ai questionné mes grands parents sur leur
histoire, familiale et personnelle. À travers leurs récits, j’ai eu également
envie d’aborder cette quête du passé et les histoires de famille. Il m’a paru
intéressant de travailler sur le tâtonnement, les incohérences liés à la
mémoire, ainsi que la subjectivité des souvenirs.
“Je souhaite interroger le temps qui a passé
et les évolutions qui l’ont accompagné.
”
Dans la pièce, plusieurs écritures se rencontrent : celle des lettres, la mienne
mais aussi celle de ces trois personnes sur scène.
Car la compagnie À Corps Écrits, c’est avant tout un travail collectif.
On s’interroge ensemble pour créer ensemble.
A4
Marion Even
L’équipe
comédienne
Faut-il commencer par des dates pour se décrire ? Ou encore par des
diplômes ? Comment s’écrire ?
Ma découverte des arts, elle se fait directement dans le ventre de ma
Maman, où on me fait passer des doses de jazz et de rock à n’en plus finir
par le cordon ombilical.
Lisa Gonnot
metteuse en scène
À 15 ans, je rentre au Lycée Expérimental de Saint-Nazaire, structure qui
marquera à jamais, à la fois mon parcours de vie et mon parcours artistique.
J’y découvre la danse et la musique du XXème siècle. J’y découvre aussi
le plaisir d’apprendre, l’entraide, le partage, valeurs trop peu répandues
à l’école. J’y découvre la création comme moteur de vie, d’envie, de désir,
de plaisir. J’y découvre surtout le collectif, le groupe, le « vivre ensemble ».
Le théâtre apparaîtra à la fin de ma scolarité dans ce lycée, avec une
adaptation de « Les Bonnes » de Jean Genet. J’y joue Claire.
Je m’appelle Lisa et je suis née en 1990, alors c’est facile pour calculer mon
âge. J’ai grandi en Bourgogne. Vers Chalon-sur-Saône, vous voyez où c’est ?
À Saint Vallerin, mais là vous ne connaissez pas. C’est un petit village de
trois cents habitants, au milieu des vignes. J’ai eu tout le temps et l’espace
pour rêver, danser, jouer de la musique, écrire, imaginer... Et, lorsque j’ai
eu 7 ans, l’âge de raison, j’ai pris la sage décision de faire du théâtre.
Même si l’idée est de poursuivre mes études en danse, je bascule dans
le théâtre un peu par hasard, sans vraiment de suite logique, comme un
tournant. Toujours à la quête d’un lieu comme le Lycée Expérimental,
je retrouve dans le département d’art dramatique du Conservatoire de
Besançon cette liberté créative, créatrice. À la suite de cette formation
naîtra le groupe de l’Absente, notre première création dont je signe la mise
en scène. Ce qui me plaît le plus c’est l’évolution d’un collectif, dans la
rencontre et dans l’expression de soi.
Aujourd’hui, j’ai un master en Études Théâtrales. Mon mémoire traite de
l’adaptation de textes non dramatiques au théâtre, notamment dans le
travail de Guy Cassiers. Aujourd’hui je pense que faire du théâtre, c’est dire,
questionner, ouvrir la parole sur un sujet. Le théâtre est aussi un moyen de
comprendre et d’explorer l’Humain, dans toutes ses facettes.
Aujourd’hui, c’est à moi de me laisser guider et d’être sur le plateau.
Retrouver cet espace me donne une énergie nouvelle. Me retrouver dans
le jeu, c’est interroger, d’une autre manière, le chemin qui est fait entre la
demande du metteur en scène et la production du comédien sur scène.
Le bac en poche, je suis partie. À Besançon, à Strasbourg, puis à Paris, en
arts du spectacle à la fac et en art dramatique au conservatoire.
Après de nombreuses expériences en tant que comédienne, j’ai envie de me
confronter à la mise en scène d’un spectacle, d’être à l’origine d’un projet.
Et comme l’adaptation m’interpelle toujours, je suis en train de transformer
de vieilles lettres en une pièce de théâtre.
Aujourd’hui j’ai envie de vous raconter une histoire, la mienne, mais aussi
la vôtre, vous verrez.
Aujourd’hui, je ne me demande plus ce que je veux faire plus tard. Je fais. Je
m’exprime sur la scène, j’écris, je rêve, je fais du théâtre avec la compagnie
À Corps Écrits. Et je sais que ce qui me plaît le plus, c’est de vivre des
aventures artistiques ensemble et de créer ensemble.
On est un collectif, on est une famille.
5
Florian Méneret
Margaux Zimmerman
Je m’appelle Florian, je suis né en 1987, chez les beurrés au sel (44). Tombé
tout petit dans le chaudron de la mécanique automobile, je me passionne
pour la restauration de véhicules anciens. J’apprends la soudure, la
carrosserie et la peinture automobile.
À l’âge de 7 ans, je commence le théâtre (et ne l’ai d’ailleurs jamais quitté).
comédien & créateur lumières
Pour mes études je prends l’option électrotechnique au bac, afin de
diversifier mon univers technique, le but étant d’acquérir des connaissances
pour les mettre au service du théâtre.
