(Pierre Dieumegard)
Informatisation de la burette automatique Schott T80
Principe : la burette automatique
Schott T80 peut délivrer 50
millilitres (pour le modèle T80/50)
par pas de 0,01 mL (soit 100µL)
grâce à un bouton poussoir. Ce
bouton poussoir est connecté à
l'appareil par une prise DIN à 3
broches. En remplaçant le contact
de ce bouton poussoir par l'équivalent relié à un ordinateur ou à un microcontrôleur (ici Arduino1), on
peut commander informatiquement le débit de cette burette automatique.
Un appui bref sur le bouton poussoir permet d'éjecter du liquide, par unités de 10 microlitres.
Remplacement du bouton-poussoir par un dispositif électronique (diode
lumineuse + photorésistance, ou optocoupleur)
Dans la pratique, le « contact » du bouton poussoir peut être remplacé par une résistance de quelques
centaines d'ohms, laissant passer assez de courant pour que l'appareil considère que le contact est établi.
Une photorésistance a une résistance quasiment infinie à l'obscurité (<=> pas de contact), et une
résistance faible à la lumière (<=> contact). Les diodes lumineuses (LED) peuvent l'éclairer
suffisamment pour aboutir à cette résistance faible.
De nombreux dispositifs électroniques peuvent commander l'allumage de
diodes lumineuses : les interfaces d'EXAO classiques (Jeulin ESAO3,
ESAO4, Orphy GTS, Portable, GTI, Orphylab, ExpEyes, MicroHope, et
Arduino dont il sera question ici.
Une impulsion doit être environ 50 millisecondes de « contact », c'est-à-
dire d'allumage de la diode lumineuse, suivie d'environ 100 millisecondes d'ouverture, c'est-à-dire
d'extinction de la diode lumineuse.
Les « optocoupleurs » font la même action que ce couple diode lumineuse/photorésistance.
1 L'essai a été fait avec Arduino, mais le même système doit être utilisable par toutes les interfaces qui peuvent commander
l'allumage d'une diode lumineuse : ExpEyes, MicroHope, Jeulin ESAO4, etc.