En 2007, c’est le DMA régie du spectacle option lumière de Besaçon qui
m’accueille. Ce sera l’occasion de concrétiser l’envie de faire partie de
ce monde, le théâtre. C’est aussi lors du projet de sortie en 2009, que je
rencontre la future compagnie À Corps Écrits. En effet, le Conservatoire
de la ville s’est mobilisé pour réaliser un projet avec la chorégraphe Lulla
Chourlin. Les DMA s’occupent de la création lumière, du son, des vidéos, et
les élèves du Conservatoire dansent. Durant une année de travail, le groupe
se créée, les rôles s’échangent… Ainsi, pour la première fois, j’expérimente
le plateau.
En 2010 je suis admis à l’école du TNS à Strasbourg en section Régie. Cela
m’offre l’opportunité de diversifier encore plus mes connaissances. Je me
spécialise alors dans la construction et la machinerie qui restent proches
de ma première passion, la mécanique.
A l’école du TNS, j’ai également flirté avec la scène, participant à des
spectacles en tant que comédien.
Pour 44 rue de Londres, j’ai, encore une fois, envie de prendre place sur le
plateau, de vivre le théâtre de l’intérieur. Évidemment, je participerai à la
construction du décor et à la conception de la lumière.
comédienne
Entre 2006 et 2009, je poursuis au Conservatoire d’Art Dramatique de
Colmar ainsi qu’au sein de la section théâtre du lycée Camille Sée de la
même ville. C’est ensuite la belle ville de Besançon qui m’ouvrira ses portes.
Je suis la formation arts du spectacle à la fac et intensifie ma pratique au
Conservatoire où je rencontre des partenaires avec qui (je ne le sais pas
encore), nous ferons un petit bout de chemin. Cette expérience consolide
encore d’avantage mon envie de création et mon désir de travail d’équipe.
Justement, la compagnie À Corps Écrits se créera et au terme de quelques
mois accouchera de son premier spectacle : L’Absente. ( Le début d’une
belle aventure).
En 2012, je pars pour l’Argentine où j’étudie six mois à l’université de Buenos
Aires. J’y découvre un pays et une culture qui me confortent dans mes
envies : créons, créons, créons.
En 2013, c’est Paris qui me voit arriver. Je commence un Master en Études
Théâtrales et m’intéresse tout particulièrement au teatro sensorial
(ramené de l’autre côté de l’océan quelques mois plus tôt). Je continue
également à avancer, explorer et rêver avec la compagnie À Corps Écrits,
car deux nouveaux projets voient le jour. Un cabaret féminin mis en scène
par Marion Even : Juke-Box, ainsi qu’un spectacle imagniné à partir d’une
correspondance épistolaire des années 30 et mis en scène par Lisa
Gonnot : 44 rue de Londres. Comment ne pas s’attacher à ce jeune couple
vivant à distance leur déroutante histoire d’amour ? Les textes sont doux,
amoureux, intimes, violents... et ce spectacle nous propose un voyage
poétique , entre Histoire et fantasme, au cœur de cette passion à distance.
6
La Compagnie
À Corps Écrits
Nous nous sommes rencontrés par le théâtre.
Au Conservatoire, en DMA lumière, à l’Université, notre rencontre fût là, à
ce moment là, à cette heure là. Notre rencontre fût là. À Besançon.
Un groupe, des envies de théâtre, une formation commune.
Réunis à Besançon alors que nous sommes tous d’ailleurs : heureux hasard
que la rencontre. Nous voici un petit noyau de huit personnes autour d’un
projet : L’Absente. Et pourquoi pas monter une compagnie ? Pour pouvoir
dire et faire notre théâtre, à notre façon et le partager !
Nous avons fait le choix de nous organiser de façon autogérée, c’est à dire
que tout le monde est à la direction de la compagnie. Administration, jeu,
technique, mise en scène… Les tâches sont partagées et les décisions se
prennent ensemble. Chacun peut proposer son projet, et se doit d’en être
le porteur. Aujourd’hui, l’un d’entre nous est metteur en scène mais demain,
il sera peut-être comédien sur un autre projet.
“
Compagnons.
Nous sommes des compagnons
de théâtre.
Et puis voilà !
”
Après la représentation, nous proposons aux spectateurs de rester encore
un peu avec nous pour un temps d’échanges. Il est important pour nous
de dialoguer avec le public, de répondre à leurs questions, d’écouter leurs
ressentis …
7
Éléments
techniques
Durée du spectacle
50 minutes
Nombre de comédiens
Trois
Espace scénique nécessaire
- Ouverture minimum : 7 mètres
- Profondeur minimum : 5 mètres
- Hauteur sous cintres : 5,5 mètres
Montage et démontage
Nous venons avec notre régisseur. Nous avons besoin
d’un jour de montage le jour de la représentation,
il comprend le montage du décor, les réglages lumières et son,
ainsi que les raccords. Nous avons besoin d’une heure
pour le démontage.
Pour tout renseignement complémentaire,
n’hésitez pas à nous contacter : [email protected]
Coût de session hors défraiements : 1300 €
A8
La presse
Article du journal Diversions Bourgogne #58
janvier-février 2014
9
Contact
Compagnie À Corps Écrits
1 rue de la Combe au Renard
71200 SAINT-SERNIN DU BOIS
www.a-corps-ecrits.fr
Lisa Gonnot
06 84 67 02 24
[email protected]
SIRET : 793 113 796 00015
10
A
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